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31/03/2010

Prix littéraire Sten-Kidna-Le Bono au long cours : à Hervé Gouedard

gouedard007.jpg"Le prix littéraire Sten-Kidna-Le Bono au long cours a été attribué cette année à un livre de nouvelles récemment édité en langue bretonne : six ouvrages publiés en 2008-2009 étaient sur les rangs. Le prix 2010 a été attribué à Hervé Gouedard pour son recueil de nouvelles publié en 2009 : "Liñvadenn Kastellaodren" (éditions Al Liamm). 14 nouvelles réunies dans 400 pages. Voici ce qu'écrivait le Télégramme (25 mars) à propos de ce livre : " L’écrivain Hervé Gouedard propose dans ce recueil paru fin 2009 quatorze nouvelles en 400 pages. Elles évoquent la vie quotidienne, la solitude, la maladie d’Alzheimer, virent parfois vers la folie ou le fantastique. Quelques fantômes traversent ces nouvelles à l’atmosphère souvent pesante. L’auteur sait aussi manier l’humour, mais trop rarement, comme dans "Dornskridoù ar paourkaezh treul" ("les manuscrits d'un pauvre type"), une histoire d’amour, de jalousie et de vengeance par manuscrits interposés. Dans "Ur muntr eo Kemper" ("Un meurtre à Quimper"), il installe une ambiance balzacienne dans l’univers de la bourgeoisie quimpéroise au milieu du XIXe. L’auteur sait raconter des histoires et captiver le lecteur. Dommage qu’il ne varie pas plus les ambiances..."

Le prix Sten-Kidna-Le Bono au long cours a été créé en 2008 par la commune du Bono afin de promouvoir des oeuvres de fiction nouvellement éditées en breton (un autre prix a été créé en français par la commune, le prix Bernard Moitessier). A la demande de cette commune l'association Kerlenn Sten Kidna a constitué pour la deuxième année un jury, composé cette année de neuf lectrices et lecteurs du pays d'Auray (Auray, Brec'h, Crac'h, La Trinité-sur-Mer, Le Bono, Locoal-Mendon, Ploeren). Le jury s'était réuni samedi dernier à Auray pour faire un choix, difficile entre six livres de qualité. Jean Lutrot, maire-adjoint, a remis 700 euros à Hervé Gouedard, mardi soir, pendant l'émission Webnoz, réalisée en direct du Bono (et qui pourra être de nouveau visionnée dans quelques jours sur le site Brezhoweb). L'initiative de la commune du Bono est remarquable : très rares sont les prix littéraires couronnant un livre en breton.

Quatre des écrivains nommés sont venus au Bono mardi soir : outre Hervé Gouedard il y avait David ar Gall (Hent Arkadius), Henri Dorsel (Mervel ul lunvezh), et Hervé Lossec (Buhez ha fent). Deux auteurs étaient excusés : Yann Gerven ("Cheeseburger ha yod silet") ha Per Denez ("Kenavo ar wezh all"). Mich Beyer, lauréate du premier prix Sten Kidna-Le Bono au long cours, en 2009, est venue également présenter son nouveau livre Kan ar mein (An Alarc'h embannadurioù). L'émission Webnoz étant consacrée à l'écriture et l'édition en langue bretonne, des collégiens de Diwan Vannes ont été invités à venir présenter leurs lectures. Fanch Broudic est venu présenter le travail des éditions Emgleo Breiz, qu'il dirige, et les nouveaux ouvrages qu'elle a édités.

Des enfants de l'école bilingue du Pont Douar (Brec'h), ont ouvert l'émission en chantant. Deux chanteurs du pays vannetais sont également venus : Loeiz ar Bras et Patrick Dréan. Une autre invitée a marqué l'émission: Léna Louarn, nouvelle vice-présidente du conseil régional, chargée des langues de Bretagne. Elle a évoqué ses idées pour maintenir vivantes et dynamiques ces langues que sont le breton et le gallo."

Communiqué : Kerlenn Sten Kidna

06/03/2010

Liammoù nevez/Des nouveaux liens

Pevar liamm nevez m'eus lakaet war Rezore (d'an tu kleiz ag o skramm) : tri e brezhoneg kentoc'h evit mont da weled abadennoù Frans 3 e brezhoneg (An taol lagad evit ar re en oad ha Mouchig dall evit ar vugale), unan all davet "A lenn", ur blog e brezhoneg a ziar al lenn ; hag ur blog all, Mescladis e cops de gula, e galleg pe okitaneg a zivout ar yezhoù ha sevenadurioù minorelet. Kit d'o gwelet !

J'ai rajouté quatre liens sur Rezore (sur la gauche de votre écran) : trois principalement en breton pour aller voir les émissions de France 3 e brezhoneg (An taol lagad pour les adultes et Mouchig dall pour les enfants); un autre vers le site "A lenn", un blog bretonnant de présentation de lectures ; et enfin avec le blog bilingue (occitan ou français), Mescladis e cops de gula, consacré aux langues et cultures minorisées... Allez y faire un tour !

CLM

21:47 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (0)

24/02/2010

Firefox e brezhoneg/Firefox en breton

Get ar gevredigezh An Drouizig e vez lakaet ur bochad programmoù, meziantoù, e brezhoneg evel, a nevez zo, Firefox. Ul liamm e brezhoneg :

http://www.drouizig.org/br/index.html

"L'association An Drouizig vous propose la traduction bretonne du logiciel Mozilla Firefox 3.6.

Un correcteur orthographique pour le breton, reconnaissant près d'un million de formes en orthographe unifiée est maintenant également disponible au téléchargement. Développée par l'association An Drouizig, cette extension permet la vérification automatique d'un mot ou d'un paragraphe lorsque vous saisissez du texte dans le navigateur (forum, wikipedia...).

Avec le gaélique irlandais et le gallois, le breton est ainsi la 3e langue celtique à être disponible. La traduction de Mozilla Thunderbird 3.0 est en cours de mise à jour et sera également disponible au téléchargement sous très peu de temps. Créée en 2003, l'association An Drouizig a pour but de développer l'usage de la langue bretonne dans le domaine des nouvelles technologies. Les versions précédentes de Mozilla Firefox ainsi que d'autres grands standards du logiciel libre comme son compagnon idéal, le logiciel de messagerie Mozilla Thunderbird ou encore la suite bureautique OpenOffice.org, les logiciels Gimp, Inkscape, Scribus sont également disponibles en breton."

05/01/2010

Sifroù Rezore/Les chiffres de Rezore

Brezhoneg. E 2009, Rezore a zo bet gwelet 67.200 gwezh : 67.500 e 2008, 79.500 e 2007, 50.000 e 2006. Stabil a chom ar sifroù e keñver ar bloaz paseet. Ne greskont ket met, marteze, muioc'h mui a draoù a zo da lenn ha da welet war internet (Face book, twiter ha me oar me), e brezhoneg ivez. E miz Kerzu 2009, 6.860 gwelladenn zo bet, ar sifr brasan; 4.248 e miz Gouere, ar sifr bihannan.

Abaoe miz Meurzh 2005, pa m'boa savet ar blog-mañ, 291.200 bizit a zo bet. Bep miz e ta war dro 2.000 den : 3.200 den e miz Geñver 2009 evit ar sifr brasan, ha 1.814 e miz Gouere evit ar sifr bihannan. E miz Mezheven 21.119 pajen a zo bet "digoret" (ha lennet ?); 11.443 e miz Gwengolo. An dud nevez, ar re a zo e tizoloeiñ Rezore, a zigor muioc'h a bajennoù, marteze, evit al lennourion kozh. 194.000 pajenn a zo bet digoret e 2009 war Rezore.

Français. En 2009, Rezore a été visité 67.200 fois : 67.500 en 2008, 79.500 en 2007, 50.000 en 2006. Les chiffres restent stables par rapport à 2008. Ils n'augmentent pas mais peut-être y-a-t-il de plus en plus de choses à lire sur internet (Face book, Twiter etc...), en breton aussi. 6.860 visites en décembre 2009 pour le maximum, 4.248 au mois de juillet, pour le minimum.

Depuis la création de Rezore, en mars 2005, 291.200 visites ont été enregistrés. Chaque mois, il y a environ 2.000 visiteurs différents, de 3.200 en janvier dernier, à 1.814 en juillet. Au mois de juin, le record d'ouverture de pages a été atteint pour 2009 : 21.119 pages "ouvertes" (et lues?); contre 11.443 au mois de septembre. Les nouveaux venus, qui découvrent Rezore, ouvrent sans doute plus de pages que les anciens. 194.000 pages ont été ouvertes en 2009 sur Rezore.

Setu evit ar sifroù 2009. Trugarez deoc'h bout daet e 2009. Pennadoù a vo da embann e 2010, sur eo, danvez da lenn ha da eskemm c'hoazh.

Voila les chiffres 2009. Mersi d'être venus en 2009. Il y aura encore des articles à éditer en 2010, aucun doute là dessus, matière à lire et à échanger.

Ken tuch/A bientôt

Christian Le Meut

18/11/2009

Brezhoweb : Dibikouz, un abadenn nevez evit ar vugale

Abaoe an distro skol e vez skignet bep sizhun war Brezhoweb un abadenn nevez evit ar vugale, Dibikouz, get tresadennoù bev ha reportajoù a bep sort. Kinniget vez get Marionig ha Lili. Al liamm da heul.

Depuis la rentrée le site internet Brezhoweb diffuse chaque semaine une émission pour les enfants, Dibikouz, avec des dessins animés et des reportages. C'est présenté par Marionig et Lili. Voici le lien :

http://www.brezhoweb.com/?titre=dibikouz&mode=emissio...

28/09/2009

Webnoz : Liger Atlantel e Breizh ? La Loire-Atlantique en Bretagne ?

Setu ar pezh a zo kinniget ba' abadenn Webnoz diwezhan e brezhoneg war internet/Voici le programme de la dernière émission Webnoz en breton sur internet :

Skolaj nevez Diwan 'ba Sant-Ervlan : penaos eo bet kont d'an distro-skol ?
Breizh 5 departamant : e pelec'h 'omp erruet ganti ?
Nouveau collège Diwan à Saint-Herblain : comment s'est passée la rentrée ?
Breizh 5 départements : où en est-on ?"

http://www.brezhoweb.com/

00:05 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : webnoz

02/09/2009

"Pourquoi avez-vous créé un blog dans la langue bretonne et pas seulement en français?"

Un étudiant allemand, Stefan, m'a contacté via Rezore, dans le cadre de ses études, pour me poser la question qui sert de titre à cette note.  Voici la réponse que je viens de lui envoyer.

"Bonjour Stefan

Tout d'abord merci ("trugarez", en breton), pour l'intérêt que vous portez à la langue bretonne, et au blog que j'ai créé, Rezore (diminutif de "re a zo re" : "trop c'est trop" en français).

Rezore est né en mars 2005. A l'époque, quelques journaux avaient mentionné cette création (le mensuel Le Peuple Breton, le quotidien Le Télégramme dans sa page du jeudi). Depuis, Rezore a été mentionné par beaucoup d'autres sites, ou mis en lien, mais je constate que c'est la première fois que quelqu'un m'interroge à ce sujet : jamais un étudiant breton ou français, aucun journaliste breton (ou français), ne m'a posé une telle question. Même chose pour les journalistes, médias, et étudiants bretonnants (parlant breton), alors même que certains consultent Rezore. D'autres ne le consultent pas et ne s'intéressent aux blogs en breton, ni aux sites internet, tant pis pour eux, ils (ou elles), négligent ainsi des sources d'information...

Pourtant il y a une présence du breton sur internet (Wikipédia...), et sur les blogs et je pense que c'est un sujet intéressant à traiter mais, pour une grande partie des médias nationaux français (basés à Paris pour la plupart), et du monde universitaire, les langues régionales n'existent pas. Je veux dire par là qu'elles ne sont pas un sujet d'intérêt, elles sont hors de leur champs de vision, autant le breton que les autres régionales pourtant encore parlées par des millions de personnes. C'est un peu un sujet tabou, mis de côté, soit réduit à du folklore, soit méprisé, soit gênant, notamment parce que la langue française est vue comme un "ciment" de la nation et que la présence d'autres langues historiques dans l'Hexagone dérange ce schéma. Mais  il y a certainement d'autres explications.

Cette indifférence n'est pas grave en ce qui concerne Rezore, qui vit sa vie, mais c'est plus une problème pour les langues régionales qui ne font pas l'objet de l'intérêt qu'elles mériteraient (en tant que richesses culturelles, scientifiques, populaires...), ni du soutien politique que leur situation demandent puisque la plupart des langues régionales en France voient le nombre de leurs locuteurs baisser, et très rapidement. De un million vers 1950, ce nombre est passé à 200.000 aujourd'hui, pour le breton.

Je ne suis donc pas surpris, dans ce contexte, que le premier étudiant qui s'interroge (et m'interroge), sur Rezore ne soit ni breton, ni français... !  Votre intérêt est d'autant plus méritoire. J'en arrive donc à votre question :

Pourquoi avez-vous créé un blog dans la langue bretonne et pas seulement en français? C'est-à-dire qu'elle est votre intention ?

J'ai appris à écrire, lire et parler breton en 2001/2002, lors d'un stage de formation de six mois assuré par l'association Stumdi, financé par la région Bretagne, et alors que j'étais chômeur. Le français est ma langue maternelle mais le breton est ma langue d'origine : tous mes grands parents le parlaient; mon grand-père maternel avait appris à lire le breton au catéchisme. Mais le breton était alors exclu de l'école, autant comme langue d'enseignement que comme matière à enseigner et, dans les années 1950, les familles, pour aider leurs enfants à obtenir de bonnes situations professionnelles, ne leur ont pas transmis cette langue, perçue comme quelque chose de peu d'importance, sans valeur, et arriérée. Parler breton était dépassé, pas moderne, sans intérêt, a-t-on fait croire aux gens.

Ainsi, les parents de mon père parlaient breton entre eux et devant les enfants, mais s'adressaient en français aux enfants. Mon père comprend donc beaucoup de choses en breton, peut dire quelques phrases, mais n'a jamais réellement parlé. Il n'a pas non plus appris à écrire et lire sa langue maternelle. La situation est proche en ce qui concerne ma mère. Personnellement, dès mon adolescence, dans les années 70, j'ai réalisé que cette situation était injuste et anormale. Ce n'est qu'au lycée que j'ai pu commencer à apprendre ma langue d'origine, en terminale. J'ai ensuite essayé par différente méthode mais, habitant hors de Bretagne, c'était difficile.

Quand je suis revenu vivre en Bretagne, en l'an 2000, j'ai saisi cette opportunité d'apprendre le breton. En sortant de la formation, n'ayant pas trouvé de travail en breton, j'ai décidé de proposer à une radio associative bilingue, Radio Bro Gwened, d'écrire et de dire une chronique en breton par semaine. Il s'agissait, pour moi, de mettre en pratique l'acquis de ma formation, et de ne pas le perdre. J'ai donc, pendant cinq ans, tenu une chronique, en breton uniquement tout d'abord, puis bilingue. Certaines de mes chroniques furent éditées dans différents journaux et j'ai cherché, sans succès, à les faire éditer en livre. J'ai découvert, en 2005, l'existence des blogs et j'ai donc décidé d'en créer un pour partager gratuitement mes chroniques radio sur internet. C'est ainsi qu'est né Rezore.

Au fil du temps, Rezore est devenu une sorte de "minimédia" traitant principalement de questions linguistiques et bretonnes, mais pas exclusivement. Je souhaiterais y parler plus de choses que j'aime (livres, musiques, films, lieux, etc), mais je manque souvent de temps.

Publier un blog en breton est une façon de donner de la matière à lire et à découvrir aux bretonnants. Un blog est un lieu d'échange, à travers les commentaires. Le breton est une langue vivante et rezore contribue, modestement, à la présence de cette langue vivante sur internet.

Je pense aussi, pour certains sujets politiques et/ou linguistiques, qu'il est important d'en parler en breton et en français. Parfois, les bretonnants débattent entre eux et les personnes qui ne parlent pas breton mais qui s'intéressent, n'ont pas accès à ces débats, c'est dommage. Et pour les gens qui ignorent tout de la situation des langues régionales, et ils sont nombreux en France, il n'est pas mal de leur donner à lire en français sur ce sujet. Le bilinguisme, de ce point de vue, peut aider à décloisonner, à échanger, à informer, à sensibiliser...

Rezore est donc, modestement encore, un petit lieu de débat démocratique, en breton et en français.

Pour moi, le fait d'avoir appris le breton est un acte de résistance culturel et politique. Ma génération, la précédente et les suivantes, ont été assignées à l'ignorance en ce qui concerne le breton. Une politique massive a été menée par l'Etat français, pour éradiquer le breton comme langue maternelle, et il y a impliqué la population. Pour moi, il s'agit d'une forme de colonialisme culturel. L'Etat français pouvait introduire l'enseignement et la pratique du français sans chercher à supprimer les autres langues existantes, ce qu'il n'avait pas le droit moral de faire.

Le recours à l'oppression linguistique, pour transformer les populations, a été utilisé dans les pays colonisés par la France, mais aussi dans les régions de l'Hexagone. Cette attitude n'est pas compatible avec les droits de l'Homme et la démocratie. Un Etat démocratique, qui se prétend champion des droits de l'Homme, qui plus est, ne peut pas se comporter ainsi. C'est mon opinion. Apprendre le breton est donc un acte de résistance culturelle, politique et démocratique, contre un arbitraire d'Etat. Créer un blog bilingue, publier (de temps en temps), des articles dans les revues bretonnes, militer dans une association culturelle bretonne, sont, pour moi, des actes de résistance à cet arbitraire.

Voila pourquoi j'ai créé Rezore.

Rezore, depuis sa création en mars 2005 a eu environ 250.000 visites (2.000 visiteurs uniques par mois environ, 5.000 à 6.000 visites).

J'espère avoir répondu à vos questions et je suis à votre disposition pour des précisions éventuelles".

Christian Le Meut

05/08/2009

Ar Gelionenn hag ar gourmarc'had

N'eo ket ur fabulenn nevez skrivet doare Yann ar Feunteun, met ur pennad skrid da lenn war blog ar Gelionenn ar wezh-mañ :

La mouche et le supermarché : ce n'est pas une nouvelle fable façon Jean de la Fontaine, mais un article en breton sur le blog d'Ar gelionenn, "la mouche" :

http://kelionenn.blogs.letelegramme.com/archive/2009/08/0...

11:51 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (0)

03/07/2009

Kaozeadennoù war Rezore

Hiriv an deiz un nebeut tud a skriv o sonjoù war Rezore a ziar-benn ar brezhoneg, peanos gober evit ma chomo bev, labour Ofis ar brezhoneg, hag e kavan-me, an tabut-se, pe ar  gaozeadenn-se, interesus bras. D'ober hon eus, ezhomm hon eus, ni brezhonegerion ha tud a labour evit ar brezhoneg, da eskemm, da lâr pe da skriv hor sonjoù, e brezhoneg, e galleg; hag ur blog evel Rezore a zle servij d'an dra se, get ma chomo doujans etre an dud.

Penaos labourat d'an doare efedusan posupl evit ar brezhoneg ? Traoù a vez rebechet d'an Ofis ar brezhoneg. D'am sonj, labour Ofis ar brezhoneg (Oab) a zo talvoudus met an Oab n'eo ket un Akademiezh. N'eus ket Akademiezh evit ar brehzoneg, ha gwell a-ze. Get an ofis e vez graet ul labour pouezus evit brudiñ ar brezhoneg (kumunioù, embreregezhioù...), ar c'hentelioù, an toponomiezh, ar pannelloù divyezhek, ar benvegoù nevez (informatik), ha c'hoazh.  Met, d'am sonj, an Ofis ne labour ket trawalc'h get ar c'hrevredigezhioù a zo e pep lec'h e Breizh, ar an dachenn, ar pezh a zo domaj. Efedusoc'h vehe e labour, ha labour ar c'hrevredigezhioù ivez.

Met, kalz a  vern penaos, ar pezh a lâr Elis n'eo ket faos ivez : get ar Vretoned eo dazont ar brezhoneg. "Mais ce n'est pas aux linguistes de sauver les langues. C'est une tâche qui incombe aux communautés elles-mêmes" eme ar yezhour Jean-Marie Hombert (La Recherche, avril 2009).

E galleg/En français
Plusieurs personnes participent actuellement à un débat très intéressant sur Rezore. Les bretonnants, et les personnes qui travaillent pour la langue bretonne en général, ont besoin de lieux de  débat, d'échange d'idées, en breton, en français, ou autre. Un blog comme Rezore doit servir à ça, à condition de respecter des règles de respect mutuel dans les échanges.

Comment travailler de la manière la plus efficace pour la langue bretonne aujourd'hui, et pour son avenir ? Des reproches sont adressés à l'Office de la langue bretonne (OLB). A mon avis, son travail est important dans bien des domaines (promotion du breton auprès des communes, des entreprises, travail sur la toponymie, les outils informatiques, panneaux bilingues...). Mais l'office n'est pas un académie, comme il y a l'Académie française, et c'est tant mieux. Je pense, cependant, que l'OLB ne travaille pas suffisamment en lien avec les associations présentes sur le terrain. Elle y gagnerait en efficacité, et les associations aussi.

Quoi qu'il en soit, ce que dit Elis n'est pas faux non plus : l'avenir du breton est entre les mains (ou les langues), des Bretons. "Mais ce n'est pas aux linguistes de sauver les langues. C'est une tâche qui incombe aux communautés elles-mêmes" remarque fort justement le linguiste Jean-Marie Hombert (La Recherche, avril 2009).

21/06/2009

Troiennoù a Vro Gwened

Get ar Gelionenn e vez embannet hiriv an deiz troiennoù a Vro Gwened klewet hag enrollet geti en ur nijal a-dreist d'an dud a zo e chom er vro-se. Speredek eo, ar Gelionenn. Troiennoù farsus ha drol, hag a c'hell servij e buhez pemdeziek Yann brezhonegour, pe an danvez Yann brezhonegour !

La Mouche publie actuellement des expressions du pays vannetais par elle entendue et enregistrés en volant au-dessus des habitants de ce pays. Pas bête, la Mouche. Des expressions drôles, curieuses, et qui peuvent servir dans la vie quotidienne des bretonnants, ou des apprentis bretonnants.

http://kelionenn.blogs.letelegramme.com/archive/2009/06/2...

20/05/2009

Rezore : 250.000 gwelladenn

An deizioù-mañ Rezore a lid e 250.000vet gwelladenn abaoe miz Meurz 2005. M'eus ket kontet ar pajennoù digoret : re 'zo re.

Ces jours-ci Rezore fête sa 250.000e visite depuis sa création en mars 2005. Je n'ai pas compté les "pages ouvertes", ça ferait un peu trop de calculs pour moi : re 'zo re (trop c'est trop !).

Trugarez deoc'h-c'hwi ! Merci à vous !

Christian Le Meut

17:56 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rezore, chiffres

19/05/2009

Brezhoneg Lokmaria-Plouzane war internet

Ur paotr a Vro Leon, a Lokmaria-Plouzane, hag a zesk brezhoneg abaoe tri bloaz, en deus savet ur blog evit lodenniñ ar pezh en deus dastumet en ur vonet e darempred get brezhonegerion a vihanig e vro :

Si vous voulez en savoir plus sur le breton pratiqué du côté de Locmaria-Plouzané, dans le Léon (Nord-Finistère), vous pouvez visiter le blog d'un Breton qui, depuis trois ans, apprend sa langue d'origine, notamment en allant voir des bretonnants de langue maternelle :

http://infolan.free.fr/