Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16/11/2007

Kelaouenn : Al Lanv

e2f80b873d28a32e2868625f4b9631d1.jpg Al Lañv a zo ur gelaouenn drimiziek e brezhoneg penn da benn; barzh an niverenn diwezhañ (113/miz Gouhere 2007 - 8 €) e kaver pennadoù skrid interesus, deverrus a wezhoù ivez evel ur veaj en inizi Asorez get Paol ar Meur. Istor Breizh, mojennoù kozh (keleier Kembre, divizoù Skol-veur ar Yaouankiz Breizh, pennad kaoz get Yann Bijer a-fed e levr nevez... Dañvez 'zo da lenn a zo barzh ar gazetenn-se.

Al Lanv, 14 straed Louzaouenn-an-hañv/rue du Muguet 22300 Lannuon. Pellgomz : 02.96.48.03.00. 

12/11/2007

Immigration et oppression linguistique

La politique actuelle d'immigration mériterait bien des observations (sans parler du droit d'asile); l'aspect linguistique de cette politique a été analysé en 2006 dans Libération : une analyse toujours d'actualité et que je réédite aujourd'hui :

Marie Rose Moro, ethnopsychiatre, s’exprime dans Libération de samedi 27 mai (2006). Elle dirige le service de psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent à l’hôpital  Avicenne de Bobigny et explique “comment l’idéologie actuelle pousse les migrants à s’acculturer au prix d’une désintégration”. Un entretien très intéressant qui montre que le projet de loi Sarkozy sur l’immigration, “fondé sur l’inhospitalité” selon M.-R. Moro, fragilise les populations immigrées. Elle décrit la difficulté des mères et des enfants d’origine immigrée face à une volonté d’intégration à la société française qui leur fait perdre leurs repères culturels et relationnels... Et il y est question des langues :

“- Que pensez-vous de l’obligation faite aux migrants de parler français ?”
Marie Rose Moro : “Des préjugés extrêmement nocifs pour les migrants et leurs enfants sont renforcés à grande vitesse. Les linguistes ont montré que les enfants apprennent d’autant plus facilement le français qu’ils ont plaisir à parler leur langue maternelle, qu’elle soit le soussou, le berbère, l’arabe ou le mandarin ! C’est dans l’échange avec leurs parents ou le petit groupe qui s’occupent d’eux qu’ils acquièrent le goût de jouer avec les mots et les tournures. De plus, ils acquièrent une connaissance sur le statut de la langue et une aisance pour en comprendre la structure. Non seulement l’apprentissage multilinguistique n’est pas problématique pour les enfants, mais il est créatif”.

Et elle poursuit plus loin : “Si l’on impose la maîtrise du français comme condition d’intégration des adultes en France, c’est parce que l’on craint ce que propose toute langue étrangère : une autre vision du monde. A travers ces histoires de langue, on fait croire aux migrants qu’ils sont inféodés. Alors que la notion de race est scientifiquement anéantie, on continue de vivre tranquillement avec l’idée qu’il y a des bilinguismes utiles et d’autres nocifs, c’est-à-dire des langues inférieures et d’autres supérieures. D’ailleurs on ne dit jamais aux parents américains ou allemands vivant en France qu’ils ne doivent pas transmettre leur langue à leurs enfants”... Libération, 27-28 mai 2006, propos recueillis par Anne Diatkine. Pages 46-47.

"Bilinguismes nocifs", "inféodation", "langues inférieures", non transmission de la langue maternelle aux enfants, etc : ces réalités et poncifs que dénoncent Marie Rose Moro pour les populations immigrées, ne datent pas d'aujourd'hui et s'appliquent également aux langues régionales en France.

11/11/2007

Education : disparités internationales

Extrait de la dernière livraison du Cahier pédagogique, concernant l'nvestissement des Etats dans l'éducation :

"Aucun pays réellement désireux d'atteindre les objectifs de l'Éducation pour tous ne devrait voir son action entravée par le manque de ressources". C'est ce que la Communauté internationale a promis en 2000 lors du Forum mondial sur l'éducation. Sept ans plus tard, le Recueil de données mondiales sur l'éducation de l'Unesco montre que l'effort éducatif se heurte souvent sur le manque de ressources.

Le Recueil met en évidence les énormes inégalités dans l'investissement éducatif. Ainsi alors que les pays développés consacrent plus de 5% de leur Produit intérieur brut à l'éducation, les pays d'Asie centrale et orientale dépensent moins de 3%. " Les gouvernements consacrant beaucoup d'argent à l'éducation y affectent huit à vingt fois plus d'argent, en termes relatifs, que les pays qui investissent le moins dans ce secteur.

Guinée Equatoriale : 0,6 % des dépenses publiques
Onze pays affichent ainsi des dépenses publiques en éducation qui ne dépassent pas 2 % du PIB. Il s'agit, pour les États arabes, des Émirats arabes unis (1,3 %) et du Qatar (1,6 %), pour l'Asie de l'Est et le Pacifique, de l'Indonésie (0,9 %) et du Cambodge (1,9 %), de la République dominicaine (1,8 %) et des Bermudes (1,9 %) pour les Caraïbes et enfin, de la Guinée équatoriale (0,6 %), du Cameroun (1,8 %), de la Zambie (2,0 %), de la Gambie (2,0 %) et de la Guinée (2,0 %) pour l'Afrique subsaharienne" (celle-ci dépense en moyenne 4,5%).

A ces inégalités relatives s'ajoutent les écarts absolus. Qui sait par exemple que le budget de l'éducation français est supérieur aux dépenses d'éducation de tous les pays d'Afrique subsaharienne ? " C'est au Congo, en Guyane et à Sainte-Lucie que la situation est la plus dramatique. En termes réels, les dépenses d'éducation ont en effet diminué d'un tiers par rapport à 1999".

Erythrée : la moitié des enfants non scolarisés
Enfin le rapport montre les inégalités internes. Par exemple en Erythrée la moitié des enfants ne sont pas scolarisés et ne bénéficient pas de ces dépenses. En Inde la majorité des enfants a accès à l'enseignement primaire peu coûteux mais est exclue des niveaux supérieurs qui consomment un fort pourcentage des ressources."
Rapport Unesco
http://www.uis.unesco.org/template/pdf/ged/2007/GED2007_FR.pdf

08/11/2007

Politis : commerce équitable... et bio ?

7f861a818d7b4259c7f40b0342369261.jpgUn numéro spécial de l'hebdomadaire Politis a été publié avant l'été sur le commerce équitable et le bio. Depuis quelques années le comemrce équitable va de l'avant. On trouve maintenant de la nourriture, des vêtements et des produits "équitables" de toutes sortes dans les supermarchés. Mais qu'est-ce que cela signifie ? Comment les produits équitables sont-ils produits ? Pourquoi y-a-t-il de la nourriture équitable qui n'est pas bio ? Quelle différence y-a-t-il pour les agriculteurs des pays "pauvres" ? Et pourquoi ne pas développer ici aussi, en Europe, un commerce équitable ?

Voici quelques-un des thèmes de ce numéro spécial, très intéressant. Car il y a du débat, une vraie polémique. Le bio est une façon précise de cultiver des légumes, des fruits, d'élever des animaux, de les soigner aussi, sans mettre de produits chimiques. Les lois sont précises pour le bio. Et ce label est donné par des sociétés certifiées par l'Etat indépendantes des producteurs ou des commerçants bio (comme Ecocert), ce qui n'est pas vrai pour le commerce équitable dont les produits sont contrôlés par des gens issus du commerce équitable.

Equitable ne signifie pas bio 
Une autre différence : dans l'alimentation équitable, on peut trouver des produits chimiques, leur utilisation n'est pas interdite, comme l'explique Christian Jacquiau* : dans des ananas "équitables" cultivés au Costa-Rica, des traces de pesticides ont été retrouvées en 2006, et même des traces de cadmium (un métal lourd) !

C'est une bonne idée de payer les agriculteurs à un prix garanti, plus haut que celui du marché international et qui ne change pas tous les mois. C'est une bonne idée de travailler avec de petits agriculteurs réunis en coopératives... Mais que se passe-t-il pour les personnes qui travaillent pour ces petits agriculteurs : journaliers, ouvriers ? Selon Politis, ceux-là ne sont pas mieux payés.

Autre problème : au début, le commerce équitable a été porté, promu, par des associations, des gens de bonnes volontés... Maintenant, les produits équitables sont vendus surtout dans les grands magasins où les employés sont souvent mal payés et ont des horaires de travail pénibles : un peu le matin, un peu l'après-midi... Ce ne serait pas mal d'imaginer des règles de commerce équitable pour les personnes qui travaillent dans les grandes surfaces.

Améliorer les règles
Acheter des produits du commerce équitable reste une bonne idée parce que les producteurs des pays "pauvres" sont mieux rétribués. Mais il faut améliorer les règles du commerce équitable, pour que la nourriture équitable soit obligatoirement bio; et pour que les règles sociales soient améliorées. c'est ce qui ressort de la lecture de ce numéro spécial de Politis (qui comporte également une partie sur le tourisme) : le commerce équitable reste une bonne idée, mais ses règles doivent évoluer, au risque que l'idée finisse déconsidérée.

Christian Le Meut

Politis, hors série n°45, 2 impasse Delaunay, 75011 Paris. Tél. 01 55 25 86 86.

www.politis.fr

redaction@politis.fr 

* Coulisses du commerce équitable, mensonges et vérités sur un petit commerce qui monte, édition Mille et une nuits, 2006. 

07/11/2007

Politis : Konverzh reizh... ha bio ?

aaac723e10c09a7691ca5e86c34042f0.jpgUn niverenn ispisial ag ar gazetenn sizhunieg Politis a zo bet embannet araok an hañv a zivout ar c'honverzh reizh hag ar bio. Abaoe un nebeut bleadeù ar c'honverzh reizh a ya war greskiñ. Kavet vez bremañ boued, gwiskamentoù ha produioù reizh a bep sort barzh ar stalioù bras, ar gourmarc'hadoù. Met petra a dalv an dra-se ? Peanos e vez savet produioù "ekitapl" ? Perak ez eus boued reizh ha n'eo ket bio ? Peseurt diforc'h a zo evit al labourerion douar ag ar broioù "paour" ? Ha perak nompass sevel amañ ivez, en Europa, ur c'honverzh reizh ?

Setu temoù an niverenn ispisial-se, interesus-bras. Rak tabut 'zo, tabut da vat.  Ar bio a zo un doare resis da c'hounit edajoù, legumajoù, frouezh, da zesav loened, d'o soagnal ivez, hep lakaat produioù kimiek. Lezennoù resis a zo evit ar bio. Ha roet 'vez al label-se get stalioù sertifiet get ar Stad hag a zo distaget d'ar broduierion ha d'ar c'honversanted (evel Ecocert), ar pezh n'eo ket gwir evit ar c'honverzh reizh a vez kontrolet get tud daet ag ar c'honverzh reizh !

Reizh ne dalv ket bio 
Barzh boued ar c'honverzh reizh e c'heller kavout produioù kimiek, n'eo ket difennet d'o implijout, evel ar pezh a zispleg Christian Jacquiau* : barzh ananaz "reizh" gouniet er C'Hosta Rika a oa bet kavet e 2006 roudoù pestisidoù ha memes roudou kadmium (ur "metal lourd")... 

Ur sonj vat eo paeañ al labourerion douar get ur priz ingal, uheloc'h evit priz ar marc'had etrebrodael, ha ne chañch ket penn da benn bep miz. Ur sonj vat eo labourat get labourerion douar "bihan" tolpet barzh kooperativoù... Met penaos eo an traoù evit an dud a labour evit ar labourerion douar-se : devezhourion, micherourion ? War e seblant, hervez Politis, ar re-se n'int ket paeet gwelloc'h.

Ur gudenn all :  e penn kentañ ar c'honverzh reizh veze kaset, brudet, get kevredigezhioù, tud a youl vat... Bremañ ar broduioù a vez gwerzhet dreist holl barzh ar gourmarc'hadoù e lec'h ma vez paeet fall an dud, get euriadoù labour torr penns (un nebeut da vintiñ, un nebeut d'enderv...). Evit ar re a labour barzh ar gourmarc'hadoù amañ, ne vehe ket fall sevel reolennoù reizh ivez !

Gwellaat ar reolennoù  
Daoust d'an traoù-se, prenañ produioù "ekitapl" n'eo ket fall peogwir e vez paeet gwelloc'h al labourerion douar ag ar broioù "paour". Met ret eo gwellaat reolennoù ar c'honverzh reizh, evit ma vehe dre ret, bio, ar broduioù "reizh"; hag evit ma vehe gwelloc'h reolennoù sokial ar c'honverzh reizh. Setu ar pezh m'eus sonjet goude bout lennet an niverenn ispisial Politis (pajennoù a zo ivez war an touristelezh reizh) : ret eo d'ar c'henverzh reizh chañch e reolennoù evit nompass bout brudet fall un deiz bennak.

Christian Le Meut 

* Bet skrivet getan : Coulisses du commerce équitable, mensonges et vérités sur un petit commerce qui monte, embannadurioù Mille et une nuits, 2006. 

Politis, hors série n°45, 2 impasse Delaunay, 75011 Paris - tél : 01 55 25 86 86 - www.politis.fr - redaction@politis.fr 

06/11/2007

Australie/Aostralia : diaes e chom stad an Aborigened

ab16df80652b66b6e52188f4b02fba65.jpgAn Aborigened a oa e chom en Aostralia pell araok an Europeaned met ar vro-se, an douar-bras-se kentoc'h, a zo bet aloubet penn da benn hag an aborigened a zo bet lakaet barzh parkoù... En ugentved kantved ar vugale oa bet dispartiet ag o zud da vout roet da familhoù gwenn evit deskiñ saozneg... An traoù a chanch, neoazh : hiriv an deiz 10 % ag an douaroù a zo bet roet en dro d'an Aborigened da vout renet gete met an darempredoù get gouarnamant Kanberra a chom diaes. Bec'h a zo etre an Aborigened, a chom paour hag er maez ag ar gevredigezh, ha pennoù bras ar vro. Setu ar pezh a ziskouezh niverenn diwezhañ Courrier international (887 - 21/10/2007).

Les Aborigènes habitaient l'Australie bien avant les Européens mais ce pays, ce continent plutôt, a été envahi complètement et les Aborigènes ont été parqués... Aux XXe siècle, les enfants ont été séparés de leurs parents pour être confiés à des familles blanches et apprendre l'anglais... Les choses changent cependant : actuellement, 10 % des terres ont été rendues aux Aborigènes pour être gérées par eux, mais les relations continuent d'être difficiles avec le gouvernement de Canberra. Il y a de la tension entre les Aborigènes, qui demeurent pauvres et marginalisés, et les dirigeants du pays. C'est ce que montre le dernier numéro de Courrier International (887-21/10/2007).

Petites citations :
"A la fin du XVIIe siècle, il existait en Australie 250 langues aborigènes distinctes et environ 400 dialectes. Selon le docteur Amery, de l'Université d'Adelaide, il ne reste aujourd'hui que 17 langues, "dont la moitié ne surviront probablement pas à la prochaine décennie". (...) le linguiste explique que les budgets alloués à la préservation de ces langues ont été détournés au profit d'autres actions dans le Territoire du Nord".

"La culture des Aborigènes semblait simple, parce qu'ils ne possédaient pas grand-chose de concret. Mais en termes de richesses intangibles - langues, spiritualités et relations humaines - elle est d'un étonnant degré de complexité. Une complexité qui continue d'entraver les relations avec les dirigeants de facto de l'Australie" (Germaine Greer).

03/11/2007

BD/BT : An Neñva 2/Emgann e skeud al loargann

c2d45ab57b8642ef914867149b141eef.jpgSetu daet er maez eil lodenn ar manga kentañ troet e brezhoneg, skrivet ha skeudennaouet get Wee Tian Beng, un den ganet e Singapour. Al lodenn gentañ oa bet embannet ar bloaz paseet*. Heuliañ a reomp c'hoazh troioù kaer Wang Chang, Xing Ling ha Xue Wu; unan nevez a zo degouezhet barzh ar strollad, Wei Qi, c'hoarier go ha mignon bras Wang Chang... O avanturioù a zo bet lakaet 2.000 bloaz zo. Tudennoù dedennus int, fentus a wezhoù, tud onest a zifenn ar re baour... Hag un tañva a sevenadur Bro Sina a vez roet deomp get al levr-se (istoer, prederouriezh).

Met, en anzav a ran, erru on skuizh memestra get an istor : emgannoù a-bep sort, euzhviled viloc'h vilan, ha kreñvoc'h krenvan oc'hpenn (met perak int ken vil ha drouk ? N'ouion ket). Gouiet a ran (evel evit al levr "Mat an traoù ?") : levrioù sort-se ne vez ket embannet evit traoù kozh eveldin-me, met evit ar grennarded ha, d'am sonj, bourriñ a ra al levr-se dezhe (kentoc'h d'ar baotred evit d'ar merc'hed, marteze). Ha me, moarvat, e kendalc'hiñ da lenn an avanturioù-se memestra.

 - An Neñva/Emgann e skeud al loargann 2. Wee Tian Beng, troet (brav) e brezhoneg get Kristin David, Katell Leon, Visant Roue); embannadurioù An Amzer/Editions du temps.9,90€

En français : Voici éditée la deuxième partie du premier manga traduit en breton, écrit et dessiné par Wee Tian Beng, un auteur né à Singapour. Les personnages (situés 2.000 ans avant Jésus-Christ en Chine) sont intéressants à suivre mais, je dois l'avouer, les combats incessants, les monstres de plus en plus vils et méchants, finissent par me fatiguer. Pourtant, à travers les personnages et les quelques pages d'explications en fin de volume, le lecteur goûte un peu de la culture chinoise (histoire et philosophie). C'est déjà un argument suffisant pour continuer à lire ces aventures qui existent également en français sous le titre... "The Célestial Zone/Bataille au clair de la lune" 2... Editions du Temps. 6,90€

Christian Le Meut 

*Liamm get ar pennad a zivout al lodenn gentañ/Lien avec l'article sur le premier tome :

http://rezore.blogspirit.com/archive/2006/10/29/ar-manga-...

02/11/2007

Levr : Mat an traoù ?

444ad49c39d81ebfabf2c8186c8bff69.jpg"Mat an traoù ?" a zo titl ur romant berr (pe un danevell hir) skrivet get Caryl Lewis ha troet ag ar c'hembraeg e brezhoneg get Padrig an Habask ar bloaz-mañ. Ul labour a-feson a zo bet graet getan. Klasket 'vez, get tier embann zo, lakaat war ar marc'had traoù da vout lennet get ar re yaouank, get ar grennarded. Ur sonj vat eo.

Met, evit lâr ar wirionez, n'on ket bet intereset bras get istorioù Katrin, ur verc'h yaouank a zo e chom barzh Bro Gembre. He zad a zo aet kuit hag he mamm a zalc'h an ti-feurm he unan get ar mab, Gareth. Bez zo ivez ur vamm gozh, ur vignonnez, Mer, ur mignon, Rhods, Smsoù ha pellgomzerioù hezoug ur bochad. Ha geo, un dra a zo souezhus : ur chapelig tost d'an ti-feurm a zo da werzhiñ. Lakaet e vez chapelioù da vout gwerzhet e Bro Gembre ? War e seblant, ar pezh a vehe souezhus dre-mañ. Get ma plijo al levr-se d'ar grennarded; me, gwir eo, n'on ket mui krennard abaoe pell... Krouadur, c'hoazh un nebeut, ne lâran ket ?

Mat an traoù ? Embannadurioù Al Lanv (Kemper), 78 pajenn, 7€.

 

En français : petite note sur un court roman paru en breton (traduit du gallois) à destination du public bretonnant adolescent. C'est une bonne idée, de leur donner à lire, mais les tribulations de cette adolescente ne m'ont guère passionné. Il est vrai que je ne suis plus adolescent depuis longtemps... 

Christian Le Meut 

01/11/2007

Ar bsikologourez hag an imam/La psychologue et l'imam

War blog Gérard Pontieu e c'heller gwelet ur video souezhus; un tabut eo etre ur vaouez ag ar Stadoù Unanet (Wafa Sultan), psikologourez, a lâr e begement d'un imam ag an Ejipt (Ibrahim al Khouli). N'eo ket bet laket an tabut a-bezh, domaj. Istitlet eo bet e galleg.

Sur le blog de Gérard Ponthieu on peut voir une vidéo étonnant; un débat entre une femme des Etats-Unis (Wafa sultan); psychologue), qui dit sa façon de penser à un imam égyptien (Ibrahim al Khouli). Ce sont des extraits (dommage). Et c'est sous-titré en français.

http://gponthieu.blog.lemonde.fr/ 

Bretagne et écologie : pas à la pointe

5df8400c6f200658e5e5b58faecfd8ef.jpg Cela peut paraître un peu étonnant, pour une région réputée pour sa beauté naturelle, mais la Bretagne n'apparaît pas à la pointe des régions françaises en matière d'environnement d'après une enquête de La Vie (18/10/2007). Dans le classement de la "volonté écologique", La Bretagne est en deuxième partie du peloton: 12e sur 22 ex aequo avec les Pays-de-Loire voisins. Voici le commentaire de La Vie : "Championne pour la valorisation de ses déchets, elle a aussi bien réduit ses émissions de CO2 (4e). Mais elle est, agriculture productiviste oblige, la lanterne rouge de la pollution par les nitrates. Et ne brille pas par l'effort budgétaire de ses communes (18e). Un bilan contrasté".

Languedoc-Roussillon, Rhônes-Alpes, Provence Côte d'Azur et Corse sont en tête de classement et en queue : Haute-Normandie (lanterne rouge), Champagne-Ardenne et... Poitou-Charentes... M'enfin Ségolène ! Les élus bretons, et notamment la majorité "gauche plurielle" (PS, PC, Verts, UDB) du Conseil régional de Bretagne, ont encore du pain sur la planche.