Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

14/04/2007

Langues régionales : cinq candidats répondent à Ar Falz

L'association Ar Falz/Skol Vreizh fait le bilan des réponses qu'elle a reçues de la part des candidats à l'élection présidentielle :

"L’association culturelle bretonne Ar Falz / Skol Vreizh s’est adressée à tous les candidats aux élections présidentielles respectueux de la démocratie, pour leur demander leur avis sur la promotion, le développement et la reconnaissance officielle des droits culturels de la population bretonne.

Le questionnaire portait sur 5 points : reconnaissance juridique du breton et des autres langues de France enseignement du breton sa présence à la radio et la télévision publiques enseignement de la culture en français extension des compétences de la Région.Six candidats ont pris la peine de répondre : D. Voynet (Verts), M.G. Buffet (PC), F. Bayrou (UDF), S. Royal (PS), O. Besancenot (LCR), N. Sarkozy (UMP), mais ce dernier s’est contenté d’adresser un accusé de réception et son projet .Les 5 premiers candidats sont d’accord pour affirmer la nécessité de défendre la diversité culturelle de notre pays et de définir une véritable politique linguistique pour les langues et cultures de France.

Reconnaissance juridique du breton : trois d’entre eux (D. Voynet, F. Bayrou, O. Besancenot) sont favorables à une modification de l’article 2 de la Constitution, et proposent d’ajouter : "Le français est la langue de la République, dans le respect des langues régionales" ; les deux premiers, plus S. Royal, s’engagent à ratifier la Charte européenne des langues minoritaires.

Enseignement du breton : Tous les cinq s’engagent à améliorer l’information des familles, le recrutement des enseignants, à répondre aux besoins exprimés en matière d’enseignement bilingue.

Présence dans les médias : quatre candidats (D. Voynet, O. Besancenot, S. Royal, F. Bayrou) s’engagent à développer la place du breton dans les médias, les deux premiers se prononcent pour la création d’une radio et d’une télé, d’abord bilingue, puis en breton, sur l’ensemble de la Bretagne.

Enseignement de la culture bretonne en français : trois candidats (F. Bayrou, D. Voynet,  . Besancenot) s’engagent sur la prise en compte des cultures régionales à tous les niveaux d’enseignement.

Compétences de la Région : quatre candidats (F. Bayrou, D. Voynet, O. Besancenot, S. Royal) se prononcent pour une plus grande décentralisation les deux premiers proposent de rapprocher le fonctionnement des conseils généraux et régionaux.


Quelques extraits significatifs de leurs observations et commentaires :

F. Bayrou : "L’existence d’une langue nationale n’est pas contradictoire avec la défense de la diversité culturelle constituée par chacune de nos langues régionales [...]. Ce ne sont pas des survivances. Elles sont au cœur de notre identité [...]. Nous proposons d’inscrire dans la loi la défense de ces langues [...]. F. Bayrou propose deux axes de défense de la langue bretonne : l’enseignement, en particulier par immersion, et les médias. [...]F. Bayrou est très soucieux de défendre le droit au pluralisme culturel".   (M. de Sarnez).

O. Besancenot : "Je pense que l’enseignement de la langue et la culture bretonnes doit être intégré dans l’Education nationale, c’est-à-dire l’école publique et laïque. Depuis longtemps la LCR s’est prononcée pour l’intégration des écoles Diwan dans l’école publique. [...] Je suis très attaché à ce que les peuples concernés soient maîtres de leur destin, C’est-à-dire qu’ils puissent être consultés".

M.G. Buffet : "Il y a urgence à définir et se donner les moyens d’une véritable politique linguistique dans le cadre de notre pays. [...] Les langues et cultures « régionales » de France sont, à côté du français  -langue nationale dont il convient d’impulser la valorisation face aux menaces d’hégémonisme grandissant de l’anglais- une composante forte de la richesse culturelle de ce pays".

S. Royal : Je suis très attachée à la diversité et à la richesse des cultures régionales dans notre pays mais aussi dans l’Europe entière. J’ai annoncé une ambition forte pour la francophonie dans le monde, mais cette ambition je me dois de l’exprimer aussi pour la préservation des langues régionales. [...] La situation des langues minoritaires et régionales se révèle préoccupante, faute d’une reconnaissance publique.[...] Un statut pourra être donné aux langues territoriales en France, expression de notre exceptionnel patrimoine, et ce, qu’elles soient de métropole ou d’outre-mer".

D. Voynet : "L’officialisation des langues régionales en France ainsi que leur protection juridique relèvent d’un impératif éthique, culturel et écologique [...]. La liberté de préserver sa culture, l’égalité des langues et la fraternité entre les individus et les communautés sont des préceptes qui permettraient à la France d’assumer son statut de « patrie des Droits de l’Homme » et d’assurer l’unité dans le respect des diversités. Concernant la question spécifiquement bretonne, je tiens à préciser que je soutiendrai
l’organisation d’un référendum d’initiative populaire au sujet de la réunification de la Bretagne, pour deux raisons principales d’ordre démocratique et historique".

N. Sarkozy (extrait de son projet, paragraphe 15 « Fiers d’être français ») : "Nous incarnons l’idéal national, parce que justement notre pays est constitué d’une multitude de peuples, de régions, de traditions et de cultures locales, depuis la métropole jusqu’à l’Outre-Mer".

Commentaire d'Ar Falz : "Les 5 premières réponses sont encourageantes, voire prometteuses, pour l’avenir de nos langues et cultures, en cas de succès de l’un ou l’autre de ces candidats dommage que tous n’aient pas montré la même conviction, ni la même ardeur à nous répondre !

Paolig Combot, président d’Ar Falz / Skol Vreizh."

Contacts : Ar Falz / Skol Vreizh, Tél. : 02 98 62 17 20. Paolig Combot, Tél. : 02 98 20 27 24.

12/04/2007

Droits de l'Homme pe gwirioù mab den ?

La Ligue des droits de l'Homme a adressé à huit candidats à la présidentielle 55 questions sur "les droits de l'Homme, la démocratie et la citoyenneté", et leur a attribué des notes en fonctions de leurs réponses. Nicolas Sarkozy n'a pas répondu mais se voit attribuer 0,57 sur 20 quand même. En tête avec 19 sur 20, Voynet et Besancenot... Mais, sur les 55 questions, aucune sur la non-ratification par la France de la charte européenne des langues minoritaires, charte appliquée par l'ensemble des pays de l'Union européenne sauf la France. En s'obstinant ainsi à refuser la reconnaissance de ses langues régionales, la République française apparaît comme une exception culturelle, politique et ringarde en Europe.

Mais le sort des langues régionales et de leurs locuteurs en France n'a pas l'air d'inquiéter la Ligue des droits de l'Homme. pas suffisamment important pour poser ne serait-ce qu'une question sur ce sujet ! Pourtant les droits de l'Homme se déclinent en milliers de langues de par le monde, pas uniquement en français. En breton on dit "gwirioù mab den".

Quelle note attribuer à la Ligue des droits de l'Homme pour un tel oubli ? 20 sur 20 en jacobinisme ?

http://www.ldh-france.org/ 

Gaston Lagaffe a 50 ans : bon anniversaire !

medium_Gaston50175.2.jpgGaston Lagaffe a cinquante ans cette année. Ce héros sans emploi a vu le jour dans les colonnes de Spirou en 1957. Au départ personne ne savait très bien ce qu’il faisait là, il laissait des traces par ci par là, apparaissait de temps en temps dans les pages. Petit à petit, Gaston est devenu un vrai personnage, avec son univers propre qui s’est décliné à travers une vingtaine d’albums jusqu’au petit dernier, sorti à l’occasion de ce 50e anniversaire, mais qui n’apporte pas grand chose aux gastonophiles. La série, en effet, s'est arrêtée avec la mort de son créateur, André Franquin, mort il y a dix ans.

On peut compter aussi parmi les nouveautés des aventures de Gaston traduites en breton et publiées chez Yoran Embanner dans une traduction d’Alan Monfort. Gaston Lagaffe y devient Gaston “Beiadeg” et les gags sont tirés de plusieurs albums parmi les derniers. C'est une bonne idée, de traduire Gaston en breton, mais parfois la traduction est parfois un peu compliquée.

Un grand travailleur 
Gaston n’est pas par principe contre le travail, il travaille même beaucoup à imaginer et fabriquer toutes sortes de machines, de produits ou d’instruments de musique plus ou moins loufoque et parfois dangereux. Élever des animaux domestiques dans son bureau l’occupe également beaucoup, entre les poissons rouges, les souris, le chat, la mouette rieuse. Il a même été jusqu’à introduire une vache et un dindon dans les locaux de la rédaction !

medium_Gaston144.4.jpgGaston, "héro sans emploi", est censé être un homme à tout faire, mais il est vrai que les tâches qu’on lui demande ne sont guère épanouissantes : trier le courrier, y répondre, ranger la documentation. A chaque fois, il détourne ces boulots contraignants pour en faire le moins possible, inventant des machines pour faire le travail à sa place mais l'expérience tourne très souvent à la catastrophe.  Justement Gaston a quelque chose de la catastrophe industrielle. Il est plein de bonne volonté mais, à chaque fois, involontairement, il contrecarre la signature des fameux contrats avec M. de Mesmaeker...

Et pour se reposer de tous ses efforts, Gaston dort pendant ses heures de travail. Ses chefs essaient par tous les moyens de le faire travailler, mais ils ont bien du mal et s’y épuisent. Comme ils l’aiment bien, personne ne le met dehors. Cela aurait d’ailleurs été une grosse perte pour la maison Dupuis, éditrice de Spirou, puisque les albums gentiment (et profondément) provocateurs de Gaston se sont vendus à des millions d’exemplaire.

Chasseur de mouches devient écolo
A ses débuts, Gaston chasse les mouches à coup de bombes mais il évolue et devient un amoureux des animaux. Il s’affiche même du côté de Greenpeace, et d’Amnesty, pour ce qui concerne les droits de l’Homme. Il manifeste pour la paix et contre les ventes d'armes. Rétif à l’autorité, il mène la vie dure à l’agent Longtarin, qui verbalise autant qu’il peut. Ecolo, Gaston n’en a pas moins une auto extrêmement polluante. Pacifiste, il utilise parfois des moyens un peu violents pour contrecarrer l’agent Longtarin... Chacun ses contradictions.

Le petit monde de Gaston évolue au fur et à mesure des albums. "Moiselle" Jeanne, la secrétaire amoureuse de Gaston était, au début, plutôt laide. Elle s’embellit petit à petit et, dans les derniers albums, les deux amoureux forment un couple. Mort il y a dix ans, André Franquin n’a pu dessiner la suite. Dommage. On aurait pu imaginer le mariage de Gaston avec Moizelle Jeanne. Seraient-ils parvenus à signer... leur contrat de mariage ? Auraient-ils créé un nid douillet, comme celui du Marsupilami dans les rêves de Gaston ?

Gaston est le modèle de salarié que ses employeurs n’arrivent pas à adapter à son poste de travail. Au contraire, c’est plutôt eux qui s’adaptent et subissent. Je ne sais pas s’il y a cinquante ans, un “homme à tout faire” maladroit et gaffeur serait resté longtemps dans une entreprise mais aujourd’hui, alors que les relations de travail se durcissent, alors que les protections des salariés sont remises en cause, cela paraîtrait encore plus difficile.
En 2007, Gaston pointerait-il à l’ANPE ? En voila une autre idée d’album : les aventures de Gaston... chercheur d'emploi.

M’enfin.

Christian Le Meut 

Gaston : deiz ha bloaz laouen mat !

medium_Gaston50175.jpgGaston Lagaffe n’eus bet hanterkant vloaz e 2007 :  ganet oa bet e 1957 barzh pajennoù ar gelaouenn Spirou, ijinet ha treset get André Franquin. E penn kentañ Gaston ne rae nemet paseiñ; den ne ouie ar pezh a rae ar paotr er burevioù. Ne rae ket kalz a dra, justawalc’h, met a dreuz.

Ouzhpenn-se Gaston a blij dezhan ober traoù all estroc’h evit e labour : desav loened bihan barzh e burev, ur goelanig, pesked ruz, ur c’hazh, logod, ur saout, ha me oar me. Gaston a vour bout get loened; tost eo d’an natur. Dont a ra da vout, tamm ha tamm, un ekolo : met e garr tan a zo kozh abominapl ha skopet vez geti mogedoù spontus ha saotrus bras... Gaston a blij dezhañ ivez sevel mekanikoù a bep sort, klask traoù nevez get produioù chimik, fardan boued ha traoù lipous... d’e sonj.

Met al labour kinniget dezhan get e vistri, Fantasio da gentañ, ha Prunelle war lerc’h a vez, d’ar peurliesan, torr penn : skrivañ reskontoù d’ur bern lizhiri, rankiñ paperioù ha levrioù, ha c’hoazh. Gaston n’en deus ket amzer da goll get traoù sort-se : kousk a ra e-pad e amzer labour, ha labour a ra e-pad e amzer vak, met berped barzh e burev a zo ur sort ti evitan, benn ar fin (ne vez ket james gwelet e di dezhan).

Get Amnesty ha Greenpeace
N’eo ket aes buhez pemdeziek an dud a labour get Gaston : traoù spontus ha danjerus a zegouezh alies awalc’h, met traoù farsus ha  souezhus ivez. Ha n’eo ket aes buhez evit e vistri kennebeut. A gaos da Gaston, ne zeuont ket a benn da sinañ kontradoù get an aotroù De Mesmaeker.Ha Gaston a chanch tamm ha tamm. Dont a ra  da vout ur sort “stourmer” evit gwirioù mab den (get Amnesty), evit al loened (get Greenpeace), evi ar peoc’h hag a enep konwerzh an armoù.

Hag an tudennoù all a chanch ivez tro dro dezhan : Moizelle Chann hag a oa, e penn kentañ, divalav bras, a za da vout koantikoc’h. Gaston ha Jeanne en em gar hag, en albomoù diwezhan, ur c’houplad eo. Hag e vo dimezeet, un deiz bennak, an daou-se ? Mallus vehe, d’an oad a 50 vloaz, regulariziñ an traoù, memestra. Met istor Gaston a zo chomet a sav get marv Franquin, e 1997; den ebet n’eus kemeret e lerc’h. Fentus vehe bet neoazh, euredoù Gaston get "moizelle" Jeanne. Hag e vehe bet sinet kevratoù eured gete ?

medium_Gaston144.3.jpgGaston e breton
N’eus ket istorioù Gaston nevez, met albomoù nevez a zo memestra, evel an hini bet embannet evit hanterkantved deiz a bloaz Gaston, met ne gas ket traoù nevez an albom-se, siwazh. Interesusoc’h eo al labour graet get Alan Monfort ha Yoran Embanner o deus troet e breton gagoù Gaston tennet ag an albomoù diwezhan ha tolpet barzh un albom nevez e brezhoneg penn da benn. Get un nebeut gerioù diaes da gompreñ a wezhoù memestra evel “addiwallour” e lec’h "eil goal”.

E pad daou ugent vloaz, hag e korf war dro ugent albom, André Franquin a ginnig un doare da weled ar bed tro dro deomp ni : bed al labour, da skouer, get darempredoù diaes a wezhoù etre ar pennoù bras hag ar re vihan. Barzh an albomoù, ar vistri ne zeuont ket a benn da waskiñ Gaston, ar c’hontrell eo : gwazket vezont kentoc’h getan ! Barzh ar vuhez gwir, d’am sonj, an traoù 'vehe kalz dishenvel... Piv a ouia, e 2007, Gaston a vehe skarzhet, lakaet er maez ha dezhan da vont d’an Anpe da glask... labour !

Ta neuze ! M’enfin !

Christian Le Meut

10/04/2007

Le Pen : un "terroir" récalcitrant

Jean-Marie Le Pen s'annonce comme candidat du "terroir" face à Sarkozy qui serait celui de "l'immigration" (une immigration dorée, quand même). Rappelons à M. Le Pen que son "terroir" d'origine, la Bretagne, lui a accordé 11,81%  au premier tour des élections présidentielles de 2002 (troisième position) pour les quatre départements de la Bretagne administrative, et moins encore en Loire-Atlantique : 11,55%... Moyenne française : 16,95%.
Terroir, mon beau terroir,
qui est donc le plus beau ?
Le terroir a choisi,
et ce n'est pas Jean-Marie...

Langues régionales : l'avis de Bayrou et le non-réponse de Sarkozy

Fañch Bayrou n'eus reskontet d'Ar Falz a zivout ar yezhoù rannvroel, ha Nicolas Sarkozy en deus reskontet ivez met d'un doare automatik!
François Bayrou a répondu à Arz Falz à propos des langues régionales et Nicolas Sarkozy aussi, mais ce dernier a envoyé une réponse automatique !

http://arfalz.hautetfort.com/archive/2007/04/10/questionn...

08/04/2007

Ar Vrezilianed, pennoù kaletoc'h evidomp-ni ?

Ar Vretoned a zo pennoù kaled : an dra-se a vez lâret alies awalc’h. Met mechal ma ne vehe ket get ar Vrezilianed pennoù kaletoc’h c’hoazh...

Get ar “mondialisation” e vez savet bremañ otoioù get markoù ag an Europe e pep lec'h, hag e Bro Brazil da skouer : Wolskwagen n’eus un uzin vras du-hont e lec’h ma vez savet kirri tan da vout gwerzhet en Amerika kreisteiz hag en Europa... Marc’hamatoc’h eo, sur awalc’h, evit pennoù bras Wolkswagen... Barzh an uzin-se e vez savet ar Wolkswagen Fox (fox a dalv "louarn" e breton).

Barzh familh Wolskwagen m’eus sonj ag ar “c’hoccinelle”, an “c’hwilig doue”, un oto un tammig ront hag a oa farsus da welet. Filmoù Walt Disney oa bet savet get troioù kaer ur C’hoccinelle. Filmoù farsus evit ar vugale, met istor ar c’hoccinelle ne oa ket ken farsus : ar re Goccinelle kentañ oa bet savet en Alamagn d’ar bleadoù tregont, da vare an nazied...

Met echu eo get ar C’hoccinelle bremañ, setu ar Fox : ha pennoù bras Wolskwagen zo, hiriv an deiz, louarned fin. Barzh an uzin e Bro Brazil, neuze, div chadenn zo evit sevel ar Wolskwagen Fox. Ur chadenn evit ar Fox a vo gwerzhet d’ar Vrezilianed ha d’ar pobloù all ag Amerika Kreisteiz; hag ur chadenn all evit ar Fox a vo gwerzhet d’an Europeaned. Al lezennoù surentez n’int ket heñvel en Amerika Su hag en Europa. En Europa Unanet e vez ret eo lakaat barzh an otoioù nevez airbagoù ha gourizieù surentez efedus bras... Hag ar Fox gwerzhet evit ar Vrezilianed, daoust dezhi bout savet er Brazil get Brezilianed, n’he deus ket nag airbagoù, na gourizieù surentez e mesk ar re wellañ...

Keroc'h met falloc'h !
Ouzhpenn-se,  ar Fox a vez gwerzhet keroc’h e Brazil evit en Europa ! Ma faota da Vrezilianed zo airbagoù ha gourizieù surentez a galite, evel ar pezh a vez lakaet d’an Europeaned, e vo ret dezhe dezhe paeañ 2.500 euro muioc’h ! An doare-se a zo bet kavet get kevredegezhioù evel Que Choisir ? Testoù surentez a zo bet graet gete hag ar Fox savet evit ar Vrezilianed a zo, evel rezon, kalz danjerusoc’h evit ar Fox savet evit an Europeaned... Hervez Que choisir ?, “Wolskwagen n’en dehe james kredet gwerzhiñ en Europa un oto get disorc’hoù surentez ken izel”...

Setu perak m’boa sonjet e vehe, marteze ar Vrezilianed, pennoù kaletoc’h evit ar Vretoned. Met n’eo ket gwir, n’int ket pennoù kaletoc’h evidomp-ni. Par int deomp-ni e gwirionez. Met pas evit savourion oto zo : evite, buhez ur Brezilian ne dalv ket buhez un European, war e seblant.

Christian Le Meut

Voitures : la Fox des uns et la Fox des autres

Il paraît que les Bretons ont la tête dure. Que nenni, les champions dans ce domaine, ce sont les Brésiliens... Et je m’en vais vous le démontrer de ce pas. Les bienfaits de la mondialisation capitaliste sont immenses comme nous le savons tous. Ainsi, par exemple, certaines voitures de marques européennes dans lesquelles nous roulons en Europe ne sont plus fabriquées en Europe. Il en va ainsi de la Wolskwagen Fox, désormais fabriquée au Brésil.

Dans la marque Wolskwagen, on se rappelle de la sympathique Coccinelle, petite voiture aux allures rondes qui fut l’héroïne de quelques films de Walt Disney dans les années 70. Des films drôles pour les enfants. La jeunesse et la genèse de la Coccinelle furent moins drôles puisque cette voiture fut conçue et fabriquée pour la première fois en Allemagne dans les années 30, sous le régime nazi dont elle fut l’un des symboles... Mais passons.

Aujourd’hui les responsables de Wolskwagen sont passés au renard, “fox” étant le nom anglais de cet animal probablement plus rusé que la jolie et inoffensive coccinelle. Le renard serait, selon le dicton, rusé. Les responsables de Wolkswagen le sont aussi. Ainsi donc une usine de cette marque est établie au Brésil et y produit des Wolskwagen Fox... Des mains brésiliennes fabriquent ce véhicule sur deux chaînes différentes... Pourquoi deux chaînes ? L’une fabrique ces voitures pour le marché européen, l’autre pour le marché sud-américain. Et figurez-vous que la Fox des uns n’est pas exactement la même que la Fox des autres, comme l’ont découvert et dénoncé récemment des organisations de défense des consommateurs, notamment Que Choisir en France...

Plus dangereuse et plus chère !
Les Fox destinées au marché brésilien sont, en fait, beaucoup plus dangereuses que les Fox destinées au marché européen. “La différence ne vient pas de la structure même de la Fox, mais celle vendue en Amérique latine est dépourvue d’équipements de sécurité ayant pourtant fait leurs preuves (airbags, ceintures de sécurité à trois points...). Ces éléments qui font partie de l’équipement de base sur le modèle européen sont vendus en option au Brésil pour la somme de 2.500 euros, ce qui augmente le prix de la voiture de 20 %” souligne Que Choisir, qui rajoute : “Wolskwagen ne se serait jamais permis de vendre en Europe une voiture obtenant un score de sécurité si bas. Mais pour le marché sud-américain, là même où sont produites les Fox, point d’état d’âme. Cruel paradoxe” conclut Que Choisir.

Vous l’aurez compris, les Brésiliens n’ont pas la tête plus dure que les Bretons. Ni plus ni moins dure. Ils sont nos égaux face aux dangers de la route et de la voiture, mais manifestement pas aux yeux de certains constructeurs automobiles prêts à sacrifier leur sécurité au nom du profit. Encore un bienfait de la mondialisation capitaliste.

Christian Le Meut 

Source : Que choisir en ligne, 23/02/2007. 

Sarkozy : une BD à lire

medium_Sarko134.jpg Cette bande dessinée est une vraie biographie de Nicolas Sarkozy, notre peut-être futur Président de la République. Un travail journalistique qui rappelle certains épisodes peu connus comme la conquête, à 28 ans, de la mairie de Neuilly à la barbe de Charles Pasqua. Impressionnant dans le maniement du double langage ! Cette BD montre à quelle point Sarkozy ressemble à Jacques Chirac : il peut, comme lui, tenir des discours de gauche ou de droite en fonction de son intérêt, l'objectif étant la conquête du pouvoir. Avec quelques ratés cependant, comme l'erreur de 1995 durant laquelle il soutint Balladur, et la calamiteuse campagne pour les européennes de 1999. Face à la presse et à l'édition, Sarkozy alterne entre tentative de séduction et pression, ce qui n'est pas pour rassurer s'il accédait à l'Elysée.

A lire et faire lire. 

Editions Vent d'Ouest/Fayard.

 

07/04/2007

Sarkozy inquiète de plus en plus

Extrait du site internet de Marianne (samedi 7 avril 2007) : "(...) dans Un Mouton dans la baignoire (Fayard), dont Marianne publie les bonnes feuilles ce samedi, Azouz Begag lève en effet le voile sur le caractère violent du candidat de l'UMP.

Petit extrait. Azouz Begag, las de passer pour le « beur de service » aux ordres de Nicolas Sarkozy, lâche à quelques journalistes cette petite phrase : « Je ne m'appelle pas Azouz Sarkozy ! » Comme il le rappelle dans son livre, Libération en fait le titre d'un article. Lui assume, amusé. Mais on n'éclabousse pas impunément le ministre-candidat. Pour ce trait d'esprit malheureux, Azouz Begag essuie d'abord les remontrances de Villepin puis, sur un tout autre ton, celles de Nicolas Sarkozy en personne. Attention, ça fait mal : « Je décroche. C'est l'offensé. Il me passe un savon tellement incroyable que je ne peux m'empêcher de le consigner sur le champ : « Tu es un connard ! Un déloyal, un salaud ! Je vais te casser la gueule ! Tu te fous de mon nom.. Azouz Sarkozy ! (…) » Je suis cloué à mon téléphone. A chaque fois que j'essaie de placer un mot, il me coupe : « J'en ai rien à foutre, de tes explications ! Tu vas faire une dépêche à l'AFP pour t'excuser, sinon je te casse la gueule… » » Et ce n'est que début. La suite dans le numéro de Marianne en kiosque."

 

http://www.marianne2007.info/Les-revelations-d-Azouz-Bega... 

Brezhoneg war internet, un tañva/le breton sur internet : un aperçu

Setu un tañva ag al lec'hioù internet e brezhoneg penn da benn,  pe get brezhoneg, a anavezan ; un tañva eo ha ma peus-c'hwi lec'hioù talvoudus da lakaat, kasit un evezhiadenn/Cette liste est juste un aperçu incomplet de ce qui se fait en breton sur internet; si vous voulez signaler d'autres sites, n'hésitez pas à envoyer un commentaire.

Trugarez/mersi deoc'h/merci à vous.

Blogoù
Rezore (brezhoneg/galleg) : http://rezore.blogspirit.com
BlogYann (brezhoneg): http://yann1.typepad.com/blogyann/
Ingilvadur (teryezhek) : http://ingivaldur.blog.lemonde.fr/
Nevern (teryezhek) : http://diaspora-bretonne.over-blog.com/
Red-an-dour : http://red-an-dour.blogspot.com/
Le blog des blogs bretons : http://blogsbretons.canalblog.com/
Aita Roazhon (brezhoneg-galleg) http://ai-ta-bro-roazhon.blogspot.com/

Forumoù
Kervarker : forumoù ha kentelioù http://www.kervarker.org/
Brezhoneg skriv ha diskriv : http://brezhoneg.myrealboard.com/
Flap : forum e brezhoneg, http://malomorvan.free.fr/

Lec’hioù
Bremaïk : http://bremaik.free.fr/
Ofis ar brezhoneg (divyezhek) : http://www.ofis-bzh.org/
Fanch Broudic (brezhoneg/galleg) : http://perso.orange.fr/fanch.broudic
Kerlenn Sten Kidna (divyezhek) : http://membres.lycos.fr/stenkidna/deg.htm
TES : embannadurioù evit ar vugale : http://www2.ac-rennes.fr/tes/
Yann Gerven (e brezhoneg) : http://geocities.com/yann_gerven/
Klaskerien ha Treizherien soñjoù : http://queteurs.cg29.fr/
Kuzul sevenadurel Breizh : http://www.kuzul.info/
GeoBreizh : http://www.geobreizh.com/
Fest noz - fest deiz : http://www.fest-noz.net
Klaskato ar web Breizhek : http://klaskato.free.fr/
Bretoned.online : http://bretoned.online.fr/
Kontadennoù, sonenoù ha teatr a Vro Dreger : http://www1.kaouenn.net/?q=br/node/113
Brezhoneg Bro Gwened : http://membres.lycos.fr/bretonguened/
Barzhonegoù Anjela Duval : http://www.breizh.net/anjela/galleg/index.php

Ar radio e brezhoneg dre internet
Radio Stalig : http://radio.stalig.com/
Radio Bro GWened : http://www.radio-bro-gwened.com/
An Tour Tan : http://www.antourtan.org/

Ar skinwel e bzg dre internet
An taol lagad France 3 : war pajenn gentañ al lec’hienn klikit barzh “régions” war “éditions nationales, régionales et locales en vidéo”: http://jt.france3.fr/
Brezhoweb : http://www.brezhoweb.com/
Setu : http://setubzh.blogspot.com/
Gwagenn TV, http://www.gwagenn.tv/

Wikipedia
Wikipedia : 10.000 pennad skrid e brezhoneg : http://br.wikipedia.org/

Blog et "journalisme-citoyen" : l'avis de journalistes

"Dans la rubrique FAQ du blog du Dauphiné Libéré, www.quelcandidat.com, figure un « mode d’emploi du journaliste-citoyen ». On peut notamment y lire : « Le concept de journalisme citoyen montre que les journalistes des médias influents ne sont pas les détenteurs exclusifs de la connaissance. En effet, le public dispose également de sa propre expertise, tel un journaliste ».

Si tout bon journaliste est forcément citoyen, la réciproque n’est pas automatique. Un journaliste n’est pas là pour livrer une expertise, mais pour réceptionner, vérifier, traiter, hiérarchiser l’information, pour le compte de ses lecteurs, auditeurs ou téléspectateurs, ainsi que pour les internautes. Bref informer ces derniers. Car donner une information sur un blog, ou tout autre support multimédia, lorsqu’on est citoyen non-journaliste, ce n’est pas informer. C’est donner UNE information, qui constituera tout ou partie des informations, que le journaliste se doit de traiter, et non restituer in extenso. Pour nous, journalistes du Dauphiné Libéré, les blogs sont une source d’information en pleine expansion. Vivant au milieu de nos lecteurs, c’est avec eux que nous faisons l’information quotidienne. C’est parmi eux, acteurs politiques, associatifs, culturels ou économiques de notre région, que nous trouvons, effectivement, très souvent, les expertises qui éclairent nos articles.

Les blogueurs, qui se cachent derrière le terme pour le moins flou et ambigu de « journaliste-citoyen », ne font pas exception à cette règle. Mais affirmer qu’ils pourraient agir « tel un journaliste », c’est dévaloriser une profession en affirmant que n’importe qui pourrait la pratiquer, pour peu qu’il sache construire correctement ses phrases, ou manier un micro, un appareil photo et une caméra. Prendre une aspirine lorsqu’on a une migraine ne fait pas de nous un médecin. Donner quelques heures de cours au fils de la voisine ne nous transforme pas en enseignant. Le journalisme, c’est pareil. C’est un métier à part entière, avec ses écoles et ses diplômes reconnus par la profession, sa convention collective, son code de déontologie, ses chartes, et même une carte d’identité spécifique.

Imagine-t-on les risques que peut représenter l’information si elle n’est pas correctement vérifiée, recoupée, hiérarchisée, conforme au droit (diffamation, présomption d’innocence, droit à l’image, etc...) et éventuellement commentée ou replacée dans son contexte ? Mettre en œuvre tous ces garde-fous est un vrai travail de professionnel.

Les journalistes SNJ du Dauphiné Libéré et de Vaucluse Matin contestent non pas la participation des internautes au débat, mais l’emploi du terme de « journaliste citoyen ». On peut trouver mille solutions de faire réagir les gens, sans pour autant en faire des journalistes, sans pour autant dévaloriser la profession.

Section Dauphiné Libéré - Vaucluse Matin - Veurey- le 31 mars 2007"