05/01/2010
Sifroù Rezore/Les chiffres de Rezore
Brezhoneg. E 2009, Rezore a zo bet gwelet 67.200 gwezh : 67.500 e 2008, 79.500 e 2007, 50.000 e 2006. Stabil a chom ar sifroù e keñver ar bloaz paseet. Ne greskont ket met, marteze, muioc'h mui a draoù a zo da lenn ha da welet war internet (Face book, twiter ha me oar me), e brezhoneg ivez. E miz Kerzu 2009, 6.860 gwelladenn zo bet, ar sifr brasan; 4.248 e miz Gouere, ar sifr bihannan.
Abaoe miz Meurzh 2005, pa m'boa savet ar blog-mañ, 291.200 bizit a zo bet. Bep miz e ta war dro 2.000 den : 3.200 den e miz Geñver 2009 evit ar sifr brasan, ha 1.814 e miz Gouere evit ar sifr bihannan. E miz Mezheven 21.119 pajen a zo bet "digoret" (ha lennet ?); 11.443 e miz Gwengolo. An dud nevez, ar re a zo e tizoloeiñ Rezore, a zigor muioc'h a bajennoù, marteze, evit al lennourion kozh. 194.000 pajenn a zo bet digoret e 2009 war Rezore.
Français. En 2009, Rezore a été visité 67.200 fois : 67.500 en 2008, 79.500 en 2007, 50.000 en 2006. Les chiffres restent stables par rapport à 2008. Ils n'augmentent pas mais peut-être y-a-t-il de plus en plus de choses à lire sur internet (Face book, Twiter etc...), en breton aussi. 6.860 visites en décembre 2009 pour le maximum, 4.248 au mois de juillet, pour le minimum.
Depuis la création de Rezore, en mars 2005, 291.200 visites ont été enregistrés. Chaque mois, il y a environ 2.000 visiteurs différents, de 3.200 en janvier dernier, à 1.814 en juillet. Au mois de juin, le record d'ouverture de pages a été atteint pour 2009 : 21.119 pages "ouvertes" (et lues?); contre 11.443 au mois de septembre. Les nouveaux venus, qui découvrent Rezore, ouvrent sans doute plus de pages que les anciens. 194.000 pages ont été ouvertes en 2009 sur Rezore.
Setu evit ar sifroù 2009. Trugarez deoc'h bout daet e 2009. Pennadoù a vo da embann e 2010, sur eo, danvez da lenn ha da eskemm c'hoazh.
Voila les chiffres 2009. Mersi d'être venus en 2009. Il y aura encore des articles à éditer en 2010, aucun doute là dessus, matière à lire et à échanger.
Ken tuch/A bientôt
Christian Le Meut
09:53 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Hennebont, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rezore, chiffres
24/12/2009
Marv eo Meriadeg Herrieù - Décès de Mériadec Henrio
Meriadeg Herrieù a zo marv dimeurzh paseet e Santez Anna an Alré; setu ar pennad embannet ar mintin mañ b'an Télégramme. Mériadec Henrio est décédé mardi dernier à Sainte-Anne d'Auray. Voici sa nécrologie parue ce matin dans Le Télégramme :
"Mériadec Henrio (Meriadeg Herrieù en breton), prêtre, est décédé, mardi 22 décembre, à Sainte-Anne d'Auray, à l'âge de 85 ans. Né à Hennebont, il était l'auteur d'une méthode d'apprentissage du breton vannetais («Le breton parlé»), parue en 1979, et accompagnée de cassettes audio. Il avait publié aussi un manuel pour débutant «Le breton du Morbihan», également avec cassettes et un dictionnaire de breton vannetais réédité chez Emgleo Breiz en 1999, toujours disponible et qui reste une référence pour les bretonnants, débutants ou non. Il avait, ces dernières années, traduit en français les contes de sa mère, Loeiza ar Meliner, publiés en breton en 1938 et réédités cette année dans une édition bilingue (Ar bont ar vilin, ed. Anagrammes). Mériadec Henrio était le fils de l'écrivain en langue bretonne Loeiz Herrieù, décédé à Auray, en 1953. Il avait travaillé à la publication post mortem des oeuvres de son père : Dasson ur galon (poésie), Kammdro an Ankoù (carnets de la première guerre mondiale). Ordonné prêtre en 1948, il était titulaire d'une licence d'anglais et a exercé comme professeur d'anglais en lycée à Pontivy. Il a été recteur de la paroisse de Locoal, et a officié également à Kervignac et Sainte-Anne d'Auray. Il s'était retiré à la maison de retraite Saint-Joachim. Ses obsèques seront célébrées à la basilique de Saint-Anne d'Auray cet après-midi, à 14h30, et seront suvies de l'inhumation au cimetière Saint-Joachim, à Sainte-Anne d'Auray".
09:27 Publié dans Hennebont | Lien permanent | Commentaires (6)
28/10/2009
Miracle : j'ai trouvé du breton à la Poste !
Miracle : hier, j'ai vu du breton dans un bureau de Poste, celui d'Hennebont. Si, si, c'est vrai. Si vous allez de temps en temps dans les bureaux de Poste, vous aurez constaté qu'ils se transforment depuis quelques années en libre service de toutes sortes de produits : livres, CD, DVD, stylos, cartes postales, etc. C'est le cas à Hennebont. La Poste est devenue une banque, mais avec un coin librairie-papeterie CD-DVD, et ça met en colère le buraliste libraire-papetier marchand de journaux voisin, ce qui se comprend...
Donc, en faisant la queue, je tombe sur un étalage de "petits guides" dépliant consacrés à différents thèmes dont le breton : "L'imagier français-breton". Enfin, il y a du breton à La Poste. Pour le reste, la Poste d'Hennebont demeure comme les autres : unilingue... Le dépliant en question est joli, mais un peu imprécis car il propose en français le nom seul ("tourterelle"), alors que la traduction en breton placée dessous correspond à "la tourterelle" ("an durzhunell"), ce qui risque de ne pas simplifier la compréhension des débutants car le breton, comme toutes les langues du groupe celtique, a un système de mutations internes, notamment derrière l'article. Il aurait donc fallu écrire "turzhunell" (le "t" devient "d" derrière l'article).
A part ça, j'ai aussi acheté des timbres, car il s'en vend encore à La Poste.
En ce qui concerne l'introduction du bilinguisme dans les bureaux de Poste, l'association Aï'ta organise une "votation" le samedi 7 novembre devant certains établissements concernés : "Le collectif Ai'ta ! proposera le samedi 7 novembre, de 10h à midi, une votation citoyenne pour que soit prise en compte la langue bretonne dans nos bureaux de poste (signalétique, automates, employés prêts à utiliser la langue avec les clients...). Cette votation sera proposée devant une dizaine de bureaux de poste du pays léonard, trégorois mais aussi vannetais : Pondi/Pontivy, an Alre/Auray, Gwened/Vannes, an Oriant/Lorient." "Pour que cette opération ait de l'impact dans les médias et au niveau de la direction de la Poste, poursuit Aï'ta, il nous faut être nombreux à tenir les bureaux de vote et à expliquer notre démarche aux usagers, dans chacune des villes pré-citées; à venir voter en faveur du bilinguisme breton/français dans la vie publique".
22:31 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Didaerded/Non-violence, Hennebont | Lien permanent | Commentaires (1)
12/05/2009
Hennebont-les-Palmiers ?...
Notre microclimat hennebontais sied manifestement aux palmiers : un deuxième est apparu en fin de semaine, à l'autre entrée de la passerelle des forges, côté quai du Pont-neuf. Encore un miracle de la nature, à défaut d'un miracle de la technique... Car, pour les calèches, cette fois, l'idée de leur faire traverser le Blavet à cet endroit est tombée à l'eau, à moins de slalomer entre les palmiers !
En attendant, je propose de rebaptiser notre belle ville "Hennebont-les-palmiers", ça pourrait attirer les touristes...
CLM
NB : pour celles et ceux qui n'auraient pas suivi le feuilleton, cliquez sur la catégorie "Hennebont".
10:27 Publié dans Hennebont | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : hennebont
06/05/2009
Hennebont : la ville mystérieuse...
Hennebont, c'est un peu la ville mystérieuse, comme il y a l'île mystérieuse de Tintin. Vous vous souvenez, quand les champignons géants poussent d'un coup d'un seul ! Ici, point de champignons, mais un palmier est apparu, d'un seul coup d'un seul, quai des Martyrs, à l'extrémité de la "Passerelle des forges" inaugurée récemment par la municipalité. Pourquoi poser là un grand palmier dans un bac ?
Voici l'histoire. Quand la municipalité a décidé, en 2003, la fermeture et la destruction de feu le pont de Fer (regrets éternels), des réunions publiques ont eu lieu : fallait-il ou pas que la future passerelle permette le passage des chevaux et des calèches du haras ? Et le haras national d'Hennebont étant menacé, il n'y a pas eu vraiment d'opposition (à ma connaissance), pour prévoir une passerelle assez large et permettant aux calèches du haras de passer le Blavet à cet endroit, isolées du trafic routier. Que du bonheur.
Seulement, quand le pont a eu été terminé, les aménagements des deux extrémités m'ont paru un peu problématiques : ils sont à angle droit, des calèches pourraient-elles y manoeuvrer ? Le jour de l'inauguration, on a bien vu deux cavaliers surgis de la mairie (M. le maire et le sous-préfet), traverser la passerelle à cheval, mais point de calèches en vue... Etonnant, non ?
Alors, la passerelle permet-elle aux calèches de passer ? Et si non, pourquoi ? Et combien d'argent perdu à avoir prévu une passerelle à largeur de calèches, que celles-ci ne pourront emprunter (selon mes informations, elle a coûté 1,3 million d'euros) ?...
Mais il y a pire. La rumeur court en ville que des voitures, pas à cheval mais à moteur celles-là, auraient traversé par la passerelle. Je n'en ai pas été témoin mais, de fait, aucun panneau ne l'interdit formellement, et il y a la largeur nécessaire... D'où l'atterrissage de ce joli palmier : il ne s'agit pas, comme les champignons de Tintin, d'un phénomène mystérieux mais juste d'un obstacle posé là pour interdire la circulation des voitures à moteur.
La suite au prochain épisode.
Christian Le Meut
19:39 Publié dans Hennebont | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : hennebont
03/04/2009
Déplacements doux à Hennebont : une passerelle ne fait pas le printemps
De temps en temps je me permets de parler de l'actualité de la ville d'Hennebont sur mon blog. Après tout, c'est à Hennebont (Henbont), qu'il est écrit. Ci-dessous, un petit courrier que le citoyen que je suis s'est permis d'envoyer au maire, M. Gérard Perron. C'est uniquement en français. Les précédents épisodes sont accessibles en cliquant sur la catégorie "Hennebont".
Hennebont, le 3 avril 2009
"M. le maire
"J'ai reçu, comme probablement un certain nombre d'Hennebontais, une invitation à l’inauguration de la Passerelle des Forges qui remplace feu le pont de Fer, détruit sur vôtre décision. J’y ai lu une citation de Newton : “Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts”. Belle citation, que j’approuve grandement et dont j’espère que vous vous l’appliquerez à vous-même dans l’avenir. Car, en octobre 2003, c’est vous qui avez décidé de le fermer, ce pont ! Etait-ce obligé ? Et depuis cinq ans, n’auriez-vous pas pu le laisser ouvert le temps qu’il soit remplacé ?
Pendant ces cinq années et demie, nous avons pu constater à quel point notre ville manquait de ponts; à quel point un quartier comme Saint-Caradec était, et reste encore, enclavé; à quel point le Blavet est redevenu un obstacle à nos déplacements. Bien des Hennebontais qui passaient par le pont de Fer ont, d’ailleurs, repris la voiture car la traversée piétonne du pont Jéhanne la Flamme est particulièrement risquée pour les piétons et les deux-roues, et polluée. Sur le pont de Fer les piétons n’étaient pas frôlés par les camions.
Vous aviez vous-même qualifié la fermeture du pont de Fer de décision “brutale”, en conseil municipal, le 29 octobre 2003. Fermer sans aucune concertation un axe central des déplacements doux à Hennebont, sans aucune évaluation de nombre de passages concernés, sans aucune évaluation préalable des conséquences pour la sécurité des piétons et cyclistes, était, effectivement, une façon de faire “brutale”. J’ai, à l’époque, manifesté, comme des centaines d’Hennebontais, devant la mairie contre cette “brutalité”.
Cinq ans et demi plus tard, nous avons désormais une jolie passerelle aux airs futuristes à côté de remparts du XIVe siècle... Sauf que nous avons perdu une trace tangible du patrimoine industriel des Forges qu’était le pont de Fer. De ce point de vue, lui donner le nom de “Passerelle des Forges” est assez cruel. En 2003-2004 on nous disait que la rénovation du pont de Fer coûterait plus cher que son remplacement (562.000€ annoncés en 2005), mais la note, en cinq ans, a plus que doublé pour passer à 1.300.000 € ! Alors, finalement, rénover ce pont aurait-il coûter plus cher que de le remplacer ?
En 2003 les déplacements doux à Hennebont étaient donc ainsi traités. Et en 2009 ? Et à l’avenir ? L’ouverture de la passerelle nous fait seulement revenir à la situation d’avant. Statu quo ante. Quoi de neuf pour le développement des déplacements “doux” dans notre ville ? Combien de pédibus créés depuis la rentrée pour que les enfants aillent à pieds à l’école ? Combien de pistes cyclables sécurisées ? Combien de nouvelles rues piétonnes depuis que l’équipe actuelle (PC, PS, Verts, UDB), élue en mars dernier est en place ? Combien de trottoirs libérés du stationnement automobile pour que les piétons puissent marcher en toute sécurité ? Avenue de la Libération, récemment, j’ai vu une dame âgée se déplaçant avec deux béquilles contrainte de marcher sur la chaussée, dans le flot de la circulation automobile, parce que le trottoir était, comme d’habitude, envahi de voitures.
Et quels sont les projets structurels pour développer les déplacements doux ? Le plan local d’urbanisme, Plu, voté en 2007 par votre majorité de l’époque, prévoit deux ponts routiers supplémentaires ! Mais rien pour les piétons et les deux roues. Deux ponts : l’un reliant la zone du Ty mor au rond-point de Locoyarne aurait le mérite d’écarter le flux des camions du centre-ville. Par contre à quoi servira le second pont routier prévu, proche et parallèle au viaduc ? Qui le réclame ? Mystère... Alors qu’une deuxième passerelle piétons-vélos, entre Saint-Caradec et la Poterie cette fois, désenclaverait ce quartier et encouragerait les déplacements doux entre les deux rives de notre ville. Cette idée a déjà été émise par le comité de quartier de St Caradec (Cadiq). Saint-Caradec est très proche du centre si l’on se donne les moyens de relier les deux rives.
La nouvelle passerelle est ouverte : tant mieux, mais la réparation d’une erreur ne fait pas une politique.
M. le maire, j’attends donc une réponse de votre part sur vos décisions, que je ne doute pas prochaines, en matière de développement des déplacements doux à Hennebont.
Veuillez recevoir, M. le maire, l’expression de mes salutations citoyennes."
Christian Le Meut
11:12 Publié dans Hennebont | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : hennebont, déplacements doux
30/03/2009
Hennebont : opération nettoyage
Aujourd'hui lundi, interdiction de stationner sur le quai des Martyrs (là où j'habite, à Hennebont, en Bretagne) : les services techniques sont là pour le nettoyer. Les mauvaises herbes n'ont qu'à bien se tenir... Etonnant ça, depuis l'été 2000, date de mon retour à Hennebont (ville où j'ai passé mon enfance), je n'avais jamais vu que l'on interdise le stationnement pour nettoyer le quai... N'y aurait-il une petite inauguration en fin de semaine ? Mais oui : la passerelle qui remplace le Pont de fer va être inaugurée samedi matin ! J'ai même reçu une belle invitation bilingue avec une citation de Newton : "Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts". Je trouve d'ailleurs que cette citation s'applique particulièrement bien à la municipalité d'Hennebont. Mais j'y reviendrai ces jours-ci. Pour les internautes qui n'auraient pas suivi le feuilleton hennebontais, il suffit de cliquer sur la catégorie "Hennebont" dans la colonne de gauche pour en savoir un peu plus.
Kenavo
CLM
11:08 Publié dans Hennebont | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hennebont
07/04/2008
Chronique hennebontaise
Après mes chroniques d'un sinistré, suite à la tempête du 10 mars dernier, revoici mes chroniques hennebontaises ce qui, parfois, revient au même. Car ici la catastrophe n'est naturelle que de manière exceptionnelle (enfin j'espère); habituellement, elle est plutôt politique. Ainsi donc l'ancienne municipalité (PC-PS) est repassée le 16 mars, avec les Verts et l'Union démocratique bretonne comme supplétifs. L'actuelle majorité représente donc quatre partis (plus des apparentés) regroupant 43% des suffrages au second tour. Majoritaires au conseil, la gauche officielle et ses quatre partis a refusé, jeudi dernier, que la principale liste d'opposition, Hennebont initiative citoyenne, 40,5 % au second tour (32,5% au premier, soit la première force politique de la ville), ait un représentant à Cap l'Orient, la communauté de communes, où la ville délègue cinq conseillers.
Cette représentation "proportionnelle" n'est pas obligatoire d'après la loi, mais accorder un représentant à 40% des Hennebontais dans les instances intercommunales aurait été un geste démocratique comme il s'en pratique dans beaucoup d'autres villes (Lorient...). Mais cette démocratie là n'étant pas obligatoire, ne l'appliquons donc pas. Restons-en à la loi, n'est-ce pas, même quand elle est injuste. M. le maire, d'après Le Télégramme (04/04/2008), a dit ne pas avoir de "leçon de démocratie à recevoir". Pourtant le Parti communiste, dont il est membre, est très favorable à la proportionnelle, en générale... Et puis c'est dommage, ça, de refuser de recevoir des leçons, de refuser d'apprendre, d'écouter, de prendre en compte, d'évoluer; ça n'est pas un signe d'ouverture alors même que la liste de la gauche officielle avait annoncé qu'elle serait plus à l'écoute des Hennebontais. Ce ne serait pas un luxe car elle est, pour le deuxième mandat consécutif, minoritaire dans la ville qu'elle gouverne (alors que la gauche officielle, ici, fait jusqu'à 65% des voix à certaines élections, mais pas aux municipales...).
Mais les promesses, c'est bien connu, n'engagent que ceux qui y croient.
Tout va mieux à Hennebont, cependant, depuis que la Gauche Unie et Solidaire (G.U.S., leur sigle leur va bien), est passée. Alors même que le chantier de remplacement du pont de Fer n'avait pas avancé en quatre ans, depuis la fermeture de ce pont en octore 2003, des grues sont venues commencer à le démanteler quelques semaines avant les élections.
Depuis les élections, plus rien.
En quatre ans la municipalité a donc réussi à détruire un tiers du pont. Calculons ensemble : à ce rythme il faudra encore huit ans pour détruire les deux tiers restants, et si la construction va aussi vite, douze ans pour construire la passerelle de remplacement. Soit encore vingt ans : 2028 ! Bien-sûr, je galège, mais au rythme où vont les chantiers à Hennebont (piscine, église de St Caradec, Poterie, etc), je ne suis même pas sûr d'être pessimiste...
En attendant, la photo ci-dessus (de Jean Henry) est historique, elle a été prise avant le début de la destruction. Le Pont de fer n'est plus désormais qu'un moignon qui s'interrompt au milieu du fleuve. Mais nous avons toujours, au premier plan, un grand panneau qui nous montre la future passerelle. Sans préciser la date d'ouverture de cette passerelle. Alors, 2008 ? 2009 ? 2018 ? 2028 ?...
Triste image. Et triste début de mandat.
Christian Le Meut
00:05 Publié dans Hennebont | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Hennebont
26/03/2008
Ur Miz Meurzh torr penn
Nag ur miz Meurzh bourrapl ! Goude bout beuzet ma ranndi, ha ma oto, get ar mor (10 a viz Meurzh), on kouezhet klañv an dibenn sizhun paseet : "rhinopharingyte" eme an doktor. Ha setu me, KO. Oc'hpenn-se an amzer a zo fall (ar gouiañv a zo daet en dro daoust deomp bout en nevez amzer), ha disoc'hoù ar votadegoù en Hen Bont a zo bet dipitus. Listenn ar maer (PC) a zo paseet en dro get sikour strolladoù a-gleiz ofisiel (PS, ar re c'hlas, an UDB...). Me gav me bilans ar maer-se spontus awalc'h, met dilennet eo bet memestra get 200 mouezh muioc'h evit al listenn "Hennebont initiative citoyenne", kaset get André Hartereau. Setu perak Manu, ur mignon, n'eus graet an dresadenn-se, get listri spluj ag an URSS tro dro din...
Quel mois de mars agréable ! Après avoir eu mon appart inondé, et ma voiture noyée, par la mer le 10 mars, j'ai chôpé une rhinopharingyte le week-end dernier, avec. Au lieu de manger des oeufs en chocolat j'ai passé mon temps au fond de mon lit à avaler des médicaments car j'étais KO. De plus, à Hennebont, le second tour des élections a vu la réélection du maire sortant (PC), avec le soutien de la gauche officielle (PS, Verts, UDB), et malgré un bilan, à mon avis, très mauvais. La liste alternative que je soutenais, Hennebont Initiative citoyenne, a recueilli plus de 40% des suffrages et à peine moins de 200 voix que la liste du maire (43%, la liste de droite a fait 17%). 200 voix, ce n'est pas beaucoup, mais c'est encore trop... C'est pourquoi un ami, Manu, m'a dessiné flottant sur une urne, entouré par des sous-marins soviétiques...
Bon, ben vivement le mois d'avril !
Kenavo deoc'h !
15:50 Publié dans Buhez pemdeziek/Vie quotidienne, Hennebont | Lien permanent | Commentaires (1)
19/03/2008
Hennebont : chronique d'un sinistré (reprise)
Mercredi. Hier j'ai enterré un peu vite cette chronique d'un sinistré : aujourd'hui je reçois un courrier de mon assurance-logement. Un imprimé à remplir me demande l'origine du sinistre et si la cause a "été supprimée". Eh non, il ne s'agit pas d'une fuite de tuyauterie. On n'a pas encore supprimé les tempêtes, les vents du sud, les grandes marées, et c'est tant mieux... Même si on finit parfois avec les pieds dans l'eau et les voitures noyées.
Le même courrier me précise que, si indemnisation des matériels il y a, la franchise sera de "380€" ! Encore plus fort que l'assurance voiture ! Autant dire que je vais en rester là, ne rien demander de plus. Cette assurance prend en charge l'intervention de la société d'assèchement, c'est déjà ça.
10:15 Publié dans Hennebont | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Hennebont, inondations
18/03/2008
Chronique d'un sinistré (fin)
Lundi 17 mars. Une semaine après la tempête, l'expert de l'assurance m'explique au téléphone pourquoi il a décidé que ma voiture était "irréparable". Il propose une indemnité correcte qui va me permettre d'en acheter une autre pas trop vieille... Des formulaires à remplir. Pas de nouvelles de l'expert pour le logement, pas pressé celui-là. Je vais écrire à la mairie pour signaler que l'affaissement du quai, repéré depuis longtemps déjà par ses services, nous rend désormais inondables, ainsi que nos voitures...
L'appartement sèche. Il fait soleil. La vie quotidienne reprend son cours. Le Blavet aussi, a repris son cours tranquille... Jusqu'à quand ?
Une réflexion liée à ces événements climatiques sur le site du Chacal :
20:00 Publié dans Hennebont | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Hennebont
15/03/2008
Hennebont : chronique d'un sinistré (suite)
Vendredi. Je passe voir mon garagiste. L'eau de mer a atteint les freins et peut-être aussi l'électronique de la voiture. C'est pourquoi l'expert la condamne. "Pour le bien du client", a-t-il dit au garagiste. Mon garagiste acquièse mais il souligne qu'aujourd'hui "on fait des voitures jetables, pas réparables". C'est du développement durable, ça ? J'ai retenu une voiture d'occasion chez lui, mais il faut que j'attende de savoir combien l'assurance va me donner pour la précédente...
Samedi. Je lis dans la presse que la ville d'Hennebont a demandé la reconnaissance d'état de catastrophe naturelle pour la tempête de lundi, comme plein d'autres communes (La Trinité-sur-Mer, Sarzeau, Locmiquélic...). Manifestement, certains coins de la côte ont beaucoup souffert, notamment la presqu'île de Gâvres, et les dunes de Ploemeur ou de Locmariaquer. Il faudra que j'aille voir ça.
Chez moi, les appareils sèchent l'atmosphère (ainsi que ma gorge), et le sol avec efficacité. Je peux remarcher pieds nuds sur la moquette, ça fait plaisir mais reste une odeur désagréable de moisi. Si je garde la moquette, il faudra la shampouiner.
21:55 Publié dans Buhez pemdeziek/Vie quotidienne, Hennebont | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Hennebont, inondation