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05/02/2007

TGV : tabac à grande vitesse

C'est fait, le tabac est désormais interdit dans les lieux publics : dans les trains, cela fait déjà plusieurs années. La note ci-dessous est la première éditée sur Rezore, en mars 2005 : 

"Il y a peu j’ai pris le train à grande vitesse pour aller à Paris. J’aime bien voyager en train, j’y passe mon temps à lire. Un moment, levant mon nez d’un bouquin, je vois quatre personnes, des jeunes autour de 15-20 ans, deux filles, deux garçons, entrer ensemble  dans un seul et même WC ! “Bizkoazh kement all ! Mais que vont-ils faire donc à quatre en même temps dans un seul et même chiotte ?  Voilà des moeurs bizarres ” ai-je pensé...

Mais ce n’est ni la grosse ni la petite commission que ces quatre jeunes voulaient faire dans ce cabinet exigu, ni non plus (je vous vois venir) autre chose... Non, cette réunion avait pour but de s’en griller une, de fumer ! Car le TGV est désormais intégralement non-fumeurs comme tous les TGV et les trains. Et les voilà, ces pauvres fumeurs, réduit à se tasser à quatre dans un espace aussi petit, ce qui n’était d’ailleurs peut-être pas pour leur déplaire...

Autrefois, je n’aimais pas trop les gens qui fumaient un peu n’importe où dans les trains : dans les couloirs, dans les bars, alors même que cela y était interdit. Mais de là à interdire le tabac intégralement il y a un pas que la SNCF a franchi. Pourquoi ne pas laisser au moins un compartiment, un wagon, aux fumeurs, à l’une ou l’autre des extrémités du train ? Et au moins comme cela, ils n’envahiraient pas les chiottes pour ceux et celles qui en ont vraiment besoin..."

Depuis, j'ai repris le train et j'ai constaté que les fumeurs ont inventé une nouvelle tactique : descendre du train à chaque arrêt pour s'en fumer une à grande vitesse, avant que le train ne reparte ! 

Christian Le Meut 

Levr : Ar Gwenedour hag an Inuitez

medium_David155.jpgAr Gwenedour hag an Inuitez 'zo ul levr danevelloù bet embannet e fin ar bloaz 2006 get David Ar Gall, kelenner brezhoneg er skolaj Diwan Gwened, met liv brezhoneg Bro Pourlet, e vro a orin, getan. Pemzek danevell, 170 bajenn : al lenner a veaj ag an amzer a vremañ betek mare an dispac'h; a Vreizh betek ar Groenland, pe betek un enezenn kollet get ur meuriad debrerion tud... Istorioù kriz 'vez savet get David Ar Gall, get ur sell hag ur fent du... Ar skrivagner a ouia penaos sevel un istoer, tudennoù, un ambians, un aergelc'h.

"Karr... m'ho kar", 'zo istor un paotr yaouank skoet get e dad ha, war lerc'h, get krennarded er skol. Skoet betek bout kaset d'an ospital, met n'eus ket kement-se a dud da sikouriñ getan. Istorioù evel-se a c'helehe bout gwir da vat, d'am sonj. "Dasson an taboulin" a zo ivez istor ur paotr yaouank, digourdi met paour razh, da vare an dispac'h. Mont a ra da soudard barzh ar mor lu, ha David Ar Gall a ro, barzh un nebeut pajennoù, da dañva ar vuhez barzh ar bagoù brezel d'ar c'houlz-se.

Tennet eo bet nemet kant skouerenn ag al levr-se, hag a vo ur "c'hollektor" a-benn nebeut (n'eus ket mui kalz anezhe !). Ne vez ket gwerzhet barzh ar stal-levrioù.

Setu mail an ti embann, Tres : tresbzh@yahoo.com
10 € an tamm.  

- Présentation d'un livre de nouvelles en breton, écrites par David Ar Gall. Des histoires souvent sombres, cruelles, mais l'auteur parvient très vite à installer des ambiances et des personnages qui tiennent le lecteur en haleine.

02/02/2007

Sports d’hiver - saison 2005

medium_ski162.2.jpgLa lecture de la bande dessinée ci-contre, assez drôle, m'a rappelé mes séjours en montagne l'hiver, "à la neige". Voici la version de février 2005, dernier séjour...

"Je suis allé en montagne cet hiver, comme l’année passée, du côté de Morzine, dans les Alpes, en Haute-Savoie. Un très bel endroit où des membres de ma famille vont travailler l’hiver. J’y suis donc retourné les voir.
J’ai déjà raconté mes aventures à ski en 2004 (archives mars 2005). Mais cette année, pas d’aventures à ski : je n’ai pas skié ! Et finalement, quel plaisir d’aller en montagne l’hiver et de ne pas faire de ski alpin. Adieu tire-fesses, télésièges, surfeurs furieux, pistes rouges, skieurs speedés... Adieu le stress... Et il y a plein d'autres choses à faire : se reposer, respirer le grand air froid, très froid, profiter de la vie et... se promener.

Car la neige n’empêche pas de se promener, beaucoup de chemins étant damés. Bien chaussés ou avec des raquettes fixées aux chaussures, on peut faire de grandes balades très agréables, entouré par la neige. Et de la neige, il y en avait beaucoup. J’ai découvert ainsi des endroits que je n’avais jamais vus, alors même que je vais dans ce coin depuis une douzaine d’années. Des sentiers calmes où ne passaient que quelques promeneurs et quelques skieurs de fond. Et les gens de se sourire et de se dire bonjour. Vous imaginez ça sur une piste de ski alpin?

Aucun bruit...
Aucun bruit, sauf celui de la rivière qui coulait à côté du chemin, pas de dangers, pas de surfeurs arrivant à cent à l’heure et, en plus, rien à payer ! Rien, sauf un vin chaud à la cannelle après avoir marché une demi-journée... Je suis quand même allé en haut des montagnes mais pas en me gelant sur un télésiège ou un téléski : dans le minibus d’un guide. Des promenades sont organisées par des accompagnateurs pour les touristes et nous voici, sept personnes, à suivre notre accompagnateur avec nos raquettes. Et mieux valait être accompagnés pour ne pas se perdre dans la forêt enneigée. Nous avons pu admirer de loin, des mouflons et mouflonnes sauvages qui mangeaient ou faisaient la sieste au soleil sur la montagne en face. La belle vie !

8 % de la population va à la montagne...
Voilà la montagne comme je l’aime. Ni télésiège ni téléski pour gâcher le paysage ou faire du bruit... Une promenade juste pour voir des mouflons et mouflonnes et des chamois, mais ces derniers n’ont pas daigné se montrer... Et les centaines de milliers de skieurs et de surfeurs qui restent sur leurs pistes toute la journée, que voient-ils des montagnes ? Ils passent leur temps à aller et venir, faire la queue, descendre et remonter... Finalement, la montagne n’est, pour la plupart d’entre-eux eux, qu’un vaste terrain de jeux aménagé pour leur plaisir, pris sur les espaces autrefois occupés par des animaux en liberté ou par l’agriculture de montagne...

D’après un chiffre que j’ai trouvé dans le journal “La décroissance*, 8 % de la population française va à la montagne l’hiver. 8 %. Et le séjour moyen coûterait environ 1.400 euros pour une famille par semaine. Pas étonnant donc, que moins d’un Français sur dix puisse en profiter. Pourtant de l’argent public est dépensé, notamment par certains départements, pour augmenter le nombre de pistes à tel endroit, financer les machines à neige artificielle ailleurs...

La montagne ressemble, en certains points, à la Bretagne. Beaucoup d’argent y est investi pour attirer les touristes. Le tourisme apporte de l’argent, ici comme ailleurs, mais il ne peut être la seule richesse, la seule activité, car il est loin d’assurer un développement durable d’une région... A investissement égal, est-ce que l’on créé plus d’emplois dans le tourisme que dans l’agriculture biologique, par exemple ?

Heureusement la Bretagne reste meilleure marché que les sports d’hiver... Là-bas il faut louer des skis, des chaussures, payer un “forfait” pour aller sur les pistes (moi, j’ai déclaré forfait !)... Ici, nous ne sommes pas encore obligés de louer un slip ou un emplacement de plage pour aller nous baigner... Ouf !"
Christian Le Meut

01/02/2007

Sportoù gouiañv 2005

medium_ski162.jpgAbaoe daou vloaz ne z'an ket mui d'ar mennezioù, echu get ar ski, ha keuz ebet genin ! Ur vandenn dreset nevez embannet a ziskouezh troioù kaer ar re a ya da skiañ, ha c'hoarzet m'eus geti ! Setu ar pezh m'boa skrivet a fed ar sizhun diwezhañ m'boa paseet en Alpoù, e miz C'Hwevrer 2005 (un destenn all a zo a ziout ar bloaz 2004, bet embannet d'an 10/03/2005, a c'hell bout kavet dre an dielloù).

"Bet on bet er mennezioù ar bloaz man (2005), koste Morzine, en Alpoù (Savoa Ihuel). Ul lec’h kaer ha ker. Tud kar din a ya da labourat du-hont bep gouiañv ha mont a ran d’o gwellet. Kontet m’boa ar bloaz paseet (2004) ma avanturioù war ar skioù... Met ar bloaz-man, avantur ebet, ski ebet : m’eus ket skiet ! Ha, nag ur blijadur eo, monet d’ar mennezioù hep skiañ ! Kenavo “tennan fesennoù” (tire fesse), “télésièjoù”, surferion danjerus, skiourion bec'h warne ! Kenavo hentoù ruz hag echu ar stress... Hag ur bern traoù all zo d’ober, benn ar fin. Dija, dizkuizhañ, en em aveliñ get an aer fresk ha yen, ha yen-ki, profitañ ag ar vuhez... Ha pourmen. Ya, kar moian-zo bourmen er mennezioù, memes e-pad ar gouiañv, get botoù da gerzhet pe get raketennoù staget doc’h ar botoù... Bourrapl eo bale mod-se e wellet an natur gwen, get ur bern erc’h war ar gwez.

Minojennoù trankil...
Gwellet m’eus evel-se lec’hioù m’boa ket gwellet araok, ha eh an du-hont abaoe daouzek vle memestra. Minojennoù, hentoù trankil, da skouer, get un nebeut tud e pourmen; tud all oa ec’h ober ski “de fond”. Hag an dud da vousc’hoarziñ ha d’en em saludiñ : ar pezh ne vehe ket bout gwellet war ar pistoù ski alpin. Re a dud zo, ha re fonnabl a ya an traoù... Didrouz an traoù, riskl ebet, netra da baeañ, nemet un banne gwinn tomm get kannelle a-barzh gout bout kerzhet e-pad un hanter devezh... Ar baradoz war an douar, me lâr deoc’h. Pa laran trouz ebet, n’eo ket gwir benn-ar-fin, trouz oa, trouz ar wazh a dremene e-tall din...
Me zo aet ivez uheloc’h war ar mennezhioù memestra, e heulian an hentour. Savet e vez pourmenadennoù evit an touristed e-pad un devezh pe un hanter zevezh. Ha setu-ni, seizh den e heuliañ un hentour, get raketennoù e-dan hor botoù, hag e kerzhet war an erc’h. Hag erc’h oa, ur bochad ! Gwellet hon-eus, a-bell, mouflonned ha mouflonnezed e tebriñ hag e kousket, barzh un menezh o oa e-fas deomp. Loened gouez, trankil e-dan an heol.

Ar mennezhioù : ur park c'hoari ?
Me vourra-me gwelout an natur mod-se. Met n’eus ket mui kalz lec’hioù trankil evit al loened er mennezioù... Ha traoù evel-se ne vezont ket gwellet get ar skiourien hag ar surferien, a chomp war an hentoù ski, e tonet hag e vonet, e krapenniñ hag e tiskenn... Ar mennezioù zo ur park c’hoari bras evite, kempennet evite.
8% ag an tud a ya d’ar mennezioù d’ar gouiañv, e Frans. Eizh dre gant hepken, hervez sifroù m’eus kavet barzh ur gazetenn anvet “La décroissance” *! Gwir eo lâret, kost a ra ker ruz monet d’ar sportoù-gouiañv : war-dro mill ha pevar c’hant euro evit un tiad. Tost deg mill lur evit ur sizhun, memestra ! Razh an dud, razh an tiadoù n’hellont ket fondiñ kement-se ag argant evit ur sizhun vakansoù, se zo sur. Neoazh, millionoù euro e vez fondet get argant publik evit sevel hentoù ski nevez.

N'eo ket ret feurmiñ ur slip evit monet da neuial !
An Alpoù a denn da Vreizh, un tammig, benn ar fin. Ur bern traoù e vez graet evit an touristelezh du-hont hag aman. An touristelezh a gas argant d’ar vro, sur eo, met n’hella ket bout ar pinvidigezh nemeti er vro ! N’eo ket un doare padus da ziorren ur vro-hed ar bloaz. Eurusamant, Breizh a chom marc’hadmatoc’h evit an Alpoù. Du-hont, eman ret feurmin skioù, botoù, ha paeañ ar gwir da vont war an hentoù ski. Aman, n’eo ket ret feurmiñ ur slip, pe ul lec’h ar an aod, evit monet da neuial. Ouf !"

Christian Le Meut

* La décroissance, niverenn 25, 11 place Croix-Pâquet, 69001 Lyon.

La version en français : demain sur votre écran ! Kenavo.