Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12/08/2005

Ur yezh a ya da goll bep pemzek deiz

Sifroù zo bet embannet barzh "Cause toujours" (lennit ar pennad "6.700 yezh komzet er bed") a ziout ar yezhoù en arvar. E touez ar 1.200 yezh a veze komzet kant vloazh zo en Amazonia, 800 zo marv dija ! 96 % ag ar yezhoù bev c’hoazh er bed a bezh a vez komzet ged 4 % ag ar poblans ! Pemp bloaz zo, 51 yezh ‘veze komzet get un den hepken, dreist holl get Aborigened en Australia. Hag ur yezh a ya da goll bep pemzek deiz er bed ! Spontus, neketa ?
Hervez ur pennad skrid embannet war "Prospect", ur gazetenn a Londrez, ne vo ket savetaet ar brezhoneg mard n’eo ket sikouret evel ar pezh e vez graet e Bro Gembre bremañ...
Goulennoù a bouez zo e barzh ar gazetenn se : perak emañ fall bout kollet kement se a yezhoù ? Hervez David Crystal, kelenner yezhoniezh e Kembre (skrivañ a ran e galleg, n’on ket barrek awalc’h evit treiñ), “la disparition des langues devrait nous préoccuper au même titre que celle des espèces animales ou végétales. Car cela réduit la diversité de notre planète”. Hag, un tammig pelloc’h : “La diversité occupe une place centrale dans la théorie de l’évolution, car elle permet à une espèce de survivre dans des milieux différents. L’uniformisation présente des dangers pour la survie à long terme de l’espèce. Les écosystèmes les plus forts sont ceux qui sont le plus diversifiés”.

Ur bed habaskoc'h get ur yezh hepken ?
Ur goulenn all : hag en e vehe habaskoc’h, pasifikoc’h ar bed ma vehe komzet ur yezh hepken ? N’eo ket sur : e Yougoslavia, en Iwerzhon hanternozh, er Rwanda, hag all, e vez komzet ur yezh nemetken, ha, neoazh, brezeloù spontus a zo bet er broioù se. Ar brezel ne vez ket graet get ar yezhoù, met get an dud. Ma z’eus ur vuhez demokratelezh, ma vez respetet gwirioù mab den, moian zo beviñ asambles get yezhoù dizhenvel.
An dra se ‘zo displeget get Amin Maalouf, ur skrivagner a Vro Liban : “La véritable attitude civilisatrice, la véritable contribution à une gestion pacifique du monde inquiétant où nous vivons, c’est de consolider et d’organiser harmonieusement la diversité culturelle et linguistique des hommes pour que nul ne se sente bafoué, marginalisé, exclu, incompris, méprisé, et que nul ne soit tenté par le langage de la violence. Cela suppose que l’on s’emploie à conforter la place de toutes les expressions culturelles et à faire en sorte que chaque personne puisse accéder à la modernité dans sa propre langue”.

Ur sort brezel ?
Met Amin Maalouf a gomz ivez a ziout Aljeria : “Il suffit de contempler l’Algérie pour se rendre compte des effets désastreux d’une politique de viol linguistique et culturel. Imposer une langue à un peuple aux dépens de sa propre langue est toujours une agression aux conséquences tragiques”. Gwir eo ar frasenn se ha pas hepken evit Aljeria. Doujiñ ar yezhoù a dalv respestiñ an dud, ar pobloù a gomz ar yezhoù-se. Gwir eo ur frasenn al, lâret get ur “yezhoniour” a Frans Pierre-Jean Calvet : “La guerre des langues n’est jamais que l’aspect linguistique d’une guerre plus vaste”.
E fin ar gazetenn, e kaver ur rol ged ar ger “trugarez”, troet e 441 yehz... Goueit a rit penaos e vez lâret “trugarez” e yezh albaneg ? Pas ? “Falemdiri”. Hag en apacheg ? “Ashoge”.
“Ashoge” deoc’h bout lennet ar pennad-man !

Christian Le Meut

11/08/2005

6.700 langues parlées dans le monde

Voulez-vous faire un petit voyage afin de mieux connaître les langues parlées dans le monde entier ? Rien de plus facile, il suffit de lire un numéro spécial de l’hebdomadaire “Courrier international” intitulé “Causes toujours” et paru en mars 2003. Chaque semaine Courrier international traduit en français des articles du monde entier sur l’actualité international, mais ce numéro spécial est uniquement consacré aux 6.700 langues parlées au jour d’aujourd’hui sur notre belle planète. Il coûte 6,5 euros. La première partie comporte des articles expliquant cette diversité linguistique et comment sont apparues les langues anciennes, comme l’indo européen qui est, dans l’état actuel des connaissances historiques, la langue mère de la grande majorité des langues parlées en Europe aujourd’hui, langues latines, celtiques, germaniques, etc.

Le français 12e langue parlée
Il y a ensuite une sorte de panorama des langues les plus parlées dans le monde. Le champion est le chinois, parlé par plus d’un milliard de personnes. Mais, là aussi, une vraie diversité existe, des dialectes à foison, et des débats et tensions existent entre les partisans de ces différents dialectes. La seconde position est tenue par l’anglais quant à la troisième, elle va à l’hindi, langue nationale de l’Inde parlée par près de 900 millions de personnes. Le français arrive douzième avec 125 millions de locuteurs.
Le destin de l’anglais est étrange. Au Moyen-âge, et même jusqu’à la Renaissance, cette langue était fortement méprisée par les élites intellectuelles britanniques et européennes car elle était surtout la langue du peuple, la langue des pauvres. Aujourd’hui, elle est devenue la langue internationale, par les hasards de l’histoire. Mais des questions sont posées dans ce numéro sur l’avenir de l’anglais et de sa position dominante. Les anglophone de langue maternelle sont à peine 6% de la population mondiale, quand les sinophones sont 15%. La domination de l’anglais sur internet tendrait à se réduire au profit d’autres langues et, là où il est parlé, l’anglais se mélange souvent avec d’autres langues, comme à Singapour ou aux Etats-Unis. L’on voit ainsi apparaître des dialectes nouveaux comme le “spanglish” aux Etats-Unis.

Surprise québécoise
D’autres surprises nous attendent à la lecture des articles. Ainsi, l’on découvre que le système fédérale canadien est officiellement bilingue, anglo-français, depuis 1969, mais que le Québec refuse d’appliquer certaines lois sur le bilinguisme dans sur son territoire... Cela l’amènerait à donner plus de droit à sa minorité anglophone ! Du coup, cette attitude entraîne des tensions avec les autres communautés francophones du Canada, minoritaires, elles, comme au Nouveau Brunswick et au Manitoba.

(A suivre)

Christian Le Meut

6.700 yezh komzet er bed

Faota deoc’h gober un dro vale evit anavezout gwelloc’h ar yezhoù komzet er bed ? Penaos gober ? Hep finval e met e lenn un niverenn ispisial Courrier international” anvet “Cause toujours”, bet embannet e mz Meurzh 2003. Courrier International zo ur gazetenn sizhunveg e lec’h ma vez embannet pennadoù skrid ag ar bed a bezh troet e galleg.
E penn kentan “Cause toujours” emañ displeget perak ez eus kement se a yezhoù er bed, hag a venn e ta ar yezhoù se. Da skouer, a venn e ta an “indo europeaneg”, yezh mamm ar yezhoù keltiek, latinek, germanek, ha c’hoazh.
Goude, kiniget eo ur sort “panorama” ag ar yezhoù komzet ar muiañ. Ar maout a ya d’ar sineg, komzet get ur millard a dud. Met n’eus ket ur yezh sineg hepken, met ur bochad a barlantoù, a rannyezhoù, ha bec’h un tammig etreze... En eil blas e kaver ar saozneg, komzet get tost ur milliard a dud ivez, hag en terved plas an hindi-ourdou komzet get 900 million a dud e Bro India dreist holl.


Ar saozneg dispriziet en Amzer grenn !
Iskis eo istor ar saozneg. Gwezhall goz, en Amzer grenn, e veze gwellet fall ar saozneg get tud desket en Europa; komzet veze hepken get ar bobl, get ar re baour. Breman emañ ar yezh se ar yezh etrebroadel ! Met peseurt dazont eviti ? Bez eus nemet 6 % a saoznegerion a vihanig er bed a bezh, pa ez eus 15 % a sinegerion a vihanig.
Tamm ha tamm muioc’h mui a dud a skriv war internet yezhoù estroc’h evit ar saozneg. E broioù zo, ar saozneg e vez mesket get yezhoù all, ha savet vez mod-se yezhoù nevez evel ar “spanglish”, meskaj etre spagnoleg ha saozneg er Stadoù unanet.
Traou souezhus all zo e barzh “Cause toujours” : da skouer, a ziout ar C’hanada... Eno, tud a gomz galleg e bro Gebek met ivez e lec’hioù all evel er Brunswick Nevez hag er Manitoba. Met, abaoe 36 vloaz, ar C’Hanada zo deuet da vout ur vro diyezhek, ged lezennoù evit mirout ar galleg... Souezhus eo : tud n’int ket a-du get an dra-se er C’Hebek a gaos ma vehe ret dezhi reiñ muioc’h a droadoù d’ar saoznegerion a vev e bro Gebeg !

(Da heuliañ)

Christian Le Meut

09/08/2005

Histoire : la manifestation du 22 mars 2003 pour la langue bretonne

Je suis allé manifester le 22 mars 2003 dans les rues de Rennes pour la langue bretonne. La journée était belle et une foule pacifique a envahi les rues de cette grande ville. D’après les journaux, nous fumes 15.000 à manifester ce jour-là. C’est beaucoup mais, à mon avis, c’est une estimation minimum, je pense que nous étions plutôt 20.000. Des gens étaient venus de toute la Bretagne : écoliers, collégiens ou lycéens des écoles Diwan et des écoles bilingues, étudiants, parents, membres d’associations, etc.
Il était agréable aussi de voir autant de musiciens. Lors de la manifestation pour Diwan dans les rues de Vannes, en septembre dernier, nous étions trois mille personnes mais... cinq musiciens seulement ouvraient la marche. Le 22 mars, c’était plutôt l’équivalent de cinq bagad qui ouvrait la manifestation : un lien a ainsi été fait entre la langue et la musique, entre le milieu des sonneurs et celui des bretonnants : c’est important, car ce lien ne semble pas avoir toujours existé. Pourvu que cela dure.

Non à la guerre, oui au breitzel !
J’avais apporté une banderole un peu étrange pour cette manifestation, sur laquelle était écrit en breton “Brezel en Irak, n’omp ket a du” : “Guerre en Irak, nous ne sommes pas d’accord”. J’avais hésité un peu à l’apporter car la paix en Irak n’était pas le but de cette manifestation mais j’avais envie de manifester pour les deux causes en même temps. Aider par une amie, nous avons porté cette banderole tout le long du parcours et elle a été bien accueillie. Certaines personnes sont venues me demander ce qu’elle signifiait. D’autres ont vu “brezel” et ont cru à une allusion au fameux “breitzel” avec lequel le président Bush faillit s’étouffer ! D’ailleurs un autre manifestant avait un écriteau : “Brezel nann, breitzel ya”. “Non à la guerre, ou au breitzel”.
Dans le même temps une autre manifestation s’était formée, place de la mairie, contre la guerre. Les deux cortèges ont suivi leur chemin mais les organisateurs des deux manifestations s’étaient concertés pour qu’elles se rejoignent sur la place du Parlement. Emus, nous vîmes arriver le cortège pour la paix. Le premier discours à la tribune, installée pour l’occasion, fut celui d’un membre du Mouvement de la paix qui demanda l’arrêt immédiat des combats et le respect des lois internationales. Patrick Malrieu, président du Conseil culturel, lui emboîta le pas en demandant également l’arrêt des combats et le respect des textes internationaux garantissant les droits de l’Homme, en Irak comme en France, notamment en ce qui concerne les langues régionales.

Faible écho médiatique
Préparée depuis plusieurs mois, la manifestation pour la langue bretonne a eu la malchance de tomber en même temps que le début des combats en Irak. Cela n’a pas nui à la mobilisation mais, par contre, cela a nui à son écho médiatique. Focalisés sur la guerre, les radios, télés, journaux nationaux n’ont que peu parlé de cet événement. C’est dommage, car nous manifestions dans la bonne humeur pour être vus, entendus, écoutés. Nous l’avons certainement été, entendus, à Rennes, puisque les bagadoù se sont arrêtés pour donner un aubade devant le conseil régional ! Mais avons-nous vraiment été entendus par les élus ? Et entendus jusque Paris ? Rien n’est moins sûr même si 15.000 à 20.000 personnes, ce n’est pas rien.
Mais cette manifestation a eu un autre effet : redonner le moral et du tonus aux manifestants, ce n’est déjà pas si mal, d’autant qu’il faudra sûrement retourner manifester.

Christian Le Meut

Istor : manifestadeg evit ar brezhoneg an 22 a viz Meurzh 2003

Bet oan bet e vanifestiñ d’an 22 a viz Meurzh 2003 evit difenn ar brezhoneg war straedoù Roazhon. Brav oa an amzer hag ur bochad a dud oa, 15.000 hervez ar pezh m’eus lennet war ar c’hazetennoù. D’am sonj, ni oa un tammig muioc’h, 20.000 marteze, peogwir oa leun a dud kreiz ker Roazhon. Aloubet oa bet ar ger vras get tud deuet a Vreizh a bezh : skolidi, skolajidi, liseidi, studierien, kerent, bagadoù, gevredigezhioù ha c’hoazh. Tud a ranvroioù all oa deuet ivez. Bourrapl tre oa gwellout kement-se a dud, hag ivez, kement se a sonnerion. Sonj m’eus ag ar vanifestadeg diwezhañ, e Gwened, evit Diwan, e miz Gwengolo 2002 : 3.000 den ha pemp soner hepken.
E Roazhon, ne oa ket pemp soner a oa ganeomp met kentoc’h pemp bagad. Al liam a oa bet graet etre ar sonerezh hag ar yezh : un dra a bouez eo, kar al liam se ne oa ket graet alies tre araok war a seblant. Get ma pado !

Nann d'ar brezel ya d'ar breitzel !
Bet oan bet e vanifestiñ d’an 22 a viz Meurzh 2003 evit difenn ar brezhoneg war straedoù Roazhon. Brav oa an amzer hag ur bochad a dud oa, 15.000 hervez ar pezh m’eus lennet war ar c’hazetennoù. D’am sonj, ni oa un tammig muioc’h, 20.000 marteze, peogwir oa leun a dud kreiz ker Roazhon. Aloubet oa bet ar ger vras get tud deuet a Vreizh a bezh : skolidi, skolajidi, liseidi, studierien, kerent, bagadoù, gevredigezhioù ha c’hoazh. Tud a ranvroioù all oa deuet ivez. Bourrapl tre oa gwellout kement-se a dud, hag ivez, kement se a sonnerion. Sonj m’eus ag ar vanifestadeg diwezhañ, e Gwened, evit Diwan, e miz Gwengolo 2002 : 3.000 den ha pemp soner hepken.
E Roazhon, ne oa ket pemp soner a oa ganeomp met kentoc’h pemp bagad. Al liam a oa bet graet etre ar sonerezh hag ar yezh : un dra a bouez eo, kar al liam se ne oa ket graet alies tre araok war a seblant. Get ma pado !
Degaset m’boa ur vanderolenn un tammig iskis evit ar vanifestadeg se : “Brezel e Irak, n’omp ket a du” a oa skriwet warni. Ne oa ket pal ar vanifestadeg se met faote diñ lavarout an dra se e brezhoneg ha manifestiñ evit an daou dra d’un taol. A gaos d’an dra se ne oan ket en ma bleud penn da benn araok mont da vanifestiñ. Met degemeret mat tre emañ bet ma vanderolenn, douget e pad ar vanifestadeg genin hag get ur vignonez diñ. Tud zo deuet evit goulenn ganin petra a dalve ar pezh skrivet warni. Tud all o deus gwellet ar ger “brezel” hag o deus sonjet ag “ar breitzel” debret a dreuz un tammig araok get ar president Bush. Tost oa bet d’en em stoufiñ get ar gwastell spontus se... Un den yaouank en doa savet ur skritel a ziout an afer se : “Nan d’ar brezel, ya d’ar breitzel”.

N'omp ket bet klewet
E pad an amzer se oa ur vanifestadeg all war plasenn an Ti ker Roazhon, a enep ar brezel en Irak. Ni oa war plasen ar parliamant. Me gave domaj gwellout div vanifestadeg e memes mare met, benn ar fin, aozet mat oa an traou. An div vanifestadeg o deus manifestet pep hini d’he du met, e fin an abardaez, ar vanifestadeg evit ar peoc’h zo deuet ganeomp war plasenn ar parliamant. Fromus oa. Un den ag ar “mouvement de la paix” en deus komzet evit ar peoc’h. Patrick Malrieu, prezidant ar C’huzul sevenadurel, ‘deus komzet a c’houde evit goulenn an dra se ivez, hag evit goulen get ar stad Bro c’hall respetiñ gwiriou mab den a ziout ar yezhoù rannvroel.
Ar vanifestadeg evit ar brezhoneg oa aozet, kempennet, abaoe pell met, ben ar fin, an 22 a viz Meurzh ne oa ket an deiz gwellan evit manifestiñ a gaos d’ar brezel a gomanse e Bro Irak. Ar skinwelloù, ar skingomzoù hag ar c’hazetennoù n’o deus ket komzet kalz a ziout ar vanifestadeg se. Domaj eo peogwir e vanifestaemp evit bout klevet, gwelet ha selaouet get ar re all ha get ar bolitikourien a Vreizh (m’eus ket gwellet kalz anezho e pad ar vanifestadeg) hag a Frans a bezh. 15.000 pe 20.000 mil a dud, n’eo ket netra met evit pemp departamant.
Met e vo deomp ret deomp mont en dro da vanifestiñ. N’eo ket echu al labour. Neoazh, un devezh bourrapl tre m’eus bewet an 22 a viz Meurzh. An devezh se en deus roet diñ, ha d’ar vanifestourien all d’am sonj, muioc’h a energiezh, a veugon da genderc’hel.
Christian Le Meut

07/08/2005

Pell emañ ar Manitoba

Ar Manitoba zo ul lodenn ag ar C’Hanada, e kornog Bro Gebek. Degouezhet oa Jacques Cartier er C’Hanada e penn kentan an XVIe kantved, mare ar roue Fanch Ie. Labourizion douar, jibouesourion, kenverzourion a Vro Frans oa daet ha savet oa bet ar ger vras Kebek. Tamm ha tamm ul lodenn ag ar re se oa aet pelloc’h, betek plaenenn ar Manitoba. Hag ar re se, jibouesourion kentoc’h, d’en em zimezhiñ get indianezed. Mod se oa bet ganet metissed ha parlantou nevez etre ar galleg ha yezhoù indian evel ar “Cree”, da skouer...

Ar Manitoba zo bet poblet evel-se betek ar dro 1860, mare aloubigigezh ar Manitaba get arme Bro Saoz. Ne oa ket bet goulennet an aotre get an Indianed, pe ar Vetissed pe ar gallegerien... Ur brezel oa bet met aet oa an trec’h get an Inglezed. Gouarnamant gentañ ar Manitoba oa bet savet, get Louis Riel e penn, ur metis, bet krouget ar lerc’h get an arme a Vro Saoz .

Ar galleg, yezh ar blouked
E pad pell amzer a c’houde, e veze fallwellet ar Vetissed hag ar re a gomze galleg er Manitoba, daoust ma oa anezhe al lodenn vrasan ag an dud er c’herioù bras betek fin an XIXe kantved. Ar saozneg oa deuet da vout ar yezh ofisiel hag ar galleg e veze gwellet evel ur yezh komzet ged sauvajed, Indianed, da lavaret plouked, tud gouez.
Barzh ur film m’eus gwellet war ar chadenn 5, un den kozh, galleger a vihan, a lâre an istor se : “Ur wezh e oan o gomz galleg er maez hag un den all, n’anaouen ket anezhan, ur saozneger, n’oa lavaret din : “Speak white””... “Speak white””. ne blije ket dezhan klevout galleg ha “speak white” a dalve : speak gwenn, komz saozneg...

Hiriv an deiz, miliadoù a gallegerien hag a vetissed a zo c’hoazh er Manitoba, met nebeutoc’h nebeut a gomz galleg pe ar yezhoù ganet ag ar galleg hag ar yezhoù indian. Dilezet a zo bet ar galleg get ur bern tud... Met, abaoe ugent vloaz, ar vonreizh, ar “gonstitution” ag ar C’hanada zo bet chanchet evit lakaat ur plas d’ar galleg deuet da vout yezh ofisiel ar C’hanada a bezh get ar saozneg. Skolioù divyezheg a zo bet krouet e lec’h ma vez kelennet ar galleg d’an doare “soubidigezh”, evel Diwan e Breizh. Muioc’h mui a familhoù a gas o bugale d’ar skolioù se peogwir e vez gwellet mat komz div yezh ! Un dazont zo bremañ evit ar galleg e Manotiba, war e seblant...

Un dazont memestra ?
Desket m’eus an traoù-se a gres d’un abadenn m’eus gwellet war ar skinwell hag, ivez, a gres d’un abadenn hir, un euriad, m’eus klewet war France Inter... Interesus tre oa ar pezh m’eus desket mod-se met biskoazh m’eus klewet pe gwellet un abadenn evel se a ziout ar yezhoù rannvroel evel an euskareg, an alzasianeg pe ar brezhoneg, war an tele pe ar radio e Frans. Nemet war Frans 3 Breizh ! Ar mediaou a Baris a ya pell, betek ar Manitoba, da welled tud a stourm evit o yezhoù. Bez eus tud a stourm aman evit o yezhoù ivez, e Frans. Met ne vezont ket gwellet war an skinwelloù, ha klewet war ar skingomzoù e Bro C’hall. Met n’int ket bet anavezet ar yezhoù-se evel yezhoù ofisiel.Ya, sur awalc’h, pell emañ ar Manitoba.

Christian Le Meut

20/06/2005

Démocratie en Chine : un gros mot !

Voici comment les gros mots sont effacés sur internet par le régime chinois "communiste" en place avec l'appui d'une multinationale... Une seule victime : la liberté d'expression ! Cet article est l'oeuvre du journaliste Gérard Ponthieu dont je vous recommande le blog. http://gponthieu.blog.lemonde.fr/gponthieu/

Microsoft, collabo et censeur de la dictature chinoise
En chinois, « démocratie », « manifestation » et « droits de l'homme » sont de gros vilains mots interdits-caca-prison. N’allez surtout pas les écrire sur votre blog. D’ailleurs en Chine vous ne pourriez même pas ! Grâce à Microsoft. Merci Bill Gates, pour cette contribution à la Liberté. En effet, Microsoft vient de créer là-bas une société mixte pour étendre son empire par le biais de la version chinoise de son outil de blog, MSN Spaces. Un empire dans un autre, ça laisse entrevoir un sacré empilement de pognon. Déjà près de 100 millions de Chinois qui surfent – et ce n’est que le début.
Donc, face à de telles perspectives d’expansion mortifère, la firme impérialiste n’a pas hésité à collaborer avec la dictature impériale. Entre dominateurs, on se comprend. Le résultat est comme magique : Les gros mots, raconte le correspondant du Monde à Shanghaï, Brice Pedroletti, « lorsqu'ils sont dans l'“espace perso” de l'utilisateur, provoquent l'apparition d'un avertissement : “ Ce texte contient une expression qui n'est pas autorisée, veuillez supprimer cette expression.” La réactivité du cerbère électronique varie selon les combinaisons de mots et la période de la journée. Le mot youxing, “manifestation”, placé dans le titre, est rédhibitoire.»
Quand la censure n'est pas automatique, elle est exercée par une police de l'Internet, qui est présente dans 700 villes. Il y aurait entre 3 à 5 millions de Chinois à tenir un blog. « Sur www.yourblog.org, raconte le journaliste du Monde, une internaute chinoise qui avait donné son récit des manifestations antijaponaises à Pékin, le mois dernier, explique que certains mots ou certaines phrases ont été automatiquement effacés de la version initiale de sa page. En mars, le gouvernement chinois a annoncé que tous les «blogueurs» et détenteurs de sites devaient être dûment enregistrés auprès du gouvernement avant le 30 juin. S'ils n'obtempèrent pas, leur site sera supprimé. »
Les collabos sont à l’œuvre. Ils font même du zèle, comme Newsweek – oui, vous avez bien lu, le fleuron-mon-cul des hebdos états-uniens plutôt libéraux –, qui épure son édition chinoise de certains articles estimés sensibles.
Comment dire ?… Beurk !… Big Brother, oui… Tellement usé, banalisé… Normalisé. Mais là, dites, voyez comme les qualificatifs vont manquer. On devrait pourtant en profiter, d’ici qu’ils déboulent dans nos ordi, juste avant d’envahir nos mots, nos pensées, nos cerveaux ! Enfoncé 1984 ! Au secours George !"
Gérard Ponthieu

14/06/2005

Vive le Maroc et les chapeaux bretons !

Voici quelques nouvelles du monde pêchées ici où là, et la première information vient de l’hebdomadaire Courrier International qui a relevé, dans la presse belge, la grande colère d’une habitante à qui Belgacom, l’équivalent de France Télécom, a attribué un nouveau numéro de téléphone. Tout va bien jusque là, mais ce nouveau numéro était celui, précédemment, de Marc Dutroux, le criminel emprisonné pour avoir tué deux fillettes et deux jeunes filles...
Dans la série nous vivons dans un monde formidable, cette autre information parue également dans Courrier International. A Lodz, ville de Pologne, douze personnes ont été blessées, début janvier, le premier jour des soldes. Un grand magasin avait décidé d’ouvrir à minuit et 3.000 personnes, pas moins, étaient venues attendre devant les portes pour être les premières. Les coups ont volé, des clients sont tombés et ont été piétinés, le magasin a été à moitié ravagé par la foule. Il a fallu faire appel à 150 policiers qui ont mis tout le monde dehors ! Vive les soldes !
Vive le Maroc aussi, mais cette fois pour de vrai. Le parlement marocain a voté à l’unanimité une loi pour changer le statut de la femme. La polygamie est désormais interdite et la nouvelle loi stipule que chaque famille est dirigée à égalité de droit, par le mari et par l’épouse. Les maris ne peuvent plus répudier leurs épouses de leur propre initiative, ils doivent passer devant un juge et l’épouse elle-même peut demander le divorce...
Continuons notre tour du monde du côté de l’Inde où, signale Le Monde, 80% des habitants n’ont pas l’électricité à la maison et 20% n’ont pas d’eau potable à boire...
Mais la fin de ce tour du monde se passe en Bretagne, à Douarnenez. La revue Ar Men (n°137, p. 58) signale des incidents survenus lors du festival international du film minoritaire, durant l’été 2003. Ce festival traite des cinémas issus de cultures minoritaires, sans Etats, comme les Kurdes (ou les Bretons). Mais, cette année, des personnes ont manifesté leur mécontentement lorsque, lors de débats par exemple, des questions ont été posées en langue... bretonne ! Une vingtaine de personnes ont même, un jour, quitté la salle, pour protester contre le fait qu’une question avait été posée en breton, pourtant traduite en français par les animateurs du débat. Les organisateurs ont, semble-t-il, remis les pendules à l’heure mais voir ce genre de comportement lors d’un festival du film “minoritaire” est un comble ! Sans doute est-il plus facile, pour certains citoyens français, d’être solidaires des Kurdes des Tibétains, des Kabyles, des Amérindiens, que des Bretons...
Alors, vive les Bretons quand ils ont des chapeaux ronds, mais pas quand ils parlent breton ?
Christian Le Meut (2004)

13/06/2005

Bewet Bro Maroko !

Doereieù berr ag ar bed a beizh : kounnaret bras eo ur vaouez e bro Belgia. Roet e bet dezhi get Belgacom (ar stal a zo evel Frans Telekom aman), un niverenn pellgomz nevez... Ha neuze ? An niverenn-se oa hani kozh Marc Dutroux, an torfetour bras toulbac’het evit bout pallforset, jahinet ha lazhet getan div verc’h yaouank ha div vaouez... Bewet Belgacom !
E Lodz, ur ger bras e Bro Pologn, daouzek zen a zo bet gloazet an deiz gentan ar soldoù, e miz Genver 2004 ! Ur stal bras anvet Media Mark oa bet digoret da nozh ha 3.000 den oa aet dirazan evit bout ar re gentan... Bec’h zo bet, taolioù dorn, ostizion a zo kouezhet hag ostizion all da gerzhet warne ! Benn ar fin, 150 poliser ‘zo deuet evit lakaat er maez razh an oztision ! Bewet ar soldoù !
Bewet ivez, met da vat ar wezh man, da Bro Maroko e lec’h ma zo bet savet lezennoù nevez evit ar maouezed. Razh ar gannadoù o deus votet lezennoù nevez evit lâvared eman bep familh renet get daou zen : ar gwaz hag ar wreg. Ne vo ket mui posupl evit ur gwaz kaout meur a vaouez. Ne c’hello ket mui ar wazed skarzhiñ o maouezed o unan, ret e vo dezhe goulenn an dra-se get ur barnour... Gwelloc’h gwellan : droad o deus breman ar merc’hed da c’houlenn get ur barner d’en em zisparti ag o gwazed. Bevet Bro Maroko !
Ne larin ket an dra-se da Bro India : du-hont, 20 % ag ar poblans n’o deus ket dour prop da evañ, ha 80% n’o deus ket tredan er ger, hervez ar gazetenn Le Monde.
Ha bewet Breizh, d’ho sonj ? N’eo ket sur evit tud zo... Bec’h zo bet e pad gouelioù ar filmoù etrebroadel e Douarnenez, an hanv 2003 (Ar men n°137, p.58). Kinniget e vez er festival-se filmoù savet get tud a vroioù pe sevenedarioù er bed a-bezh hep stad anezhe, evel ar Gurded, ar Vretoned, ha c’hoazh. Met tud ‘zo, zo bet kounnaret e klewet tud all komz brezhoneg e-pad arvestoù ha tabutoù. Ur wezh, un ugentad a zen a zo aet kuit ag ur sall evit en em sevel a enep ar re e oa e komz brezhoneg ! Troet oa e galleg, ar pezh lâret e brezhoneg, evel rezon, met ne verne ket evit ar vanifestourioñ. Ne faote ket dezhe klevout ur ger brezhoneg daoust ma oa ar re-se deuet e Breizh, ha da welled filmoù war pobloù hag sevenadurioù hep stadoù : a dreuz tout !
Ha bewet Breizh memestra !
Christian Le Meut

06/06/2005

Big Brother Internet

Internet est un outil nouveau, efficace pour trouver des renseignements de toutes sortes sur l’histoire, l’économie, les pays étrangers, etc. On y trouve beaucoup de choses, gratuitement ou presque. C’est une sorte d’encyclopédie universelle pour les personnes qui surfent sur le Net. Met, si cet outil peut aider à trouver des renseignements de toutes sortes, il peut aussi se révéler très indiscret. C’est très facile. Il suffit d’aller sur un moteur de recherche, “Google” par exemple, et de chercher sur les noms désirés. Si un de vos proches s’appelle “Marcel Le Bras”, c’est un exemple, vous tapez Marcel Le Bras et les pages internet sur lequel est mentionné ce nom apparaîtront, ou au moins une partie. Vous pouvez ensuite aller voir aller sur ces pages et vérifier s’il s’agit bien de “votre” Marcel Le Bras ou d’un autre.
Mais, à ce petit jeu, l’on peut avoir des surprises. C’est ce qui est arrivé à une adolescent vivant aux Etats-unis. Lui, c’est sur son propre nom qu’il a entamé une recherche... Et il l’a trouvé, son nom, sur une liste d’enfants recherchés suite à un enlèvement ! Quatorze ans plus tôt il avait été enlevé par sa propre mère alors que sa garde avait été confiée à son père, par la justice canadienne... La mère était alors venue vivre aux Etats-Unis, pour ne pas être rattraper par la police... Elle l’a été, et par son propre fils ! L’affaire a ensuite été confiée à la justice étasunienne... Internet, c’est formidable, mais c’est aussi un peu “Big Brother” ?
Christian Le Meut

05/06/2005

Big brother internet

Internet zo ur benveg efedus evit klask traoù a bep sort, war an istor, an ekonomiezh, ar skiantoù, ha c’hoazh. Kavet e vez traoù a bep sort evit netra, pe dost. Ur sort “encyclopédie” etrebroadel eo, evit ar re a ouia labourat getan. Met, ma z’eus tu da glask traoù war temoù à bep sort, moian zo ivez gober enklaskoù war hoc’h amezegien, hoc’h ennebourion pe ho mignogned, dre internet ! Aes bras eo : n’eus ket nemet da vont war ur “moteur de recherche” evel an hini anvet “Google” ha klask war un anv . Ha kaset vo deoc’h ur rol get razh ar pajennoù e lec’h a zo merchet an anv peus skrivet.
Mard ho peus ur mignon anvet : “Marcel Le Bras”, ur rol get ar pajennoù e lec’h m’emañ merchet ur “Marcel Le Bras” bennak a vo roet deoc’h. Ha c’hwi a c’hello mont da welled ar pezh zo war ar pajennoù-se. Kavet vo ganeoc’h, marteze, doerieù nevez war ho mignon Marsel Le Bras pe war tud all anvet “Marsel Le Bras ivez”... Hag, a wezhoù traoù souezhus e vez kavet...
Ur paotr yaouank ag ar Stadoù Unanet, en deus lakaet e anv war internet, ha petra en deus kavet ? Tud oa war e lerc’h, e klask anezhan rak e vamm he doa eñ dapet, skrapet, 14 vloazh araok ! Dispartiet oa tud ar paotr yaouank, met eñ oa bet roet d’an tad get ar justis, evit chom getan er C’Hanada. Ne oa ket a-du tamm ebet ar vamm ha skrapet he doa he mab evit mont da chom geti er stadoù Unanet, evit nompass bout tapet ha toull bac’het. Met, goude bout lennet an dra-se war internet get ar paotr yaouank, toull bac’het eo bet e vamm. “Big brother is watching you”...
Christian Le Meut

03/06/2005

De l'Irak à Moscou en passant par Helsinki

A l’époque de Saddam Hussein, en Irak, l’équivalent de 200 dollars était versé aux parents qui acceptaient de donner le prénom “Saddam” à leurs enfants. L’époque de Saddam étant révolue, le dictateur en prison, des milliers d’Irakiens se prénomment donc Saddam et ils sont quelques-uns à être venus demandés à l’administration irakienne comment changer de prénom. Georges à la place de Saddam, ça sonnerait bien, non ?
La Finlande est un vrai paradis, si j’en crois l’hebdomadaire Courrier International. Là-bas, les amendes sont calculées en fonction du revenu du contrevenant. Un citoyen riche paiera bien plus cher qu’un citoyen pauvre... Voilà pourquoi Jussi Salonoja, un Finlandais richissime, a dû payer 170.000 euros, soit plus d’un million de francs nouveaux, pour avoir été pris dans les rues d’Helsinki à 80 km/h au lieu des 40 km/h autorisés ! Cet argent ira peut-être à l’installation de ralentisseurs dans le centre d’Helsinki...
Ce n’est pas facile, donc, d’être riche, en Finlande, alors qu’en France c’est de plus en plus recommandé. L’impôt sur le revenu baisse beaucoup pour les Français les plus riches, et seulement un petit peu pour les classes moyennes. Quant aux non-imposables, cela ne changent rien pour eux, mais ils payent les taxes indirectes, comme la TVA, qui, elles, ne baissent pas et sont les mêmes pour tout le monde. Il s’agit là sans doute d’une conception toute française de l’égalité...
Un article du Monde signale le prix d’une carte postale rare. Celle-ci représente un guérisseur, juché sur une charrette tirée par deux chiens, probablement au début du XXe siècle, en Savoie. Cette carte postale s’est vendue récemment 5.200 euros lors d’une vente aux enchère, soit plus de 30.000 F. Le guérisseur était une homme pauvre qui vendait lui-même ces cartes postales pour arrondir ses fins de mois... Il aurait sans doute été un peu surpris de voir le prix atteint par ses cartes postales !

La télé pour les singes !
Ce sont les singes du zoo de Moscou qui en ont de la chance. Le directeur a trouvé que ses singes avaient l’air trop mollassons, et a décidé de leur mettre la télévision. Pas pour regarder Star Académy ou Le Maillon faible, encore certains singes pourraient-ils concourir avantageusement dans ce genre d’émissions, voire gagner; non, il veut mettre diffuser des documentaires sur la vie des singes en liberté !!! Il s’agit ainsi, selon le directeur, de faire réfléchir les singes enfermés plutôt que de les voir passer leur temps à mettre leurs doigts dans leur nez (et peut-être ailleurs) ! Dur, dur, d’être singe à Moscou.Non seulement vous êtes enfermé, il fait froid l’hiver mais, en plus, on vous oblige à regarder la télé ! Que vont comprendre nos cousins emprisonnés ? Peut-être vont-ils déprimer un peu plus, ou alors orendre conscience leur triste sort et vouloir goûter aux joies de la liberté ?
Christian Le Meut