23/08/2007
Kinnigoù labour e brezhoneg/Offres d'emplois en langue bretonne
Daou gazetenner brezhoneg evit Radio Bro Gwened; Diplomoù : bachelouriezh + 3 àr ar c'hehentiñ ha/pe kazetennerezh, Skiant prenet àr ar vicher : skiant prenet àr un dachenn (dam)hañval goulennet; CV + Lizher, ma tisplegoc'h hoc'h abegoù da vonet àr ar renk, da gas dre e-mail da
contact@radio-bro-gwened
rkb-dir@orange.fr
Ret e vo deoc'h gouiet mat brezhoneg, skrivet ha komzet (gwenedeg evit unan ac'hanoc'h), mestroniiñ teknikoù ar skridaozañ hag ar c'hazetennerezh radio, gouiet ober get ur c'hompoder, gouiet en em ober doc'h ar vro hag an dud anezhi, bout gouest da labourat a skipailhad, kaout ur spered dielfenniñ ha kenaoziñ, kaout ur sevenadur jeneral a live uhel a-walc'h, kaout an aotre da vleniiñ B hag un oto.
Padlezh labour : 35 eur / sizhun
Kontragn ispisial : labourat da noz ha / pe d'an dibennoù-sizhun
Perzh dibar el labour-mañ : kenlabourat en un rouedad get meur a radio.
Post diorren
An hini a vo war ar post a vo goulennet digantañ reiñ buhez ha diorren ar rouedad radiooù lec’hel brezhoneg.
A-fed diorren ar rouedad e vo goulennet daou dra :
Merañ : ober war-dro an implijidi, sevel ha heuliañ an teuliadoù, ober war-dro an arc’hant (mont-en-dro ha postiñ).
Diorren : klask arc’hantaouiñ nevez, gwellaat ar produiñ abadennoù e-barzh ar rouedad.
Lec’h labour : Breizh Izel
Lizher en em ginnig ha CV da gas dre bostel d’ar chomlec’h-mañ :
E galleg/en français :
Recherchons 2 journalistes radio bretonnants. Diplômes : Bac + 3 Diplôme dans le domaine de la communication et/ou journalisme; experience professionnelle : experience similaire souhaitée; CV + Lettre de motivation à adresser par e-mail à
Très bonne maitrise de la langue bretonne écrite et parlée (vannetais pour un des 2 postes) - Maitrise des techniques rédactionnelles et journalistiques radio - Bonne connaissance informatique - Bonne appréhension du milieu local - Sens du contact - Qualités relationnelles - Esprit d'analyse et de synthèse - Bonne culture générale - Permis B et véhicule obligatoire; Temps de travail : 35h/semaine; Contraintes particulières : Reportages en soirée et/ou le week-end. Particularité de l'emploi : Travail en réseau avec plusieurs radios
1 chargé de développement pour l'animation et le développement d'un réseau de radios locales en langue bretonne.
Deux missions principales sont distinguées : Gestion administrative (Gestion du personnel, montage de dossiers et gestion financière) et développement (Recherche de nouveaux financements et optimisation de la programmation au sein du réseau).
Lieu de travail : Basse Bretagne
Lettre de candidature et CV à envoyer par mail à l'adresse : brudanhaskignan@gmail.com
22:45 Publié dans Breizh/Bretagne, Brezhoneg/Langue bretonne, Mediaioù/média/skinwel/Télévision | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Brezhoneg, labour, travail
21/08/2007
Tibet : ur yezh hag ur sevenadur en arvar/une langue et une culture en danger
Setu ar pezh a c'heller lenn barzh Mariannne, n°538, 11/08/2007/a-fed politikerezh Bro Sina e Bro Tibet goude bout digoret ul linnen tren etre Pekin ha Lhassae abaoe miz Gouere 2006/Extrait d'un article de Marianne écrit par Claire Goubier et Virginie Morel, sur la politique chinoise au Tibet et les effets de l'ouverture de la ligne de train Pékin-Lhassa en juillet 2006 :
"En 2003 le gouvernement a remplacé 300 guides tibétains par des Chinois (...). De toute façon le concours de guide se fait désormais en mandarin, éliminant d'office ceux qui ne parlent pas la langue" et "les guides chinois n'hésiteraient pas à se faire passer pour des Tibétains pour faire plus typique" !
"Je connais une discothèque où les Tibétains sont interdits de séjour" précise Anne, une étudiante suisse à Lhassa".
"La langue, autre pilier de la culture, se perd avec l'arrivée des Chinois. "Le tibétain est en train de disparaître, certains mots n'existent plus. Des expressions chinoises sont de plus en plus intégrées dans leur vocabulaire" explique Anne".
"L'identité tibétaine s'efface au fil de la sinisation du pays. L'architecture n'est pas davantage épargnée. Les maisons blanches aux fenêtres bordées de noir sont détruites pour faire place à des commerces"... Et les Tibétains sont de plus en plus exclus du centre-ville.
"Lhassa s'ouvre sur un meilleur futur" annonce un panneau de propagande à l'entrée de la ville. "Meilleur futur", pour qui ?
18:39 Publié dans Etrebroadel/International, Gwirioù mab den/droits de l'être humain, Yezhoù/langues | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Tibet, Chine, Marianne, langues
Alain Barrière et son tas de sable au Sahara
Le sable vient à manquer pour bâtir toujours et encore plus de nouveaux immeubles et de nouvelles maisons... Allons donc le chercher au fond de l’eau, ce sera sans conséquence pour la nature affirme le cimentier Lafarge... En France il paraît que, quand le bâtiment va, tout va. Oui, mais à force de construire partout et n’importe comment tout le long de la côte morbihannaise, voire un peu plus à l’intérieur de terres maintenant, on risque bien de détruire ce qu’on est venu chercher : cet environnement encore un peu naturel, cet espace, cette beauté des paysages bretons...
De plus une forte proportion des maisons qui se construisent par milliers chaque année en Morbihan, sont des maisons secondaires, habitées deux ou trois mois sur douze. Dans beaucoup de communes de la côte, la majorité des maisons et des appartements reste fermée la majeure partie du temps. Des quartiers entiers de Carnac, Quiberon, Sarzeau sont quasi morts en hiver, mais il en va de même dans des communes moins connues comme Saint-Philibert ou Locmariaquer, ou... Erdeven.
Folie immobilière
Cette folie immobilière s’accompagne d’une flambée des prix. Les personnes à revenu modeste ne peuvent plus acheter ou construire près de la côte. Les locations coûtent chers car certains propriétaires sont tentés de louer en saison uniquement, à la semaine. Plutôt que de construire à tout va, les pouvoirs publics ne devraient-ils pas encourager la rénovation, un habitat plus concentré, voire d’autres type de matériaux que le ciment, comme le bois, matière que la nature renouvelle plus vite que le sable...Toutes ces questions, nous devons les poser et nous les poser.
Mais j’ai été un peu surpris de voir, sur France 3, le soir de la manifestations, un maire adjoint d’Erdeven, dont je n’ai pas noté le nom, qui s’élevait contre le projet de Lafarge. très bien mais le maire de cette commune critique régulièrement la loi littoral. Moi, quand je vois l’urbanisation anarchique qui prévaut à Erdeven, notamment à Kerhillio, avec des maisons et bâtiments de tous styles, allant du bois au blockhaus, je remercie les parlementaires qui ont voté, en 1986, la loi Littoral. Cette loi, très critiquée parfois, est aussi bien utile pour éviter la bétonnisation et la privatisation de nos côtes...
C'est les Touaregs qui vont être contents
Ce dimanche soir-là, France 3 Bretagne avait invité sur son plateau le chanteur Alain Barrière, qui arrivait lui aussi de la manifestation. Alain Barrière a expliqué pourquoi, deux ou trois ans après avoir dit “adieu” au public, il revenait sur scène quand même... Il s’est également exprimé sur la manifestation en disant que du sable, il y en a plein au Sahara, qu’il suffirait donc d’aller le chercher la bas plutôt que chez nous, en mer, à quelques kilomètres de nos plages.
C’est vrai quoi. Mais bon, le Sahara n’est pas constitué que de sable, il y a aussi beaucoup de pierres. Et puis c’est un lieu habité, même si la population y est peu nombreuse : il y a notamment par les Touaregs. Ils ne seront pas forcément d’accord qu’on leur enlève leur sable. Le Sahara est, comme notre côte morbihannaise, un espace naturel fragile, avec des animaux, des plantes rares. En y prélevant de grosses quantités de sables, on risque de nuire à ces équilibres écologiques. Mais bon, ces réalités-là ne semblent pas avoir effleuré le chanteur qui a dit sa bonne idée à la télévision.
Alain Barrière : une belle carrière ?
Ah, au fait, j’y pense, chers auditeurs et auditrices. Si vous cherchez des vieilles pierres pour construire votre maison ou refaire un mur, je connais une carrière de pierres abandonnées du côté de Carnac. Il vous suffira de suivre les panneaux “Stirwenn”, et puis de vous servir, y’a plus personnes la-bas depuis longtemps...
Comment, on me dit dans l’oreillette que je fais erreur, que le Stirwenn n’est pas une carrière de pierres abandonnées mais une boîte de nuit encore en activité. La directrice de la radio, Cécile Goualle va y danser régulièrement des slows langoureux sur les tubes d’Alain Barrière, le maître des lieux, comme le célèbre “Maaaaa vie”... Ah bon ben j’ignorais; c’est de son époque en même temps.
Eh bien excusez-moi, chers auditrices et auditeurs, c’était un mauvais filon. Laissons donc le sable d’Afrique aux Africains et sa carrière à Alain Barrière."
Christian Le Meut
12:25 Publié dans Breizh/Bretagne, Endro/environnement | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Sable, extraction, nature, Alain Barrière
Lafarge, an traezh, ar Sahara hag Alain Barrière
Kronikenn skignet war Radio Bro Gwened, barzh abadenn Andrea Le Gall :
"12.000 den o doa manifestet en Ardeven d’ar sul 25 a viz Meurzh paseet. Kounnaret e oa ar re-se dirak raktres ar stal Lafarge da denniñ 600.000 tonnenn traezh bep bloaz a zon ar mor e bae an Intel, etre enez Groe ha gourenez Kiberen. Me n’hellen ket mont da vanifestiñ met a-du oan gete. Gwell eo chom hep tapout re a draezh e fons ar mor, un taol fall vehe evit an natur hag evidomp-ni.Petra pal ar stal Lafarge ? Lakaat Kiberen da vout un enezenn en dro ?
Diouer a sabl a zo gete evit sevel tier ha savadurioù nevez. Justawalc’h, re a dier a vez savet er vro, d’am sonj. Tier nevez a vez savet er Morbihan a villiadoù, bep bloaz hag ur bochad anezhe a chom goullo, get den ebet e-barzh, eizh pe dek miz e korf ar bloaz. Eil tier eo, “maisons secondaires” evel ma larer e galleg.
Hag evit sevel an tier-se e vez troc’het koadoù, tapet tachennoù chanchet lec’hioù zo penn da benn. Hag ar pezh a oa brav a za da vout vil... Evel an aod koste Kiberen, Sarhau ha Karnag hag... An Ardeven. N’omp ket c’hoazh evel Aod an azur, ar C’hote d’Azur, e Bro Frans kreisteiz, met diwallomp memestra. Ha klaskomp d’en em sonjal pelloc’h evit nompas sevel tier ha savadurioù e pep lec’h ha kalz a vern penaos. Ni c’hel ivez sevel tier get danvez all, evel ar c’hoad.
Ur gudenn sokial eo ivez : diaes eo get tud ar vro, tud yaouank, berr an argant gete peogwir n’hellont ket chom er vro, e-tal ar mor. Tud zo, yaouank pe kozh, n’hellont ket mui preniñ ti o zud, ken ker eo bremañ an douar hag an tier koste an aodoù.
A-du... met pas penn da benn
A-du oan, neuze, get an dud o doa manifestet en Ardeven. Souezhet oan bet memestra e welet barzh Frans 3 Breizh, un eil maer ag an Ardeven e lâret e oa eñ, ivez, a-enep da Lafarge... En Ardeven e vez savet tier e pep lec’h, hag a bep sort, traoù brav un nebeut met kentoc’h tier vil ha blokosed divalav. Karter Kerhillio, en Ardeven, da skouer, zo vil penn da benn, d’am sonj. Petra ra maer ar gumun-se ? Klemm a ra met a enep d’al lezenn littoral !
Me, pa welan ar pezh a vez graet barzh kumunioù zo, e laran mersi, e trugarekann ar re o doa savet al lezenn littoral, er bloaz 1986. Eurazamant, lezennoù a zo evit paraat doc’h dilennidi a ober kalz a vern petra. Hag a gres d’al lezenn littoral an aod a zo chomet brav koste an Ardeven...Un den all en doa manifestet an deiz-se en Ardeven : ar c’hanour Alain Barrière; hennezh oa bet kouviet get Frans 3 Roazhon, da seizh eur da noz, da zispleg perak e ta en dro war al leurenn goude bout laret “adieu” d’e bublik tri bloaz zo...
E vuhez...
Met Alain n’eus komzet ivez ag ar vanifestadeg. Ur spont eo, en deus lâret, tenniñ traezh a zon ar mor, amañ, met ur bochad traezh a zo barzh Sahara ! Deomp da glask ar sabl se, neuze, ha diskoulmet vo an afer. Setu ar pezh n’eus kinniget Alain Barrière an deiz-se, war F3...Met tud a zo e chom er Sahara, paotr Alain; pas kalz, met tud memestra evel an Douareged. Hag ar Sahara a zo un lec’h naturel, get loened ha plantadoù a bep sort, talvoudus ivez, da vout gouarnet. Ma vehe tennet ur bochad traezh ag ar Sahara, un dra fall vehe evit an natur hag evit an dud. Met aesoc’h, simploc’h eo, kinnig traoù mod-se : diskoulmomp hor c’hudennoù e sevel diaesamantoù d’ar re all ! Evel boaz !
Met deuet eo ur sonj din : mard oc’h-c’hwi e klask mein da sevel un ti, anavezout a ran ur veingleuz dilezet koste Karnag; heuliit pannelloù “Ar Stirwen” ha c’hwi gavay ur bern mein brav. Tapit mein par ma c’helit, al lerc’h-se a oa araok un toul noz met ne servija mui da netra bremañ ! Ah, penaos ta, petra larit c’hwi din Andréa barz ma oreillette ? N’eo ket dilezet ar veingleuz-se ? Ah bon : c’hwi ya da zansal du-hont alies awalc’h war sonerezh Alain Barrière, mestr an ti, justawalc’h. Bourrapl eo dansal ur slow e selaoù “m’em buhez”.
Ah bon, digarezit neuze, n’ouien ket, laret meus traoù faos deoc’h : na dapit ket netra er Stirwenn neuze. Tud a zo duhont.Mein ar Stirwenn a zo d’un den ha traezh ar Sahara d’ar re ao e chom du hont. Setu... ar vuhez.
Bizkoazh kement all !"
Christian Le Meut
00:05 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Endro/environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : natur, manifestadeg, Erdeven