31/10/2009
Robert Lafont et l'aliénation
Ul lec'hienn internet okitan, Fadarelas, a embann un destenn skrivet get ar skrivagner ha yezhour Robert Lafont, e galleg, a ziar an "aliénation". Interesus bras/. Le site internet occitan Fadarelas publie un texte très intéressant de l'écrivain et linguiste Robert Lafont (1923-2009) sur "l'aliénation" :
http://fadarelas.blogspot.com/2009/10/los-que-volon-pas-d...
00:05 Publié dans Yezhoù/langues | Lien permanent | Commentaires (0)
30/10/2009
2-7/11 : rencontres interrégionales des langues et cultures
Un emgav talvoudus a vo e Penn ar Bed ar sizhun gentañ a zivout ar yezhoù ha sevenadur rannvroel/Un rendez vous d'importance se tient la semaine prochaine à propos de langues et cultures régionales :
http://www.kuzul.info/article-rencontres-iterregionales-d...
18:57 Publié dans Yezhoù/langues | Lien permanent | Commentaires (0)
28/10/2009
Miracle : j'ai trouvé du breton à la Poste !
Miracle : hier, j'ai vu du breton dans un bureau de Poste, celui d'Hennebont. Si, si, c'est vrai. Si vous allez de temps en temps dans les bureaux de Poste, vous aurez constaté qu'ils se transforment depuis quelques années en libre service de toutes sortes de produits : livres, CD, DVD, stylos, cartes postales, etc. C'est le cas à Hennebont. La Poste est devenue une banque, mais avec un coin librairie-papeterie CD-DVD, et ça met en colère le buraliste libraire-papetier marchand de journaux voisin, ce qui se comprend...
Donc, en faisant la queue, je tombe sur un étalage de "petits guides" dépliant consacrés à différents thèmes dont le breton : "L'imagier français-breton". Enfin, il y a du breton à La Poste. Pour le reste, la Poste d'Hennebont demeure comme les autres : unilingue... Le dépliant en question est joli, mais un peu imprécis car il propose en français le nom seul ("tourterelle"), alors que la traduction en breton placée dessous correspond à "la tourterelle" ("an durzhunell"), ce qui risque de ne pas simplifier la compréhension des débutants car le breton, comme toutes les langues du groupe celtique, a un système de mutations internes, notamment derrière l'article. Il aurait donc fallu écrire "turzhunell" (le "t" devient "d" derrière l'article).
A part ça, j'ai aussi acheté des timbres, car il s'en vend encore à La Poste.
En ce qui concerne l'introduction du bilinguisme dans les bureaux de Poste, l'association Aï'ta organise une "votation" le samedi 7 novembre devant certains établissements concernés : "Le collectif Ai'ta ! proposera le samedi 7 novembre, de 10h à midi, une votation citoyenne pour que soit prise en compte la langue bretonne dans nos bureaux de poste (signalétique, automates, employés prêts à utiliser la langue avec les clients...). Cette votation sera proposée devant une dizaine de bureaux de poste du pays léonard, trégorois mais aussi vannetais : Pondi/Pontivy, an Alre/Auray, Gwened/Vannes, an Oriant/Lorient." "Pour que cette opération ait de l'impact dans les médias et au niveau de la direction de la Poste, poursuit Aï'ta, il nous faut être nombreux à tenir les bureaux de vote et à expliquer notre démarche aux usagers, dans chacune des villes pré-citées; à venir voter en faveur du bilinguisme breton/français dans la vie publique".
22:31 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Didaerded/Non-violence, Hennebont | Lien permanent | Commentaires (1)
Ur burzhud : kavet m'eus brezhoneg en ti post
Dec'h e oan bet da di Post an Hen-Bont da brenañ timproù ha petra m'eus gwelet : brezhoneg b'an ti Post !.. Bon, n'eo ket kalz a dra, met memestra. Hiriv an deiz an tier Post a za da vout stalioù konverzh da vat : traoù a bep sort a vez gwerzhet e-barzh. Levrioù, kartennoù post, stiloioù, pladennoù musik, ha c'hoazh, ha c'hoazh. Ar pezh a lak ar paotr a zalc'h ar stal butun-kazetennoù-levrioù just e tal ti Post an Hen-Bont da gounariñ, ar pezh a zo komprenapl.
Hag e-mesk an traoù a oa bet lakaet da werzhiñ b'an ti Post e oa un dastumad levrigoù evit deskiñ tra mañ tra war temoù rezis, evel "L'imagier français-breton". Eizh bajenn, treset brav, get brezhoneg gwir met savet a dreuz memestra, rak, e galleg, emañ bet lakaet an añv hepken, evel "tourterelle"; hag e brezhoneg ar gêr mell a zo bet lakaet araok : "an durzhunell", ar pezh a chañch kalz a dra e brezhoneg memestra... Ur skouerenn m'eus prenet (tost da bevar euro memestra), ha prenet m'eus ivez timproù, rak timproù a vez gwerzhet c'hoazh en ti-Post. Ouf.
Estroc'h evit ar pezh m'eus kontet araok, bizkoazh m'eus gwelet brezhoneg en tier Post. A-benn disadorn, ar strollad Aï'ta a savo ur sort "votadeg" evit goulenn ma vo lakaet muioc'h a vreton b'an tier post :
"Ai'ta ! a ginnigo d'ar sadorn 7 a viz Du, etre 10e ha kreisteiz, ur votadeg digor d'an holl evit ma vefe degemeret hor yezh e tier-post ar vro (panellerezh, mekanikoù, tu da gozeal brezhoneg ouzh an implijidi kontant d'hen ober... sellet deus an destenn-stag). Kinniget e vo dirak un 10 ti-post bennaket, e bro Dreger, bro Leon koulz ha bro Gwened : Pondi, an Alre, Gwened hag an Oriant. Evit ma teufe brav an oberenn-mañ er mediaioù ha gant renerezh ar Post e rankomp bout niverus evel-just !"
Evit mont e darempred get Aï'ta Bro Gwened :
09:47 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la poste, breton
27/10/2009
Guyane : le bilinguisme scolaire trinque
Hervez Libération embannet hiriv (27 a viz Here), diaezamentoù a zo hiriv an deiz get an deskadurezh divyezheg e Bro Guyane rak nav zen a zo bet lakaet er maez get an Deskadurezh. Ar re se a labour get kevradoù didermenn abaoe re bell evel "intervenants en langue maternelle - ILM". Abaoe dek vloaz bremañ 30 "ILM" a labour get bugale an Amerindianed a vro Guyane, met ivez get bugale ar re zu ("négres marrons"), a zo e chom er c'hoadoù, pell ag ar c'herioù. Ar vugale-se a gomz o yezh vamm pand e krogont da vont er skol, ha ne gomzont ket galleg. Ur yezhour, Michel Launey, a zispleg pegen fruezhus eo labour an ILMed. Setu ul lodenn ar e bennad ba' Libé :
Selon Libération d'aujourd'hui, 27 octobre, l'enseignement bilingue pratiqué depuis une dizaine d'années en Guyane est en difficulté par le fait que neuf "intervenants en langue maternelle - ILM" ont vu leur contrat à durée non déterminée non renouvelé parce qu'ils travaillent sous ce statut depuis trop longtemps (!). Depuis une dizaine d'années, 30 ILM travaillent ainsi avec les enfants des Amérindiens de Guyane, et ceux des "nègres marrons", qui habitent dans la forêt et loin des villes. Ces enfants ne parlent pas français en arrivant à l'école, mais leur langue maternelle. Un linguiste, Michel Launey, explique combien le travail des ILM est fructueux. Voici un extrait de son article dans Libé :
"Dans les petites classes, où le développement du langage n'est pas achevé, ils dirigent des activités en langue maternelle, appuyées sur les références connues des enfants. Ils les sécurisent ainsi dans une école qui leur est moins étrangère, ils aident au développement d'un bilinguisme équilibré, et par là à une amélioration de la réussite scolaire. De tels dispositifs, positivement évalués, existent dans d'autres pays, et même en Polynésie et en Nouvelle-Calédonie. La langue y est présente non comme symbole identitaire, mais comme première expéreince du langage, pédagogiquement exploitable pour ancrer l'ensemble des apprentissages. L'arrêt de l'expérience accuentuerait un échec scolaire déjà massif".
Source/Mammenn : Libération, 27/10/2009
16:22 Publié dans Deskadurezh/Education | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : guyane