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23/06/2007

Langues : un blog intéressant

Mard oc'h dedennet get ar yezhoù, kit da welet ar blog-se a zo e okitaneg ha galleg/Si les langues vous intéressent, allez voir ce blog bilingue (occitan/français) :

http://taban.canalblog.com/

16:05 Publié dans Web, Yezhoù/langues | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : langues, blog

22/06/2007

Nations Unies : 2008 sera l'année internationale des langues

 Setu ur sonj vat, bet kaset da benn en ONU get Bro Frans.../Voici une bonne idée portée à l'ONU par la France... Met evit ar galleg pe razh ar yezhoù (ha, neuze, evit ar yezhoù a Frans n'int ket c'hoazh anavet evel ofisiel e Bro C'Hall ?)/... Mais uniquement en soutien au français ou réellement pour toutes les langues du monde (et donc également celles qui, en France, sont privées de toute reconnaissance officielle ?). Da lenn/à lire : 

"Assemblée générale/96e séance plénière - 17/05/2007; après-midi :


PROCLAMANT 2008 ANNÉE INTERNATIONALE DES LANGUES, L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DEMANDE D’ENCOURAGER LEUR CONSERVATION ET LEUR DÉFENSE

« Le premier instrument du génie d’un peuple, c’est sa langue », a déclaré, l’Ambassadeur de la France auprès des Nations Unies citant l’écrivain Stendhal alors qu’il présentait à l’Assemblée générale un projet de résolution sur le multilinguisme.  « Le droit à l’usage de sa langue, la capacité à communiquer et donc à comprendre et se faire comprendre, la préservation d’un héritage souvent vieux de plusieurs siècles ou millénaire doivent bien être au cœur de la mission des Nations Unies », a insisté Jean-Marc de La Sablière. 

         Par ce texte adopté par consensus, l’Assemblée générale demande aux États Membres et au Secrétariat d’encourager la conservation et la défense de toutes les langues parlées par les peuples du monde entier et proclame 2008 Année internationale des langues.  En outre, l’Assemblée générale prie le Secrétaire général de désigner un nouveau Coordonnateur pour le multilinguisme.

        Toujours aux termes de cette résolution, l’Assemblée prie le Secrétaire général de veiller à traiter tous les services linguistiques sur un pied d’égalité et à leur fournir également les moyens et conditions de travail qui leur permettent d’optimiser la qualité de leurs prestations.  Elle souligne en outre qu’il importe d’utiliser comme il convient toutes les langues officielles de l’ONU dans toutes les activités du Département de l’information, réaffirme la nécessité de réaliser la parité absolue des six langues officielles sur les sites Web de l’Organisation et encourage les Centres d’information des Nations Unies à poursuivre leurs actions de proximité et d’animation multilingues. 

        Alors que le représentant d’Andorre a insisté sur la protection des langues en tant que fondement de la diversité culturelle, ceux de la Tunisie et de la Fédération de Russie ont fait valoir que les six langues officielles des Nations Unies – l’anglais, le français, l’espagnol, le chinois, l’arabe et le russe - représentent un moyen de renforcer l’efficacité de l’Organisation par le biais du respect des principes fondamentaux qu’elle est censée incarner.  Ces deux délégations ont également demandé que des ressources adéquates soient consacrées à la mise en œuvre d’actions en faveur du multilinguisme, notamment en ce qui concerne les services de conférences et les sites Web de l’ONU.     

        De leur côté, les représentants de la Roumanie et du Sénégal ont souhaité que le prochain texte sur le multilinguisme, sujet pour lequel un projet de résolution est présenté tous les deux ans depuis 1999, fasse plus précisément référence aux opérations de maintien de la paix et à l’utilisation des langues des populations auxquelles sont destinées les actions des Nations Unies.           « L’adoption de la présente résolution n’est naturellement pas une fin en soi.  Elle n’en constitue pas moins une étape importante pour l’action des Nations Unies car le multilinguisme est l’équivalent linguistique, culturel, voire civilisationnel du multilatéralisme », a enfin estimé Jean-Marc de La Sablière."

http://www.un.org/News/fr-press/docs/2007/AG10592.doc.htm 

20/06/2007

L'Express et la langue bretonne : toute l'enquête est sur internet

medium_L_express187.jpg

Suite à cette note publiée le 31 mai, un internaute, Alwenn (trugarez - merci), nous indique que le dossier de l'Express sur la langue bretonne est accessible sur internet (toute l'enquête et pas que l'interview d'Hagège comme je l'ai indiqué par erreur), aux adresses suivantes :

http://www.lexpress.fr/info/france/dossier/bretagne/dossi...

Un autre article : 

http://www.lexpress.fr/info/france/dossier/bretagne/dossier.asp?ida=457854 

Une mention dans l'ours de la version papier précise bien que le supplément sur la langue bretonne n'a été diffusé qu'en Bretagne. C'est déjà ça, mais le sujet (la langue bretonne, ou plus généralement les langues régionales en France) ne vaut pas une "une" nationale ? Voici la note telle que parue le 31/05 (lire également les commentaires et les liens avec les compte-rendus en breton et en français d'une conférence de Claude Hagège, parus fin 2005 sur Rezore) :

"L'hebdomadaire l'Express consacre sa "une" à la langue bretonne cette semaine, (édition du 24/05) mais il s'agit manifestement d'une "une" régionale et le dossier central sur la langue bretonne n'apparaît pas dans le sommaire (il est numéroté en chiffres romains...). C'est donc un coup marketing pour augmenter les ventes dans en Bretagne.  Dommage, ce sujet n'intéresserait-il que les Bretons ? Ne serait-il vendeur qu'en Bretagne? Le débat et l'information sur les langues régionales restent, hélas, en France, confinés à certains médias régionaux et locaux... Si les pages qu'y consacre l'Express ne paraissent qu'en Bretagne, cela réduit la portée de l'événement : il est rare qu'un média parisien (on dit aussi "national") se penche sur la question des langues régionales, et l'opinion publique française est largement sous-informée dans ce domaine.

medium_Haghalte194.jpgL'interview du linguiste Claude Hagège* est intéressante (elle était déjà parue dans un dossier de l'Express sur la langue basque il y a quelques semaines...). "Si nous voulons défendre la francophonie dans le monde et être crédibles, dit-il, cela suppose d'abord que la France montre qu'elle respecte chez elle sa propre diversité linguistique. Ratifier la charte (européenne des langues minoritaires - Ndlr), en expliquant aux parlementaires qu'elle est très souple et donc peu dangereuse, irait dans le bon sens. Certes, depuis quelques années, l'Etat a accompli des efforts, mais largements insuffisants. Les langues régionales sont dans un tel état de précarité que, pour leur permettre d'chapper à l'extinction totale qui les menace, il faudrait un investissement énorme et accepter de prendre des risques, comme l'ont fait les Espagnols en donnant une grande autonomie aux Basques et aux Catalans". 

Dans une autre interview, le journaliste Fañch Broudig rappelle que, si les Bretons sont attachés à leur langue, d'après une enquête d'opinion de 2001, peu sont prêts à l'apprendre : 2 % estimaient en 2001 son apprentissage "absolument indispensable" et 41 % "assez utile"... Seuls 15.000 locuteurs du breton auraient  moins de 40 ans.

Dañvez da brederiañ ! Matière à réflexion !

Christian Le Meut

* Compte-rendu en français d'une conférence de Claude Hagège en Bretagne, fin 2005 : 

http://rezore.blogspirit.com/archive/2005/08/04/claude-ha...

E brezhoneg : 

http://rezore.blogspirit.com/archive/2005/08/04/claude-ha...

Que choisir : pub et "écologie d'apparat"

La fédération de consommateurs Que choisir dénonce la tendance actuelle de la publicité à récupérer l'argument écologique; le Bureau de vérification de la publicité, lui, ne s'affole pas :

"(...) Le Bureau de vérification de la publicité (BVP), accusé d'inertie par l'association écologique Alliance pour la planète, vient de réagir en publiant, avec le concours de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), un rapport sur les liens entre la publicité et le développement durable, écrit Anne-Sophie Stamane, de Que choisir. Le document a été détaillé lors d'un colloque qui s'est tenu dernièrement. Il montre que, sur 15 000 réclames diffusées lors du second semestre 2006, 181 faisaient référence à l'écologie. Et pour le BVP, qui n'est pas réputé pour son intransigeance, il n'y a pas le feu au lac : il estime que 116 de ces publicités « respectent les règles en vigueur ». Cinquante-quatre font l'objet de réserves, « sans pour autant porter préjudice à la protection de l'environnement ni au consommateur».

Au final, seuls 11 messages, dont six mettent en scène des comportements contraires à la protection de l'environnement, constituent des manquements flagrants aux règles en vigueur. C'est le cas d'une publicité pour une voiture Lexus vantée comme non polluante, alors qu'elle émet 186 g/km de CO2, contre 149 g/km en moyenne pour les véhicules neufs. Autre exemple : Iveco (véhicules industriels et utilitaires) assure que « rouler en camion » est « un nouveau geste pour l'environnement ». Gaz de France n'est pas en reste : sur ses affiches, le gaz naturel est défini comme écologique et économique, alors que c'est une énergie fossile dont l'impact sur l'environnement est important.Jusque-là, le BVP, dont les recommandations ne sont pas contraignantes, n'intervenait que sur les abus les plus évidents. Il réfléchit à faire évoluer sa « doctrine » sur le développement durable, et envisagerait carrément de « renforcer le niveau d'exigence actuel » d'ici à l'automne. Nul doute que cette révolution majeure impressionnera fortement le milieu de la pub !

Tout a commencé en décembre 2006, quand l'Alliance pour la planète, regroupement d'associations de défense de l'environnement, a lancé une campagne dénonçant le détournement de l'argument écologique par les marques, baptisé « blanchiment écologique ». Les ONG avaient alors décortiqué 30 publicités fautives, et dénonçaient l'absence de réaction du BVP. Il y a deux jours, l'Alliance pour la planète, qui ne participait pas au colloque organisé par le BVP, a créé un « observatoire indépendant de la publicité » chargé d'assurer une veille sur l'activité publicitaire, d'émettre des alertes et de présenter chaque année un rapport public". Anne-Sophie Stamane - Que choisir.