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25/10/2009

Okitaneg : etre 15.000 ha 20.000 den e vanifestiñ e Carcassonne

Etre 15.000 ha 20.000 den o deus dibunet e straedoù Carcassonne disadorn evit goulenn ul lezenn evit ar yezhoù rannvroel. Un taol vat ha kalonekus. Setu ul liamm get pennadoù da lenn war lec'hienn internet ar Midi Libre, kazetenn ar vro :

Entre 15.000 et 20.000 personnes ont manifesté dans les rues de Carcassonne samedi pour demander une loi pour les langues régionales. Un succès encourageant. Voici un lien avec plusieurs articles à lire sur le site du journal régional Le Midi Libre :

http://www.midilibre.com/carcassonne

Ur vanifestadeg all a zo bet e Baiona/Une autre manifestation a eu lieu à Bayonne :

http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/autour_de_nous/...

Elzas/Alsace : stad ar yezhoù/l'état des langues

War ur blog anvet "Politis" (liamm ebet get ar gazetenn sizhuniek war e seblant) e c'heller lenn ur pennad interesus a ziar stad ar yezhoù en Elzas (elzasianeg, alamaneg, saozneg...).

Un blog appelé Politis (mais sans lien semble-t-il avec l'hebdomadaire du même nom), on peut lire un article intéressant sur l'état des langues en Alsace (alsacien, allemand, français...).

http://politis-philippe.blogspot.com/2009/10/la-question-l...

22/10/2009

Kelenn divyezhek/Enseignement bilingue : peseurt stad war lerc'h an distro skol ? Etat des lieux d'après rentrée

Brezhoneg : penaos a ya an traoù get ar c'helenn divyezhek war lerc'h an distro skol ? Setu sonjoù pennoù bras Ofis ar brezhoneg ba' Ouest-France hiriv.

Breton : quel est l'état de l'enseignement bilingue après la rentrée scolaire ? L'avis de responsables de l'Office de la langue bretonne dans Ouest-France aujourd'hui :

http://www.ouest-france.fr/actu/actu_B_-Enseignement-bili...

21/10/2009

Des Innus et des Bretons

En début de ce mois une délégation du Québec est venu en pays d'Auray, composée de Québécois d'origine européenne, et d'Innus, un des peuples premiers du Québec, qui vit le long du fleuve Saint-Laurent, au nord-est du Québec. Ce peuple était autrefois appelé "Montagnais". Les trois représentants innus ont émis le souhait de rencontrer des personnes travaillant pour la culture et la langue bretonne, et c'est ainsi que la délégation a été reçue au local de l'association Kerlenn Sten Kidna, par des membres de l'association, dont moi. Nous avons pu échanger pendant près de deux heures et les trois membres du peuple innu nous ont dit leur attachement à leur langue et comment ils ont été la cible d'une politique d'acculturation. Jusqu'à il y a une trentaine d'années, les enfants innus étaient envoyés dans des internats catholiques afin d'y apprendre le français et  le mode de vie sédentaire. Leurs parents avaient déjà été, au milieu du XXe siècle, enfermés dans une réserve alors qu'ils étaient, jusque là, des nomades, se déplaçant sur des territoires précis. La politique d'acculturation n'a plus cours, l'enseignement se fait en langue innue, mais les traces sont profondes. Les adultes sont inquiets quant à la pratique de leur langue par les jeunes générations.

Un témoignage de cette rencontre est visible sur le site internet du quotidien Le Télégramme :

http://www.letelegramme.com/local/morbihan/vannes-auray/a...

 

 

 

20/10/2009

Le Faouët (56) : du breton au musée !

Les membres du l'Union démocratique bretonne du Centre-Bretagne ne sont pas contents : ils veulent une signalétique en breton au Musée du Faouët et s'adresse au maire de la commune, André Le Corre :

"Monsieur le maire,
La haute tenue et la qualité des expositions de nombreux artistes présentées dans le musée municipal du Faouët font honneur à votre ville. L’exposition de cette année 2009, consacrée à Robert Micheau-Vernez, a permis de révéler au grand public un artiste aux talents multiples, tour à tour céramiste, sculpteur, peintre, dessinateur, illustrateur, affichiste, caricaturiste, créateur de vitraux, d’icônes, de meubles, de costumes et de drapeaux, brodeur, sonneur de biniou, conférencier. Il a également été promoteur de la langue bretonne qu’il a entendue à Brest, enfant, avec la bonne qui travaillait dans sa famille, et qu’il a apprise au contact de la population bretonne en fréquentant différents pardons et les animateurs des associations  de promotion de la culture populaire, Festival des Cornemuses, Bleun Brug, Festival Inter Celtique, Ar Falz... et aussi au sein des “Seiz Breur“.

Tout au long de sa vie d’artiste, il s’est efforcé d’utiliser la langue bretonne dans ses oeuvres : vitraux, peinture, illustrations de livres, dessins...

Alors, M. le Maire, pourquoi laissez-vous la langue bretonne à la porte du musée de la ville du Faouët, notre langue ne serait pas digne d’être citée dans votre musée ? Cette exposition était l’occasion d’offrir à la langue bretonne ses entrées au musée de votre ville. Pour des raisons que nous ignorons, vous n’avez pas pu ou pas su lui donner au Faouêt cette visibilité que les Bretons, dans leur grande majorité, et parmi eux les bretonnants du Centre-Bretagne, amateurs d’art et fréquentant votre musée, aspirent pour elle. Nous espérons que la volonté de ce grand artiste de donner à la langue bretonne toute sa place dans son œuvre vous était méconnue. De nombreux musées de Bretagne ont adopté une signalétique bilingue ou trilingue français, breton, anglais : Port-Musée de Douarnenez, le Musée de Bretagne à Rennes, Le Musée de l’école à Bothoa, le Musée des marais salants à Guérande...   

À l’exemple de ces musées de Bretagne, nous attendons de votre part, la mise en place d’une signalétique bilingue et d’une traduction systématique des expositions dans le musée de votre ville, par respect pour les  artistes dont les oeuvres sont exposées dans le musée et aussi pour exprimer votre volonté d’élu de soutenir la langue bretonne qui est, comme notre patrimoine monumental ou artistique : musique, danse, peinture..., un vecteur de l’identité de Bretagne.

Veuillez recevoir Monsieur le Maire, l’expression de notre considération distinguée.

Herve ar Gall, Responsable de la section UDB Kreiz Breizh/Daniel Garrin, Responsable de la section UDB Pondi-Pourlet"

Ar Faoued : "Aotrou maer perak e laoskit ar brezhoneg e toull-dor mirdi ho kêr ?"

Tud an UDB Kreiz Breizh n'int ket kountant anezhe : n'eus netra e brezhoneg e mirdi ar Faoued, ur mirdi bras ha brav tre. Setu a gaoz da berak o deus skrivet d'ar maer, André Le Corre.

"Aotrou maer,
Ho kêr a zo dellezek da gaout brud mat gant live uhel ha kalite diskouezadegoù an arzhourien liesseurt a vez kinniget  e mirdi-kêr Ar Faoued. Gant diskouezadeg ar bloavezh 2010, diwar-benn Robert Micheau-Vernez, oc’h deuet a-benn da lakaat an arzhour-se da vezañ anavezet gant ar brasañ niver. An den-se oa liesseurt e zonezonoù : prier, kizeller, liver, treser, skeundennaouer, skriteller, flemmskeudenner, broder, soner biniouù, prezegenner, krouer : gwer-livet, ikonennoù, arrebeuri, dilhad ha bannieloù. Bez’ e oa, ivez, difenner ar brezhoneg ; ur yezh en doa klevet er gêr e Brest, digant ar vatez, ur c’hoef war he fenn, a laboure e ti e dzud. Ur yezh en doa desket e-mesk tud ar Vro pa yae d’ar pardonioù pe pa zaremprede an dud a rae war-dro kevredigezhioù an Emsav : Festival Binioù Bras Kemper, Bleun Brug, Festival Etrekeltiek, Ar Falz… hag ivez gant arzhourien strollad ar “Seiz Breur“.

Hed-ha-hed e vuhez arzhour en doa strivet da gas ar yezh war-raok en ur lakaat hor yezh war-wel en e oberennoù : gwer-livet, taolennoù, skeudennaouiñ al levrioù, tresadennoù…  Neuze, Aotrou maer perak e laoskit ar brezhoneg e toull-dor mirdi ho kêr, hor yezh ne vije ket dellezek da gaout meneg en ho mirdi ? Gant an diskouezadeg-se ho poa an digarez da lakaat ar brezhoneg war-wel, evit ar wech kentañ, e mirdi ho kêr. Evit abegoù dianav deomp n’ho peus ket bet c’hoant, pe n’eus ket fellet deoc’h, reiñ e blas d’ar brezhoneg en ho kêr. Padal, niver brasañ ar Vretoned, en o mesk brezhonegerien Kreiz Breizh a blij dezhe an arzhoù, hag a vez o hentiñ ho mirdi, a vefe bet plijet kaer gant an dra-se. Gwelloc’h ganeomp krediñ e oa dianav krenn ganeoc’h ar youl kreñv a oa gant an arzhour meur-mañ da reiñ ur plas, war an ton bras, d’ar brezhoneg en e oberennoù.

Niverus eo mirdioù Breizh a vez panelloù divyezhek, brezhoneg/galleg, pe teiryezhek, brezhoneg/galleg/saozneg enne : Porzh-mirdi Douarnenez, Mirdi Breizh Roazhon, Miriddi ar skol e Botoha,  Mirdi ar paludoù e Gwennrann…

Goulenn a reomp diganeoc’h lakaat, diouzh skouer  ar c’hêrioù-se, panelloù en div yezh e mirdi ho kêr. Kement-se a-benn doujañ ouzh spered oberennoù an arzhourien a vez diskouezet er mirdi, hag ivez evit diskouez ho youl dileuriad da harpañ ar brezhoneg. Ar brezhoneg a zo evel glad hor monumantoù pe glad arzhoù hor Bro : sonerezh, dañs, livouriezh… ur vektor  eus idantelezh Breizh.


Degemerit Aotrou maer, hor gourc’hemennoù."

Herve ar Gall mouezh UDB Kreiz Breizh, Daniel Garrin mouezh UDB Pondi-Pourlet

 

19/10/2009

Une loi pour les langues régionales ? Le ministre de la culture "s'interroge"...

Da lenn war lerc'hienn internet Daktu/A lire sur le site Daktu :

http://daktu.info/spip.php?article3652