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11/11/2007

Education : disparités internationales

Extrait de la dernière livraison du Cahier pédagogique, concernant l'nvestissement des Etats dans l'éducation :

"Aucun pays réellement désireux d'atteindre les objectifs de l'Éducation pour tous ne devrait voir son action entravée par le manque de ressources". C'est ce que la Communauté internationale a promis en 2000 lors du Forum mondial sur l'éducation. Sept ans plus tard, le Recueil de données mondiales sur l'éducation de l'Unesco montre que l'effort éducatif se heurte souvent sur le manque de ressources.

Le Recueil met en évidence les énormes inégalités dans l'investissement éducatif. Ainsi alors que les pays développés consacrent plus de 5% de leur Produit intérieur brut à l'éducation, les pays d'Asie centrale et orientale dépensent moins de 3%. " Les gouvernements consacrant beaucoup d'argent à l'éducation y affectent huit à vingt fois plus d'argent, en termes relatifs, que les pays qui investissent le moins dans ce secteur.

Guinée Equatoriale : 0,6 % des dépenses publiques
Onze pays affichent ainsi des dépenses publiques en éducation qui ne dépassent pas 2 % du PIB. Il s'agit, pour les États arabes, des Émirats arabes unis (1,3 %) et du Qatar (1,6 %), pour l'Asie de l'Est et le Pacifique, de l'Indonésie (0,9 %) et du Cambodge (1,9 %), de la République dominicaine (1,8 %) et des Bermudes (1,9 %) pour les Caraïbes et enfin, de la Guinée équatoriale (0,6 %), du Cameroun (1,8 %), de la Zambie (2,0 %), de la Gambie (2,0 %) et de la Guinée (2,0 %) pour l'Afrique subsaharienne" (celle-ci dépense en moyenne 4,5%).

A ces inégalités relatives s'ajoutent les écarts absolus. Qui sait par exemple que le budget de l'éducation français est supérieur aux dépenses d'éducation de tous les pays d'Afrique subsaharienne ? " C'est au Congo, en Guyane et à Sainte-Lucie que la situation est la plus dramatique. En termes réels, les dépenses d'éducation ont en effet diminué d'un tiers par rapport à 1999".

Erythrée : la moitié des enfants non scolarisés
Enfin le rapport montre les inégalités internes. Par exemple en Erythrée la moitié des enfants ne sont pas scolarisés et ne bénéficient pas de ces dépenses. En Inde la majorité des enfants a accès à l'enseignement primaire peu coûteux mais est exclue des niveaux supérieurs qui consomment un fort pourcentage des ressources."
Rapport Unesco
http://www.uis.unesco.org/template/pdf/ged/2007/GED2007_FR.pdf

08/11/2007

Politis : commerce équitable... et bio ?

7f861a818d7b4259c7f40b0342369261.jpgUn numéro spécial de l'hebdomadaire Politis a été publié avant l'été sur le commerce équitable et le bio. Depuis quelques années le comemrce équitable va de l'avant. On trouve maintenant de la nourriture, des vêtements et des produits "équitables" de toutes sortes dans les supermarchés. Mais qu'est-ce que cela signifie ? Comment les produits équitables sont-ils produits ? Pourquoi y-a-t-il de la nourriture équitable qui n'est pas bio ? Quelle différence y-a-t-il pour les agriculteurs des pays "pauvres" ? Et pourquoi ne pas développer ici aussi, en Europe, un commerce équitable ?

Voici quelques-un des thèmes de ce numéro spécial, très intéressant. Car il y a du débat, une vraie polémique. Le bio est une façon précise de cultiver des légumes, des fruits, d'élever des animaux, de les soigner aussi, sans mettre de produits chimiques. Les lois sont précises pour le bio. Et ce label est donné par des sociétés certifiées par l'Etat indépendantes des producteurs ou des commerçants bio (comme Ecocert), ce qui n'est pas vrai pour le commerce équitable dont les produits sont contrôlés par des gens issus du commerce équitable.

Equitable ne signifie pas bio 
Une autre différence : dans l'alimentation équitable, on peut trouver des produits chimiques, leur utilisation n'est pas interdite, comme l'explique Christian Jacquiau* : dans des ananas "équitables" cultivés au Costa-Rica, des traces de pesticides ont été retrouvées en 2006, et même des traces de cadmium (un métal lourd) !

C'est une bonne idée de payer les agriculteurs à un prix garanti, plus haut que celui du marché international et qui ne change pas tous les mois. C'est une bonne idée de travailler avec de petits agriculteurs réunis en coopératives... Mais que se passe-t-il pour les personnes qui travaillent pour ces petits agriculteurs : journaliers, ouvriers ? Selon Politis, ceux-là ne sont pas mieux payés.

Autre problème : au début, le commerce équitable a été porté, promu, par des associations, des gens de bonnes volontés... Maintenant, les produits équitables sont vendus surtout dans les grands magasins où les employés sont souvent mal payés et ont des horaires de travail pénibles : un peu le matin, un peu l'après-midi... Ce ne serait pas mal d'imaginer des règles de commerce équitable pour les personnes qui travaillent dans les grandes surfaces.

Améliorer les règles
Acheter des produits du commerce équitable reste une bonne idée parce que les producteurs des pays "pauvres" sont mieux rétribués. Mais il faut améliorer les règles du commerce équitable, pour que la nourriture équitable soit obligatoirement bio; et pour que les règles sociales soient améliorées. c'est ce qui ressort de la lecture de ce numéro spécial de Politis (qui comporte également une partie sur le tourisme) : le commerce équitable reste une bonne idée, mais ses règles doivent évoluer, au risque que l'idée finisse déconsidérée.

Christian Le Meut

Politis, hors série n°45, 2 impasse Delaunay, 75011 Paris. Tél. 01 55 25 86 86.

www.politis.fr

redaction@politis.fr 

* Coulisses du commerce équitable, mensonges et vérités sur un petit commerce qui monte, édition Mille et une nuits, 2006. 

07/11/2007

Politis : Konverzh reizh... ha bio ?

aaac723e10c09a7691ca5e86c34042f0.jpgUn niverenn ispisial ag ar gazetenn sizhunieg Politis a zo bet embannet araok an hañv a zivout ar c'honverzh reizh hag ar bio. Abaoe un nebeut bleadeù ar c'honverzh reizh a ya war greskiñ. Kavet vez bremañ boued, gwiskamentoù ha produioù reizh a bep sort barzh ar stalioù bras, ar gourmarc'hadoù. Met petra a dalv an dra-se ? Peanos e vez savet produioù "ekitapl" ? Perak ez eus boued reizh ha n'eo ket bio ? Peseurt diforc'h a zo evit al labourerion douar ag ar broioù "paour" ? Ha perak nompass sevel amañ ivez, en Europa, ur c'honverzh reizh ?

Setu temoù an niverenn ispisial-se, interesus-bras. Rak tabut 'zo, tabut da vat.  Ar bio a zo un doare resis da c'hounit edajoù, legumajoù, frouezh, da zesav loened, d'o soagnal ivez, hep lakaat produioù kimiek. Lezennoù resis a zo evit ar bio. Ha roet 'vez al label-se get stalioù sertifiet get ar Stad hag a zo distaget d'ar broduierion ha d'ar c'honversanted (evel Ecocert), ar pezh n'eo ket gwir evit ar c'honverzh reizh a vez kontrolet get tud daet ag ar c'honverzh reizh !

Reizh ne dalv ket bio 
Barzh boued ar c'honverzh reizh e c'heller kavout produioù kimiek, n'eo ket difennet d'o implijout, evel ar pezh a zispleg Christian Jacquiau* : barzh ananaz "reizh" gouniet er C'Hosta Rika a oa bet kavet e 2006 roudoù pestisidoù ha memes roudou kadmium (ur "metal lourd")... 

Ur sonj vat eo paeañ al labourerion douar get ur priz ingal, uheloc'h evit priz ar marc'had etrebrodael, ha ne chañch ket penn da benn bep miz. Ur sonj vat eo labourat get labourerion douar "bihan" tolpet barzh kooperativoù... Met penaos eo an traoù evit an dud a labour evit ar labourerion douar-se : devezhourion, micherourion ? War e seblant, hervez Politis, ar re-se n'int ket paeet gwelloc'h.

Ur gudenn all :  e penn kentañ ar c'honverzh reizh veze kaset, brudet, get kevredigezhioù, tud a youl vat... Bremañ ar broduioù a vez gwerzhet dreist holl barzh ar gourmarc'hadoù e lec'h ma vez paeet fall an dud, get euriadoù labour torr penns (un nebeut da vintiñ, un nebeut d'enderv...). Evit ar re a labour barzh ar gourmarc'hadoù amañ, ne vehe ket fall sevel reolennoù reizh ivez !

Gwellaat ar reolennoù  
Daoust d'an traoù-se, prenañ produioù "ekitapl" n'eo ket fall peogwir e vez paeet gwelloc'h al labourerion douar ag ar broioù "paour". Met ret eo gwellaat reolennoù ar c'honverzh reizh, evit ma vehe dre ret, bio, ar broduioù "reizh"; hag evit ma vehe gwelloc'h reolennoù sokial ar c'honverzh reizh. Setu ar pezh m'eus sonjet goude bout lennet an niverenn ispisial Politis (pajennoù a zo ivez war an touristelezh reizh) : ret eo d'ar c'henverzh reizh chañch e reolennoù evit nompass bout brudet fall un deiz bennak.

Christian Le Meut 

* Bet skrivet getan : Coulisses du commerce équitable, mensonges et vérités sur un petit commerce qui monte, embannadurioù Mille et une nuits, 2006. 

Politis, hors série n°45, 2 impasse Delaunay, 75011 Paris - tél : 01 55 25 86 86 - www.politis.fr - redaction@politis.fr 

06/11/2007

Australie/Aostralia : diaes e chom stad an Aborigened

ab16df80652b66b6e52188f4b02fba65.jpgAn Aborigened a oa e chom en Aostralia pell araok an Europeaned met ar vro-se, an douar-bras-se kentoc'h, a zo bet aloubet penn da benn hag an aborigened a zo bet lakaet barzh parkoù... En ugentved kantved ar vugale oa bet dispartiet ag o zud da vout roet da familhoù gwenn evit deskiñ saozneg... An traoù a chanch, neoazh : hiriv an deiz 10 % ag an douaroù a zo bet roet en dro d'an Aborigened da vout renet gete met an darempredoù get gouarnamant Kanberra a chom diaes. Bec'h a zo etre an Aborigened, a chom paour hag er maez ag ar gevredigezh, ha pennoù bras ar vro. Setu ar pezh a ziskouezh niverenn diwezhañ Courrier international (887 - 21/10/2007).

Les Aborigènes habitaient l'Australie bien avant les Européens mais ce pays, ce continent plutôt, a été envahi complètement et les Aborigènes ont été parqués... Aux XXe siècle, les enfants ont été séparés de leurs parents pour être confiés à des familles blanches et apprendre l'anglais... Les choses changent cependant : actuellement, 10 % des terres ont été rendues aux Aborigènes pour être gérées par eux, mais les relations continuent d'être difficiles avec le gouvernement de Canberra. Il y a de la tension entre les Aborigènes, qui demeurent pauvres et marginalisés, et les dirigeants du pays. C'est ce que montre le dernier numéro de Courrier International (887-21/10/2007).

Petites citations :
"A la fin du XVIIe siècle, il existait en Australie 250 langues aborigènes distinctes et environ 400 dialectes. Selon le docteur Amery, de l'Université d'Adelaide, il ne reste aujourd'hui que 17 langues, "dont la moitié ne surviront probablement pas à la prochaine décennie". (...) le linguiste explique que les budgets alloués à la préservation de ces langues ont été détournés au profit d'autres actions dans le Territoire du Nord".

"La culture des Aborigènes semblait simple, parce qu'ils ne possédaient pas grand-chose de concret. Mais en termes de richesses intangibles - langues, spiritualités et relations humaines - elle est d'un étonnant degré de complexité. Une complexité qui continue d'entraver les relations avec les dirigeants de facto de l'Australie" (Germaine Greer).

01/11/2007

Ar bsikologourez hag an imam/La psychologue et l'imam

War blog Gérard Pontieu e c'heller gwelet ur video souezhus; un tabut eo etre ur vaouez ag ar Stadoù Unanet (Wafa Sultan), psikologourez, a lâr e begement d'un imam ag an Ejipt (Ibrahim al Khouli). N'eo ket bet laket an tabut a-bezh, domaj. Istitlet eo bet e galleg.

Sur le blog de Gérard Ponthieu on peut voir une vidéo étonnant; un débat entre une femme des Etats-Unis (Wafa sultan); psychologue), qui dit sa façon de penser à un imam égyptien (Ibrahim al Khouli). Ce sont des extraits (dommage). Et c'est sous-titré en français.

http://gponthieu.blog.lemonde.fr/ 

12/10/2007

ONU : une visite qui n'a guère fait de bruit...

Une experte indépendante vient d'enquêter en France pour le compte de l'ONU, sur la situation des minorités. Cette visite n'a guère fait la une des médias, et les conclusions sont plutôt passées sous silence... Etonnant, non ? Voici ce qu'écrit à ce sujet le site Eurominority:

"L'Organisation des Nations Unies a mandaté une experte indépendante pour faire le point sur la situation des minorités en France. Mme Gay McDougall conclut son rapport de manière sévère. Elle critique la manière dont les immigrants sont traités. Selon ses conclusion en France, le racisme est « vif et insidieux ». Racisme qui est souvent « dirigé contre les minorités 'visibles' d'ascendance immigrée ». Elle attaque donc les « rigides notions de l'identité nationale française », qui refusent les différences culturelles, religieuses ou linguistiques. L'ONU a rappelé, dans ce sens, le « refus historique » de la France d'admettre le concept de « minorité » en son sein. La reconnaissance des différences ne doit pas être considérée comme une menace aux principes d'unité et d'égalité. « En France, il reste beaucoup à faire pour accepter la diversité culturelle » a-t-elle conclu recommandant d'établir un cadre étatique pour mettre en marche des politiques effectives pour en finir avec la « discrimination généralisée » contre les minorités."

http://www.eurominority.eu/version/fra/reports-detail.asp...

09/10/2007

Guevara : "Chenavo", Che !

1175407ed2e3a99e991379c2817491e1.jpgMarv eo Che Guevara d'an 9 a viz Gouel Mikael (Here) 1967, daou ugent vloaz zo : setu ar pezh a skriven a ziar e benn e 2004/Che Guevara est mort le 9 octobre 1967, il y a quarante ans exactement. Voici une note écrite il y a trois ans sur lui, elle ne semble pas avoir eu de version en français, un résumé est en fin de texte...

"Ni zo ni, e Bro Gwened, er vro “Tche,Tche”. “N’eo chet mat” a zistagomp-ni tra ma vez laret “n’eo ket mat” get brezhonegerion all a Vreizh Izel. Ha setu ni, Gwenedourien, deuet da vout ar re “Tche, tche”. Ya, met ur pouez mouezh, un aksent brav hon eus-ni, kani ar c’hreistez... Ha mechal ma n'eus ket un dra gwelloc'h evit komz brezhoneg : komz gwenedeg, pe tregerieg,  pe kerneweg, pe leoneg... Da lâret eo un brezhoneg get liv ur vro, ha pas re sterilizet.

Met ur vro all a vez graet ivez anezhi bro ar re  “Tche, tche”. Ha nend eo anezhi nag e Breizh, nag e Frañs. Deomp da gostez Amerika ar Sud. Tud Arc’hantina a lâr ivez bepred “tche” e penn kentañ o frasennoù. Ar pobloù all ag Amerika ar Su a ra goap doc’h an Arc’hantiniz a-gaoz d’an dra se, un tammig evel e Breizh e vez graet goap d'ar Gwenedourion. Hag a gres ar feson-se da gomz ul lesanv (moranv) zo deuet da vout brudet er bed a-bezh : "Che", lesanv roet da Ernesto Guevara. Ma ne oa ket Gwenedour anezhañ ‘vel-se oa bet lesanvet atav get ar Gubaniz a pa oa deuet da sikour gete ober an dispac’h kement-se abalamour d’e vodell da grog rac’h e frazennoù get “Tche”.

Carnet de route
E 2004 ur film oa bet lakaet er-maez a ziàr-benn yaouankiz Che Guevara. «“Carnet de route” e vez graet ag ar film se. Ennañ e wellomp ar veaj kentañ graet dre Amerika ar Sud e 1952 get Ernesto, medisinour yaouank d’ar c’houlz-se, hag ur mignon dezhañ. Ober a rezont hent àr o moto kehet ha ma en doa padet ha harzhet o marc’h; goude-se o doa dalc’het da vonet war-droad. Hag ‘vel-se o doa bet an tu da welet ur bern traoù dreist pep-tra pemdez ar re a yae dalc’hmat war-droad: ar re baour, al labourision-douar, hag an Indianed ag Amerika ar Sud... Sonjoù politikel a zeu e penn Ernesto Guevara é welet buhez ar re baour...
Ar film zo brav ha bourrapl bras. Reiñ a ra da weled ur paotr yaouank karadek ha jenerus met n’eo ket nemet ur film, ne ziskouez ket razh ar wirionez.

Demokratelezh ebet
Goude ar veaj-se en deus graet Ernesto Guevara unan arall betek Mec’hiko. Du hont en deus en em gavet get Kubaniz repuet eno; unan ag ar re-se a oa Fidel Castro. Hag ar lerc'h ar “Che” Guevara zo deuet da vout ur penn bras ag an dispac’h e Kuba. Guevara e-unan en deus lazhet tud e-pad ar brezel ; lod-all a zo bet lakaet d’ar marv getañ ha get e soudarded, fuzuilhet hep bout bet barnet. Pell ag an demokratelezh oa sonjoù politikel Che Guevara. N’eus ket bet a votadegoù e Bro Kuba, da skouer, goude an dispac’h. Ar c'hazetennoù a zo bet lakaet dindan gwask ar galloud; n'eus nemet ur strollad politikel; ar sindikadoù n'int ket libr hag an dud n'o deus ket ar gwir da sevel kevrediegezhioù; tud a zo toull bac'het a gaoz d'o mennozhioù...

Guevara ‘zo bet lakaet da vinistr ur wezh bountet er maez an diktatour Batista, e 1959. Neoazh ne oa ket en e soñj chom e Kuba, met kentoc’h c’hwezhiñ tan an dispac’h er-maez ag an enezenn ha stourm ‘vel-se doc’h ar c’hapitalism. Ur wezh aet kuit a Guba, e 1965, e yeas Che Guevara da Gongo evit sevel brezel diabarzh du-hont. Afochet e draoù getañ : ne grogas ket tan ar freuz e Kongo. Klask a reas goude ober ar memp tra e Arc'hantina met hep monet di doc’htu : kollet c’hoazh, ha lazhet get an arme ar re o doa savet ar guerilla. Ha da Volivia da achuiñ. Eno e oa bet lazhet e 1967 get soudarded a Volivia hag ar CIA...

"Chenavo" Che !
Abaoe ar mare se, 40 vloaz zo, emañ daet Che Guevara da vout ur sort mojenn evit ur bern tud er bed a bezh. Ur sort Zorro a sikoure a re baour, un «tad dispac’hour»... Brav a-walc’h, met penaos e vehe deomp disoñjal penaos penn aheurtet eo bet an den-se, pegen kriz eo bet a pa venne bountiñ en toull an holl re na oant ket ar memp soñj getañ ! … Setu-ni pell ag ar vojenn… romantel ! Gras deomp, Gwenederion, pas bout maget an Tche en hor-mesk ! Soñjit ‘ta : e vehe bet daet dezhañ krogiñ get e vrezel a-enep ar c’hapitalism e Bro Wened, dre-mañ, e-kostez koadeier Kamorzh pe Kistinig. Waioù ! Waioù ! Ma zud paour ! …
Hasta siempre paotr, “Chenavo” deoc’h.
Ha bevet an dispac’h difeulz, didaer : bizkoazh “che”mend all !

Christian Le Meut (sikouret get ur mignon evit ar brezhoneg met ne faota ket dezhan bout merchet)

Résumé en français : Che Guevara est mort il y a quarante et il fait l'objet depuis d'une adulation romantique largement exagérée. Le personnage historique a des aspects sympathiques, comme sa contestation de l'impérialisme étasunien que suivra sa contestation de l'impérialisme soviétique, mais il a aussi sa part sombre. Pendant la guerre contre la dictature, la colonne que dirigeait Guevara a procédé à des exécutions sommaires. Une fois la dictature vaincue, la révolution cubaine n'a pas instauré un régime démocratique, loin de là. Puis les tentatives de Guevara d'exporter la révolution ailleurs, en Afrique et en Amérique latine, ont échoué, notamment à cause d'erreurs par le "Che" lui-même.

01/10/2007

Loïs Kuter : un Amerikanez evit ar brezhoneg/Une Américaine pour le breton

Setu lodennoù ag ur pennad embannet barzh Le Télégramme (pajennoù An Alré, 28/09/2007)/Voici quelques extraits d'un article paru dans Le Télégramme (pages d'Auray, 28/09/2007) :

« Trugarez », un merci en breton sorti de la bouche d'une Américaine, voici le beau paradoxe que représente Loïs Kuter. La réception, donnée en son honneur, avait pour but de la saluer. C'est elle qui a rendu possible la présence de la Kevrenn Alré sur la Ve Avenue à New York, pour la parade de la Saint-Patrick, le 17 mars dernier. (...). Pour découvrir les racines de cet attachement, il faut remonter en 1978 quand la jeune Loïs, pour les besoins de son doctorat en ethnomusicologie, débarque en Bretagne pour affiner ses recherches et tombe sous le charme de la Kevrenn Alré. « Mon intérêt principal était dans la musique, et on ne peut comprendre l'identité d'une culture que par sa langue et donc sa musique », précise-t-elle dans un français parfait.

Dès lors, elle va s'investir dans la promotion et la défense de la langue bretonne, pour les écoles Diwan notamment. « Mais, pour autant, nous ne faisons pas de lobbying, nous exprimons juste notre mécontentement face à la difficulté d'apprendre le breton. À ce sujet, nous écrivons régulièrement aux députés et même au président ! », précise-t-elle.

Sur sa lancée, la plus bretonne des Américaines va même jusqu'à comparer le sort de la culture bretonne avec celui des Indiens d'Amérique : « Ce n'est pas comme les Irlandais ou les Écossais qui sont arrivés sur une terre nouvelle. Eux se trouvaient déjà sur place et on les a empêchés de parler leur langue. (...)».

Loïs Kuter milite depuis plusieurs décennies pour la culture bretonne, depuis Philadephie. Elle anime la branche étasunienne du Comité international pour la défense de la langue bretonne (créé en 1981). Elle a été reçue en mairie d'Auray mercredi 26 septembre.

http://www.breizh.net/icdbl/saozg/index.htm 

22/09/2007

Bonreizh : ur yezh hepken ?/Constitution : une seule langue ?

d5785281c697c81372f3e48fcd595285.jpgBonreizh Frans a vo chanchet e 2008 get ar parliamant evel ar pezh a zisplege Bernard  Poignant n'eus ket pell zo (notenn ag ar 18/09) met, betek bremañ, n'eo ket bet sonjet get ar gouarnamant lâk plas ar yezhoù "rannvroel" war ar stern. Kalz a vern penaos, ar vonreizh a zo skrivet e galleg, hag a chomo e galleg hepken. E broioù zo, evel Bro Meksiko (met ivez barzh Bro Frañs da vare an dispac'h), ar vonreizh he unan a zo bet skrivet e meur a yezh evel ar pezh a zispleg Courrier International barzh un niverenn ispisial interesus a zivout an Amerindianeg ("Fiers d'être Indiens"), embannet just araok ar vakansoù.

La Constitution française sera modifiée l'an prochain, comme l'expliquait le député européen Bernard Poignant il n'y a pas longtemps (lire note du 18/09) mais, jusqu'à maintenant, le gouvernement n'a pas pensé à mettre la place des langues régionales sur le métier. Quoiqu'il en soit, la Constitution est écrite en français, et restera en français seulement. Dans certains pays, comme le Mexique (mais aussi dans la France de la révolution), la Constitution elle-même est écrite en plusieurs langues comme l'explique Courrier international dans un numéro spécial intéressant sur les Améridiens ("Fiers d'être Indiens"), édité juste avant les vacances.

"Depuis sa promulgation en 1917, la Constitution mexicaine n'existait qu'en espagnol. Depuis le 27 novembre 2006, la Cour suprême - la plus haute instance judiciaire du pays - a réparé cette injustice. En accord avec 58 municipalité et 19 entités fédérales, la Constitution va être traduites en 26 autres langues. Parmi elles figurent le nahuatl qui compte 1.650.000 locuteurs, le maya, 892.723 locuteurs, ou encore le chichimeca, 2.000 locuteurs. Les Mexicains pourront désormais défendre leurs droits dans la langue de leurs ancêtres, a déclaré Mariano Azuela Güitron, le président de la Cour suprême. Selon l'Atlas des langues en danger dans le monde de l'Unesco, le Mexique a déjà perdu 110 langues au cours de son histoire. Il lui en reste 62. Parmi elles l'ixcateco, qui n'est plus parlé qu par quatre personnes âgées dans la vallée d'Oaxaca".

Christian Le Meut 

19/09/2007

26/09 : Devezh Europa ar yezhoù/Journée européenne des langues

Ar merc'her 26 a viz Gwengolo a vo "Devezh Europa ar yezhoù"/Le mercredi 26 septembre sera la Journée européenne des langues. Lec'hioù internet/sites internet :

http://www.coe.int/t/dg4/linguistic/JEL_FR.asp

http://www.ecml.at/edl/Default.asp?l=F 

 

18/09/2007

Karta Europa ar yezhoù rannvroel : al lec'hienn/Charte européenne des langues régionales : le site

Lâret'vez ur bochad traoù faos a ziar-benn Karta european ar yezhoù rannvroel, ar pezh m'eus komprenet e lenn atersadenn Bernard Poignant barzh Le Télégramme ar mintiñ-mañ. Setu perak m'eus klasket ha kavet lec'hienn ofisiel ar Garta. Kentelius eo. 

http://www.coe.int/T/F/Affaires_juridiques/D%E9mocratie_l...

27/08/2007

Petit éloge du multilinguisme...

Ur geniterv ma mamm gozh a zo e chom hag e labourat abaoe 33 bloaz er Perou : Thérèse Le Baron, a Grac'h a orin. Seurez eo, ha displegiñ a ra he buhez get ar re baour barzh Le Télégramme hiriv. Aesoc'h eo bet dezhi deskiñ spagnoleg a gres d'ar brezhoneg a vez komzet geti ivez : « Le breton et l’espagnol ont ceci de commun, c’est qu’on roule les r. J’ai donc facilement appris l’espagnol et je me fais passer pour une Péruvienne, c’est plus simple ».

Une cousine de ma grand-mère, Thérèse Le Baron, vit depuis 33 ans au Péroù. Originaire de Crac'h, elle raconte sa vie et son travail auprès des pauvres dans Le Télégramme d'aujourd'hui (lundi 27 août). Elle explique qu'elle a eu plus de facilités à apprendre l'espagnol grâce au breton, qu'elle parle également :« Le breton et l’espagnol ont ceci de commun, c’est qu’on roule les r. J’ai donc facilement appris l’espagnol et je me fais passer pour une Péruvienne, c’est plus simple ». Son témoignage sur le site du Télégramme :

www.letelegramme.com/gratuit/generales/regions/morbihan/e...