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22/05/2005

Ne débloguez plus, débloquez !

Trouvé dans Le Monde : "Ne dites plus jamais blog ! La Commission générale de terminologie et de néologie a publié au Journal officiel du 20 mai un avis établissant une liste de termes et d'expressions destinés à supplanter les anglicismes sur Internet. Ainsi, "bloc-notes", que l'on pourra accepter sous sa forme abrégée "bloc", désignera "un site sur la Toile, souvent personnel, présentant en ordre chronologique de courts articles ou notes, généralement accompagnés de liens vers d'autres sites", soit un blog.
D'autres expressions anglo-saxonnes familières aux internautes ont désormais leur équivalent en français. La commission propose de traduire un "hoax" (une fausse information) par un "canular". Le "worm", ce logiciel malicieux qui se transmet par le Réseau et perturbe le fonctionnement des systèmes, devient logiquement un "ver". Quant au "splash screen", qui s'affiche à l'écran pendant le chargement d'un fichier, d'un programme ou d'un logiciel, il faudra dorénavant dire "fenêtre d'attente"."
Le blog est donc mort, voici le "bloc" ou "bloc-notes"... Sauf que ces mots désignent d'autres choses en français. Ils ne se sont pas beaucoup creusés à la "commission générale" (garde à vous !). Pourquoi ne pas accepter "blog", entré dans le vocabulaire ? Je crois que je vais continuer à débloguer.
Christian

20/05/2005

Les renseignements téléphoniques...

Il y a quelques temps, j’ai téléphoné aux renseignements... Quoi de plus simple, me direz-vous, que d’appeler les renseignements pour obtenir un numéro de téléphone ? Oui, mais voilà, j’ai eu la surprise d’entendre une voix qui n’était pas une voix humaine, mais de synthèse, me demander si je voulais payer la communication 25% moins cher. J’ai répondu “oui”, à tout hasard mais un peu inquiet quand même... Et la voix de me demander quel type de numéro je cherchais, professionnel ou personnel. “Personnel”, ai-je répondu, ce qu’elle a bien compris. Elle m’a donc ensuite demandé le nom de la ville : “Brest”... Là encore, ce n’était pas très compliqué, et elle a compris.
Mais cela a tourné au vinaigre quand j’ai dit le nom de famille. Un nom simple pourtant, simple comme “Dupont”. “Vous avez demandé le numéro de M. Pchiiiii, m’a dit la machine, répondez “oui” ou “non”. “Non”, ai-je répondu et la machine de me redemander le nom. Je répète donc “Dupont” . “Vous avez demandé le numéro de M. Pchooout” me propose alors la machine, dites “oui” ou “non”... J’ai, évidemment, répondu “non” et la machine m’a alors précisé qu’elle n’était pas parvenue à comprendre le nom que je demandais, je m’en étais aperçu, merci, que son service ne serait pas facturé (il n’aurait plus manqué que cela) et qu’elle allait me passer un opérateur ! Ouf. Un opérateur, une personne humaine ! Une vraie voix qui a trouvé, en vingt secondes, le numéro de téléphone que je recherchais ! O Joie.
Cette voix de synthèse est probablement un coup d’essai pour tenter de remplacer les opérateurs humains et mettre à leur place des machines. L’essai est loin d’être concluant pour l’instant, c’est tant mieux. J’ai quand même bien rigolé, et gratuitement en plus. Mais s’il s’avérait qu’un jour, là aussi, les machines puissent remplacer efficacement les hommes , ce serait encore des postes de travail supprimés et un peu de relations humaines avec.
Je me dis également que mettre une voix de synthèse comme accueil sur un service comme les renseignements n’est pas pour faciliter la vie des personnes ayant un peu de mal à comprendre les innovations technologiques comme internet ou comme, justement, les voix de synthèse... Cela rend, en effet, plus compliqué un service jusqu’alors très simple.
Mais, pour finir, je vais être synthétique : zéro pointé à France Télécom.
Christian Le Meut (2004)

An titouroù dre bellgomz

N’eus ket pell zo m’eus pellgomzet d’an titouroù, “d’ar renseignements”, niverenn 12, evit goulenn gete un niverenn pellgom e Brest. Souezhet on bet un tamm e klevet ur vouezh ha ne oa ket mouezh un den anezhi met ur vouezh teknikel, ur “voix de synthèse”. Hag ar vouezh-se da ginnig diñ da baeañ nebeutoc’h mard e klaskan an niverenn pellgomz geti.
Perak pas ? “Enseet vo”, sonjet m’eus. Hag ar vouezh da c’houlenn ganin anv ar gummun : “Brest”, m’eus respontet. Ar pezh a zo bet adlaret mat get ar vouezh. “Laret breman anv an den”... An anv aes eo, ken aes evel “Dupont”, m’eus responstet. Met troet eo bet fall an traoù. Ar vouezh deus enseet laret en dro an anv : “C’hwi peus laret “XXX”, reskontet “ya” pe “nann”. “Nann” m’eus respontet. “Un taol esae all vo graet, adlaret mar plij anv an den”... “Dupont” m’eus lâret en dro. Met ar vekanik ’deus komprenet a dreuz c’hoazh. “Nann” laret m’eus dezhi... “M’eus ket komprenet mat, deus laret ar vouezh. Netra po da baeañ evit an taol esae se” a lâr anezhi. “Gwelloc’h ase”, sonjet m’eus, m’eus ket bet an niverenn pellgomz eh on e klask, perak e paehehen ?
Hag, just ar lec’h : “Kaset vec’h breman da gomz get an “operateur””. “Ouf”, m’eus sonjet; “Eh an o vont da gomz get un den da vat ha pas get ur vekanik breiñ”. Laouen bras on bet da gomz get un “opérateur”, hag an niverenn pellgomz a zo bet roet diñ doc’htu... Un taol esae a zo bet graet get an Telekom evit lakaat mouezhioù teknikel e-lerc’h tud. Met n’int ket daet a benn c’hoazh, ha gwell a se !
Christian Le Meut (2004)

19/05/2005

Ya, pe nann ?

Lâr “Ya” pe lâr “Nann”... Ase eman an dalc’h ! Abaoe miziadoù ha miziadoù e lennan pennadoù-skrid, e selaouan abadennoù skingomz, e komzan get tud a beb sort evit gouiet mard e larin “ya” pe “nann” d’an 29 ar miz man...

Lennet m’eus ar vonreizh, pe klasket m’eus d’hi lenn kentoc’h, rak m’eus ket komprenet tout, hag oc’hpenn-se m’eus kroget da gousket doc’h hi lenn... Klask a ran d’ober ma labour sitoian, ar pezh n’eo ket aes berped. Me well tud a zehoù a lâr “nann” get tud a gleiz, ha tud a gleiz a lâr “ya” get tud a zehoù... Penaos kompren...

Unvaniezh Europa a vez savet abaoe 50 vloaz. Meur a wezh m’eus gwellet lezennoù Europa monet pelloc’h evit lezennoù Frans evit an natur, evit gwirioù ar merc’hed, evit ar yezhoù bihan, da skouer... Ur bern tud hiriv an deiz a zo kounaret hag ankeniet e wellet ar baourantez hag an dilabour a ya war greskiñ... Stalioù labour a vez serret aman e Breizh ha Bro C’hall evit bout adsavet pelloc’h, e lec’h ma vez paiet bihanoc’h an dud... Gwir eo, met n’on ket sur eman just lakaat razh an traoù spontus-se war gein Bonreizh Europa nevez.

Hag, oc’hpenn-se, traoù-zo barzh ar vonreizh nevez a laak Europa da vout demokrateloc’h hag efedusoc’h. A gres d’ar vonreizh-se, gouarnet vo gwelloc’h gwirioù an tud a laboura reve Jacques Delors. “N’eus ket bet un destenn sokialoc’h abaoe m’eman bet savet Unaniezh Europa” emezan.
Lennomp ar pezh skrivet get un den all, a Vreizh, Anjèle Jacq, skrivagnourez a zo e-penn “Galv Karaez evit an demokratelezh ha gwirioù mad-den” : “Un araokadenn vras eo ar vonreizh-se. Sklaer eo meneget enni ar minorelezhioù hag an ezhomm da dostat al lec’hioù divizan doc’h ar sitoianed. Sur-tre emañ hag a chomo ar vonreizh-se da wellaad a-hed an amzer rak netra n’eo biskoazh peurlipet da vat.
El rezon e vo ret kas a-raok an tu sokial en ur ingalañ al lezennoù en tu-se. (...). Neoazh, aesoc’h e vo deomp ober berzh ha gwellat buhez an dud, kas ar-raok an ekonomiezh hag ar gwarezh-natur pa hor bo muioc’h a c’halloud war hor pemdez en ur Breizh klok. (...). Dont a raio tamm ha tamm war wel un emskiant publik european dre ar vonreizh-se. Bez e c’hello an Europeaniz dibab an Europa a fello dezho kaout. Ret vo d’an dilennidi gall sujañ da gement-se”. Setu ar pezh skrivet get Anjèle Jacq.

C’hwi peus komprenet marteze : me, me votay “Ya”.
Met “Ya” pe “nann”, penaos bout sur penn da benn ? N’eo ket aes goueit. Den ebed a ouia penaos vo an amzer da zonet. Met, ma lâromp “nann”, aon m’eus ne yay ket gwelloc’h an traoù... Falloc’h, ne lâran ket.
Mard eo lâromp “nann” petra vo ar lerc’h ? Savet vo ur vonreizh nevez all ? N’eo ket sur ha get peseurt sonjoù e-barzh ? Sonjoù an aotroù Le Pen, pe kani an intron Laguiller, pe kani an aotroù Fabius ? Ha get piv all, en Europa ? Kar n’eo ket un dra etre Fransizion hepken... Bec’h vo, d’am sonj, kentoc’h, etre an Europeaniz.
Abaoe hanterc’hant vloaz e vez savet un dra nevez aman, en Europa, get stadoù ha pobloù a-du d’en en dolpiñ, da sevel darempredoù, da labourat asambles. N’eo ket demokratel awalc’h, Unaniezh Europea, na sokial awalc’h, marteze.
Met me, ne fellan ket gwellout Unvaniezh Europa monet da get, monet da gouezhel... Hag ur riskl eo. Ur riskl bras.
Deomp-ni, Europeaniz, da welled peseurt Europa a faota deomp sevel. Ha da bep hani da votiñ hervez e goustians, e respetiñ ar re all. Mod-se eman an demokratelezh...
Christian Le Meut

“Oui ou Non ?”...

Depuis des mois je suis à l’écoute, comme vous probablement, des arguments pour ou contre le traité constitutionnel européen sur lequel nous devons voter le 29 mai. J’ai même essayé de lire la Constitution, mais je me suis à moitié endormi dessus... Je ne dois pas être le seul, mais j’ai honte...

Beaucoup estiment que ce texte n’est pas assez social, qu’il laisse trop de place au marché et à la concurrence... Et ils votent non.
D’autres pensent que ce texte rogne trop les pouvoirs Etats en place, qu’il menace les “Etats-nations” comme la France, et ils votent non...
La croissance de la pauvreté, la persistance du chômage, les délocalisations font peur et incitent d’autres à voter non également.

La constitution serait trop libérale, disent-ils. Et un tract circule montrant que le mot “concurrence” figure X fois dans le traité... Dans le sens de la libre concurrence effrénée, ou dans celui du contrôle de la concurrence ? On ne le saura pas. Ce même tract n’indique pas que combien de fois le même traité comporte le mot “social”...

“Ce texte est le plus social de tous les textes européens jusqu’ici mis en oeuvre” souligne Jacques Delors, dans Le Nouvel observateur du 27 avril dernier. Il rajoute “dans la déclaration de principe comme dans la charte des droits, les conquêtes sociales sont protégées au niveau juridique le plus élevé. C’est un grand progrès. Aucun État de l’union ne peut se voir imposer un recul de sa législation sociale. Aucun”.

La Communauté européenne se construit depuis cinquante ans sur le modèle économique libéral. Ce n’est pas une nouveauté. Mais ce système économique est balisé et encadré dans chaque pays par des lois sociales et économiques plus ou moins protectrices. On met beaucoup sur le dos de cette constitution européenne. Mais le chômage, comme la pauvreté, dépendent peut-être d’abord des politiques nationales. Dans bien des domaines (droits de l'Homme, égalité de la femme, environnement, langues minoritaires...) les lois européennes sont plus avancées que les lois françaises. Ces dernières ont souvent dû évoluer sous la pression de l'Europe.

Mettons que mon rêve soit celui d’une Europe écologique, sociale, fraternelle, reconnaissant les langues minoritaires, et sans armées. Or, la constitution ne prévoie pas la dissolution des armées européennes. Ben alors, ben je vote contre... La construction européenne ne peut pas correspondre au rêve de chacun d’entre nous. C’est une construction dans la durée. Une négociation et un compromis permanent, aujourd’hui entre 25 Etats. Or cette constitution apporte de nouvelles garanties démocratiques : renforcement du parlement européen, quoique encore trop faible; droit de pétition pour les citoyens afin d’interpeller la commission européenne; charte des droits fondamentaux; plus grande efficacité dans la prise de décision, etc.

Tout cela est loin d’être parfait, mais ce n’est sans doute pas la catastrophe qu’annoncent les partisans du “non”... Et quels lendemains prépare le “non” ? Un contre projet ? Oui, mais dans quel sens, dans celui du non français d’extrême-droite avec M. Le Pen, ou dans celui du non français d’extrême gauche avec Mme Laguiller; dans le sens de M. Fabius ou dans celui de M. Pasqua... ?... Et qu’en pensent les opinions publiques des 24 autres pays européens. Car tout cela n’est pas une histoire entre seuls Français...
Dans mes lectures sur ce traité, j’ai trouvé cet extrait de lettre écrite par Angèle Jacq, romancière et membre de l’appel de Carhaix pour la démocratie et les droits de l’Homme : “Cette constitution est un grand pas en avant, écrit-elle. Les points qui concernent les minorités et le rapprochement des centres de décision au plus près du citoyen y sont notés de façon très claire, en nette avancée pour nous, avancée qui devra être appliquée. Certes, cette Constitution est et demeure perfectible dans le temps car rien n’est jamais figé. Et bien sûr, le volet social avec l’harmonisation des lois correspondantes doit être l’objectif à atteindre. harmonie sans laquelle la société européenne manquera d’équité et de cohésion.
Cependant, pouvoir disposer d’une meilleur maîtrise de notre quotidien dans une Bretagne entière, nous donnerait la possibilité de mieux peser sur le développement humain, économique et environnemental de notre Région sans devoir la bonne volonté d’une État qui se crispe sur ses rênes. Peu à peu, ce traité constitutionnel va permettre l’émergence d’une opinion publique européenne. Les Européens pourront dire l’Europe qu’ils souhaitent. Les élus français devront en tenir compte. La France ne pourra le contourner.”
Alors le vote social, le vote pour les droits de l’Homme et la démocratie, c’est peut-être bien le “oui”... Qui sait ?
Christian Le Meut

18/05/2005

Le 8 mai 1945, Sétif

La Seconde guerre mondiale prenait fin il y a soixante ans... Mais une autre commençait : la guerre d’Algérie. Le 8 mai 1945 une gamine âgée de huit ans, Simone, née à Sétif dans une famille pied-noire, se rend, joyeuse, au local des scouts de France. La journée est belle et les scouts vont participer au défilé pour fêter la victoire et la paix. Mais elle trouve les scouts de France cloîtrés dans leur local, apeurés, paniqués. Muets, ils écoutent passer une autre manifestation, celle décidée par des organisations politiques indépendantistes demandant plus de droit pour les Algériens, voire l’indépendance. Le drapeau algérien, alors interdit, est brandi...
Des policiers tirent sur la foule pacifique. La manifestation vire à l’émeute. Quarante Européens sont tués ce jour-là à Sétif... Le soulèvement gagne la campagne et prend de l’ampleur. En tout, une centaine d’Européens, hommes, femmes, enfants, sont tués. L’armée intervient. La répression fait, selon les chiffres, entre 2.000 et 40.000 morts... Probablement autour de 15.000 à 20.000. L’armée tire à coup de canons sur des villages.
La petite Simone, elle, est rentrée chez elle. Sa famille est hébergée quelques jours chez des voisins musulmans. L’inquiétude règne, quel sera l’avenir ? Simone ne le sait pas encore, mais sa famille devra quitter Sétif et l’Algérie.
Simone Durand Goallo a raconté cet épisode de sa vie dans un récit autobiographique intitulé “Dans l’oeil du cyclone”. Elle y raconte l’histoire de sa famille en Algérie, l’incurie des différents gouvernements à accorder une réelle égalité aux Algériens d’origine... Ce livre est auto-édité et n’est pas en vente en librairie mais on peut se le procurer auprès de l’auteur : Simone Durand Goallo, Penmern, 56870 Baden.
Selon beaucoup d’historiens, dont Benjamin Stora, dans Libération du 8 mai dernier, la guerre d’Algérie a commencé réellement le 8 mai 1945. L’opinion publique algérienne a été frappée par l’ampleur de la répression, alors même que des Algériens venaient de participer à la libération de la France. Pour beaucoup d’Algériens, les voies pacifiques et démocratiques avaient montré leur limites. Deux ans plus tard un parti nationaliste créait les premiers groupes armés. Fin 1954, la guerre d’Algérie commençait. Depuis, d’autres ont suivi jusqu’à aujourd’hui.
Christian Le Meut

17/05/2005

Sétif, an 8 a viz Mae 1945

Tri ugent vloaz-zo oa fin an eil brezel bed... Met ur brezel all ’doa komanset an deiz-se : brezel Aljeri.
D’an 8 a viz Mae 1945 oa bet savet manifestadegoù bras e Setif. anifestadegoù ofisiel evit lidañ ar peoc’h, d’an tu... Ha manifestadegoù savet get Aljerianiz a-orin, d’an tu all, evit goulenn get Frans gwirioù nevez, ingalded har ar frankiz evit Aljeria...
An deiz-se zo bet kontet get ur vaouez, Simone Durand Goallo, barzh he levr : “Dans l’oeil du cyclone”. Simone Durand Goallo, kelennerez war he leve, a zo e chom breman e-tal Gwened, met ganet eo e Sétif en ur familh “treid du”. Trisek vloaz oa Simone d’ar mare-se, ha skout. Laouen bras oa da zibuniñ er straedoù Sétif get ar skouted. Met, ur wezh erruet er stal ar re se, Simone hag e mignonned oa chomet e barzh, dalc’het. Ur vanifestadeg all a oa bet savet get strolladoù aljerian... Met fall troet an traoù... Poliserien zo ‘doa tennet ar an dud a oa e vanifestiñ d’an doare habask met get banniel Aljeria ar pezh oa difenet grons.
Goude-se, an Aljerianiz doa en em savet ha lazhet oa bet daou ugent den gwenn, Europeaniz, an deiz-se...
Simone, spontet bras, oa daet en dro d’ar ger hag he familh oa bet degemeret get amezeion, musulmaned, evit nompass bout lazhet...
A-benn ar fin kant European oa bet lazhet e Sétif hag en Aljeria a-beizh d’ar mare-se. An arme oa bet kaset get ar gouarnamant evit flastriñ an emsavadeg. Miliadoù ag Aljerianiz oa bet lazhet geti : etre 2.000 ha 80.000, hervez an dud... Ar dro 15.000 ha 20.000, sur awalc’h...
Barzh he levr, “Dans l’oeil du cyclone” Simone Durand Goallo a zispleg istoer e familh en Aljeria, he gourdadoù, an darempredoù etre Europeaniz hag Aljerianiz; politikerezh ar gouarnamentoù Bro C’hall, ha perak an Aljerianiz zo bet lesket a goste, dispriziet... Ma faota deoc’h goueit muioc’h, setu he chomlec’h : Simone Durand Goallo, Penmern, 56870 Baden.
Hervez ur bochad istorourien, brezel Aljeria doa komanset e Sétif.
Goude Sétif oa bet savet get Aljerianiz zo an arme kuzhet kentan evit stourm a-enep Bro C’hall... Nav vloaz goude e kroge ar brezel da vat... Ha brezelioù all zo bet en Aljeria ar lerc’h, c’hoazh betek breman.
Christian Le Meut