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08/02/2008

Chronique québécoise : "L'accommodement des cocus"

"L'accommodement des cocus" est le titre d'une chonique (mentionnée sur les sites "Diwan Breizh" et "Oui au breton") de Joseph Facal (Le Journal de Montréal) le 16/01/2008, sur l'utilisation du français à Montréal. Mais si vous mettez "breton" à la place de "français", ça marche aussi, à quelques détails  près...

"Vous êtes dans le coma depuis longtemps si vous avez été surpris par notre enquête sur le recul du français dans les commerces de Montréal.
Toutes les sociétés se construisent des mythes pour se justifier et se donner bonne conscience. Dans ces mythes collectifs, il y a du vrai, du faux et de l'exagéré.
L'un de nos mythes les plus tenaces est notre amour profond pour la langue française.
Je le dis comme je le pense: la grande majorité de nos concitoyens s'en fout royalement, même si elle prétendra toujours le contraire.
Mettons que vous aimez votre femme, vos enfants ou votre chien. Logiquement, vous en prendrez soin et vous vous choquerez si on leur fait du mal, non?

Foutaises

Si nous aimions vraiment notre langue, on en prendrait soin tous les jours plutôt que de se réveiller collectivement une ou deux fois par demi-siècle.
Si nous aimions notre langue, nous ne laisserions pas notre gouvernement en faire sa trente et unième priorité et nous dire qu'elle avance quand elle recule.
Si nous aimions notre langue, nous n'aurions jamais permis à quelqu'un qui la massacrait comme Jean Chrétien de nous représenter dans le monde entier pendant tant d'années.
Si nous aimions notre langue, nous n'accepterions pas que l'on fasse passer pour des dinosaures ou des ceintures fléchées ceux qui se battent pour elle avec des moyens de fortune.
Si nous aimions notre langue, nous ne trouverions pas des allures de prétentieux à ceux qui s'efforcent de bien la parler.
Si nous aimions notre langue, vos enfants ne me regarderaient pas comme un martien quand je déplore leurs lacunes en français.
Si nous aimions notre langue, on ne laisserait pas Air Canada nous rire au nez depuis des décennies.

Blâmes

Et de grâce, ne venez pas blâmer les immigrants.
Si vous dites au Pakistanais qui loue des vidéos au coin de la rue que la majorité au Québec parle français, il vous répondra que c'est vous qui êtes une minorité dans un Canada multilingue. Et il aura raison.
Si vous émigrez en Espagne, vous apprendrez d'abord l'espagnol ou le catalan?
De toute façon, si vous haussez le ton, il vous traitera de chialeux ou de raciste, et ilyaneuf chancessurdixquevousprendrez votre trou.
Mon garçon joue au soccer. Tous les parents de l'équipe sont francophones sauf une dame anglophone, qui est charmante et parle un français très correct.
Systématiquement, les francophones s'adressent à elle en anglais. Elle ne le demande même pas. Voulant être gentils, ils ne voient pas l'immense signification collective de leur petit renoncement individuel.
Non, je ne blâme pas le peuple.

Éviter la bataille

Depuis des générations, une partie de son élite lui prêche qu'il y a toujours moyen de moyenner, qu'il ne faut surtout pas se «chicaner», qu'il faut être «ouvert», «moderne», «tolérant», que toute posture un peu verticale équivaut à vouloir rejouer la bataille des plaines d'Abraham.
Cela laisse des traces. Comme disait Jean Chrétien, «que voulez-vous...».

Joseph Facal

http://www.canoe.com/infos/chroniques/josephfacal/archive... 

07/02/2008

Morbihan : truek, plas ar brezhoneg e kelaouenn Kuzul meur

78b3af16bae554485a86e928c069db9c.jpg"Bloavez mad" : daou ger e brezhoneg, setu tout ar pezh 'm'eus kavet barzh kelaouenn diwezhan kuzul meur Morbihan a vez embannet bep daou vizh. Pannelloù divyezhek a vez lakaet bremañ get ar c'huzul meur a-hed an hentoù er Morbihan, ar pezh a zo mat, met pannelloù ne reont ur bolitikezh da vat evit ar yezhoù rannvroel a vez komzet dre mañ, ar brezhoneg hag ar gallaoueg.

"Meilleurs voeux" : deux mots, c'est tout ce que l'on trouve en langue bretonne dans le dernier numéro du magazine du conseil général du Morbihan. Celui-ci fait poser des panneaux bilingues le long des routes du Morbihan, ce qui est positif, mais des panneaux bilingues ne font pas une politique pour les langues régionales parlées ici que sont le breton et le gallo.

06/02/2008

Alaska : ur yezh a zo aet da get/une langue est morte

Hervez ar gelaouenn Marianne (02/02/2008) ar yezh eyak a zo marv ar sizhun paseet get Marie Smith-Jones. Honnezh a oa an den diwezhan a gomze an eyak, ur yezh a veze komzet get an Inuited. Marie a zo marv e Anchorage, d'an oad a 89 vloaz. He seizh bugale ne gomzont ket yezh o mamm rak o zad, ur pesketour gwenn, ne faote ket dezhan e vehe dezket gete o yezh a orin. "Abaoe pemzek vloaz Marie a oa an den nemetan a c'helle kaozeal eyak" eme Mikael Krauss, kelenner ha yezhoniour e skol veur Alaska. "An eyak a zo ar yezh inuit kentañ a ya da get en Alaska met ne vo ket an hini diwezhan", emezan c'hoazh. Chom a ray roudoù ag ar yezh-se memestra : M. Krauss ha Marie Smith Jones o deus skrivet asambles ur geriadur eyak.

Selon l'hebo Marianne (02/02/2008) la langue eyak est morte la semaine dernière avec Marie Smith-Jones. Elle était la dernière personne à parler la langue eyak, langue parlée par les Inuits. Marie est morte à Anchorage à l'âge de 89 ans. Ses sept enfants ne parlent pas la langue de leur mère car leur père, un pêcheur blanc, ne voulait pas qu'ils apprennent leur langue d'origine. "Depuis quinze ans Marie était la seule personne à pouvoir encore parler eyak" explique Mikael Krauss, professeur et linguiste de l'université d'Alaska. "L'eyak est la première langue inuite à disparaître en Alaska mais ce ne sera pas la dernière", souligne-t-il encore. Il restera des traces de l'eyak cependant : M. Krauss et Marie Smith-Jones ont écrit ensemble un dictionnaire d'eyak.

Klaskit tapout an Dabu ! Stage Bafa en breton

Kemenadenn a-berzh an Ubapar : "13-20 a viz Ebrel : staj DABU diazez e brezhoneg - stage BAFA base en breton du 13 au 20 avril 2008 à Treglonou.
En em soñjal war al labour buhezour, an darempredoù a vez da gaout gant ar vugale, an obererezhioù a c’heller kinnig en ur greizenn vakañsoù pe dudi. Kaoz zo eus an aozañ, al lezennoù pennañ hag ar surentez ivez. Dav vez d’ar berzhidi bezañ 17 vloaz da vihanañ deiz kentañ ar frapad diazez. 500 € eo priz ar prantad. Moaien zo da gaout skoazelloù evit arc’hantañ ar stummadur-se. Enskrivadennoù betek ar 15 a viz C’hwevrer.
Titouroù : vonig.fraval@mouvement-rural.org / 02 98 40 71 96 / www.ubapar.org/article117.html
110 post buhezour brezhonek vo da gaout en hañv 2008.
Staj DABU donaat eus ar 25 d’an 30 a viz Eost 2008 er Chapel-Nevez war an tem “Natur hag avantur”.
 
S’interroger sur le travail d’animateur, la relation avec les enfants, les activités des centres de vacances et de loisirs, l’organisation et la sécurité. Les candidats doivent avoir 17 ans au moins le premier jour du stage.
Prix de la formation : 500 € (financements possibles).
Inscription souhaitée avant le 15 février.
Renseignements : vonig.fraval@mouvement-rural.org / 02 98 40 71 96 / www.ubapar.org/article117.html
110 postes d’animateurs bretonnants seront à pourvoir à l’été 2008.
Stage BAFA approfondissement en breton du 25 au 30 août à la Chapelle-Neuve sur le thème “Nature et aventure”.

05/02/2008

Pyrénées Orientales : une déclaration pour le catalan

Le site La politique du chacal signale la déclaration votée le 10 décembre dernier par le conseil général des Pyrénées Orientales, en soutien à la langue catalane; elle a des points communs avec celle qui fut votée, à l'unanimité, en décembre 2004, par le Conseil régional de Bretagne. A quand une telle déclaration adoptée par les conseils généraux, comme celui du Morbihan ?

http://www.cg66.fr/culture/patrimoine_catalanite/catalani...

Le français, langue des JO... et des droits de l'Homme ?

Extrait du compte-rendu de la conférence de presse quotidienne du ministère des Affaires étrangères : 

"LE FRANCAIS, LANGUE OLYMPIQUE" AU SALON EXPOLANGUES (PARIS, DU 6 AU 9 FEVRIER)

Dans le cadre du salon Expolangues de Paris (6 au 9 février) où la Chine est invitée d'honneur, le ministère des Affaires étrangères et européennes lance en partenariat avec le ministère de la Culture et de la Communication, le ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, et l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) une opération intitulée "le français, langue olympique".

En vue des Jeux Olympiques qui se tiendront en août prochain à Pékin, l'objectif de cette opération est d'informer le grand public sur la place du français, langue officielle des JO, en présentant les diverses actions pour la promotion de notre langue, notamment la mise à disposition de traducteurs francophones et le lancement de manifestations culturelles francophones.

Ces actions s'inscrivent dans le cadre de la convention signée par M. Jean-Pierre Raffarin, Grand Témoin de la Francophonie aux JO de Pékin, et M. Liu Qi, président du Comité d'organisation des Jeux olympiques de Pékin, en marge de la visite d'Etat du président de la République en Chine, le 26 novembre 2007. La convention a été remise par M. Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie, à M. Jacques Rogge, président du CIO, le
23 janvier à Lausanne.

Le salon Expolangues, qui sera habillé aux couleurs de l'opération "le français, langue olympique", sera inauguré par M.
Diouf en compagnie de MM. Jean-Philippe Gatien et Xiao-Ming Wang, champions de tennis de table, le mercredi 6 février à 17h30.

(...) Les dirigeants de la République française collaborent donc avec les autorités chinoises pour que la langue française ait sa place pendant les prochains Jeux Olympiques. Nos responsables politiques, dont M. Raffarin, n'oublieront sans doute pas de rappeler aux dirigeants chinois les droits des minorités linguistiques, comme ceux des Tibétains, droits que le gouvernement de Pékin se garde bien de respecter. Le Tibet fait l'objet d'une politique de colonisation humaine et linguistique à grande vitesse. Dans ce domaine, il est vrai, la France des droits de l'Homme n'a pas trop de leçon à donner.