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14/03/2009

Kuba si ! Cuba no ?

Gérard Ponthieu, kazetenner a zalc'h ar blog "C'est pour dire" a zo aet da Guba e fin ar bloaz 2008. Ar reportaj skrivet getan ar lerc'h a zo bet embannet barzh ar gelaouenn Politis. Mard oc'h intereset, kit d'her lenn; ar pezh a zo skrivet ar lerc'h get al lennourion a zo kentelius ivez...

Gérard Ponthieu, journaliste qui tient le blog "C'est pour dire", a effectué un reportage à Cuba fin 2008. Son article a été publié dans l'hebdomadaire Politis. Si vous êtes intéressés, allez-y voir, les commentaires sont également... Instructifs :

http://www.politis.fr/Reportage-a-Cuba,5184.html

Le blog de Gérard :
http://gponthieu.blog.lemonde.fr/

A zivout Kuba barzh Rezore :

http://rezore.blogspirit.com/archive/2007/10/09/guevara-c...

12/03/2009

Brezhonegerion/Bretonnants : 206.000 ?

Hervez disoc'hoù ur sondaj graet e 2007 get TMO-Régions, hag embannet bremañ, ni vehe 206.000 den a c'hellehe komz brezhoneg hiriv an deiz e Breizh (pewar departamant), da lâret eo 13 % ag ar bobl. 111.500 e Penn ar Bed, 43.750 e Aodoù an Arvor, 33.250 er Morbihan (hepken !), ha 6.000 en Ilez ha Gwilhen. Sifr ebet evit al Liger Atlantel e lec'h ma z'eus, memestra, tud a gomz breton ha skolioù divyezhek (ha komzet veze brezhoneg du-hont kant vloaz-zo c'hoazh koste Gwenrann).

Niver a vrezhonegerion a ya c'hoazh ar vihannat : ni a oa 20 % e 1997. Hervez ar sifroù bet embannet dec'h barzh Le Télégramme, ni 'vo 9 % a-benn eizh vloaz ha 4% e 2043... D'ar c'houlz-se e chomo stabil an traoù (met izel bras memestra) a trugarez d'ar re a zesk brezhoneg er skol bremañ (12.350 krouadur ar bloaz mañ).

Ar pezh a zo, ar re gozh a-vremañ a gomz brezhoneg a vihannig (46 % ag ar vrezhonegerion o deus 75 vloaz pe muioc'h), ar pezh n'eo ket gwir evit al lodenn vrasan ag ar vugale a zesk. Ar brezhoneg a zo evite yezh ar skol, ha pas yezh ar vuhez pemdeziek, aliez-tre. N'eus ket kazimant abadenn skinwell evite (Mouchig dall d'ar merc'her vintin, war F3...), ha pas kalz a draoù er mediaioù. Hag e vo dalc'het gete da gomz brezhoneg en amzer da zonet, barzh ur bed e lec'h ma vez klevet galleg d'ar peurliesan, saozneg alies awalc'h ha... brezhoneg, kazimant james ? N'eo ket sur.

Disoc'hoù ar sondaj-se a zo nec'hansus : embannet e vint penn da benn get Emgleo Breiz barzh ul levr a zay er maez d'an 20 a viz-mañ hag anvet "Parler breton au XXIe siècle".

E galleg/En français

Selon les résultats d'un sondage réalisé en 2007 par TMO-Régions et qui viennent d'être rendus publiques dans un article du Télégramme (lien ci-dessous), nous serions 206.000 personnes capables de parler breton en Bretagne (quatre départements), soit 13 % de la population. 111.500 en Finistère, 43.750 en Côtes d'Armor, 33.250 en Morbihan (seulement !) et 6.000 en Ille-et-Vilaine. Aucun chiffre en Loire-Atlantique où il y a, pourtant, des bretonnants et des écoles bilingues (et on parlait encore breton il y a une centaine d'années du côté de Guérande).

Le nombre de locuteurs du breton continue de diminuer : ils étaient 20% en 1997. Selon les chiffres édités par Le Télégramme, nous serons 9% dans huit ans et... 4 % en 2043... A ce moment-là les chiffres se stabiliseront (très bas cependant), grâce aux enfants qui apprennent le breton à l'école actuellement (12.350 enfants cette année).

Cela dit, les anciens ont appris le breton dans le cadre familial (46 % des bretonnants ont 75 ans ou plus), ce qui n'est pas le cas des enfants d'aujourd'hui pour qui le breton est, le plus souvent, uniquement la langue de l'école. Il n'y a quasiment pas d'émissions de télévision pour eux (Mouchig dall le mercredi matin sur F3...), pas grand chose dans les médias. Est-ce qu'ils continueront à parler breton dans un monde où l'on entend presque uniquement parler français et anglais, et quasiment jamais breton ? Ce n'est pas certain.

Les résultats de ce sondage sont iquiétants : ils seront éditès complètement par Emgleo Breiz dans un livre à paraître le 20 mars et intitulé : "Parler breton au XXIe siècle".

Christian Le Meut

www.emgleobreiz.com

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/cotesarm...

10/03/2009

Pand eo komz ch'ti Dany ha Line.../Quand Dany et Line parlent ch'ti...

Pajennoù zo a ziar benn Dany Boon barzh ar gelaouenn skinwell "TV magazine" (08/03). N'eo ket gwall interesus (roet e vez pour d'an dud alies tre barzh kelaouennoù evel-se), nemet ar pezh a zispleg Line Renaud, kanourez hag aktourez a c'hoari mamm Dany Boon barzh ar film "Degemer mat barzh bro ar Chtied". Line a zo a orin a vro Hanternoz, hag a gomz ch'ti da vat :

Le dernier TV magazine (08/03), comporte plusieurs pages sur Dany Boon. Ce n'est pas très intéressant, il s'agit d'un passage de pommade comme très souvent dans ce type de revue, sauf une phrase de Line Renaud, la chanteuse et actrice qui joue la mère de Dany Boon dans le film "Bienvenue chez les Ch'tis", qui est originaire du Nord et parle ch'ti :

"Nous avons les mêmes racines, la même culture. On se parle en patois. Un soir, nous nous sommes beaucoup amusés à parler ch'ti, car Claude Chirac, Michèle Laroque et Arthur, à table avec nous, n'y comprenaient rien. (Rires)"...

Ha mod-se e vo saovet ar ch'ti, sur awalc'h.
Et comme ça le ch'ti est sauvé, c'est sûr...

09:55 Publié dans Yezhoù/langues | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ch'ti

06/03/2009

To bio or not to bio ?

Récemment je suis allé voir le film "Nos enfants nous accuseront", au cinéma Le Vulcain, de Lochrist. La salle était pleine, un débat était prévu, après la projection avec un responsable du Groupement des agriculteurs biologiques du Morbihan et un responsable de la restauration collective des cantines scolaires du pays de Lorient où une proportion importante des ingrédients utilisés est d'origine bio.

Cela fait une quinzaine d'années que j'ai commencé à manger régulièrement de la nourriture bio. Tout d'abord par souci de respect de l'environnement. Le film montre, par exemple, un agriculteur épandant des produits chimiques sur ses pêches : 32 traitements ! Un livret intitulé "La bio en questions" et diffusé par l'association Consom'acteurs fait état de 27 traitements de pesticides pour les pommes "conventionnelles", traitements dont certains peuvent être "cancérigènes ou neurotoxiques".

Car si l'agriculture bio est plus respectueuse de la nature, elle l'est aussi de la santé humaine. Le film fait des allers retours entre Barjac, petite ville du Gard dont le maire a décidé de passer la cuisine municipale en bio, à Paris où des spécialistes du monde entier sont réunis pour évoquer le lien entre environnement et maladies. Ils font un lien direct entre l'épidémie de cancers, le développement de l'infertilité et celui du diabète, et l'agriculture industrielle.

consomaction354.jpgLe film montre, avec une certaine fraîcheur, comment les enfants de l'école et leurs parents accueillent la démarche du maire, prennent goût et intérêt pour le bio. Les enfants se mettent à cultiver un jardin. Le cuisinier se réjouit de ne plus être un ouvreur de boîtes. Le maire fait se rencontrer agriculteurs bio et conventionnels. L'un d'eux, passé au bio, avoue qu'il ne mangeait pas ce qu'il produisait du temps où il était en conventionnel.

"Nos enfants nous accuseront" : si ce film passe près de chez vous, allez le voir. Il situe, à mon avis, clairement les enjeux du bio aujourd'hui. To bio, or not to bio, telle est la question.

Christian Le Meut

http://nosenfantsnousaccuseront-lefilm.com/bande-annonce....

http://www.bioconsomacteurs.org/

04/03/2009

To bio or not to bio ?

consomaction354.jpgMe zo just e paouez lenn ul levrig anvet "La bio en question", embannet get ar gevredigezh "Bioconsom'acteurs", a vod an dud a zebr hag a implij boued ha produioù bio, organek. Kavet m'eus al levrig-se (ugent pajenn), er stal Biocoop e Lannârster, e-tal An Oriant. An dud o deus savet al levrig a zispleg reolennoù al labour douar bio en ur reskont da bemp goulenn arnugent ha perak e vez ar boued bio gwelloc'h evit an natur hag hor yec'hed. Abaoe pemzek vloaz bremañ m'eus kroget da zebriñ boued bio, hag en ober a ran muioc'h mui ken nec'het on get dazont hor flanedenn hag e welet kement-se a dud klañv.

Justawalc'h, ar sizhun paseet, er sine Le Vulcain (Zinzag Lokrist), m'eus sellet doc'h ar film anvet "Nos enfants nous accuseront". Ur film nec'hansus, nec'hus bras met ivez leun a spi, a ziskouezh penaos ur maer en deus graet e sonj kinnig muioc'h mui a voued bio e kantinenn ar gumun e lec'h ma vez alejet predoù evit bugale ar skol hag evit re gozh ar vro ivez. Ha plijout a ra d'an dud : da labourerion douar ar vro, d'ar vugale ha d'o zud, d'ar geginerion ha n'int ket mui tud a zigor bouestoù mir, met tud a vez fardet boued da vat gete, ha boued mat.

Ar film a ziskouezh ivez labourerion douar boutin, "conventionnel". Unan a lak daou brodu kimiek ha tregont war e avaloù pech; memestra ! Klañv eo, oc'hpenn da-se, en ur lakaat ar broduioù-se war ar gwez : koll a ra gwad dre e fri  ! Er c'horn-vro-se, ur bochad labourerion douar a zo klañv, ha re yaouank en o mesk. Barzh levrig "consom'acteurs" m'eus lennet penaos e vez lakaet seizh danvez kimiek arnugent war an avaloù "boutiñ", "conventionnelles"... Restachoù a vez kavet barzh ar fruezh, sur awalc'h...

Barzh a film e weler ivez skiantourion, pennoù bras tolpet e Pariz, en Unesco, evit kaozeal ag an dra-se. Evite al liamm a zo anat bremañ etre an danvezioù kimiek lakaet en douar en dour hag en aer, hag ar c'hrign-bev, an "diabet" hag ur fed all : muioc'h mui a dud n'hellont ket mui tapout bugale (an distuz : infertitilité).

Setu, evit mont pelloc'h, ul liamm get Consom'actions :

www.bioconsomacteurs.org

http://nosenfantsnousaccuseront-lefilm.com/bande-annonce.html

Christian Le Meut

03/03/2009

Swaziland : le Vih touche 40 % des femmes enceintes

E broioù 'zo, stad ar pobloù, o yerc'hed da skouer, a zo kalz gwazoc'h evit amañ, daoust d'an "enkadenn"... N'ankouiomp ket an dra-se. La situation de certains peuples, leur santé notamment, est bien pire qu'ici, malgré "la crise"... Ne l'oublions pas.

"Selon les autorités sanitaires du Swaziland, 42,2 % des femmes enceintes du pays étaient touchées par le Vih en 2008. Ce taux tourne autour de 40 % depuis plusieurs années selon l’enquête prénatale menée tous les deux ans au Swaziland. Mais il marque une nette dégradation puisqu’il n’était que de 3,9 % en 1992."

http://www.viva.presse.fr/+Swaziland-le-Vih-touche-40-des...

Nantes/Naoned : "Les avantages d'une éducation bilingue et plurilingue"

Kemenadenn a-berzh Diwan Naoned/Communiqué de Diwan Nantes :

"Les avantages d'une éducation bilingue et plurilingue": conférences-débats avec le professeur Gilbert Dalgalian. Le mardi 24 mars 2009, à 20h30, à Nantes. Le mercredi 25 mars 2009, à 20h30, à Savenay. Parler différentes langues est une richesse, en apprendre plusieurs c'est multiplier ses chances. Une éducation bilingue est possible pour nos enfants.

Comment peuvent-ils en bénéficier en Loire-Atlantique? Je parle une autre langue que le français, dois-je la parler avec mon enfant? A quel âge doit-on commencer à parler plusieurs langues? Quels sont les avantages du bilinguisme précoce? Un couple monolingue peut-il offrir à son enfant une éducation bilingue? Etre confronté à plusieurs langues n'entraîne-t-il pas une confusion? Que dit l'Education Nationale? Des réponses à ces questions seront données lors de la conférence du Professeur Gilbert Dalgalian "Les avantages d'une éducation bilingue et plurilingue", à Nantes le mardi 24 mars et à Savenay le mercredi 25 mars.

Gilbert Dalgalian

Linguiste, enseignant, ancien directeur pédagogique de l'Alliance Française à Paris et auteur de « Enfances plurilingues, Témoignage pour une éducation bilingue et plurilingue » (Editions l'Harmattan) et de « Reconstruire l’Education » (Editions du Temps), Gilbert Dalgalian nous montre que tout enfant devenu bilingue dans une ambiance d'affectivité positive acquiert par-là même la capacité d'apprendre d'autres langues avec aisance et rapidité.

Successivement instituteur à Paris, enseignant de français langue étrangère à Calcutta et Berlin, professeur d'allemand et chercheur didactique des langues à Zurich, docteur en linguistique (université Nancy II), formateur d'enseignants au Sénégal, en Côte d'Ivoire (UNESCO) et à Munich, puis de plus en plus actif dans les domaines de l'ingénierie éducative et des apprentissages précoces de langues, Gilbert Dalgalian fut, entre deux postes à l'étranger, Directeur pédagogique de l'Alliance Française de Paris de 1983 à 1988. Son parcours l'a conduit non seulement à remettre en question les conditions actuelles de l'enseignement des langues, mais aussi à prôner l'ouverture tous azimuts de l'école : sur le milieu, sur les technologies nouvelles, sur l'action et le développement, sur tout ce qui est utile, fait plaisir et donne du sens à l'éducation."

"Les avantages d'une éducation bilingue et plurilingue", Conférences-débats avec le professeur Gilbert Dalgalian, le mardi 24 mars, à 20h30, à Nantes. Salle Jules Vallès, Espace Jacques Demy, 24 quai de la fosse. (Tramway ligne 1, arrêt Médiathèque). Participation aux frais : 2 Euros.
Proposé par l’Agence Culturelle Bretonne de Loire-Atlantique. Contact : 02 51 84 16 07 ouacbml@free.fr
www.acb44.com

le mercredi 25 mars, à 20h30, à Savenay au Complexe Polyvalent, Direction du Parc de la Soubretière. Participation aux frais : 2 Euros.
Proposé par le Comité de soutien à Diwan de Savenay. Contact : 06 03 76 07 95 oudiwan.savenay@gmail.com
www.diwan44.org