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10/04/2008

Tibet ha Surinam : tabutoù a ziar benn ar yezhoù

c2fba2916d22aaedbd029331d6e58a3a.jpgPennadoù skrid interesus e keñver ar yezhoù a zo bet embannet barzh Courrier International ar sizhun paseet (3-9 a viz Ebrel - n° 909) : unan a zivout Bro dTibet hag unan all war ar Surinam. Un den a ginnig d'an Dibetiz skrivañ chomlec'hioù o lizhiri e tibeteg, ha pas e sinaeg. Hiriv an deiz e vez ret gouieit skriv sinaeg (mandarineg) d'an dud a faota dezhe kas ul lizher, pe goulenn sikour get un den bennak ma ne ouiont ket. Met an tibeteg n'eo ket difenet memestra. Hervez bonreizh Bro Sina, an Dibetiz o deus gwirioù sevenadurel ha politikel. Un doare stourm didaer, difeulst, vehe, hervez an den a skriv, ha n'eo ket bet embannet e anv evit e surentez. Mod-se e vehe ret d'an dud deskiñ tibeteg (ha da velestradurezh Bro Sina ivez). Lakaet m'eus a-us ar ger "didaerded", "difeulster" skrivet kaer e tibeteg.

Ar pennad all a zo war Bro Surinam e lec'h ma z'eus ur yezh ofisiel hepken, an neerlandeg (ar vro-se oa bert kolonizet get Broioù Isel), daoust ma vez komzet ur bochad yezhoù all evel ar sinaeg, an hindi, yezhoù ameridian, ar javaneg ha ur yezh ag ar vro, meskaj savet a ziar ar saozneg, an neerlandeg ha yezhoù ag Afrika : ar "sranan tongo"... Perak chom get an neerlandeg hepken evel yezh ofisiel ? Penaos dibab ur yezh ofisiel all, pe meur a unan ?

Un teuliad talvoudus all a zo barzh an niverenn-se a zivout ar peoc'h e Bro Iwerzhon. Ur peoc'h padus met a chom bresk memestra.

E galleg/en français

Petite note pour signaler des articles intéressants parus dans Courrier international de la semaine passée; l'un sur le Tibet, l'autre sur le Surinam. Au Tibet, l'auteur d'un article suggère aux Tibétains d'écrire les adresses de leurs lettres en tibétain, et pas en chinois-mandarin comme cela se pratique actuellement. Aujourd'hui, les personnes qui veulent envoyer une lettre doivent savoir écrire l'adresse en chinois (ou demander de l'aide). L'auteur, dont le nom n'est pas publié pour des raisons de sécurité, rappelle que les Tibétains ont des droits culturels et politiques. Le tibétain n'est pas interdit. Ce serait là un moyen non-violent (en illustration le mot "non-violence" calligraphié en tibétain), pour que les gens apprennent à écrire en tibétain, et même l'administration chinoise.

Le Surinam a une seule langue officielle : le néerlandais (les Pays-Bas ont colonisé ce pays), bien qu'il s'y parle beaucoup d'autres langues comme le chinois l'hindi, le javanais, des langues amérindiennes et une langue du pays, issu de l'anglais, du néerlandais et de langues africaines : le "sranan tongo"... Pourquoi rester avec le néerlandais comme langue officielle ? Comment choisir une autre langue, ou plusieurs ?

Enfin, dans ce même numéro, un dossier intéressant sur la paix, durable mais fragile,  en Irlande.

Courrier international n° 909, 3-9 avril 2008. 

 

 

21/08/2007

Tibet : ur yezh hag ur sevenadur en arvar/une langue et une culture en danger

Setu ar pezh a c'heller lenn barzh Mariannne, n°538, 11/08/2007/a-fed politikerezh Bro Sina e Bro Tibet goude bout digoret ul linnen tren etre Pekin ha Lhassae abaoe miz Gouere 2006/Extrait d'un article de Marianne écrit par Claire Goubier et Virginie Morel, sur la politique chinoise au Tibet et les effets de l'ouverture de la ligne de train Pékin-Lhassa en juillet 2006 :

"En 2003 le gouvernement a remplacé 300 guides tibétains par des Chinois (...). De toute façon le concours de guide se fait désormais en mandarin, éliminant d'office ceux qui ne parlent pas la langue" et "les guides chinois n'hésiteraient pas à se faire passer pour des Tibétains pour faire plus typique" !

"Je connais une discothèque où les Tibétains sont interdits de séjour" précise Anne, une étudiante suisse à Lhassa".

"La langue, autre pilier de la culture, se perd avec l'arrivée des Chinois. "Le tibétain est en train de disparaître, certains mots n'existent plus. Des expressions chinoises sont de plus en plus intégrées dans leur vocabulaire" explique Anne".

"L'identité tibétaine s'efface au fil de la sinisation du pays. L'architecture n'est pas davantage épargnée. Les maisons blanches aux fenêtres bordées de noir sont détruites pour faire place à des commerces"... Et les Tibétains sont de plus en plus exclus du centre-ville.

"Lhassa s'ouvre sur un meilleur futur" annonce un panneau de propagande à l'entrée de la ville. "Meilleur futur", pour qui ?