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03/06/2009

Sarkozy a ra al lez d'ar Vretoned/Sarko drague les Bretons

Ne vez ket komzet alies awalc'h ag ar vrezhonegerion barzh an "C'houad chadennet" met, hiriv, 3 a Vezheven, omp merchet, pajenn 2/Il n'est pas souvent fait mention des bretonnants dans le Canard enchaîné, mais aujourd'hui, 3 juin, c'est le cas :

"Des ronds pour les Bretons"
"Sarkozy ne se "fout" plus du tout des Bretons, ainsi qu'il l'avait lancé entre les deux tours de la présidentielle, selon les propos rapportés par Yasmina Reza (dans son ouvrage l'Aube, le soir ou la nuit). C'est ainsi que, le 16 mai, il a assisté in extremis à la finale Guingamp-Rennes de la Coupe de France de football. Et qu'il a reçu, le 7 mai, pendant plus d'une heure, Noël Couëdel, conseiller éditorial de L'Equipe et du Parisien, et surtout président du Festival interceltique de Lorient, venu lui demander un coup de pouce financier, ainsi que le rapporte Ouest-France.
Couëdel a expliqué à Sarko qu'en trois ans la subvention du ministère de la Culture à ce festival (qui réunit 500.000 personnes) est passée de 150.000 euros à... 10.000. Une "injustice" bien vite réparée par Sarkozy qui vient de donner consigne au ministère d'Albanel d'attribuer chaque année 100.000 euros à l'Interceltique. Les Bretons et bretonnants savent ce qu'il leur reste à faire, le 7 juin, pour remercier leur mécène"
eme Le Canard.

Ya, met ne vimp ket gwerzhet get 100.000 euro, houad karet ha flemmus. Oc'hpenn da-se, 100.000 euro ouzhpenn evit ar Gouelioù etrekeltiek ne chancho ket kalz a dra evit ar vrezhonegerion dre ma ne vez ket graet kalz a dra e brezhoneg, nag evit ar brezhoneg, get ar Gouelioù-se, siwazh. Dismegans a oa e keñver ar vrezhonegerion get ar rener kozh, J-P. Pichard. Ha gwelloc'h 'vo an traoù get ar rener nevez degouezhet abaoe daou vloaz ?... Anat eo, gouelioù evel se a zelehe kas araok ar brezhoneg, en ur sevel arvestoù en hor yezh, brudiñ ha diskouezh ar yezh keltieg nemeti komzet war an douar bras, ar pezh n'o deus ket graet kalz betek bremañ.
Ul liamm evit gouiet muioc'h :
http://rezore.blogspirit.com/archive/2008/08/07/goueliou-...

Cher canard, on ne va pas se laisser acheter pour 100.000 euros. D'autant que, 100.000 euros de plus pour le Festival interceltique (Fil), ne changera pas grand'chose pour les bretonnants, parce que le Fil ne fait pas grand'chose en langue bretonne, ni pour le breton. L'ancien directeur, J-P. Pichard ne cachait d'ailleurs pas un certain mépris envers les bretonnants. La situation s'améliorera-t-elle avec le nouveau directeur en place depuis deux ans ? Il est évident, de telles fêtes devraient faire avancer la langue bretonne, en encourageant la création de spectacles en breton, la promouvoir et la revendiquer, ce qu'elles n'ont pas beaucoup fait jusque maintenant.

Lien pour en savoir plus :
http://rezore.blogspirit.com/archive/2005/10/07/intercelt...

Christian Le Meut

01/06/2009

Lorient/An Oriant : brezhoneg pe sinaeg ?

Goude ar pezh a oa bet lâret get rener lise Dupuy-de-Lôme, An Oriant, Yann Syz, eil vaer An Oriant (UDB), n'eus displeget e sonj ivez war blog e strollad politikel./Suite aux propos du proviseur du lycée Dupuy-de-Lôme, à Lorient, le maire-adjoint Yann Syz, Union démocratique bretonne, explique son point de vue sur le blog de sa formation politique :

http://udbbroanoriant.over-blog.com/article-31738859.html

22/05/2009

Lorient : le chinois à la place du breton ?

Le bac approchant, je vous invite ce matin à une petite réflexion collective sur la phrase suivante, prononcée par le proviseur du lycée Dupuy-de-Lôme, de Lorient, M. Alain Colas, qui a monté depuis plusieurs années une filière d'apprentissage du chinois au lycée, et incite les collèges à développer cet apprentissage : quatre s'y mettront à la rentrée. Manifestement enthousiaste, M. Alain Colas développe, entre autres arguments, celui-ci :

"On doit préparer les enfants dans le monde dans lequel il vont vivre et non dans celui  de leurs grands-parents !".

Belle citation, n'est-ce pas ? Question cependant : les grands-parents d'aujourd'hui étant en très grande majorité francophones, est-ce une invitation à abandonner le français à laquelle nous invite M. Colas ?  On pourrait lire cette phrase ainsi et, d'ailleurs, l'usage du français est menacé dans bien des domaines de la vie économique, scientifique et technique internationale (et dans d'autres domaines aussi sans doute). L'anglais est le grand concurrent du moment et, qui sait, le chinois plus tard.

Evidemment, ce n'est pas le français qui est visé, mais l'enseignement du breton. Enseignement que le lycée Dupuy-de-Lôme a abandonné alors qu'il avait, jadis, une option langue bretonne.

Questions :

- Les adolescents d'aujourd'hui vivent aussi dans le monde de leurs grands-parents, qu'il ne faut pas enterrer trop vite quand même. Leur donner, par l'éducation, des clés pour comprendre le monde de leurs grands-parents n'est-il pas essentiel pour qu'ils comprennent d'où ils viennent ? Qu'ils tirent des enseignements de la façon de vivre de ces grands-parents dont les savoirs et les moeurs ne sont pas à jeter.

- Pourquoi la langue bretonne est-elle devenue la langue des grands-parents et n'a-t-elle pas été transmise aux nouvelles générations ? Est-ce juste ? Est-ce positif de ne pas transmettre aux jeunes leur langue d'origine ? Est-ce normal que les habitants du Morbihan et d'An Oriant n'aient, pour la grande majorité d'entre eux, pas reçu le moindre enseignement sur la langue, l'histoire et la culture bretonnes ? M. Le proviseur trouve-t-il normal ce processus d'acculturation ? Que pense-t-il de la dimension culturelle, humaine, scientifique, que constitue la perte d'une langue ? Fait-il oeuvre de culture en tenant ce genre de propos ?

- La langue bretonne figure sur la liste des langues en danger de disparition au XXIe siècle établie par l'Unesco : M. le proviseur ne tire-t-il pas sur une ambulance ? Et le siècle prochain, sera-ce le tour du français ? Trouvera-t-on alors, à Lorient, un proviseur pour justifier son abandon au profit d'une autre langue plus porteuse "d'avenir" ?

-  Le "monde dans lequel vont vivre" les ados d'aujourd'hui, qu'en sait M. le proviseur ? Il est devin ? J'observe qu'aujourd'hui, ici et maintenant, il y a en Bretagne des centaines d'emplois en langue bretonne (un millier selon l'Office de la langue bretonne), et que la connaissance de cette langue est un atout pour une personne qui veut vivre et travailler ici.

Pour finir, ci-dessous, le petit mot de présentation de son lycée par M. Colas, où l'on apprend que "la tradition humaniste" fait que l'on peut apprendre le grec et le latin dans cet établissement. Mais pas le breton. Par  contre, est-ce au nom de cette tradition humaniste que l'on y apprend le chinois et pas le tibétain ? En matière de tradition "humaniste", n'est-on pas plutôt face à de l'opportunisme économique ? Je n'ai rien contre l'enseignement du chinois, ni de quelque langue que ce soit, mais pourquoi le situer en concurrence avec l'enseignement de la langue bretonne qui, en Bretagne, doit aussi être une priorité ?

Christian Le Meut

"Notre métier est la transmission du savoir.

Savoir, savoir-faire, savoir-être.

Nous nous engageons à tout mettre en œuvre pour offrir aux élèves et aux étudiants qui s’inscrivent au lycée Dupuy de Lôme les meilleures conditions pour travailler, apprendre, grandir.

Le lycée Dupuy de Lôme c’est, au cœur du centre ville, une équipe d’enseignants de grande qualité, des équipements (laboratoires, nouvelles technologies informatiques, gymnase) performants, des locaux en cours de complète rénovation, mais aussi des options en prise sur le monde de demain (enseignement du russe, du chinois, classes préparatoires aux grandes écoles). Enfin, dans la tradition humaniste, car nous croyons aux têtes bien faites, nous offrons le pôle langues anciennes de Lorient avec la possibilité de suivre un enseignement du latin et du grec.

Notre seul objectif est de permettre, aux jeunes qui entrent dans notre lycée, d’en sortir diplômés et enrichis de connaissances leur assurant une bonne insertion dans l’enseignement supérieur et plus tard dans la vie.

Le Proviseur/A. COLLAS"

http://www.dupuydelome-lorient.fr/index.php?option=com_frontpage&Itemid=1

 

24/01/2009

Lorient/An Oriant : emgavioù e brezhoneg e-pad an deizioù

Kemenadenn a-berzh an Deizioù/Communiqué des Deizioù : "Ar bloazh-mañ, an 24are Deizioù a vo  d’an 17 a viz Genver betek an 13 a viz Meurzh 2009 ! An abadennoù evit ar vrezhonegerien :

Gwener 6 a viz C'hwevrer :  8e30 noz-Ar votez, emgav ar vrezhonegerion; kaset get Jacqueline Le Calvé ha Mikael Messina; 8e15 da noz - Preti an Tri C'hastell – Ploue, savet get : Skol an amzer da zont

Sul 8 a viz C'hwevrer : 2e d'enderv- Baleadenn e-barzh Koadoù Tremelin (Zinzag-Lokrist), emgav àr parking Kermengi e Zinzag (hent bod an SPA). A-vat  Titouroù : 02 97 85 14 29 Savet get : Ar Sklerijenn.

- 3e d'enderv - Filajoù Ploue kaset get Lennaïg ha Jili Sanmartin; er filajoù e vez bourrapl an traoù : etre kontadennoù, sonennoù, ha bourd ha fars ne gav den ebet hir e amzer… 3e d'enderv - Mediaoueg- Ploue; titouroù: 02 97 80 41 78, savet get : Skol an amzer da zont

Merc'her 11 a viz C'hwevrer : 4e d'enderv - Kontadennoù e brezhoneg evit ar vugale : « Ar bleidi », 4e d'enderv - mediaoueg - Ploue, a-vat  Titouroù: 02 97 33 11 94; savet get : Skol an Amzer da zont & mediaoueg Ploue

Gwener 20 a viz C'hwevrer  8e30 da noz- C'hoariva e brezhoneg get Strollad ar Vro Bagan : “Perlennoù Bankerion” diàr Hervé Lossec.
Komedienn a-zivout darempred ar Vretoned get an argant hag ar bankoù, àr don ar mousfent. 8e30 da noz - Leurenn ar Pevar Avel - An Oriant. Priz : 8 €, 5 € diàr zistaol; savet get : Emglev Bro an Oriant.

Sadorn 7 a viz Meurzh  2e d'enderv- Skrivadenn e vrezhoneg :  Devezhioù bro, ha goude sonadeg kinnig get Dom Duff; 2e d'enderv - Sal ar Gouelioù - Lannarstêr a-vat, savet get :Emglev Bro an Oriant.

Gwener 13 a viz Meurzh,  4e d'enderv- Prezegenn e brezhoneg « Louzoù ar yec'hed e Breizh » get Pascal Lamour, 8e30 da noz - Mediaoueg - Kaodan, a-vat savet get : Mediaoueg Kaodan, àr-un-dro get Tarzh an Deiz.


Titouroù : Emglev Bro an Oriant, Ti ar C’hevredadoù, 12 straed Colbert – B16, 56100 AN ORIANT. 02.97.21.69.75

www.emglevanoriant.com

14/08/2008

Lorient : un avis sur le Fil

Tud an UDB-An Oriant o deus embannet o sonj a-fed ar Gouelioù etrekeltiek ar bloaz-mañ; setu al liamm :

Les membres de l'Union démocratique bretonne de Lorient ont publié leur avis sur le Festival interceltique 2008 sur leur site : 

http://udbbroanoriant.over-blog.com/article-21920828.html 

12/08/2008

Xavier Grall : Solo e brezhoneg hag un oratorio

0af591c438b0811a8ddbd4c1c5015c01.jpgN'em boa ket kinniget deoc'h al levr-se : troidigezh barzhoneg Xavier Grall e brezhoneg get Naig Rozmor, bet embannet ha lakaet er maez e 2007 get Emgleo Breiz. Un droidigezh a-feson, d'am sonj, nemet un dra e fin an destenn : Xavier Grall a skriv, e galleg  "comme la vie était jolie dans ma Bretagne bleue"; ha "Bretagne bleue" a za da vout "Breiz Izel hlas" edan pluenn Naig Rozmor. Breizh ha Breizh Izel, n'eo ket ar memes tra, alkent.

Ul lodenn ag an droidigezh-se a oa bet kanet get Marthe Vassalo digwener paseet, en Oriant, er c'hoariva nevez, e fin an arvest kinniget e-pad ar Gouelioù etrekeltiek : "Oratorio pour Xavier Grall - an dianav a rog ac'hanoun". Tregont den war al leurenn memestra : kanerion klasel, sonerion (klasel ivez) a sone ur sonerezh... klasel, met a-vreman, savet get Frédérique Lory. Brav, met re drist ha re sioul a wezhoù.

Ul lodenn gentañ dreist 
An destennoù a oa bet tennet a bennadoù skrid, pe a varzhonegoù skrivet get Grall (ganet e 1930, marv e 1981). Kavet m'eus bourrapl bras al lodenn gentañ : begon a oa get skridoù dibabet war temoù a-bep sort (darempredoù Grall get e dad, e merc'hed, Breizh...). An eil lodenn oa bet savet kentoc'h get testennoù skrivet pand a oa Grall kouezhet klañv. Klemmusoc'h, poanusoc'h, evel rezon. Met pounneroc'h lusk an abadenn. Un nebeut tud a oa aet kuit. Un den, nepell din, a oa e kousket hag e tiroc'hall.

Yvon Le Men ha Marthe Vassalo war al leurenn 
Ul lusk bourrapl oa daet en dro er fin, pand a oa aet war al leurenn ar barzh Yvon Le Men, mignon Grall, da lâr fin ar barzhoneg Solo e galleg ha, d'e heul, Marthe Vassalo, da ganal fin Solo ivez, met e brezhoneg. A-benn ar fin m'eus ket bet keuz bout paeet 22€ (memestra !) evit mont da welled an arvest-se. Evidon-me, Grall a chom ur skrivagner talvoudus bras. Ad lenn a ran e oberennoù (e varzhonegoù hag e pennadoù skrid ur wezh an amzer.

En français

7289cc59641f99932c8085844f4c0929.jpgLe long poème Solo, de Xavier Grall (journaliste, romancier, poète, 1930 - 1981) a été traduit en breton l'année dernière par Naig Rozmor (Ed. Emgleo Breiz). La fin de ce texte a été dite vendredi dernier par le poète Yvon Le Men, en français, lors de la présentation de "l'Oratorio pour Xavier Grall - L'inconnu me dévore", dans le cadre du Festival interceltique de Lorient. puis Marthe Vassalo a chanté cette même partie dans sa traduction en breton (très belles interprétations de ces deux artistes).

Christian Le Meut 

09/08/2008

Lorient : quel "respect" de la langue bretonne par le Festival interceltique ?

Dimanche dernier (3 août), pendant la grande parade du Festival interceltique de Lorient (Fil), plusieurs personnes ont défilé en portant une banderole demandant le "Respect de nos droits et de notre culture", en breton et en français*. Intégrée dans le défilé, cette banderole a été autorisée par les organisateurs. Très bien. Mais à qui s'adressait-elle ? A la population ? A l'Etat ? A la région ? Ou au festival interceltique lui-même qui n'a accordé à  la langue bretonne, jusque maintenant, qu'une place, étonnament, très insignifiante ?

Un journaliste à la retraite, Job Jaffré, écrivait déjà, le 15 août 1981, ceci (traduction de mon cru) à propos du Festival interceltique  dans le quotidien du soir "La Liberté du Morbihan" : "Parlons donc du breton pour dire que, encore cette fois-ci, sa place est insignifiante ("disterig") dans ces fêtes censément interceltiques (...). Ne demandez pas aux Pennoù Bras ("têtes grandes", dirigeants), à la noblesse des Grands Celtes. Aucun mot breton avec eux, car ils ne savent pas. Si ce n'est une petite veillée entre nous, aucun mot au cours des jours, des jeux, de la grande parade, des nuits... On fait comme si (la langue bretonne) n'était plus vivante, et les gens qui travaillent dur pour la tenir d'aplomb se trouvent comme des étrangers parmi ces gens-là. Je trouve que c'est une chose absurde dans une ville comme Lorient, capitale, censément, de la culture celte pendant dix jours." (Edité dans "Etrezomp-ni e brezhoneg", chroniques de Job Jaffré mise en forme par Daniel Doujet et publiées par Emglev Bro An Oriant, 2008).

Et maintenant ? 
Hier, vendredi, je suis allé passer une journée au festival. Concernant la langue bretonne, il y a des progrès : les panneaux du festival sont désormais bilingues, les annonces le sont souvent aussi. Le breton est un peu plus mis en avant. Le chapiteau du Pays de Galles lui réserve une place de choix (merci les Gallois !). Mais le Fil, dans ce domaine, revient de loin et peut facilement mieux faire. Car afficher du breton est une chose, ça fait joli dans le décorum, couleur locale, celtique, typique et tout; mais pratiquer et promouvoir une langue vivante c'est autre chose. 

Sur le programme, par exemple, je n'ai noté aucun rendez-vous en langue bretonne, si ce n'est des cours. Aucune conférence, aucun débat en breton, par exemple (avec traduction pour les non-bretonnants, ça peut s'organiser). Aucun lieu précis où l'on puisse parler, simplement discuter, à part quelques stands. Il y a un cabaret littéraire, mais la littérature de langue bretonne en est exclue de fait. Pourtant des livres et des revues paraissent en breton, la littérature de langue bretonne existe et évolue mais cette matière là n'a pas droit de citer ici au Festival interceltique. Il est vrai que, pour s'en rendre compte, il faut soi-même lire le breton. Les "Pennoù Bras" du festival, dont Job Jaffré disait qu'il n'y avait rien à attendre d'eux comme soutien à la langue bretonne, ont-ils amélioré leurs compétences dans ce domaine ?

L'exemple du Pays de Galles 
On n'en est peut-être plus au stade que dénonçait Job Jaffré il y a 27 ans, mais on n'en est pas encore complètement à celui où la langue bretonne serait intégrée comme langue vivante dans le fonctionnement du Fil. Au stade où le Festival interceltique assumerait pleinement son soutien au combat pour la survie et le développement de la dernière langue d'origine celtique parlée sur le continent européen. A un stade de soutien actif, dynamique et assumé, comme on en voit au Pays de Galles, invité d'honneur cette année. La-bas, la langue galloise se porte mieux, a un statut officiel, voit le nombre de ses locuteurs augmenter. 

On en est encore loin en Bretagne. Tout cela ne tient pas qu'à un Fil, évidemment. Car il en faut beaucoup, de fils, pour qu'une langue menacée soit sauvée. Mais celui-là est d'importance.

 Christian Le Meut 

* http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=11695&nb...

J'ai déjà eu l'occasion de m'exprimer sur ce sujet les années précédentes :

http://rezore.blogspirit.com/archive/2005/10/07/intercelt...

07/08/2008

Gouelioù etrekeltiek : ha doujans a zo d'ar brezhoneg gete ?

Gwellet m'eus penaos tud o deus "manifestet" e straedoù An Oriant, barzh baleadenn vras Gouelioù etrekeltiek, disul paseet*, get aotre an aozourion evit goulenn "doujans d'hon gwirioù ha d'hor sevenadur". Mechal memestra mard eh eus doujans d'ar brezhoneg get ar gouelioù-se o-unan... Ha n'on ket ma-unan, setu ar pezh a skrive ur c'hazetenner war e leve, Job Jaffré, barzh ar gazetenn bemdeziek La Liberté du Morbihan, d'ar 15 a viz Eost 1981 dija :

cc63c594caa26595cdd77e7f40e24df6.jpg"Ha ! Komzomp enta ag ar brezhoneg evit lâret penaos c'hoazh ar wezh-mañ emañ disterik e lodenn er gouelioù-mañ sañset "etregeltiek"", a-wael hani ar brezhoneg implijet er c'hornad-mañ. Na c'houlennit ket get ar Pennoù Bras, an Dudjentil ar Gelted Vras. Ger brezhoneg erbet gete peogwir ne ouiont ket. Nemet ur filajig bourrapl etrezomp, ger erbet hed-a-hed d'an deizioù, d'an c'hoarioù, d'ar valeadenn vras, d'an nozvezhoù... Graet e vez èl pa ne vehe ket mui bev, hag an dud a gemer poan d'en derc'hel plom a zo e-mesk an holl re vras-se èl estranjourioñ. Me 'gav emañ un dra direzon en ur gêr èl an Oriant lakaet sañset da vout kêrbenn ar sevenadur keltiek e-pad dek deiz. Nend eo ket e-tal ar re-Vras-se e vo kavet harp. Ne vern, dalc'homp start, etrezomp." Skrivet get Job Jaffré (embannet barzh "Etrezomp e brezhoneg", Emglev Bro An Oriant, 2008, p.263-264). 

*Setu al liamm : 

http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=11695

Tu m'eus bet da skrivañ war an tem-se dija :

http://rezore.blogspirit.com/archive/2005/10/05/an-aotrou...

22/01/2008

Lorient/An Oriant : distro an Deizioù !

89f693383a4d363148eea2a511b1eb7f.jpgSetu an Deizioù en dro en Bro An Oriant : 71 emgav a bep sort get sevenadur Breizh (sonerezh, dañs, c'hoariva, kenstrivadegoù, stajoù, prezegennoù, festoù noz, boued ha c'hoazh), adalek ar 25 a viz Genver betek an 9 a viz Meurzh. "Tommder ar brezhoneg e-kreiz ar gouiañv e Bro An Oriant", eme Emglev Bro an Oriant, ar c'hevredigezh a vez aozet geti ar gouelioù-se. An dud intereset get ar pezh a vo kinniget a c'hell mont betek lec'hienn internet Emglev Bro An Oriant, pe goulenn al levrig divyezhek embannet gete.

Revoici les Deizioù au Pays de Lorient : 71 rendez-vous de toutes sortes avec la culture bretonne (musique, danse, théâtre, concours, stages, festoù noz et festoù deiz), à partir du 25 janvier jusqu'au 9 mars. "Festival breton au coeur de l'hiver du pays de Lorient", annonce Emglev Bro An Oriant, l'association qui organise ces fêtes. Les personnes intéressées par ce qui sera proposé peuvent consulter le site internet d'Emglev ou demander le programme bilingue à Emglev. 

Emglev Bro An Oriant :  02 97 21 37 05.

emglev@bzh.net 
www.emglevanoriant.com 

26/12/2007

Lorient/An Oriant : manifestadeg evit ar brezhoneg

0947351610356247445f2520ef7db228.jpg"Eil oberenn Ai'ta ! bro Gwened 'voe dalc'het d'ar sadorn 22 a viz Kerzu e straedoù an Oriant. Un taol brav c'hoazh pa oa en em gavet eno un 20 den yaouank, bugaligoù en o zouez, gwisket gante an t-shirt orañjez. Ur fest-deiz aozet war ar prim asambles gant un tad Nedeleg dirollet 'voe kinniget da dud an Oriant, a-benn sachañ o evezh war stad truezus hor yezh er vuhez publik e dibenn 2007. Kenderc'hel 'ray Ai'ta ! bro Gwened gant e oberennoù a-hed ar bloaz o tont".  (kemenadenn Ai'ta).

Un groupe de jeunes bretonnants a manifesté samedi dernier dans les rues de Lorient pour demander un statut officiel à la langue bretonne et aux langues régionales en France. Elles et ils ont joué de la musique et chanté accompagnés d'un Père Noël bretonnant (tad Nedeleg). Cette manifestation était organisée par l'association Ai'ta Bro Gwened.

d882be183ae69a2eec329948d3e70ae4.jpg

03/12/2007

Absence de politique linguistique : avant le Pays d'Auray, il y avait eu celui de Lorient !

En décembre 2006, l'Union démocratique bretonne diffusait ce communiqué sur le contrat de pays signé entre le pays de Lorient et la communauté de communes de Lorient; surprenant, comme à Auray, la priorité "langue bretonne" établie par le conseil régional, a été oubliée...

"Le Conseil de Cap L’Orient vient de voter l’approbation de son contrat de pays le liant avec la Région. Cette procédure résulte de la nouvelle manière de penser la politique territoriale proposée par Jean-Yves Le Drian.
        En effet, et c’est heureux, il est convenu désormais que la Région soutienne les territoires d’après une stratégie commune de la Bretagne administrative. Cette stratégie est déclinée en dix axes thématiques.
     La Communauté d’Agglomération s’est portée candidate sur 7 d’entre eux, avec des projets porteurs de sens en termes d’emplois, de développement économique ou de projets culturels.
 C’est pourquoi Yann SYZ, conseiller communautaire membre de l’U.D.B., l’a voté.
     Toutefois, à l'instar de la section UDB du Pays de Lorient Quimperlé, monsieur Syz a néanmoins regretté l’absence de proposition de Cap L’Orient sur deux des axes privilégiés par la Région.
 La Politique agricole :
 L’absence de projet en matière agricole est regrettable car la gestion du lien entre les activités rurales et urbaines (entre les champs et les Villes) est une question cruciale pour l’équilibre de notre territoire.. Il en va de la préservation des emplois agricoles et de la protection des cours d’eau.
 La politique linguistique :
    Aussi surprenante est l’absence de projet en matière de politique linguistique. L’intérêt de la population pour la langue bretonne est aujourd’hui une évidence. La création de classes bilingues à LORIENT ou QUEVEN, cette année, en témoigne, comme la signature de la charte Ya d’ar Brezhoneg par les communes de LORIENT, LANESTER, PLOEMEUR et PLOUAY. Il est donc regrettable que le Pays de Lorient ne se saisisse pas de la proposition d’aide financière du président du conseil régional en la matière.
     Il reste un espoir puisqu’une partie de l’enveloppe régionale est destinée à financer des projets supplémentaires jusqu’en 2009 : la création d’un véritable centre de ressources en matière linguistique et musicologique bretonne et celtique est une proposition qui existe à Lorient depuis plusieurs années. L’U.D.B. fera tout pour que ce projet aboutisse, en la défendant au sein des instances où elle est représentée, notamment au Bureau Municipal de LORIENT.
     Monsieur Lisardo Lombardia, nouveau directeur du Festival Interceltique, a d’ailleurs, ce week-end, évoqué un projet reprenant en partie cette idée.
     Le centre de ressource breton et celtique doit s’intégrer au sein du projet culturel sur la zone Gabriel-Pérystile . Appuyé sur le pôle image et la présence de films en Bretagne, ce dispositif permettrait de renforcer la dynamique portée depuis de nombreuses années par les acteurs associatifs (FIL, Emglev Bro an Oriant).
 Ainsi Lorient capitaliserait tout au long de l’année ce qui fait son rayonnement international du mois d’août."

UDB
 


14/08/2007

Festival interceltique : du nouveau pour la langue bretonne... En 2008 ?

Le Festival interceltique de Lorient (Fil) vient de s'achever, dimanche dernier. Ses responsables affichent un bilan positif pour cette année. J'y suis allé passer une journée, samedi. En ce qui concerne la place faite à la langue (celtique) bretonne dans ce festival interceltique, j'ai vu quelques changements. Davantage de panneaux bilingues (français-breton); un stand de l'Office de la langue bretonne installé dans à l'Espace Bretagne (mais difficile de parler avec la personne tenant le stand à cause de la musique : il  y avait une scène en face). Les spectacles sur cette scène, d'ailleurs, étaient présentés en français, pour ce que j'en ai vu... Plus loin, il y avait un stand de Bretagne réunie (avec une expo très bien mais en français uniquement); un stand de Coop Breizh et un autre de Skol Vreizh mais point de stand Diwan, comme l'année dernière. Radio Bro Gwened, seule radio bilingue du Morbihan, a été choisie comme radio du festival mais cela a-t-il développé  les émissions en breton qu'elle fait chaque année en direct du Fil ? Je n'en ai pas l'impression.

Rien de très marquant, donc. En ce qui concerne la place (ridicule) du breton au Festival interceltique de Lorient, je n'ai pas noté de différence très grande avec les années précédentes. Sauf peut-être, l'état d'esprit des responsables ? Dans "Ar gasetenn", publication quotidienne interne au Fil, on peut lire : "il faudrait des animations vivantes en breton dans la journée". En voila une bonne idée ! Le nouveau directeur du fil, Lisardo Lombardia, arrivé cette année, a dit sa volonté de développer la place de la langue bretonne dans le festival interceltique. Encore une bonne idée et, vu l'état actuel des choses, ce ne sera pas un objectif difficile à atteindre...  En 2008 ?

Christian Le Meut