13/01/2011
Histoire : justice en français, "les bretonnants étaient à la peine"
Penaos roiñ ar justis e galleg barzh ur vro e lec'h ma veze komzet brezhoneg get 90% ag an dud, ha pas ar yezh ofisiel, evel e Breizh Izel betek fin an naontekved kantved ? Ur studiadenn a zo bet embannet a ziar benn an dra-se get Annick Le Douget. Setu ul liamm get un atersadenn embannet b'an Telegramme.
Comment donner la justice en français dans une région où la population parlait le breton à 90%, et pas la langue officielle, comme c'était le cas en Basse-Bretagne jusqu'à la fin du XIXe siècle ? Une étude a été réalisée sur ce sujet par Annick Le Douget. Voici un lien avec une interview de l'auteure, parue dans Le Télégramme.
http://www.letelegramme.com/local/finistere-nord/morlaix/...
10:25 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Buhez sokial/Vie sociale, Galleg/français, Istor/Histoire | Lien permanent | Commentaires (1)
11/01/2011
Livre : "plaidoyer pour sauver le breton"
Thierry Jigourel deus skrivet ul levr nevez a ziar ar brezhoneg; aterset eo bet get Le Télégramme.
Thierry Jigourel vient de publier un livre sur la langue bretonne; il a été interviewé par Le Télégramme.
http://www.letelegramme.com/local/cotes-d-armor/lannion-p...
07:36 | Lien permanent | Commentaires (5)
10/01/2011
Nolwenn Leroy veut "Défendre la culture bretonne"
Setu ar pezh a lâr Nolwenn Leroy a ziar benn sevenadur Breizh, b'an Telegramme.
Lien vers un entretien avec la chanteuse Nolwenn Leroy paru dans Le Télégramme :
http://brest.letelegramme.com/local/finistere-nord/brest/...
12:07 | Lien permanent | Commentaires (24)
06/01/2011
Sur les traces de l'histoire de Bretagne... et de France
C'est ma première promenade de 2011 que je vais vous conter maintenant. Dimanche 2 janvier, j'étais chez des amis, à Liffré. L'amie chez qui je loge me propose d'aller nous promener de bon matin (10h30) non loin de là à Saint-Aubin du Cormier, lieu de la célèbre bataille entre l'armée du duc de Bretagne et celle du roi de France, le 28 juillet 1488. Pas une échauffourée, non : entre 6.500 et 9.500 soldats sont morts sur ce site, selon les sources (1), et la plupart (5.000.6.000 ?), de l'armée bretonne qui s'est pris, ce jour-là, une grosse raclée. Comme nous avions passé les jours précédents à bien manger et à boire un peu plus que d'habitude, Réveillon oblige, nous avions bien besoin d'aller marcher, et la proposition a été retenue.
Nous voilà à trois, mon amie, son compagnon, et moi, sur les traces de l'histoire de Bretagne et de France. Direction Saint-Aubin du Cormier, que nous laissons de côté... Pour échouer entre un camp militaire et des haras ! Pas la moindre traces du site historique. Pourtant, les panneaux ne manquent pas, de toutes sortes, indicateurs, publicitaires, etc, mais non, rien.
Mon amie appelle une de ses amies pour avoir plus de précisions et nous comprenons que nous avons tourné à gauche trop tôt, 100 mètres avant le site. Mais là, bis repetita. Nous apercevons bien, de la route, un monument, mais pas plus de panneaux ni d'indication d'un parking... Décidément, il y a des batailles moins importantes qui sont mieux commémorées. Sur le site lui même, un monument de pierres, avec un croix, et des plaques à la mémoire des soldats morts à cet endroit. Mais pas d'explications historiques, pas de panneau, de musée... Le monument a été construit à l'initiative de l'association Koun Breizh, Le souvenir breton, en 1488 (2). Vingt mètres plus bas, un panneau d'information sur le GR qui passe par là signale qu'un deuxième monument existe, un peu plus loin, dans un lieu privé mais accessible. Nous le cherchons, mais vainement. Certains chemins sont bloqués, fermés à la circulation piétonne, et dans des réserves de chasse. D'ailleurs nous entendons des tirs. Nous ne trouvons pas ce deuxième monument.
C'est étonnant quand même. Nous voilà face à une grande victoire de l'armée française. Une étape cruciale dans la construction de la royauté (et de l'Etat français), qui aboutit au « rattachement » de la Bretagne à la France, et la France ne commémore rien, ici. Gergovie, Poitiers, Bouvines, Marignan, Austerlitz, la bataille de la Marne... Elle est longue la liste des batailles (et pas que des victoires d'ailleurs) qui font partie de la conscience collective; qui ont fait l'objet de moultes émissions, publications, recherches, cours... Et Saint-Aubin du Cormier ?
Il est vrai que le roman national français raconte une autre histoire, celle d'un mariage. La duchesse de Bretagne s'est mariée au roi de France, et c'est ainsi que le « rattachement » a eu lieu. Pourquoi donc commémorer une bataille et nuire à cette belle romance ? Rappeler qu'ici au moins 25.000 soldats étaient engagés : 25.000 ! Ce n'était pas une embuscade mais une vraie bataille entre Etats, même si l'un était un duché, et l'autre un royaume.
Et combien de personnes sont mortes pour ce « rattachement » idyllique. 6.500 à Saint-Aubin du Cormier, et combien ailleurs : la guerre a duré de 1487 à 1491 ? Je n'ai jamais vu d'estimations là dessus. Etonnant non ? Car même après cette défaite, et la mort de son père François II (septembre 1488), Anne de Bretagne ne s'est pas résignée. Elle a épousé, par procuration, le duc d'Autriche et chercher des alliés pour continuer la guerre. Ce n'est que définitivement vaincue, qu'elle a capitulé et accepté les épousailles avec Charles VIII. Beau roman, belle passion amoureuse !
L'Etat français, le royaume puis la République, s'est, ainsi, largement construit par la guerre, par des conquêtes militaires : le comté de Toulouse, la Corse, la Franche Comté, la Bretagne... Puis ensuite la colonisation. Mais ce passé là, en 2011, 523 ans plus tard, la République française ne peut toujours pas l'assumer ? Le regarder en face ? Et la région Bretagne non plus ? Pour la guerre et les crimes commis alors, il y a prescription. Mais le refus de voir le passé en face, lui, a des conséquences pour le présent, notamment dans la négation et l'oubli de pans entiers de notre histoire qui nous constituent pourtant; dans la négation de cultures et langues différentes; dans le maintien d'un modèle qui confond égalité et uniformité; dans un centralisme qui étouffe les régions et leur créativité à dessein.
« L'enfer est privation d'histoire » écrivait Morvan Lebesque. Mais la privation d'histoire est aussi privation d'avenir.
Christian Le Meut
(1) Selon Georges Minois 26.000 soldats prirent part à la bataille et entre 5.000 et 6.000 furent tués dans les rangs de l'armée bretonne et quelques centaines dans l'armée du roi de France. Dominique Le Page et Michel Nassiet donnent les mêmes chiffres dans « L'Union de la Bretagne à la France », Skol Vreizh, 2003 (et 1.500 morts dans l'armée française). Des données un peu différentes sont fournies par Wikipedia, qui indique plutôt 9.500 morts. http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Saint-Aubin-du-C...
Plusieurs associations travaillent pour que le site soit mieux mis en valeur :
23:40 Publié dans Breizh/Bretagne, Istor/Histoire, Politikerezh/Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
War roudoù istor Breizh ha Bro Frañs...
Ma bourmenadenn kentañ e 2011 : setu ar pezh eh on da gontan deoc'h hiriv. Koste Liverieg (Liffré) e oan, ba' ti mignoned. D'ar sul vintin 2 a viz Genver, ma mignonez 'doa kinniget deomp mont betek St Albin an Hiliber (Saint Aubin du Cormier), e lec'h ma oa bet an emgann etre arme roue Bro Frans ha kani duk Breizh, 28 a viz Gouere 1488. Etre 6.500 ha 9.500 den a oa marvet du-hont hervez an istorourion (1). Bretoned evit al lodenn vrasan (5.000/6.000), hag ivez tud a Europa a-bezh.
Kontant a oan, ha setu ni partiet : ma mignoned ha me. Goude bout debret hag evet pasapl awalc'h d'ar gwener, da noz Kalanna, ha d'ar sadorn ivez, d'ober hor boa a vont er maez hag a gerzhit... Ha setu ni partiet, war roudoù Istor Breizh... Met roud ebet, pannel ebet war an hent. Kroazhentoù hent a-bep sort, pannelloù a-bep sort, met roud ebet ag al lec'h emgann. Ha setu ni kollet etre marchosi bras d'un tu, hag ur c'hamp dalc'het get arme Bro C'hall d'un tu all... Ma mignonez 'doa pellgomzet d'ur vignonez dezhi evit gouiet e-men a oa al lec'h resis. Troet hor boa a gleiz kant metr araok...
Hag ur wezh erruet, pannelloù a oa, ya, met bihan c'hoazh. Hag e-men lakaat an oto ? Souezhus, al lec'h. Ur monumant a zo bet savet tost d'an hent, e 1988, hervez ar pezh a zo skrivet warnan, get ar gevredigezh Koun Breizh. Plakennoù a zo staget warnan e koun ar re marvet e-pad an emgann. Un nebeut bokedoù. Met, c'hoazh, pannel ebet, displegadenn ebet, mirdi ebet...
Hervez ur pannelig lakaet evit an dud a bourmen (ur GR a dremen dre mañ), un eil monumant a zo, un tamm pelloc'h, barzh ul lec'h privez. Heuliet hon eus ur vinojenn evit mont da welet met ar vinojenn a oa serret da vat. Tennoù a veze klevet : ul lec'h gouarnet evit ar jiboesourion a oa ha n'omp ket aet pelloc'h.
Ken nebeut a draoù evit un emgann ken pouezus evit istor Breizh hag istor Bro C'hall... Met un emgann kuzhet, abaoe pell. Ne vez ket desket istor Breizh get ar vugale a Vreizh. Ha, sanset, Breizh a zo bet staget da Vro C'hall dre un eured. Eured Anna Vreizh get Charlez VIII... Ma vehe bet trec'het arme Bro Frans get arme Breizh, hag e vehe Anna aet da eurediñ get Charlez ?
Daoust d'he arme bet trec'het, ha goude marv he zad (gwengolo 1488), Anna a oa deuet da vout dukez. Ha setu hi dimezeet get duk an Aotrich. Tri blead brezel a oa bet c'hoazh, betek 1491. Ur wezh trec'het da vat, Anna Vreizh n'hele ket mui gober netra all nemet dimeziiñ get Charlez.
Ya, emgann St Albin a zo un darvoud talvoudus evit istor Breizh, ha Frañs ivez. Un trec'h bras e oa bet evit roue Frañs, met chomet kuzhet, pas evel Gergovie, Poitiers, Bouvines, Marignan, Austerlitz, La Marne, ha c'hoazh... Diskouezh, dija, pegement a soudarded a oa e stourm an deiz-se (tro dro 25.000), a ziskouezh penaos a oa an emgann-se unan etre daou stad (daoust da unan bout un dukelezh, ha d'an egile bout ur rouantelezh).
Ha ped a dud a oa bet lazhet, d'an daou du, etre 1487 ha 1491, evit ma vehe « dimezeet », « ratachet » evel ma vez lâret, Breizh da Vro Frañs ? M'eus ket biskoazh lennet sifroù a ziar an dra-se.
Lakaat an dra-se b'ar programmoù ar skolioù a ziskouehe penaos a oa bet savet Stad Bro Frans : dre ar brezel hag ar feulster e keñver Breizh met evit e keñver kalz rannvroioù all (Okitania, Corsika, Franche Comté...). Pell omp ag ar « romant broadel » kelennet barzh skolioù Bro Frans. Met n'hellomp ket c'hoazh, e 2011, sellet doc'h hon istor evel m'emañ ?
Christian Le Meut
(1) Hervez Georges Minois 26.000 soudard o doa kemeret perzh, etre 5.000 ha 6.000 a oa bet lazhet ba arme Breizh, hag un nebeut ba' arme Bro Frans. Dominique Le Page ha Michel Nassiet a ro ar memes sifroù barzh « L'Union de la Bretagne à la France », Skol Vreizh, 2003, ha 1.500 den lazhet koste arme Bro Frans. Traoù un nebeut dishenvel ba'Wikipedia, kentoc'h 9.500 den marv : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Saint-Aubin-du-C...
Kevredigezhioù 'zo a labour evit ma vehe diskouezhet ha displeget gwelloc'h an traoù e Sant Albin : http://aubin35.free.fr/site3/istor.htm
20:23 Publié dans Breizh/Bretagne, Deskadurezh/Education, Istor/Histoire | Lien permanent | Commentaires (1)
Sifroù Rezore/Les chiffres de Rezore
Savet a oa bet Rezore e miz Meurzh 2005. Kontin ar vizitoù a c'hellan gober get Blogspirit.
Le blog Rezore a été créé en mars 2005. Je peux compter les visites grâce aux statistiques de Blogspirit.
2005 : 27.000
2006 : 50.000
2007 : 79.500
2008 : 67.500
2009 : 67 200
2010 : 86.900
378.100 gweladenn abaoe 2005. Total des visites depuis la création.
2.300 den a zo deuet bep miz ur wezh da nebeutan e 2010.
2.300 visiteurs "uniques" en moyenne par mois en 2010.
Setu evit ar sifroù. Voila pour les chiffres.
Kenavo
Christian Le Meut
18:47 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (0)
Pole emploi a nac'h ur chekenn e brezhoneg
Pôle emploi refuse un chèque en breton...
http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Le-pole-emploi-refu...
http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/bretagne...
17:24 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Buhez sokial/Vie sociale | Lien permanent | Commentaires (14)
04/01/2011
Istor Breizh/Bro C'Hall dre Wikileaks : histoire de Bretagne et de France via Wikileaks
Istor Breizh ha Bro C'Hall displeget get Michel Rocard da gannad Stadoù Unanet e Pariz, e 2005...
L'histoire de la Bretagne et de la France expliquée par Michel Rocard à l'ambassadeur des Etats-Unis en France, en 2005...
"2. (C) Rocard, like former president Valery Giscard d'Estaing (reftel), believes that French history provides the keys for understanding French politics and France's policies. Rocard's point of departure is France's emergence as a nation-state. The history of other European nation-states is that of linguistic communities serving their trade needs. France created itself by destroying five cultures -- Breton, Occitan, Alsatian, Corsican, and Flemish. "We are the only European nation which is the military creation of a non-homogeneous State. This makes France difficult to govern to this day. This explains our difficulty in reforming, our slowness," he said."
http://lapolitiqueduchacal.over-blog.com/ext/http://wikil...
22:22 Publié dans Breizh/Bretagne, Istor/Histoire, Politikerezh/Politique, Web | Lien permanent | Commentaires (0)