Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

31/05/2007

Ur staj war Enez Eusa : mar kouezh, en em sav

Ur sizhuniad bourrapl m'eus paseet  barzh enez Eusa e kemer pezh en ur staj savet get ar gevredigezh Stumdi  (21 - 25 a viz Mae). Fiskal eo bet an traoù, get kentelioù da vintiñ, abadennoù er maez d'enderv, hag e-barzh c'hoazh da nozh (tavarn Ty Korn, annekse ar staj). Trizek stajiad a oa ha daoù strollad, unan get deraouidi, hag unan all get tud a c'helle gomz brezhoneg.

Ur bochad traoù hon eus desket a ziar benn enez Eusa, he istoer, he douaroniezh ha buhez an dud a zo e chom du hont (war dro 900 met digreskiñ a ra tamm ha tamm). N'eus ket kalz a besketourion e Eusa, re rust eo ar mor ha n'eus ket ul lec'h bras evit sevel ur porzh (unan bihan a zo memestra en traon d'ar vourc'h, Lampaol). Ar baotred a laboure kentoc'h barzh bagoù konwerzh (met n'eus ket mui kalz), pe bagoù ar morlu. Get ar merc'hed e veze labouret an douar, desavet al loened (deñved du), kempennet an hentoù, graet war dro ar vugale. Ur vuhez diaes, kalet, met... tost echu.

Barzh ekomirdi an Nioù e vez displeget, e galleg hag e brezhoneg ar vro, buhez pemdeziek an dud gwezhall. Hiriv an deiz, tud an enezenn a vev kentoc'h get an tourism; nebeutoch' a tachennoù a vez labouret met chom a ra kalz loened memestra war an enezenn a zo barzh Park rannvroel an Arvorig. Bras eo Eusa (8 kilometr a ledander, 4 a hirder) hag an dud o deus afer ag un oto evit mont ha dont. Met re a otoioù a zo, d'am sonj. An natur a chom brav memestra, n'eus ket tier nevez e pep lec'h evel ma z'eus war an aod er Morbihan. Get lezennoù ar Park rannvrol n'eus ket droad da sevel kement-se a dier nevez. Ha  gwelloc'h a-se.

Ger stur Eusa a zo bet esket geneomp e-pad ar staj : "Mar kouezh, en em sav".

E-pad ar staj m'eus kavet, barzh ur stal levrioù, ul levr brav anvet "Une île auprès des ciels; un enezenn tost d'an oabloù" get skeudennoù brav (tennet get Marie-Hélène Grange); barzhonegoù skrivet e galleg get Jean-Pierre Boullic ha troet e brezhoneg get Job an Irien. Testennoù ha fotoioù brav-tre. Embannet e 2007 get Minihi Levenez. 15 €.

medium_Eusa185.jpgPetits échos d'un stage de breton sur l'île d'Ouessant, du 21 au 25 mai, organisé par l'association Stumdi. Cours de breton le matin et animations en extérieur l'après-midi. Nous avons pu découvrir, en partie, l'île et la vie des habitants dont la devise est "Mar kouezh, en em sav", e qui signifie "Si tombe, se relève". Le livre ci-contre est un recueil de poèmes en français de Jean-Pierre Boullic, traduits en breton par Job an Irien. De beaux textes accompagnés par de belles photos de Marie-Hélène Grange. Ce recueil vient de paraître chez Minihi Levenez. 15 €.

30/05/2007

Gaz et électricité : l'UFC conseille de garder les contrats actuels !

Communiqué du 29 mai de l'UFC Que choisir ? : "Ouverture des marchés de l'électricité et du gaz : l'UFC-Que Choisir appelle les consommateurs à conserver leurs contrats actuels" :


"Le 1er juillet 2007, les marchés de l'électricité et du gaz vont être ouverts à la concurrence pour les particuliers français. A compter de cette date, les consommateurs pourront :

-Soit rester aux tarifs réglementés, fixés par les pouvoirs publics et uniquement délivrés par EDF et Gaz de France, en ne souscrivant à aucune nouvelle offre.

-Soit quitter les tarifs réglementés et choisir une offre aux prix de marché. Ces offres seront proposées par tous les fournisseurs, y compris EDF et Gaz de France.

L'UFC-Que Choisir alerte les consommateurs sur les conséquences de l'abandon des tarifs réglementés :

-Les risques d'augmentations violentes des prix sur le marché libre sont bien réels. Les tarifs réglementés resteront ainsi inférieurs, voire très inférieurs pour l'électricité, aux prix de marché.

-Le choix que feront les consommateurs de souscrire une offre au prix de marché sera irréversible. Lorsque l'occupant d'un logement, qu'il soit propriétaire ou locataire, souscrira une offre sur le marché libre, ce logement ne pourra plus jamais bénéficier des tarifs réglementés.

Ainsi, les consommateurs qui quitteront les tarifs réglementés pourraient voir, comme on l'a constaté pour les entreprises, leur facture grimper de + 65 %, soit une dépense annuelle supplémentaire de 1 222 euros pour un ménage de 4 personnes qui éclaire et chauffe son logement à l'électricité. Le ménage devra faire face à cette augmentation de prix puisque la loi lui interdit de revenir aux tarifs réglementés.

Dès le 1er juillet, l'UFC-Que choisir place sous surveillance les marchés de l'énergie, grâce à :

-Un Indice des Prix de l'Electricité et du Gaz (IPEG), regroupant plus de 400 profils de ménages. Cet outil permettra de suivre l'évolution des prix sur le marché libre et régulé.

-Un observatoire des pratiques commerciales et des contrats, permettant de repérer dès la diffusion des premières offres, les éventuels abus commis par les professionnels et obtenir leur cessation.


A un mois de l'ouverture des marchés, l'UFC-Que Choisir dénonce l'inertie des pouvoirs publics qui n'ont rien prévu pour informer massivement les consommateurs sur les conséquences des choix qu'ils pourraient faire, dans un contexte économique et juridique nouveau et complexe.

L'UFC-Que Choisir lance une campagne d'information et met à la disposition des consommateurs :

-Un serveur vocal d'information : 0 811 88 10 88 facturé au coût d'une communication locale.

- Une liste de plus de 50 questions/réponses sur le site internet www.quechoisir.org,"

21/05/2007

Histoire : un site très intéressant

Un collectif d'historiens analyse les utilisations publiques de l'histoire, notamment celle du président de la République nouvellement élu, Nicolas Sarkozy, dans un site particulièrement intéressant :

http://cvuh.free.fr/

19/05/2007

Eurodisneyglandes...

Je le confesse publiquement, je suis allé une fois à Eurodisneyland. Une vraie aventure. Déjà, faire la queue dans la foule et payer 40 euros pour entrer, c’est une épreuve. Ensuite suivre la foule, sans comprendre comment ça marche, et refaire la queue encore parce que vous n’avez pas bien tout compris... L’avantage des queues à Disneyland, c’est qu’elles bougent. Elles paraissent très longues mais, une fois dedans, vous ne restez pas sur place, vous avancez. Et vous vous rendez compte que la queue se prolonge à l’intérieur du bâtiment dans lequel a lieu l’animation choisie ! Elle est donc deux fois plus longue que ce que vous pensiez. Entre trente, quarante, cinquante minutes d’attente... La première fois, je n’ai pas bien compris le piège qui m’attendait. Il s’agissait d’aller dans le “space mountain”, une attraction qui reconstitue un voyage dans l’espace... J’ai donc suivi et me suis trouvé sur une espèce de montagne russe, propulsé dans le noir, la tête en bas, secoué dans tous les sens. En sortant, j’avais envie de vomir. Ça vaut le coup de payer 40 euros pour ça !

Malbouffe...
Mais je ne suis pas fait avoir deux fois avec ce type de montagnes russes. Comme je ne voulais pas en tester une deuxième, mes compagnons m’ont chargé d’aller chercher des sandwiches, histoire de ne pas perdre trop de temps dans un restaurant et de payer moins cher... J’ai donc fait... la queue devant une boutique en forme de chariot de western pour acheter des hots dogs, car il n’y avait pas de sandwiches. Deux tranches de pain brioché sucré (oui oui, sucré), et une saucisse industrielle. Le tout pour quatre euros 70 centimes, soit trente francs le hot dog quand même. De quoi mettre un peu de mauvaise humeur. Mes tendances donaldiennes (grincheuses) sont remontées à la surface. Il y avait des restaurants, à peine plus chers en fait, et nous sommes allés boire un coup dans l’un deux, de style mexicain. Là, quasiment tous les serveurs étaient de jeunes gens, blancs, mais, jetant un coup d’oeil sur les cuisines, j’ai pu voir que tous les cuisiniers étaient noirs... Par contre, le jeune chef d’équipe était blanc et il était justement en train d’adresser un reproche au seul serveur... noir. C’est aussi ça, le monde merveilleux de Disney.

... Et jolis décors de carton pâte
Pendant toute la journée, nous nous sommes promenés ainsi. Et il est vrai que les décors sont beaux : le village du far west, la ville des mille et une nuits, le château de la Belle au boit dormant, l’île aux pirates, la maison hantée... Tout cela est très beau et les prouesses techniques sont parfois surprenantes, mais l’absence de comédiens m’a surpris. Toutes les scènes sont reconstituées avec des automates. Très réalistes, il est vrai, mais des automates quand même... Dans les rues, pas de cow-boys à cheval, pas d’Indiens, juste quelques balayeurs. Pas un Mickey ni un Donald pour vous serrer la pince. Vous imaginez ça ? Faire mille kilomètres, payer cher, bouffer de la merde, et ne même pas pouvoir serrer la paluche à Donald, mon héro d’enfance : quelle déception !

Ah si, nous avons bien vu Blanche Neige mais sans les sept nains, cela aurait sans doute fait trop de personnel à payer d’un coup. Non, Blanche Neige est venue avec son prince, tout comme Cendrillon (à moins que ce ne fut la Belle au bois dormant), et quelques couples de danseurs. Et encore, ils ne sont pas arrivés sur un carrosse ou une citrouille géante, mais à pied. Et la foule de les suivre dans la nuit, dans une cohue à se perdre (et à perdre les enfants), pour mal voir huit couples danser une valse sur une musique niaise.

Des automates
Pendant ce temps, la fée clochette nous faisait coucou depuis la tour du château de la Belle au bois dormant... J’attendais un feu d’artifice. Rien. Pas un acteur, seize danseurs plus la fée Clochette montée se geler en haut du château en guise de grande parade, pas de feu d’artifice : le compte n’y était pas. Mais entretenir des automates est certainement meilleur marché que payer du personnel. Les automates ne se plaignent pas de leurs conditions de travail, ne prennent pas de vacances, ne font pas grève et et ne vont pas aux toilettes. Oui, mais les automates ne sont pas des êtres vivants. Et c’est cela, Eurodisneyland, au bout du compte : un endroit beau à voir, “magique” peut-être, pour les enfants, mais pas vivant. Et inquiétant, finalement, au bout du compte...

Allez, salut Mickey ! Et à jamais !

Christian Le Meut 

18/05/2007

Eurodisneyglandes...

Emañ ret eo diñ en em gofesaat : en Eurodisneyland on bet ur wezh. Hag un avantur eo bet, me lavar deoc’h. Dija, paeañ : daou ugent euro evit un den, n’eo ket netra. Hag al lerc’h, gortoz : gortoz pell (met pas gortoz gwell), evit mont e barzh ar c’hoarioù bras staliet er park. An hini kentañ hon eus dibabet oa ar “Space mountain” evit “mont d’al loar”, sanset. Gortozet hon eus un hanter euriad memestra evit bout asezeet e barzh kirri bihan. Ha setu ni, hejet d’un tu ha d’un tu all, ha me, hanter c’hlañv e fin ar c’hoari, tost da reboursiñ. Daou ugent euro evit bout klañv, nag ur blijadur !

A-dreñv ar c'hlinkadur

Goude se, lesket m’eus ar re all mont da c’hoarioù all evel-se ha me, da bourmen trankiloc’h. Goulennet oa bet diñ klask boued. Un avantur all. Baraed pok ha pok (sandwiched e vez laret ivez e brezhoneg) a oa ret diñ kavout. Ya, met ne vez ket gwerzhet sandwich ebed e Eurodisneyland, nemet hot dogoù ! Un tamm bara sukred, briochet, get ur silzig, ur saosis oranjez chimik e barzh : pevar euro ha tri ugent santim unan. Da lâret eo, tost tregont lur, memestra evit un hot dog brein ! Ha gortozet m’eus pempzek munutenn c’hoazh evit prenañ ar boued breiñ-se : imored fall on bet memestra...

Pretier zo ha n’int ket gwall kaeroc’h ben ar fin. Aet omp da wellet e barzh ur preti savet evel e Meksiko, da evañ ur banne tomm kar yenn oa an amzer ur sort. Ar re a servije an ostizion oa kentoc’h tud yaouank gwenn o c’hroc’henn... Met taolet m’eus ur sell er gegin e lec’h ma ne oa ket nemet tud du e labourat... Maouezed du oa e labourat ivez er sal, da netaat an taolennoù, met penn bras ar stal oa ur paotr yaouank gwenn... Mod-se eman, e bed burzhudus Disney !

Klinkadur brav...
Baleet hon eus e-pad un devezh ha, gwir eo lâret, traoù brav zo. Gwellet hon eus kastell ar “Belle au bois dormant”, enezenn ar birated, ur geriadenn ag Afrika, ur straed ag ar far west... Met souezhet oan bet memestra kar m’eus ket gwellet kazimant aktour ebet. Nemet otomated zo en o flas. M’eus ket gwellet na Mickey, na Donald, na Minnie e pourmen er straedoù : den ebet. Ar re nemete m’eus gwelet oa “Blanche neige” (met hep ar seizh korrigan, re ger eo paeañ ar re se, marteze !), hag ar Belle au bois dormant (pe Cendrillon, n’on ket sur) e tansal get o frinsed...

... Met Donald ebet 
C’hwec’hzek dansour 'meus kontet, pas unan muioc’h ! Hag oc’hpenn-se, n’int ket arruet barzh ur c’harros brav, na barzh ur sitrouillenn vras, met e kerzhet... Hag ar ar vras hag ar re vunut da redek war o lec’h evit gwelout an arvest dister-se ha klevout sonerezh nul... E-pad an amzer-se, ar “fée Clochette”, oa e lein ar c’hastell, hon saludiñ... Dipited on bet ur sort : mont da Eurodisneyland hep reiñ un dornad da zDonald, ma mignon bras pa oan krouadur, nag ur spont !

Met gwir eo : otomated zo marc’hadmatoc’h evit aktourien gwir. Ne vanifestent ket, ne glemment ket, ne reont ket harzoù labour ha ne z’eont ket da gac'had ur wezh an amzer. Ya, met n’int ket bev. Hag an dra se eo, Eurodisneyland, ul lec’h brav da welet, “burzhudus” sanset, met nehansus, a-benn ar fin... Ciao Mickey ! Da viruiken !

Christian Le Meut

16/05/2007

Ul livour a Gatalogna war internet/un peintre catalan sur le net

Extrait du café pédagogique : "Les Carnets d'Ernest Gabard : ce site internet est la reproduction en ligne d'aquarelles réalisées à la veille de la bataille de Verdun, entre novembre 1915 et avril 1916, par Ernest Gabard, artiste de Pau, surtout connu pour ses sculptures. Ouvert par le CCDP 64, le site publie les aquarelles et propose des pistes pédagogiques pour une exploitation en cours d'histoire. Fait rare : le site est totalement bilingue français – catalan. Il rend à la culture catalane un de ses artistes et un moment de son histoire."

Divyezhek (galleg-okitaneg) eo al lec'hienn internet se evit ar re a faota deskiñ un nebeut okitaneg, ha traoù war ar brezel bed kentañ ivez. Kalon vat ! 

http://crdp.ac-bordeaux.fr/cddp64/gabard/index2.htm

SNJ : le devoir d'informer plutôt que la volonté de plaire

« La rupture tranquille », nous conduit-elle à la démocratie du « Bon plaisir » ? s'interroge le Syndicat national des journalistes dans un communiqué : "La direction du Journal du Dimanche a estimé nécessaire de renoncer, dans son édition du 13 mai 2007, à la publication d’une information concernant l’élection présidentielle : l’épouse du futur président n’a pas voté au second tour. e problème est que cette nécessité n’est apparue qu’à la suite d’appels téléphoniques émanant, notamment, du propriétaire du journal.
Le Syndicat National des Journalistes (SNJ), premier syndicat de la profession, condamne cet acte de censure et apporte son soutien à ses confrères du JDD. Il appuie toutes les actions que ses sections du groupe Hachette-Lagardère vont mener et appelle l’ensemble des rédactions à s’opposer publiquement à toute autre tentative de remplacer le devoir d’informer par la volonté de plaire."

http://www.snj.fr (voir les liens)

Kenavo Jakez Chirac...

 Jakez Chirac a ya kuit hiriv ag an Elysée; setu ar pezh a skriven a ziar e benn e miz Ebrel.

“Me ho kar” : setu ar pezh n’eus lâret deomp ar prezidant Chirac d’an unnek a viz Meurzh paseet : bizkoazh kement all. Jakez, hor prezidant deomp-ni abaoe daouzek vloaz, em c’hare, ha n’en ouien ket. Mechal  emestra mard Jakez a gar razh ar Franzision, pe ul lodenn anezhe; pe lodennoù dishenvel hervez an amzer ha hervez an avel : ar re a zehoù a wezhoù, pe ar re a greiz, pe ar re a gleiz...

Er maez a Frans Jakez a zo bet un ekologour bras, hag un den a gare ar yezhoù hag ar sevenadurioù all. Met petra en deus graet evit sikour get ar yezhoù all a Frans, evel ar brezhoneg ? Netra, pe dost. Sinet oa bet get Lionel Jospin, ministr kentañ d’ar c’houlz-se, Karta Europa ar yezhoù rannvroel, e 1998, met ne oa ket bet ratifiet get parliamant. Ha Jakez n’en deus graet netra evit sikouriñ get Jospin, ar c’hontrel.

Petra n’eus graet Jakez evit an ekologiezh en diabarzh a Frans: pas kalz a dra ivez. Ha geo : savet en deus ar “C’honservatoire du littoral” tregont vloaz zo evit preniñ tammoù an aod, da vout miret evit an amzer da zont. Setu ur sonj vat hag en deus graet berzh. Met Jakez ne oa ket en e unan : dindan prezidant Giscard en deus savet an dra-se. Trugarez da Valery ivez, neuze ha retred mat deoc’h-c’hwi, an daou.

Karantez betek ar brezel
Jakez hor c’har-ni, Fransizion, razh. Met laret en doa traoù displijus, traoù fall, a fed familhoù zo daet da labourat ha da vout e chom e Bro C’hall; “le bruit et l’odeur”, sonj peus ? Hag ar gKanaked : Jakez a gar ar gKanaked, sur awalc’h, met kaset en doa memestra an arme d’ar C’haledonie Nevez evit gwaskiñ ar gKanaded a faote dezhe en em zistagañ a vro Frans. Er bloaz 1988, c’hwec’h soudard hag ugent Kanak, sitoianed a Frans, razh, oa marv du-hont pa oa Jakez e penn ar gouarnamant. Ur sort brezel sivil a groge. Eurasamant, ar bloaz se, Jakez oa bet trec’het get Mitterrand e-pad votadegoù prezidant. Ha setu Jakez er maez ha Rocard ministr kentañ. Getan oa bet sinet emglevioù peoc’h Matignon, hag a zalc’h c’hoazh hiriv an deiz...

Jakez n’eus graet un dra vrav memestra : n’eo ket aet d’an Irak da vrezeliañ get George Bush.

Aferioù, aferioù...
Jakez oa bet ivez e penn ti ker Pariz. Tud oa bet gobret get an ti ker-se da labourat evit an RPR ar pezh a veze (hag a vez) difennet grons. Ur bochad aferioù e giz-se zo bet, pad buhez publik Jakez Chirak. Hag e vuhez publik n’eo ket echu : ur wezh aet kuit ag an Elysée, e miz Mae, Jakez en do un emgav get ur barner e kreiz miz Mezheven, hervez ar pezh a lâr ar c’hazetennoù. Rit ket bill, ne vo ket lakaet en toull bac’h, na Jakez nag e vBernadette santel. Hag a gres d’e emgavioù get ar varnourion, ne gavay ket, Jakez, re hir an amzer e-pad e retred. Rak esperans m’eus e vo emgavioù all get ar varnourion. Dober hon eus e Frans a varnourion a ra o labour, ar justis a zo digabestr, sanset...

Mechal memestra perak omp karet get Jakez. D’am sonj,  ar pezh a gar Jakez, kentoc’h,  a zo bout hor prezidant. Met en a “gar” kement-se ar Fransizion hag en deus kavet unan all evit tapout e blas ! Nag ur paotr jentil, ar Jakez. Ha piv eo an dañvez prezidant dibabet get Jakez ? Niko : unan all hag hor c’har betak sakrifiiñ e vuhez evidomp-ni ! Trugarez deoc’h paotred. Met get Nick ne vo ket memes doare : ret vo deomp karout Frans (hag he frezidant, evel rezon) pe kuitaat ar vro... Me, me gar m’em bro-din me, met pas razh ar pezh a vez graet get pennoù bras ar vro. Kement da vout lakaet er maez ?

Get Niko, “razh” ne vo ket posupl
Get Niko, “razh an traoù a vo posupl”, emezan... Razh ? Nann : pas razh. Ne vo ket posupl dezhañ ratifiiñ Karta europa ar yezhoù rannvroel, setu ar pezh en deus reskontet dija. Niko a gar ar yezhoù rannvroel a Frans, hervez ar pezh a lâvar hennezh, met ne vo ket chanchet ar gonstitution evite. Ne vo ket roet ur statud ofisiel dezhe. Krog a ra fall an traoù...

E c’hortoz, kenavo deoc’h Jakez. Me,  ne garan ho toare d’ober politikerezh met me gar nebeutoc’h c’hoazh doare ho mignon Niko. Deomp-ni d’en em dennañ bremañ evit an amzer da zonet, hepdoc’h. Ha me, evel sitoian a Frans, hag a Vreizh, ne laran ket mersi deoc’h.

Christian Le Meut

Liammoù nevez/liens nouveaux

Salut tudoù : daoust d'ar vuhez bout diaes awalc'h d'an deizioù-mañ, dalc'homp berr ha deomp araok : lakaet m'eus liammoù nevez evit monet fonnapl a ma blog betek blogoù all interesus evel Brezhoweb, Oui au breton, Gwagenntv pe Kelionenn, ur blog nevez savet get ar barzh Dick Panterra (ha pas Dick Paterad, n'eo ket ur beleg hennezh met piv eo ?!).

Salut les internautes : en ces journées éprouvantes, mais allez savoir pourquoi (?), ne nous laissons pas démoraliser : j'ai mis quelques liens nouveaux pour accéder à des sites que je trouve intéressants comme Oui au breton, Brezhoweb, Gwagenntv, et Kelionenn, un tout nouveau créé par le poète breton Dick Pantera (et pas Dick Paterad, verbe signifiant "dire son chapelet", en breton). C'est un pseudo mais qui se cache derrière ? 

De quoi, en tout cas, passer de longues soirées devant internet mais attention, faudra se lever tôt le matin pour aller travailler. Fini de rigoler !

Christian 

Chirac : au revoir, au revoir, Président

Ca y est, il s'en va, le grand Jacques : le regretterons-nous un jour ? En attendant je réédite cette note parue en avril.

“Je vous aime” : c’est la déclaration que nous a faite le président Jacques Chirac le 11 mars dernier. Quelle émotion, le grand Jacques nous aime et il attend la fin de son second mandat pour nous le dire. Que ne l’a-t-il dit plus tôt ? Nous nous en serions portés mieux, non ? Mais qui aime-t-il, en fait ? Tous les Français ou seulement certains. Parfois ceux de droite ? Parfois ceux de gauche ? Parfois ceux du centre ? Les trois peut-être, mais par intermittence et en fonction du vent et du moment.

Aime-t-il également les travailleurs étrangers et leurs familles sur lesquels il fit des déclarations proches de la xénophobie; on se souvient du “bruit” et de “l’odeur” ? Aime-t-il nos compatriotes Kanak ? Lorsqu’il était premier ministre entre 1986 et 88 sa politique en Nouvelle-calédonie conduisit à une quasi guerre civile. La vingtaine de kanak et les six militaires, tous citoyens français, décédés sur l’île d’Ouvéa en avril 1988 sont-ils le résultat de l’amour profond que Jacques Chirac porte aux Français ? Ce glorieux résultat fut sanctionné lors des élections présidentielles de mai 1988. Mitterrand l’emporta sur Chirac et Michel Rocard, nouveau premier ministre, établit une paix durable en Nouvelle-Calédonie.

Jacques nous aime tellement qu’à peine élu président, en 1995, année du cinquantenaire d’Hiroshima, il relança les essais nucléaires dans le Pacifique. C’était pour notre défense, n’est-ce pas, pas pour celle des peuples du Pacifique qui n’apprécièrent guère la plaisanterie. Jacques a eu, cependant, quelques éclairs de lucidité durant ses deux mandats, comme celui de refuser de suivre Georges Bush en Irak.

De grandes idées à l’étranger... Mais peu d'application à l'intérieur
Notre président a été, pendant douze  ans, un fervent partisan de l’écologie et de la diversité culturelle. Mais pour ses discours à l’étranger surtout. A l’intérieur, il nous aime tellement que les langues régionales n’ont toujours pas de statut officiel en France. Lionel Jospin signa en 1998 la Charte européenne des langues minoritaires, mais elle fut repoussée par le Conseil constitutionnel consulté à la demande du président... Depuis ? Rien. Cette charte est appliquée dans 25 des 27 Etats de l’Union européenne, pas en France (ni en Grèce, semble-t-il). En cela, la France est une exception politique totalement ringarde en Europe aujourd’hui. Jakez, ar vrezhonegerion ne lâront ket trugarez deoc’h. Jacques, les bretonnants ne vous disent pas merci.

Quant à l’écologie et à la protection de l’environnement, elles sont à la traîne dans en France. Ah si, on peut mettre au crédit de Jacques la création en 1975 du Conservatoire du littoral qui contribue efficacement à sauvegarder nos côtes (notamment les côtes bretonnes), de la pression immobilière. Jacques était alors premier ministre de Giscard. Merci donc à Jacques et Valéry. Et bonnes retraites à tous les deux.

Bonne retraite et bon boulot aux juges !
La retraite de Jacques et de son épouse Bernadette risque cependant d’être un peu perturbée par les convocations des juges. Ils sont teigneux, ces juges. Et même que, théoriquement, ils sont indépendants du pouvoir politique. Quelle drôle d’idée quand même, surtout pour les responsables politiques qui ne bénéficient plus de l’immunité présidentielle... D’après les journaux, un premier rendez-vous pourrait avoir lieu à la mi-juin. J’espère qu’il y en aura d’autres après, comme ça, ça occupera sa retraite, à Jacques, ça lui mettra un peu de piment dans l’existence, sinon il risquerait de s’ennuyer. Et nous avons bien besoin, en France, de voir des juges faire leur travail jusqu’au bout. Cela pourrait réhabiliter l’institution judiciaire, qui en a bien besoin.

Je ne demande pas que l'on vous mette en prison, Jacques. Non. Mais un ou deux petits procès histoire d'établir les faits, et quelques peines d'intérêt général à la clé, là encore, pourrait vous occuper la retraite. Bénévole dans une association, ça pourrait vous ouvrir des perspectives : travailler pour rien, juste pour le plaisir et le service rendu à autrui, sans aucun retour. Aux Restaurants du coeur, à la Croix Rouge, ou ailleurs, histoire de côtoyer un peu la misère sociale de notre pays. Et puis, pourquoi pas, peut-être pourriez-vous rembourser un peu ?

Celà dit, Jacques a eu ou soutenu plein de bonnes idées pendant ses deux mandats présidentiels, comme la dissolution de l’assemblée nationale en 1997 ou le contrat première embauche en 2005-2006 qui a jeté dans la rue une grande partie de la jeunesse que la précarité économique et sociale attire peu. Je peux convenir qu’il nous aura fait rire, parfois. Mais c’était souvent involontaire de sa part.

Nico, le successeur
Jacques nous aime tant qu’il nous a trouvé un successeur qu’il a l’air d’apprécier beaucoup. Nico. Le petit Nico fait face à la grande Ségo, à Fañch et aux autres, dimanche prochain, pour le premier tour des élections présidentielles. Merci Jacques, pour le cadeau, car Nico en est un. Il nous dit que “tout est possible” avec lui. Avec vous déjà, Jacques, c’était le cas. Tout était possible, même le pire. Nico est donc un peu votre fils en politique. Il nous promet qu'ensemble, “Tout est possible”... Mais avec quelques restrictions cependant, comme celle de ratifier la charte européenne des langues minoritaires qui donnerait un statut officiel à la langue bretonne et aux langues régionales en France. Ah ben non, ça, il ne pourra pas le faire, il l'a déjà dit, ce ne sera pas possible; ça commence bien...

En attendant, Jacques, un peu moins d’amour, un peu plus de constance, de probité, de cohérence entre les discours et les actes, n’auraient pas nui. Après douze ans de votre présidence, la chose politique est largement déconsidérée en France et vous y êtes pour beaucoup (mais votre prédécesseur aussi). Je ne suis même pas certains de la sincérité de vôtre "amour" envers nous : ne confondez-vous pas plutôt avec un amour du pouvoir, de la reconnaissance officielle, de l'hôtel de ville de Paris, de Matignon, de l'Elysée... Mais nous ? Que savez-vous de nous ?

Maintenant vous allez partir. Nous allons devoir nous en sortir sans vous. Sera-ce pire, sera-ce mieux ? Je n’en sais rien mais en tout cas, moi, en tant que citoyen de la République française,  je n’ai pas aimé votre façon d’exercer votre fonction.

C’est ça, Jacques, le problème avec l’amour : il n’est pas toujours réciproque.

Christian Le Meut (avril 2007)

14/05/2007

"La pub a passé un sale quart d'heure..."

François Vaillant, militant non-violent anti-pub (collectif des déboulonneurs) est passé en procès vendredi dernier à Rouen (lire note de vendredi). Voici son compte-rendu :

"La pub a passé un sale quart d'heure au tribunal de grande instance de Rouen, ce vendredi 11 mai.En bref, avant que tout soit en ligne dans quelques jours sur le site www.deboulonneurs.org :
1) De 12h30 à 13h10, trente activistes ont animé la rue devant le Palais de Justice, avec statues silencieuses et pancartes, tracts distribués, quilles de cirque et trompette.

2) 70 personnes ont pu faire le déplacement à 13h10 pour entrer dans le Palais de Justice. Mais comme le prétoire ne fut pas celui escompté avec ses 100 places, plusieurs ont du attendre pour y entrer à leur tour dans le prétoire de ce jour.

3) Les comparants volontaires, Johann Lachèvre et François Huvé ont été invités par le président du tribunal, suite à la demande très juridique de Maître Roux, à venir s'asseoir sur le banc des prévenus. Ils ont pu s'exprimer, ce qui constitue une victoire juridique car c'est la première fois, bien que n'étant pas jugés par décision du président du tribunal, que des comparants volontaires ont pu être pris en considération et parler. Désormais, le procès des déboulonneurs de pub de Rouen constitue une jurisprudence très précieuse au regard du droit. Maître Roux saura exploiter cette jurisprudence pour les procès à venir de Faucheurs volontaires.

4) Le procès a duré au total presque trois heures, le président du tribunal ayant pris soin d'expédier rapidement les affaires courantes.

5) Lors de sa déposition (les faits et leurs motifs), François Vaillant s'en est donné à coeur joie contre l'invasion publicitaire, sans oublier de citer le projet du Maire de Rouen avec JCDEcaux qui voudrait faire passer de 1200 m2 à 1500 m2 les surfaces des dispositifs publicitaires de Rouen, en échange de vélos JCDecaux qui ne serviront à rien pour désengorger le centre ville.

6) Les trois témoins, de l'avis de tous, ont été en or. Le président du tribunal et le procureur en sont restés  bouche bée. Oui, la pub est un danger sanitaire et éthique.

7) Le président du tribunal a bien organisé les débats, il en fut remercié.

8) Le procureur a créé au final la surprise, demandant une dispense de peine. C'est une première dans un procès de déboulonneurs. L'incroyable a donc jailli à Rouen.

9) Maître Roux a plaidé magistralement la relaxe vu qu'il y a selon lui état de nécessité pour s'opposer à la loi de 1979 sur l'affichage publicitaire, loi obsolète et détournée par les afficheurs.

10) Le verdict sera rendu le 12 juin, à 13h10. Le prévenu y sera, vous pouvez encore l'accompagner.

11) La presse locale, dont Paris Normandie, a fort bien parlé de ce procès, avant et après. Les radios locales ont été également prenantes. France3 Haute Normandie a parlé de ce procès dans le journal de 19h le vendredi 11 mai. Le Canard Enchaîné va y revenir dans sa livraison du mercredi 16 mai, car la journaliste Dominique Simonnot a fait le déplacement depuis Paris.

12) Près de cinquante lettres de soutien au prévenu ont été communiquées par l'avocat au président du tribunal.

13) Après le procès, nous étions 30 à nous retrouver pour nous restaurer et débattre du présent et du futur du Collectif des déboulonneurs où seuls les barbouilleurs agissent en désobéissance civile non-violente.

13) Actuellement, le Collectif des déboulonneurs a reçu 1.200 euros pour aider à payer les divers frais de justice qui s'élèveront, tout compris, à environ 4.000 €. Merci à tous ceux et celles qui ont manifesté un soutien moral et/ou financer. tout signe a été et demeure important. On peut toujours envoyer un chèque de soutien ( à partir de 10 €), à : Collectif des déboulonneurs, Centre 160, 82 rue Jeanne d'Arc, 76000 Rouen. chèque à l'ordre de : Collectif des déboulonneurs.

14) Une soirée sur la désobéissance civile est programmée le lundi 21 mai, à 20h30, à la salle St Clément, 180 rue St Julien, Rouen rive gauche, à l'initiative du MAN, avec la participation des déboulonneurs de Rouen, et des organisations pressenties : Les Verts, Faucheurs Volontaires, Greenpeace et RESF. À noter sur son agenda. Avec Sarkozy élu président de la République, il importe d'explorer les richesses de la désobéissance civile en non-violence pour résister et combattre sa politique qui s'annonce déjà inquiétante. Rendez-vous le 21 mai pour en débattre à Rouen."

Collectif des déboulonneurs, Centre 160, 82 rue Jeanne d'Arc, 76000 Rouen.

13/05/2007

Ur fest noz e Pekin/un fest noz à Pékin !

Ur fest noz a vo aozet e Pekin get Bretoned a zo e chom du-hont d'ar 26 a viz Mae ! Evit goueit pelloc'h ha ma faota deoc'h monet di :

Des Bretons de Pékin y organisent un fest-noz le 26 mai ! Pour en savoir plus et si vous voulez y aller : 

http://zhongbreizh.spaces.live.com/