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05/04/2009

Mona Ozouf Sohier : aterset get Le Télégramme

- Hiriv e kaver barzh Le Télégramme, un atersadenn get Mona Ozouf. Aujourd'hui, dans le Télégramme, un entretien avec Mona Ozouf :

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/bretagne...

Ur pennad all barzh Le Monde :

http://www.lemonde.fr/livres/article/2009/04/02/compositi...

Evel ma zispleg Gleg barzh e evezhiadenn, Mona Ozouf a oa diriaoù 2 a viz Ebrel war France Inter, ha digwener war France culture ("Les matins"). Interesus a oa ha, marteze, eh eus tu selaoù an abadennoù-se war internet.

Comme l'explique Gleg dans un commentaire, Mona Ozouf était jeudi soir 2 avril sur France Inter et le lendemain matin sur France culture (Les matins). C'était intéressant et il y a probablement moyen d'écouter ces émissions sur internet.

30/03/2009

Sten Kidna : ar priz lennegel roet da Mich Beyer

etrezek358.jpg"Priz lennegel Sten Kidna-Le Bono roet da vMich Beyer/Le prix littéraire Sten Kidna-Le Bono attribué à Mich Beyer.

- Brezhoneg : Priz Sten Kidna-Ar Bono a zo roet evit ar wezh kentan ar bloaz mañ d'ur romant e brezhoneg. "Etrezek an enez" (An Alarc'h embannadurioù) skrivet get Mich Beyer, a zo bet dibabet get ar juri. Ar priz a zo bet roet disadorn  paseet e-pad an abadenn Webnoz er Bono. Pevar skrivagner a oa deuet : Mich Beyer, Yann Bijer (Avel Gornog), Hervé ar Gall (Koulz ar c'hastrilhez) ha Gégé Gwenn (An deiz hirgotozet). Yann Gerven (Tonkad kriz Tom Bruise) ha Jean-Christophe Bozec (Seks ha fars) n'o doa ket gellet dont.

Kuzul kêr ar Bono en doa goulennet get Kerlenn Sten Kidna sevel ur juri evit dibab ur romant. Ar pezh a zo bet graet, get dek lennour : div vaouez ha eizh gwaz, ag An Alré, Brec'h, Krac'h, Pleuwigner, An Drinded, Ploveren hag ar Bono. 700 € euro a zo bet roet d'ar skrivagnourez get kumun Ar Bono, memestra. Abadennoù evel se a sikour get an dud da skrivañ e brezhoneg. Un delwenn goad, kizellet get Olivier Berson (animatour barzh Kerlenn Sten Kidna ha kizelour), a zo bet roet get ar gevredigezh da vMich Beyer.

- Français : Le prix Sten Kidna-Le Bono, décerné pour la première fois cette année à un roman en langue bretonne, a été attribué à "Etrezek an enez", de Mich Beyer (An Alarc'h embannadurioù). Le prix a été annoncé samedi soir, en direct sur internet, lors de l'émission Webnoz, en présence de quatre des six écrivains dont les livres avaient été choisis pour concourir : Mich Beyer, Yann Bijer (Avel Gornog), Hervé ar Gall (Koulz ar c'hastrilhez) et Gégé Gwenn (An deiz hirgotozet). Yann Gerven (Tonkad kriz Tom Bruise) et Seks ha fars (Jean-Christophe Bozec), étaient également en lice mais n'avaient pas pu se déplacer.

Le jury, constitué par l'association Kerlenn Sten Kidna sur la proposition de la commune du Bono, était composé de dix membres, huit hommes, deux femmes, lecteurs et lectrices bretonnants d'Auray, Brec'h, Crac'h, Pluvigner, La Trinité-sur-Mer, Ploeren, et le Bono. La commune du Bono a remis un chèque de 700 euros à l'écrivain. Ce genre d'initiative encourage la création littéraire en langue bretonne. Une sculpture en bois réalisée par Olivier Berson (permanent de l'association Kerlenn Sten Kidna et sculpteur), a été remise par l'association à Mich Beyer.

23/03/2009

Breton-gallo/Brezhoneg-gallaoueg : ur bern stajoù/le plein de stages

Kemenadenn a-berzh an Ubapar, ur gevredigezh a sav stajoù vakans evit ar vugale hag ar grennarded e brezhoneg, gallaoueg, ha memes e galleg !  Communiqué de l'Ubapar, association qui organise des séjours de vacances pour les enfants et les ados, en breton, gallo, et même en français  !

stajoùoadourion361.jpg"37 prantad zo aozet e 2009 : unan da vare ar vakansoù Pask e Treglonou, 35 evit an hañv er 5 departamant breton (2 e gallaoueg en o zouez), hag unan er Chapel-Nevez e-kerzh vakansoù an Hollsent. Bevañ gant mignoned, c’hoari, keginañ, en em zispakañ, kanañ a-bouez-penn, eskemmañ, kousket e-barzh un deltenn… sede ar pezh a fell deomp reiñ da vevañ d’ar vugale ha d’ar re yaouank. Ha kement tra zo e brezhoneg pe e gallaoueg ! Evit a sell ouzh ar prantadoù brezhonek e rank ar vugale gouzout trawalc’h a vrezhoneg evit gallout en em zibab aes. N’eo ket ret komz gallaoueg evit kemer perzh er c’hampoù gallaouek. 600 bugel kazimant o doa kemeret perzh er c’hampoù e 2008. Spi hon eus e vint niverusoc’h c’hoazh er bloaz-mañ !
War lec'hienn web UBAPAR emañ roll ar c’hampoù 2009 hag ar follenn enskrivañ : www.ubapar.org/rubrique54.html
A-raok ar vakansoù Pask e vo skignet al levrig war ar c’hampoù 2009 er c’hlasoù divyezhek. Ma ne deu ket e koulz ba sac'h-skol ho pugale, lârit deomp.
Kampoù gallek vez aozet ivez e rouedad UBAPAR : www.ubapar.org/rubrique78.html

"37 séjours sont organisés cette année : un à Treglonou pendant les vacances de Pâques, 35 cet été dans les 5 départements bretons, et un à la Toussaint à La Chapelle-Neuve. Vivre avec ses copains, cuisiner, courir, sauter, danser et chanter, échanger, dormir sous tente… voilà ce que nous proposons de faire vivre aux enfants et aux jeunes. Et le tout en breton ou en gallo ! Pour les séjours en breton, l’enfant doit avoir une connaissance suffisante de cette langue pour pouvoir comprendre et s’exprimer aisément. La maîtrise de la langue gallèse n’est pas un pré-requis pour l’inscription aux séjours en gallo. Près de 600 enfants ont participé aux séjours en breton et en gallo en 2008. Nous espérons qu’ils seront encore plus nombreux cette année !
Vous trouverez le programme des séjours 2009 et la feuille d'inscription : www.ubapar.org/rubrique54.html
Le livret des séjours 2009 sera diffusé dans les classes bilingues avant les vacances de Pâques. Si ce fascicule n’arrive pas à temps dans les cartables de vos enfants, faites nous signe.
Des séjours de vacances en français sont également organisés dans le réseau UBAPAR".

Ubapar : 02.53 35 56 44.

18/03/2009

"Seulement 35.000 personnes parlent le breton tous les jours"

An AFP deus embannet, disul paseet, ur pennad skrivet get Deborah Claude a ziar benn ar brezhoneg hag ar sondaj savet get TMO. Lodennoù/
L'Agence France Presse a diffusé dimanche 15 mars une dépêche signée Déborah Claude sur la langue bretonne et le sondage TMO. Extraits :

Hervez an AFP "La baisse du nombre de locuteurs en breton se confirme, la disparition des anciens ayant appris la langue en famille n'étant pas suffisamment compensée par l'arrivée des jeunes formés à l'école bilingue. "Nous avons perdu 80.000 locuteurs pour cause de décès et gagné seulement 9.000 nouveaux locuteurs", explique Fanch Broudic, auteur de "Parler breton au XXIe siècle", ouvrage qui rassemble et analyse les résultats de cette étude. (...).

"Globalement, 1,4% des élèves suivent une filière bilingue en Bretagne contre plus de 30% au pays basque, selon l'Office" de la Langue bretonne. (...).

200.000 bretonnants "ce n'est pas un chiffre insignifiant et le breton se parle toujours" même si c'est occasionnel, insiste de son côté Fanch Broudic. Selon le sondage TMO, seulement 35.000 personnes parlent le breton tous les jours. (...). Mais si le breton est de moins en moins parlé, les Bretons lui restent attachés: en janvier dernier, des propos d'un responsable de La Poste sur les difficultés des nouvelles machines de tri du courrier à lire les apostrophes bretonnes (Aber Wrac'h par exemple) ont suscité un véritable tollé."

12/03/2009

Brezhonegerion/Bretonnants : 206.000 ?

Hervez disoc'hoù ur sondaj graet e 2007 get TMO-Régions, hag embannet bremañ, ni vehe 206.000 den a c'hellehe komz brezhoneg hiriv an deiz e Breizh (pewar departamant), da lâret eo 13 % ag ar bobl. 111.500 e Penn ar Bed, 43.750 e Aodoù an Arvor, 33.250 er Morbihan (hepken !), ha 6.000 en Ilez ha Gwilhen. Sifr ebet evit al Liger Atlantel e lec'h ma z'eus, memestra, tud a gomz breton ha skolioù divyezhek (ha komzet veze brezhoneg du-hont kant vloaz-zo c'hoazh koste Gwenrann).

Niver a vrezhonegerion a ya c'hoazh ar vihannat : ni a oa 20 % e 1997. Hervez ar sifroù bet embannet dec'h barzh Le Télégramme, ni 'vo 9 % a-benn eizh vloaz ha 4% e 2043... D'ar c'houlz-se e chomo stabil an traoù (met izel bras memestra) a trugarez d'ar re a zesk brezhoneg er skol bremañ (12.350 krouadur ar bloaz mañ).

Ar pezh a zo, ar re gozh a-vremañ a gomz brezhoneg a vihannig (46 % ag ar vrezhonegerion o deus 75 vloaz pe muioc'h), ar pezh n'eo ket gwir evit al lodenn vrasan ag ar vugale a zesk. Ar brezhoneg a zo evite yezh ar skol, ha pas yezh ar vuhez pemdeziek, aliez-tre. N'eus ket kazimant abadenn skinwell evite (Mouchig dall d'ar merc'her vintin, war F3...), ha pas kalz a draoù er mediaioù. Hag e vo dalc'het gete da gomz brezhoneg en amzer da zonet, barzh ur bed e lec'h ma vez klevet galleg d'ar peurliesan, saozneg alies awalc'h ha... brezhoneg, kazimant james ? N'eo ket sur.

Disoc'hoù ar sondaj-se a zo nec'hansus : embannet e vint penn da benn get Emgleo Breiz barzh ul levr a zay er maez d'an 20 a viz-mañ hag anvet "Parler breton au XXIe siècle".

E galleg/En français

Selon les résultats d'un sondage réalisé en 2007 par TMO-Régions et qui viennent d'être rendus publiques dans un article du Télégramme (lien ci-dessous), nous serions 206.000 personnes capables de parler breton en Bretagne (quatre départements), soit 13 % de la population. 111.500 en Finistère, 43.750 en Côtes d'Armor, 33.250 en Morbihan (seulement !) et 6.000 en Ille-et-Vilaine. Aucun chiffre en Loire-Atlantique où il y a, pourtant, des bretonnants et des écoles bilingues (et on parlait encore breton il y a une centaine d'années du côté de Guérande).

Le nombre de locuteurs du breton continue de diminuer : ils étaient 20% en 1997. Selon les chiffres édités par Le Télégramme, nous serons 9% dans huit ans et... 4 % en 2043... A ce moment-là les chiffres se stabiliseront (très bas cependant), grâce aux enfants qui apprennent le breton à l'école actuellement (12.350 enfants cette année).

Cela dit, les anciens ont appris le breton dans le cadre familial (46 % des bretonnants ont 75 ans ou plus), ce qui n'est pas le cas des enfants d'aujourd'hui pour qui le breton est, le plus souvent, uniquement la langue de l'école. Il n'y a quasiment pas d'émissions de télévision pour eux (Mouchig dall le mercredi matin sur F3...), pas grand chose dans les médias. Est-ce qu'ils continueront à parler breton dans un monde où l'on entend presque uniquement parler français et anglais, et quasiment jamais breton ? Ce n'est pas certain.

Les résultats de ce sondage sont iquiétants : ils seront éditès complètement par Emgleo Breiz dans un livre à paraître le 20 mars et intitulé : "Parler breton au XXIe siècle".

Christian Le Meut

www.emgleobreiz.com

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/cotesarm...

24/02/2009

Unesco : le breton "sérieusement en danger"

Je remets cette note en tête car un internaute, Alween, a ajouté des liens intéressants dans les commentaires, matière à lire !

L'Unesco vient de réactualiser son atlas des langues en danger, signale le site internet du Télégramme ce matin. La langue bretonne y est classée comme "sérieusement en danger". 2.500 des 6.000 langues parlées dans le monde seraient menacées de disparition selon les linguistes qui ont travaillé sur cet atlas qui est en ligne :

http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?pg=home

Lire également l'article paru dans Le Monde :

http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/02/18/l-unesco...

15/02/2009

Education : "Peut-on encore ouvrir des classes bilingues en Bretagne?'


"Carte scolaire de l’enseignement public : Peut-on encore ouvrir des classes bilingues en Bretagne?" est le titre d'un communiqué de l'Union des enseignants de breton (UGB) :

"Au fil des années les conditions d’ouverture des classes bilingues n’ont cessé de se durcir parallèlement à une politique générale de diminution des effectifs d’enseignants et de suppression de postes, le tout dans un contexte général de réduction des coûts des services publics.

Ce sont évidemment les filières « marginales » qui subissent en premier les contrecoups d’une politique gouvernementale désastreuse.

- La formation des enseignants : alors que l’on manque d’enseignants bilingues formés, aucune véritable réponse n’est apportée dans les projets de maquettes de masters préparant aux concours (dont on ne connaît pas encore le contenu définitif !).
Le devenir du centre de formation à l’enseignement du breton est incertain.
Aucun projet concret n’existe pour intégrer les suppléants (personnel vacataire).

- Les effectifs dans les classes : la politique rectorale de limitation des effectifs d’enfants de deux ans à un taux de 15 % à l’école maternelle se heurte à la réalité de terrain : il n’y a actuellement pas d’autre structure aussi bien équipée pour accueillir les enfants, tant du point de vue des locaux, que de la formation des personnels.
Les enseignants bilingues savent encore mieux l’importance que revêt la scolarisation précoce dès lors qu’il s’agit de bilinguisme coordonné.
Ils savent aussi que leur pédagogie est mise en péril dès que le seuil de 15 à 20 élèves de 2/3ans est atteint. Aujourd’hui les conditions drastiques d’ouverture en maternelle mettent en péril la qualité et l’existence même des classes bilingues.

- La politique des pôles : la création technocratique de pôles d’enseignement non suivie des nécessaires moyens humains et logistiques consacre une perte d’effectifs de l’école au collège, du collège au lycée.

- L’articulation avec les collectivités : à tous les niveaux de décisions, les classes bilingues sont l’enjeu de passes d’armes entre l’administration et les collectivités territoriales.
Le mille-feuilles décisionnel intervient toujours défavorablement lors de décisions de carte scolaire, faisant de chaque ouverture un véritable parcours du combattant.

Seul un transfert de compétences progressif et négocié au niveau régional accompagné d’un transfert de financements pourra permettre le développement des filières bilingues."

08/02/2009

Livre et lecture en Bretagne : brezhoneger ebet gopret getan ?

PeupleB351.jpgTraoù souezhus a lenner a wezhoù, evel ar pezh a zo bet embannet barzh kelaouenn "Le peuple breton" a-viz mañ (C'hwevrer, n°541), edan pluenn Riwanon Kervella, renourez Skol Ober, ur gevredigezh a ginnig kentelioù brezhoneg dre lizher, ha Kuzul ar brezhoneg, ur gevredigezh a dolp kevredigezhioù sevenadurel a Vreizh (embannerion evit un lod anezhe : Al Lanv, Al Liamm, Hor Yezh...). Titl ar pennad skrid interesus sinet geti a zo : "Production littéraire en langue bretonne : un sérieux effort reste à fournir". "Aujourd'hui, l'effort est légitimement porté  d'abord sur l'enseignement du breton, mais il est important de penser à la création future. Un élève qui apprend le breton doit pouvoir accéder à des productions diverses dans cette langue. Récemment a été créé en Bretagne - sur les cinq départements - un établissement public de coopération culturelle (EPCC) nommé "Livre et culture en Bretagne". Cet organisme prendra-t-il réellement en compte le livre et la lecture en breton ? A ce jour, pas un seul des huit salariés ne maîtrise le breton, ce qui reste un réel handicap pour la promotion et le développement de la langue dans ces secteurs. Par ailleurs, est-il concevable de toujours compter uniquement sur des bénévoles".

Setu ur stal savet get Rannvro Breizh, ur rannvro a zispign argant hag energiezh evit kas araok ar brezhoneg... Met ne c'hella ket goulenn, dre ret, da Livre et lecture en Bretagne, da c'hopriñ brezhonegerion ampart awalc'h da lenn ha da skrivañ ? Souezhus eo, memestra, ha dipitus bras ! Anat eo, n'hello ket al lenn hag an embann e brezhoneg mont araok mod-se. Ha da betra a servij reiñ argant da stummadurioù micherel e brezhoneg, evel ar pezh a ra ar Rannvro, ma ne gavont ket an dud labour e brezhoneg ar lerc'h ?!

E galleg/En français. On lit parfois des choses surprenantes, comme dans le numéro du magazine Le Peuple breton de ce mois-ci, février (n°541), sous la plume de Riwanon Kervella, directrice de l'association de cours de breton par correspondance Skol Ober et de Kuzul ar brezhoneg, fédération d'association culturelle bretonne (qui compte des éditeurs en son sein, comme Al Lanv, Al Liamm, Hor Yezh...). Le titre de l'article intéressant qu'elle signe est : "Production littéraire en langue bretonne : un sérieux effort reste à fournir". "Aujourd'hui, l'effort est légitimement porté  d'abord sur l'enseignement du breton, mais il est important de penser à la création future. Un élève qui apprend le breton doit pouvoir accéder à des productions diverses dans cette langue. Récemment a été créé en Bretagne - sur les cinq départements - un établissement public de coopération culturelle (EPCC) nommé "Livre et culture en Bretagne". Cet organisme prendra-t-il réellement en compte le livre et la lecture en breton ? A ce jour, pas un seul des huit salariés ne maîtrise le breton, ce qui reste un réel handicap pour la promotion et le développement de la langue dans ces secteurs. Par ailleurs, est-il concevable de toujours compter uniquement sur des bénévoles".

Voila un organisme créé par la Région Bretagne, région qui dépense beaucoup d'argent et d'énergie pour la langue bretonne. Et elle ne peut pas exiger de Livre et culture en Bretagne qu'il embauche des bretonnants capables de lire et d'écrire ? C'est surprenant, et très décevant. Il est évident que la lecture et l'édition en breton en pourront progresser ainsi. Et à quoi cela sert-il de financer des formations professionnelles en langue bretonne, ce que fait la région depuis des années, si c'est pour que les gens, ensuite, ne trouvent pas de boulot en breton ?!

Christian Le Meut

Lec'hienn internet Livre et lecture en Bretagne (unyezhek !) :

http://www.crl-bretagne.fr/index.php

02/02/2009

An Dasson : an niverenn 68 a zo deuet er maez

Kemenadenn a berzh Kerlenn Sten Kidna/Communiqué du cercle Sten Kidna (Auray) :

AD68350.jpg"An Dasson 68 : Ha petra 'dalv An Alré ? Niverenn 68 An Dasson, kelaouenn embannet get Kerlenn Sten Kidna, a zo deuet er maez. Pennadoù divyezhek brezhoneg-galleg a gaver a-barzh : un atersadenn get Tugdual Kalvez. Kelennour  àr ar prederouriezh hag àr ar  brezhoneg war e leve, Tugdual Kalvez a zo è chom e Sant-Nolv, e-tal Gwened, e-lec'h m'en deus savet ur gevredigezh añvet Glad Senolf evit gober war dro ar glad hag ar c'helenn brezhoneg d'an oadourion. Añvioù lec'h ar gumun-se a zo bet studiet a-dost get Glad Senolf : al lec'hañvadurezh a zo tem gentan an atersadenn. Penaos a veze savet añvioù lec'h ? Peseurt talvoudegezh a zo gete ? A-venn e teuont : ag ar brezhoneg, ar galleg, ar galianeg, al latineg, ha c'hoazh ? Saint-Nolff (Senolf), Le Bono (Ar Bono), hag Auray (An Alré) a zo displeget get T. Kalvez, met diaes eo gouiet razh an traoù. Al lec'hañvadurezh a zo ur skiant talvoudus bras, setu ar pezh a ziskouez Tugdual Kalvez. Mat eo displeg an dra-se en-dro un nebeut deizioù goude an trouz bet graet get ur penn bras ag an Ti post a-enep d'ar brezhoneg (dislaret get e rener war lerc'h).Pennadoù skrid all a zo ‘barzh An Dasson, a-ziar-benn Ar redadeg (C. Le Meut), a-ziar al lezenn-stur chanchet get ar parlamant da lakaat ur plas evit ar yezhoù rannvroel (Kerlenn Sten Kidna); ur valeadenn e Lisbonne  (Roland Gallois), ha sonjoù àr ar brezhoneg (Jean Dréano).
An Dasson niverenn 68 a c'hell bout prenet e stalioù levr 'zo : Coop Breizh (An Oriant); Lenn ha dilenn (Gwened); Breizh ma bro (an Alré); Stal levrioù a-dal d'an ti gar (An Alré); pe e Kerlenn Sten Kidna, 6 rue Joseph Rollo (skol gozh J. Rollo), 56400 An Alré) : 5 € an tamm (7 € dre lizher). Pellgomz : 02 97 29 16 58.

An Dasson 68 : Que signifie "An Alré" ?
Le numéro 68 de la revue An Dasson, éditée par le cercle Sten Kidna, vient de paraître. On y trouve des articles bilingues, français-breton : un entretien avec Tugdual Kalvez. Professeur de philosophie et de breton à la retraite, Tugdual Kalvez réside à Saint-Nolff où il a créé une association appelée Glas Senolf qui s'occupe du patrimoine et de l'enseignement du breton aux adultes. La toponymie de cette commune a été étudiée de près par cette association et constitue le thème principal de l'interview. Comment se forment les noms de lieux ? Quelle importance ont-ils ? D'où viennent-ils : du breton, du français, du gaulois, du latin ?... Tugdual Kalvez donne aussi des éléments de compréhension de noms comme An Alré (Auray), Ar Bono (Le Bono), Senolf (Saint-Nolff)... Mais établir de manière certaine l'origine des noms de lieux et leur signification restent souvent difficile. La toponymie est une science très importante. Cette interview vient le rappeler quelques jours après les déclarations d'un responsable de la Poste contre la langue bretonne, déclarations heureusement contredites par son supérieur.
Dans ce numéro d'An Dasson, on peut lire également un article sur la Redadeg (C. Le Meut), sur la reconnaissance des langues régionales dans la Constitution votée par le Parlement (Kerlenn Sten Kidna). Une promenade à Lisbonne est proposée par Roland Gallois, et une réflexion sur le breton par Jean Dréano.
An Dasson ("L'écho"), n° 68 est diffusé par Breizh ma Bro (Auray); la libraire en face de la gare (Auray); Coop Breizh (Lorient) et Lenn ha dilenn (Vannes), ou encore au Cercle Sten Kidna, 6 rue Joseph Rollo (ancienne école), 56400 Auray. 5€ (7 € par la Poste). Tél : 02 97 29 16 58.

24/01/2009

Lorient/An Oriant : emgavioù e brezhoneg e-pad an deizioù

Kemenadenn a-berzh an Deizioù/Communiqué des Deizioù : "Ar bloazh-mañ, an 24are Deizioù a vo  d’an 17 a viz Genver betek an 13 a viz Meurzh 2009 ! An abadennoù evit ar vrezhonegerien :

Gwener 6 a viz C'hwevrer :  8e30 noz-Ar votez, emgav ar vrezhonegerion; kaset get Jacqueline Le Calvé ha Mikael Messina; 8e15 da noz - Preti an Tri C'hastell – Ploue, savet get : Skol an amzer da zont

Sul 8 a viz C'hwevrer : 2e d'enderv- Baleadenn e-barzh Koadoù Tremelin (Zinzag-Lokrist), emgav àr parking Kermengi e Zinzag (hent bod an SPA). A-vat  Titouroù : 02 97 85 14 29 Savet get : Ar Sklerijenn.

- 3e d'enderv - Filajoù Ploue kaset get Lennaïg ha Jili Sanmartin; er filajoù e vez bourrapl an traoù : etre kontadennoù, sonennoù, ha bourd ha fars ne gav den ebet hir e amzer… 3e d'enderv - Mediaoueg- Ploue; titouroù: 02 97 80 41 78, savet get : Skol an amzer da zont

Merc'her 11 a viz C'hwevrer : 4e d'enderv - Kontadennoù e brezhoneg evit ar vugale : « Ar bleidi », 4e d'enderv - mediaoueg - Ploue, a-vat  Titouroù: 02 97 33 11 94; savet get : Skol an Amzer da zont & mediaoueg Ploue

Gwener 20 a viz C'hwevrer  8e30 da noz- C'hoariva e brezhoneg get Strollad ar Vro Bagan : “Perlennoù Bankerion” diàr Hervé Lossec.
Komedienn a-zivout darempred ar Vretoned get an argant hag ar bankoù, àr don ar mousfent. 8e30 da noz - Leurenn ar Pevar Avel - An Oriant. Priz : 8 €, 5 € diàr zistaol; savet get : Emglev Bro an Oriant.

Sadorn 7 a viz Meurzh  2e d'enderv- Skrivadenn e vrezhoneg :  Devezhioù bro, ha goude sonadeg kinnig get Dom Duff; 2e d'enderv - Sal ar Gouelioù - Lannarstêr a-vat, savet get :Emglev Bro an Oriant.

Gwener 13 a viz Meurzh,  4e d'enderv- Prezegenn e brezhoneg « Louzoù ar yec'hed e Breizh » get Pascal Lamour, 8e30 da noz - Mediaoueg - Kaodan, a-vat savet get : Mediaoueg Kaodan, àr-un-dro get Tarzh an Deiz.


Titouroù : Emglev Bro an Oriant, Ti ar C’hevredadoù, 12 straed Colbert – B16, 56100 AN ORIANT. 02.97.21.69.75

www.emglevanoriant.com

23/01/2009

Brezhoneg : Ar Post a ya war gil/La Poste recule

Goude an trouz bet savet get ar pezh a oa bet lâret get an aotroù Amiard (lennit ar pezh a zo bet embannet amañ d'an 18/01), Jean-Paul Bailly penn bras ar Post evit ar rannvro a zispleg e sonjoù barzh lec'hioù evel an Agence Bretagne Presse. Liammoù da heul :

Après le bruit fait par les déclarations de M. Amiard, Jean-Paul Bailly le grand chef de la Poste pour la Bretagne (lire la note du 18/01), s'explique sur des sites comme l'Agence Bretagne Presse :

http://www.agencebretagnepresse.com/

Ar pezh a skriv Fañch Broudic a zo interesus ives/Le commentaire de Fañch Broudic est également intéressant :

http://languebretonne.canalblog.com/

22/01/2009

Vannes/Gwened : manifestadeg dirak ar Post

PosteVannes.jpg

Ur vanifestadeg a oa bet aozet dec'h dirak ar Post, e Gwened, da sevel a-enep d'ar pezh a oa bet lâret get ur penn bras ag ar stal-se e-keñver ar brezhoneg. O slogan : "Ar post eo karr an ankoù e Breizh". Setu ar rentañ kont bet kaset get Bertrand Deléon, unan ag ar vanifesterion : "Emgav a oa bet lakaet gant Ai'ta ha Bemdez d'an 21 a viz Genver, gant ur galv da vodañ an dud dirak kreizenn-bost Gwened evit difenn ar brezhoneg ha goulenn bezañ degemeret gant an Ao. Amiard, rener ar c'has lizhiri evit "Kornôg" Breizh. 40 den bennak a oa en em gavet di ha goude bezañ bet chomet pell er-maez e oamp bet aet tre ar Post gant ar pal da eskemm gant kargidi. Lavaret e oa bet dimp da neuze e vijemp bet degemeret gant un den en anv ar rener. En diwezh e oa bet deuet un dileuriadez e karg an darempredoù davedomp, da eskemm ganimp dindan ar glav, pa oa-hi oc'h eveshiañ er-maez abaoe pell, a-raok ma vefe serret ar burev post. Komzoù toull hon deus klevet betek-henn na zilavaront ket plegoù nevez-se ar Post. Kavit amañ kevret, e pezhioù stag, pezh hon doa da lavaret d'an Ao. Amiard. Kendelc'her a reomp da c'houlenn un emgav gantañ. E-keit-se e vo aozet obererezhioù all."

Une manifestation a été organisée hier soir devant la Poste de Vannes pour protester contre les déclarations récentes d'un haut responsable de la Poste par rapport à la langue bretonne. Leur slogan, en breton : "La poste est le char de la mort en Bretagne". Voici le compte-rendu envoyé par un des manifestants, Bertrand Deléon :  "Ai'ta et Bemdez avaient pris rendez-vous ce 21 janvier en appelant à un rassemblement devant la Poste centrale de Vannes afin de défendre le breton et de demander à être reçus par M. Amiard, directeur du courrier pour " l'Ouest Bretagne ". Une quarantaine de personnes s'est alors rassemblée puis, après avoir longuement attendue dehors, s'est décidée d'entrer dans l'espoir de rencontrer des responsables. Nous avons alors été prévenus que nous serions conviés à une entrevue avec une personne représentant la direction. Finalement, une déléguée du service communication, présente à l'extérieur depuis une bonne partie de la durée du rassemblement, est venue vers nous pour échanger, sous la pluie, juste avant que ne soit fermé le bureau de Poste. Nous n'avons entendu jusqu'alors que des paroles vides qui ne démentent en rien ces nouvelles orientations de la Poste. Vous trouverez en pièces jointes ce que nous avions à exprimer à M. Amiard. Nous réitérons notre demande d'être reçu par ce directeur et, en attendant, nous poursuivons nos actions."