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08/12/2008

Le Clézio : en 2004 il signait pour la langue bretonne

Le Monde (extrait du 15 mai 2004) : "Une pétition pour "le sauvetage de la langue bretonne"

"Une centaine de personnalités venues d'horizons divers viennent d'adresser à Jean-Pierre Raffarin "une p étition pour le sauvetage de la
langue bretonne", à l'initiative d'un professeur d'histoire-géographie de Rennes, Caroline Ollivro. Les signataires, parmi lesquels les écrivains Irène Frain, Jean-Marie Le Clézio, Erik Orsenna, de nombreux universitaires dont le paléontologue Yves Coppens, l'historienne Mona Ozouf-Sohier, l'économiste Jean-Claude Casanova, le sociologue Michel Wievorka ainsi qu'Yves Thibault de Silguy, ancien commissaire européen et ancien membre du cabinet d'Edouard Balladur à l'hôtel Matignon, les artistes Manu Chao, Gilles Servat et Alan Stivell, d énoncent des "freins" à l'enseignement du breton, qui menaceraient la survie de cette langue.


Ils s'élèvent ainsi contre "le refus fréquent d'ouverture des classes bilingues, les freins à la diffusion du breton dans l'audiovisuel, la
fragilisation des écoles Diwan, la suppression des filières optionnelles d'enseignement en breton dans de nombreux établissements, etc.".
La langue bretonne, soulignent ces personnalités, est "un élément fondamental de la culture, une langue qui participe à la richesse de la
culture en France et en Europe, un élément clé pour l'avenir de la Bretagne et notamment pour sa reconnaissance internationale, un outil
pour le développement économique, une façon de voir le monde qu'il convient d'encourager". Les signataires s'engagent pour que
l'enseignement de la langue ne soit "pas laminé mais bel et bien promu et renforcé aux plans institutionnels, médiatique et éducatif" .
(...).

07/12/2008

Disprizioù : an distro !

"Ul levr pe ur pennad droch pe leun a vioù-koukoug a lak ’nezhañ da vezañ digomprenapl, un oberenn n’he doa ket tizhet he fal tamm ebet, hag a oa aet en tu kontrol memes, ur fazi ’oa bet lakaet an holl da c’hoarzhin gantañ, glas pe frank, tamm brezhoneg ebet e-barzh ul levr a denn e vad deus danvez kalon ar vro : kement tra a ra buhez bed ar brezhoneg ivez !
Evit an eil gwech e vo roet ur priz dezhe !

Notennit dija : d'an 18 a viz Kerzu, e Pondi, e vo roet an Disprizioù.

Er juri e vo tud deus aozadurioù brudet hag anvezet mat gant an holl ’c’hanomp. 4 rummad a vo d’an Disprizioù :

1. Mediaoù (an embann e-barzh)
2. Buhez foran
3. Deskadurezh
4. Pladennoù ha levrioù


Lârit ho soñj deomp !
War ar renk e vo lakaet ar re a vo choazet gant ar jureed e-mesk kinnigoù ar wiaderien. Digor eo ar forom deoc’h ! Grit ho kinnigoù betek an 10 a viz Kerzu.
Reolennoù zo ec’h eo a-bouez-bras delc’her soñj ’nezhe :
• Roet e vo un Dispriz d’un dra, d’ur fed resis.
• Ne vo ket taget den ebet en ur mod hiniennel na personel.
• Fent, fent ha fent eo gerioù-stur an Disprizioù !

Les Disprizioù : le retour !

Les plus belles professions de mauvaise foi, les plus belles actions complètement ratées, les propositions les plus absurdes, les erreurs peaux de banane : autant de sujets à rire ou à grincer des dents.

Pour la deuxième année, elles auront une récompense à la hauteur de leurs effets.

C’est ce que vous propose WebNoz dans son émission du mois de décembre, qui sera diffusée en direct de Pondi le 18.

Un jury attibuera les Disprizioù dans 4 catégories :

1. Medias (y compris l’édition)
2. Vie publique
3. Éducation
4. Livres et CD


Votre avis est requis !

Les nominés seront choisis par le jury parmi les propositions des internautes. Ce forum vous est ouvert ! Faites vos propositions jusqu’au 10 décembre.

Quelques règles très importantes à garder en mémoire :
• Il s’agit de "récompenser" un fait précis et datable.
• Il n’est pas question d’attaquer qui que ce soit de manière personnelle et individuelle.
• Humour, humour et humour sont les mots d’ordre des Disprizioù ! "

Ma faota deoc'h kinnig traoù da juri an disprizioù kit war lec'hienn Webnoz /Si vous voulez faire des propositions au jury des Disprizioù, allez sur le site de Webnoz :

http://www.brezhoweb.com/?mode=forum&no_sujet=31

05/12/2008

Degemer mat barzh bed burzhudus Disney !

mickey325.jpgPaseet eo an Hollsent ha setu deuet bremañ an amzer da sonjal pelloc'h : Nedeleg, hag ar profoù d'ober d'ar vugale ha d'ar re vras ! Barzh ar stalioù konverzh emañ kroget an traoù. Kaset eo bet d'an Europa c'hoarioù savet e Bro Sina da vout prenet geneomp ! Nag a blijadur... Met evit piv ? Evit hor vugale hag o deus re dija ? Pe evit an dud o deus savet ar c'hoarioù-se e Bro Sina ?

Ar gevredigezh "Peuples solidaires"a c'houlenn geneomp da gas ul lizher d'an aotroù Robert Iger, penn bras Disney evit ar bed a-bezh, evit ma vehe paeet gwelloc'h an dud a labour evitan e Bro Sina (dre embreregezhioù a labour get Disney). Hag evit lâr dezhan ivez pegen nec'het omp get buhez ha surentez ar vicherourion du-hont : betek pemzek euriad labour bemdez ha devezh ebet da sizkuizhañ e-pad ur sizhuniad ! Prodioù danjerus analet gete; droad ebet da sevel sindikadoù frank; droad ebet da glemm daoust d'al labourerion bout paeet fall bras. Barzh stall Tianyu Toys ur vicherourez a labour evit gwriat an nounourz "Winnie an harzig" a vez paeet ur santim euro evit pep nounourz, hervez Peuples Solidaires... Mod-se emañ ret d'ar vicherourion labourat kalz evit tapout argant awalc'h d'en em vagiñ ha d'en em lojiñ...

Hervez ur pennad m'eus lennet barzh ar gelaouenn "ça m'intéresse", a viz Kalan-Gouiañv (Miz Du), pajenn 71 : koust un c'hoari savet e Bro Sina a dalv 3% ag ar priz gwerzhet er broioù pinvidik (en Oksident). Ur "Winnie l'ourson" gwerzhet 50 euro amañ, neuze, n'eus koustet 1,5 euro da vout savet e Bro Sina...

Ma faota deoc'h-c'hwi skrivañ da Zisney, kit e darempred get Peuples solidaires, 10 quai Richemont, 35000 Rennes. Tél. 02.99.30.60.53.

info@peuples-solidaires.org

http://www.peuples-solidaires.org/

Disney : Winnie l'ourson, mauvais patron ?

mickey325.jpgLa Toussaint finie, voici venu le temps de penser plus loin : Noël, et les cadeaux à faire aux enfants comme aux adultes ! Dans les magasins, les grandes manoeuvres ont commencé. On a fait venir de Chine des tonnes de jouets, pour le plus grand plaisir... mais de qui, au fait ? Des enfants qui, ici, en ont souvent déjà beaucoup trop ? Pour le plaisir de ceux qui les fabriquent, en Chine par exemple ?

L'association Peuples solidaires organise une campagne de lettres en direction du P-dg de Disney international, Robert Iger, pour lui demander que les personnes qui travaillent pour Disney en Chine, par l'intermédiaire de sous-traitants, soient mieux rémunérées, et que leurs conditions de travail soient améliorées : journées qui peuvent faire 15 h, sans un jour de congé pendant la semaine; utilisation de produits dangereux que les salariés inhalent; absence de syndicats libres; impossibilité de se plaindre malgré la faiblesse des salaires. Ainsi, selon Peuples solidaires, dans la société Tianyu toys, "une ouvrière chargée de la couture finale des peluches "Winnie l'Ourson" gagne à peine un centime d'euro par pièce facturée", ce qui est insuffisant pour survivre en Chine. Du coup, les ouvriers sont contraints de travailler plus.

Le magazine "ça m'intéresse" de ce mois de novembre (page 71), précise, quant à lui, que "le prix de revient d'un jouet fabriqué en Chine" est estimé "à 3 % de son prix de vente en Occident" ! Ainsi, un Winnie l'Ourson vendu 50 euros, coûterait 1,5 euro à la fabrication.

Si vous voulez participer à cette campagne :

Peuples solidaires, 10 quai Richemont, 35000 Rennes, tél. 02.99.30.60.53.

info@peuples-solidaires.org

www.peuples-solidaires.org

02/12/2008

Consommation : cinq grandes marques pointées du doigt

Les <Bad Company Awards>, prix des mauvaises compagnies, viennent d'être décernés par une confédération internationale de consommateurs dont fait partie, en France, l'UFC Que choisir ? Les voici (extrait) :

"Abus de publicité « verte », marketing trompeur ou encore nouveaux produits saugrenus, voire dangereux : le palmarès des pires entreprises concocté par Consumers International, association qui fédère les associations de consommateurs, pointe cinq grandes marques aux pratiques douteuses. (;;;) Au terme d'une compétition acharnée, Consumers International (1), organisme indépendant qui fédère les associations de consommateurs au niveau mondial, vient de décerner les « Bad Company Awards » (prix de la pire entreprise) 2008 à cinq d'entre elles : Tesco, Kellogg's, Eli Lilly, Samsung et Toyota. (...).

Tesco, enseigne internationale de la grande distribution, n'a pas hésité à mettre 34 millions d'euros dans un procès contre trois journalistes thaïlandais qui avaient osé critiquer ses projets d'expansion en Asie. L'un d'entre eux risque encore la prison. Dans un tout autre genre, Kellogg's n'a rien trouvé de mieux cette année que de fabriquer des bonbons en forme de Lego, avec tous les risques de confusion que cela comporte pour les jeunes enfants ! De son côté, Eli Lilly, géant de l'industrie pharmaceutique, reçoit un trophée pour avoir, à plusieurs reprises et dans différents pays, enfreint la loi sur la publicité des médicaments afin de vendre son Cialis, remède contre les problèmes d'érection. Concrètement, le laboratoire « oublie » régulièrement de mentionner les effets secondaires, et s'appuie sur des études biaisées pour promouvoir son produit.

Le constructeur de voitures Toyota décroche la palme pour une pratique qui devient une habitude dans le secteur automobile : le « marketing vert ». L'objectif est de faire passer des véhicules polluants, type 4×4, pour rien moins que des alliés de l'environnement. Les pubs Toyota montrent par exemple des voitures se décomposant comme de la matière organique, ou des lapins se faisant la courte échelle pour entrer dans un tout-terrain diesel qui émet 170 g/km de CO2...

Enfin, Samsung récolte un prix pour avoir diversifié ses activités au point de fabriquer des tanks. Ce n'est pas la seule marque d'électronique à le faire, mais l'argument utilisé pour vanter sa branche militaire vaut le détour, puisque Samsung prétend ainsi oeuvrer à la paix dans le monde !"

Anne-Sophie Stamane (UFC Que Choisir)
(1) L'UFC-Que Choisir est membre de Consumers International