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12/10/2008

Delanoé : "A Paris, nous aidons l'école Diwan"

Bertrand Delanoé, maer Pariz, a zo deuet disadorn da Vreizh, da Zinzag Lokrist, evit komz dirak sosialisted ar rannvro. Lâret en deus e sonj e keñver ar brezhoneg d'al lec'hienn internet Maville.com/Bertrand Delanoé est venu en Bretagne, à Inzinzac-Lochrist samedi pour parler devant des socialistes de la région. Il a dit son opinion sur la langue bretonne au site internet Maville.com :

« La langue bretonne appartient au patrimoine de la France. Notre pays s'enrichit de l'apport des langues régionales, qui contribuent à construire notre bien le plus précieux : la diversité. A Paris, nous aidons d'ailleurs l'école Diwan qui promeut un enseignement en breton".

« Les socialistes doivent s'engager pour la défense de ce bien, et veiller à ce qu'aucun de nos concitoyens ne soit contraint à vivre sans passé".

Ar pezh a zo drol memestra : e Zinzag-Lokrist, ur gumun dalc'het get an sosialisted abaoe pell (abaoe fin an eil brezel bed marteze ?), n'eus ket na skol Diwan, na skol Divyezh, na skol Dihun, na kentel evit an oadourion, na...

Un truc bizarre cependant : à Inzinzac-Lochrist, ville dirigée par les socialistes depuis longtemps (la fin de la Seconde guerre mondiale ?), il n'y a ni école Diwan, ni école Divyezh (public bilingue), ni école Dihun (privée bilingue), ni cours de breton pour les adultes, ni...

 

Eugène Guillevic, Paroi

"Nous ferons de la terre
une cathédrale sans mur.

Les grandes orgues déjà
jouent la marée.

Les couleurs des vitraux
s'annoncent dans le jour.

Les blés sous la lumière
concrétisent l'espace.

Sur le corps des amants
l'ombre n'est pas la mort.

Les dimensions du monde
seront dans nos instants.

Chacun de nous
officiera."

Eugène Guillevic (1907-1997),
Paroi (p. 133. Ed. Poésie/Gallimard).

 

 

 

10/10/2008

Tro Breizh e brezhoneg

Yann brezhoneger a gonta e dTro Breiz war e vlog dezhan : ur perc'herinded eo, ha 1.700 den o deus kerzhet etre Gwened ha Kemper ar bloaz mañ. Ma faota deoc'h gouiet penaos a "gerzh" an dTro Breizh, kit da welet ar pezh a zo bet skrivet get ar perc'hirin-se war :

Tout savoir en breton sur le Tro Breiz, pélerinage qui a lieu tous les ans en Bretagne, sur le blog d'un participant bretonnant :

http://nann.nireblog.com/

09/10/2008

Loin de l'Afghanistan

Un matin de ce mois de septembre je courais le long du Blavet, sur le chemin de halage, vers 11h. D’habitude, je croise des gens qui se promènent, qui courent à pied, qui font du vélo, du cheval (les haras nationaux sont sur les bords du Blavet également)...

Mais ce jour-là c’est d’autres gens que je rencontrai, courant dans l’autre sens. De jeunes soldats à la tête peinte en vert et brun, comme s’ils étaient à la guerre. Un sac lourd sur le dos, ils couraient depuis longtemps. Suant et exténués. La plupart était épuisée. Certains marchaient. L’un d’entre eux me demanda si Hennebont était encore loin... Ils étaient surveillés par des officiers assis dans leurs véhicules. Je ne sais pas d’où ils venaient ainsi. Combien de kilomètres avaient-il couru. Dix, vingt ? Un camion les attendait à Hennebont, au lieu-dit La Poterie. Une voiture balais terminait la course. Un soldat était allongé dedans. Finie, la course, pour lui.

Courez de tout votre soûl
Ce n’était pas la première fois que je voyais des soldats courir ainsi le long du Blavet. Ce sont des engagés, payés. Ils n’ont pas été obligés de s’engager comme c’était encore le cas il y a une dizaine d’années, du temps du service militaire. Je le sais bien. Pourtant, j’ai pitié d’eux à chaque fois. Moi, qui suit en train de courir pour mon plaisir, regardant le Blavet, la nature, le ciel, les bois si beaux en automne. Mais, ce jour-là, j’eus encore plus pitié. “Courez garçons” me suis-je dit, “courez de tout vôtre soûl, autant que vous pouvez car peut-être, un jour, aurez-vous des talibans à vos trousses”. Le mois précédent dix soldats français avaient été tués là-bas (l’on ne sait toujours pas combien de Talibans furent tués dans cette bataille).

Pour dire la vérité, je suis un peu dubitatif en ce qui concerne la guerre en Afghanistan et ce qu’y font les armées française, étasunienne, britannique, etc. Elles ne pourront y rester définitivement, c’est évident. Mais elles ont été envoyées là-bas pour soutenir un gouvernement élu démocratiquement en 2003. Le gouvernement du président Karzaï tient Kaboul, et encore. Depuis 2001, quand les États-Unis chassèrent les Talibans, ce gouvernement n’a pas réellement construit, ou reconstruit, un Etat. Certaines régions sont indépendantes et tenues par les Talibans ou leurs amis.

Comment, pourquoi ?
Comment construire un avenir pacifique et démocratique en Afghanistan ? Ce ne sont pas les Talibans qui le feront. Que signifient les droits de l’Homme pour eux ? Les droits des femmes ? La liberté de penser, de parler, d’éditer. La “Shariah” est leur loi. Pas les droits de l’être humain.

Pourquoi envoyer des soldats là-bas ? Quelle est la volonté des Afghans ? Que veulent-ils pour l’avenir de leur pays ? Comment épauler ceux qui veulent construire un Etat démocratique ?

Ces questions trottaient dans ma tête tandis que je courais le long du Blavet ce jour-là. Dans un pays en paix. Mais la guerre en Afghanistan, finalement, n’est pas si loin.

Christian Le Meut

Pell ag an Afghanistan

Un deiz, da vintin, e miz Gwengolo, e oan e redek a-hed ar Blavezh, war an halaj. 11eur a oa. Da gustum, un nebeut tud a vez e bourmen, e redek war droad, e vonet war o marc’houarn, pe war gein o jao (greoù broadel an Hen Bont a zo war vord ar Blavezh ivez...).

Met, an deiz-se, en em gavet m’boa get tud all a oa e redek d’an tu kontrel : soudarded. Paotred yaouank o fennoù livet e gwerzh hag e kistin evel ma vehent e vrezellat. Ur sac’h pounner bras war o c’heiñ, e oant e redek abaoe pell. E c’hwezhiñ, bec’h arnezhe. Skuizh marv a oa al lodenn vrasañ. Lod anezhe a oa e kerzhit. Unan anezhe en doa goulennet genin mard e oa pell an Hen Bont... Mesaet e oant get ofisourion azezeet barzh o otoioù. N’ouzon ket a venn e teuent mod-se. Ped kilometr o doa redet dija. 10, 20... ? Ur c’harr samm a oa e c’hortoz anezhe en Hen Bont en ul lec’h anvet La Poterie. Hag ur “c’harr skubellen” a oa e fin ar redadeg : un ambulans ! Ur soudard a oa e-barzh, astennet. Echu ar redadeg evitan.

Redit par ma c'hellit
Ne oa ket ar wezh kentañ e welen soudarded e redek mod-se a-hed ar Blavezh. Ar soudarded-se a zo tud gobret ha paeet. N’int ket bet lakaet en arme dre ret evel ma veze graet c’hoazh dek vloaz zo, e koulz ar servij-soudard, er gouzout a ran. Truez m’bez doc’hte bep gwezh memestra. Me, hag a zo e redek evit ma flijadur, e sellet doc’h ar Blavezh, an natur, an oabl, ar c’hoedoùier ken brav e-pad ab dilost-hañv. Met, an deiz-se em boa bet muioc’h a druez c’hoazh. “Redit tudoù”, e sonjis, “redit buan, par ma c’hellit, rak un deiz bennak, marteze, e vo talibaned war o lerc’h”... Dek soudard a Vor Frañs a oa bet lazhet du-hont ar miz araok (n’ouiomp ket c'hoazh ped a dalibaned a oa bet lazhet barzh an emgann-se).

Evit lâr ar wirionez, etre daou sonj on e keñver brezel en Afghanistan, hag ar pezh a vez graet du-hont get armeoù Bro C’hall, Stadoù Unanet, Bro Saoz hag all. N'hellint ket chom a vizkoazh, anat eo. Kaset int bet du-hont evit skoazellañ ur gouarnamant a zo bet dilennet get ar bobl, neoazh. Met gouarnamant ar prezidant Karzaï a zalc’h Kaboul, ha c’hoazh. Abaoe fin 2001, pand a oa bet lakaet er maez an dalibaned get ar Stadoù Unanet, n’eo ket bet savet, pe adsavet, ur stad get ar gouarnamant-se. Meur a rannvroioù a zo distaget ha dalc’het get an dalibaned, pe mignoned dezhe.

Penaos, perak, petra ?...
Penaos sevel un dazont peoc’hus ha demokratel en Afghanistan ? Ne vo ket graet get an Talibaned. Petra a dalv gwirioù mab den evite ? Gwirioù ar merc’hed ? Frankiz da sonjal, da gomz, da embann ? Ar “sharia” eo o lezenn dezhe, pas gwirioù mab den.

Perak kas soudarded du-hont ? Ha petra eo youl an Afghanistaned ? Petra a faota dezhe evit dazont o bro ? Penaos skoazellañ ar re o deus c’hoant da sevel ur vro demokratel ? Setu goulennoù a rede barzh ma fenn pa oan e redek a-hed ar Blavezh an deiz-se. Barzh ur vro e peoc’h. Met n'eo ket ken pell brezel an Afghanistan, a-benn ar fin.

Christian Le Meut

 

Fillon : faillite et culture corse...

Je retrouve une dépêche du 22 septembre 2007, surprenante à deux titres :  "Je suis à la tête d'un Etat qui est en situation de faillite" avait déclaré le premier ministre François Fillon, en Corse, où il était en déplacement. Le fameux "Etat" en situation de faillite débloque quand même, un an plus tard, quelques milliards pour aller au secours des banques (mais il se fait tirer l'oreille pour le financement du revenu de solidarité active). Allez comprendre.

Deuxième chose surprenante : "Le Premier ministre avait entamé sa journée par une rencontre à la mairie de Calvi avec des élus et des personnalités du monde culturel, sur le thème de la culture corse." Un premier ministre qui s'intéresse à une culture régionale, très bien. Dommage qu'il n'ait pas poursuivi dans cette voie : à quand une réunion sur la culture et la langue bretonne ?

Rwanda : ur skouer ? Un exemple ?

Hag e vehe Bro Rwanda ur skouer e keñver gwirioù ar merc'hed ? Du-hont, abaoe an dilennadegoù diwezhan, e miz Gwengolo, 56 % ag ar gannadoù a zo maouezed. Hag e Bro C'Hall ?... 18,5 % (22 % er senad). Aet eo ar maout etrebrodael get ar Rwanda ! Ar pezh ne dalv ket e vehe ar vro-se ur skouer e keñver gwirioù mab den memestra. Met Bro Frañs deus strivoù d'ober c'hoazh war an dachenn-se.

Est-ce que le Rwanda est un exemple en matière de droits des femmes ? La-bas, depuis les dernières élections, au mois de septembre, 56 % des députés sont des femmes ! Et en France : 18,5 % (22 % au Sénat) ! Le Rwanda obtient ainsi le record international. Ce qui ne signifie pas que ce pays soit un exemple en matière de droits de l'Homme pour autant. Mais la France a encore des efforts à faire dans ce domaine.

Source/Mamenn : Courrier international 02/10/2008.

 

08/10/2008

Du breton à Saint-Pierre Quiberon

L'association Kerlenn Sten Kidna lance un cours de breton, niveau 1, à partir de lundi prochain, 13 octobre, 18 h 30, à Saint-Pierre Quiberon (salle de la gare, bourg de St-Pierre). Les personnes qui veulent commencer l'apprentissage du breton pourront prendre contact ce jour-là avec le moniteur (Fabrice Cadou). Téléphone, Kerlenn Sten Kidna : 02 97 29 16 58.

Ur gentel brezhoneg live 1 a vo kinniget ger Kerlenn Sten Kidna e Sant-Ber Kiberen a-benn dilun 13 a viz Gouel Mikel (Here), da 6e30 da noz e sal an ti gar (bourc'h Sant-Ber).
An dud a faota dezhe deskiñ brezhoneg a c'hello mont da weled Fabrice Cadou (ar c'helenner) d'an eur-se.

Pellgomz : Kerlenn Sten Kidna : 02 97 29 16 58.

07/10/2008

Journalisme : l'inquiétude de la Fédération européenne des journalistes

Les "Etats généraux de la presse écrite" sont actuellement réunis à l'initiative de la présidence de la République française : la Fédération européenne des journalistes, dont fait partie le Syndicat national des journaliste (j'en suis membre), s'inquiète des propositions de N. Sarkozy:

"La Fédération européenne des journalistes (FEJ), le groupe européen de la Fédération internationale des journalistes, s'inquiète de certaines propositions émises par le président Nicolas Sarkozy lors du lancement des Etats généraux de la presse écrite réclamés depuis des années par les syndicats de journalistes français.

« Nous sommes étonnés par certaines contradictions dans le discours de M. Sarkozy », a déclaré le Président de la FEJ, Arne König.  « Comment à la fois affirmer, à juste titre, que "la presse n'est pas et ne sera jamais un produit comme un autre", et plaider en même temps pour un assouplissement des règles de concentration des médias? Comment déplorer la ?paupérisation des contenus' et mettre en question les droits d'auteurs des journalistes lors de réutilisations de leurs articles ? ».

M. Sarkozy a invité les Etats Généraux à se « documenter sur le secteur de la presse dans les pays qui sont comparables » à la France. La FEJ est dores et déjà en mesure de confirmer que la plupart des pays d'Europe occidentale ne laissent pas les médias « aux seules forces du marché ». Même si aucune réglementation européenne ne le prévoit, il existe des limites à la concentration de la propriété, selon différents critères de marché, d'audience ou de publicité, dans plusieurs pays d'Europe.

Ce n'est pas en accroissant les concentrations en France que l'on favorisera l'accès des groupes de presse hexagonaux à l'étranger, ce qui semble être une des préoccupation majeures de M.  Sarkozy, note la FEJ, qui s'étonne également de l'omniprésence des patrons de presse dans la conduites des travaux de ces Etats Généraux.

Alors que la réforme de l'audiovisuel public, très contestée par les syndicats et le personnel, va être examinée à l'Assemblée nationale, le Président Sarkozy ouvre un second chantier d'envergure avec ces Etats généraux de la presse écrite qui pour la FEJ ne doivent pas être un simulacre de discussions, ni ouvrir la voie à un mise en cause du pluralisme ou encore à une atteinte aux droits des journalistes.

"Nous attirons l'attention des participants sur les risques que soulèvent certaine propositions, alors que le journalisme traverse une crise d'identité avec la banalisation des blogs et du contenu généré par les utilisateurs. Le journalisme de qualité en France est en jeu. », a indiqué le président de la FEJ.

Une uniformisation de la presse sous tutelle de super grands groupes de presse avec la rentabilité comme objectif constitue un risque grave pour la démocratie, notamment au moment où la crise financière mondiale mériterait d'autres propositions.

La FIJ et la FEJ vont saisir l'occasion des travaux des Etats Généraux et de la présidence française de l'UE pour demander à être reçus par le chef de l'Etat français et lui faire part des inquiétudes de la FEJ et de la FIJ ainsi que des syndicats français.

Les syndicats membres de la FEJ en France sont le SNJ, le SNJ-CGT et la F3C-CFDT."

http://www.etatsgenerauxdelapresse.fr/accueil/


Pour plus d’informations: +32 2 235 22 00

La FEJ représente plus de 250.000 journalistes dans plus de 30 pays européens.

Vannes/Gwened : Tri lec'h evit deskiñ brezhoneg

Evit an dud a zo e chom e Gwened, pe tro dro dezhi, setu un nebeut titouroù a-fed ar c'hentelioù brezhoneg e prefeti ar Morbihan/Pour les personnes qui habitent du côté de Vannes, voici quelques informations sur les leçons de breton dans la préfecture du Morbihan. Trois associations y proposent des cours :

KSG. Kentelioù brezhoneg a vo roet get Kelc'h sevenadurel Gwened : emgav d'an 2 a viz Here e ti ar c'hevredigezhioù (Maison des associations, 6 rue de la Tannerie, Vannes). Tél : 02 97 01 01 11/06 79 91 86 77. Le Cercle culturel vannetais propose également des cours.

Skol Diwan Gwened : "Kinnig a ra skol Diwan Gwened kentelioù brezhoneg d'an oadourien, bep Lun eus 7 e. 15 da 9 e. noz.  Tri rummad zo : deraouidi, tud gant un tamm anaouedegezh eus ar yezh, al live uhelañ evit eskemm. Kement ha gouzout hiroc'h a-zivout ar skodennoù, ar salioù pe traoù all, galvit an 02 97 47 85 92.

L'école Diwan de Vannes propose des cours du soir de breton, à l'attention des adultes, tous les lundis de 19 h. 15 à 21 h.  Trois niveaux sont proposés : débutants, continuants et le plus élevé pour la conversation. Pour toute information concernant les tarifs, les salles ou autre, appelez le 02 97 47 85 92.  Skol Diwan Gwened - Bertrand Deléon, 3 Hent-dall Bohalgoù / 3 impasse de Bohalgo, 56 000 GWENED / VANNES.
Pgz / Tél. 02 97 47 85 92."

Bemdez. "L'association Bemdez propose des cours de maîtrise de la lecture et de l'écriture en breton à l'attention de toute personne sachant s'exprimer en cette langue. Savoir lire et écrire en breton permet l'accès à une riche littérature, aux médias brittophones et une oreille plus souple aux différences dialectales et de prononciation. Cotisation annuelle : 30 €.  Pour tout renseignement, Laors Laloy : 06 16 51 75 84. Par ailleurs, nous proposons des cours de breton (débutants et continuants) chaque mercredi à 18 h. et 19 h. 30 salle du Calvaire à Saint-Avé. Cotisation annuelle : 45 €. Pour tout renseignement, Loig Puren : 06 79 89 76 56."