07/01/2007
L'irlandais, nouvelle langue de l'Union européenne

La langue nationale de l'Irlande a accédé le 1er janvier 2007 au statut de langue officielle de l'Union européenne, en même temps que le bulgare et le roumain ce qui portera le total de ces langues à 23. L'irlandais, ou "iwerzhoneg" en breton, est la première langue celtique à accéder à cette reconnaissance européenne. D'autres langues vivantes celtiques en Europe (gallois, écossais, cornouaillais, manxois), font l'objet d'une reconnaissance officielle de la part du Royaume-Uni à travers la signature de la Charte européenne des langues minoritaires, et de politiques actives des régions autonomes que sont le Pays de Galles, l'Ecosse et l'île de Man. La langue bretonne, seule langue d'origine celtique parlée sur le continent, demeure en situation de non-reconnaissance officielle de la part de la République française qui n'a toujours pas ratifié la Charte européenne des langues minoritaires (charte obligatoire pour les nouveaux entrants), et qui ne reconnaît qu'une seule langue officielle dans sa Constitution, sans mention d'aucune autre. Un débat parlementaire récent a eu lieu sur ce thème et n'a pas brillé par sa hauteur (note du 18/12).
Concernant l'irlandais, voici ce qu'en dit un site officiel de l'Union européenne* :
"Ne dites plus «Ireland Forever», mais «Éire go brách»: l'anglais n'est plus la seule langue de travail de l'Irlande au sein de l'Union européenne. Ce changement résulte d'un accord conclu en juin 2005 pour octroyer à l'irlandais le statut de langue officielle de l'Union européenne à compter de 2007.
Cette nouvelle langue ne sera pas tout à fait sur le même pied que les autres langues officielles de l'Union. Les institutions européennes ne seront pas tenues de traduire l'ensemble de la législation en irlandais, pour des raisons d'ordre pratique avant tout. L'ajout de l'irlandais mobilisera 29 postes pour les tâches de traduction, révision et publication, ainsi que 450 journées d'interprétation free-lance par an. Le coût annuel pour l'Union est estimé à 3,5 millions d'euros.
Un recensement effectué en 2002 a révélé que 40 % des Irlandais connaissent cette langue. Parmi ceux-ci, plus d'un quart disent la parler quotidiennement. Toutefois, les élèves du secondaire choisissent de plus en plus souvent de ne pas présenter d'examens en irlandais, une matière obligatoire dès l'école primaire. La diversité linguistique constitue toujours un thème essentiel dans l'Union européenne. D'autres langues parlées dans des pays d'Europe, telles que le catalan, le basque et le galicien, ont d'ores et déjà obtenu un statut semi-officiel. Elles pourraient bientôt devenir langues officielles, mais le coût en serait probablement à charge du pays concerné.
L'irlandais n'arrivera pas seul: le bulgare et le roumain deviendront aussi langues officielles le même jour, portant ainsi à vingt-trois le nombre des langues officielles de l'Union européenne."
* http://ec.europa.eu/news/culture/061227_1_fr.htm
Source : Diwan Breizh
10:55 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Politikerezh/Politique, Yezhoù/langues | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Irlandais, langues, Europe
05/01/2007
Kalanna : riboulat dre ret !
Komzet m’eus deoc’h, n’eus ket pell, ag ar Gouelioù Nedeleg... Bremañ komzomp ag ar pred noz Kalanna*. Rak emañ ret lidañ fin ar bloaz, evel Nedeleg ivez. Ur wezh erruet an unan ha tregont a viz An Avent (miz Kerzu) emañ ret deomp riboulat : riboulat dre ret ! Monet get tud all, evañ, debriñ, ober bourrapl, ha souetiñ un blead mat d’ar re all ur wezh erruet kreiznoz. Mod se emañ, dre ret, ha garde à vous ! N’eus ket lezenn ebet a lâr an dra se, eurus awalc’h, met ul lezenn eo e pennoù an dud.
Bep bloaz e vez goulennet ar memes traoù : “Ha petra rit c’hwi da noz Kalanna, get piv, e-men ?”... Ha setu pep hini da reskont emen, get piv hag ar pezh vo debret, istri, fruezh mor, yar indez pe chapon get avaloù douar frintet, ha katew da echuiñ : ur “buche” da zebriñ get champagne, mar plij ganeoc’h...
Gwasket !
Tri c’hant pemp deiz ha tri arnugent zo e korf ur blead met an dud a zo intereset nemet get unan : an unan ha tregont a Viz an Avent. Ne reont ket foult ag ar pezh a vez evet ha debret geneoc’h d'ar peurrest ag ar bloaz... Me, ne vourran ket kement-se riboulat dre ret. Mard e kavan mignonned, e riboulan gete, ma ne gavan ket, ne riboulan ket. Mod-se emañ ha simpl eo, benn ar fin. Met, gwir eo lâret, en em sentañ un tammig gwasket a wezhoù get ar goulennoù-se, ha n’on ket ma unan penn.
Ur mignon din a ya da riboulat alies awalc’h e-pad ar blead met ne vourra ket riboulat dre ret evel d’an unan ha tregont a viz Kerzu. Deuet eo da vout pomper, ya paotr an tan, ha setu eñ chomet er ger da nozh Kalanna, e gard, hep ober na chervat na riboul. Un banne soubenn ha da gousket, prest da sikouriñ ar vambocherion mezv ! Gourc’hemenoù paotr. Dinehanset, dinec'het omp get tud eveldout... Enfin, tost...
Emgann sarbakaned...
Meur a zoare da riboulat a zo. Ar bloaz mañ m’eus debret get mingnonned din. Bourrapl eo bet an traoù met bon, chomet eo bev, alumet, ar skinwell e pad pred noz Kalanna a gaos ma oa bugale ganeomp... Ha ni da welled an aotrou Chirak e lâret e hetoù gwellañ d’ar Fransizion, hep kompreiñ ar pezh a lare eñ peogwir ne selaouemp ket. Lunedoù marons en doa hor prezidant muiañ karet. Klowned all zo deuet war e lerc’h get Patrick Sebastien...
Ha ni da zebriñ ha da eved e varbotal met, war dro uneg eur hanter, ur c’hrouadur n’eus kaset getan ur sac’h get sarbakaned ha boulloù paper e barzh da deurel war ar re all. Nag ur blijadur ! Ha setu me, repuet e fons ur c’hanape, e klask nompass bout touchet kar poanius oa memestra. Erruet oa kreiznoz mod-se met an tennourion sabarkane ne raent ket foultr, ur gwir plijadur eo, evit tud zo, tenniñ war ar re all... Kaer em boa huchal e oa erru kreiznoz, ne glevent ket !
Eurusamant, div vignonnez a oa e tall din er c’hanape, doc’h en em guzhat ivez met speredekoc’h evidin, ar maouezed : lakaet o doa tamm ha tamm razh ar boullou paper a gostez, kuzhet edan ar c’hanape, ha, benn ar fin, ne oa ket mui boullou paper ebet da denniñ. Setu maouezed fin, me lâr deoc’h.
Echu ar brezel-se hag erru ar peoc’h just un tammig goude kreiznoz, nag ur chans...
Blead mat d’an holl !
Christian Le Meut
An istor-se oa bet embannet dija e miz Geñver 2006.
07:15 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Buhez pemdeziek/Vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Brezhoneg, langue bretonne, vie quotidienne
Nouvel an : la fête obligatoire...
Pour certaines personnes, la période des fêtes de fin d’année est une épreuve, une période difficile et non une période de joie. Il est vrai que la joie et la bonne humeur ne peuvent se décréter et que le caractère quasi obligatoire de la fête peut peser. Mais voilà, c’est ainsi, le soir du réveillon, le 31 décembre nous sommes censés ribouler, faire la fête manger des huîtres, du chapon, boire du champagne, et finir par une bûche ! Il y a 365 jours dans l’année, 365 soirées, 365 soupers mais seul celui-là semble intéresser nos relations qui, des semaines auparavant, posent la sacro sainte question. “Tu fais quoi pour le réveillon ?”. Ben, un roupillon. Mais un roupillon en guise de réveillon, ça vous fait passer pour un con.
Pompier bon oeil
Un de mes amis a trouvé la parade. Il est du genre à faire la fête tout au long de l’année mais les fêtes obligatoires lui pompent l’air, alors il est devenu... pompier volontaire et le 31 au soir, il était de garde, chez lui, à jeun (enfin j’espère), à veiller sur les réveillonneurs avinés en fête !
Bravo l’ami, voilà un bel esprit de contradiction, constructif et tout ! Je suis un peu comme lui, je n’aime pas beaucoup les fêtes obligatoires, alors s’il y a des amis pour faire la fête, tant mieux, sinon, roupillon. Cette année j’étais avec des amis et j’ai fait un réveillon télé. La télé est, en effet, restée allumée toute la soirée parce que les enfants regardaient. Ils auraient pu ne pas la regarder mais bon, comme ça nous avons pu voir le président Chirac, notre président de la République préféré (c'est le seul), dire ses vœux sans les entendre, ce qui n’était pas très grave, et admirer ses belles lunettes marrons*. D’autres clowns sont arrivés ensuite avec Patrick Sébastien.
Les boules... de papier
Nous avons bien bu et mangé. Tout se passait bien jusqu’à l’arrivée des cotillons. Un des enfants avait des sarbacanes en réserve. Vous savez ces tubes en carton grâce auxquels on peut tirer des boules de papier sur les autres. C’est drôle. Il y a des gens qui aiment ça, tirer sur les autres... Alors j’ai trouvé refuge dans un canapé histoire de me protéger un peu des projectiles. Minuit est arrivé en pleine bataille et les tireurs de sarbacanes n’ont pas cessez-le-feu. J’avais beau crié qu’il était minuit, qu’il fallait se souhaiter la bonne année, rien à faire...
Mes deux copines assises dans le même fauteuil que moi, et se protégeant comme moi, ont fait mieux que se protéger. Elles ont mis en place une résistance non-violente en cachant les boules de papier sous le canapé et au bout d’un moment, les tireurs de sarbacanes n’ont plus eu de munitions. La paix est arrivée ainsi, un petit peu après minuit, faute de munitions...
Au moins cette guerre là s'est arrêtée.
Bonne année, et allez en paix !
Christian Le Meut
(*Chronique éditée en janvier 2006, je ne sais pas de quelle couleur étaient les lunettes le 31 décembre 2006)
00:05 Publié dans Buhez pemdeziek/Vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Fêtes, vie quotidienne
04/01/2007
C'hoariva : staj gouleier/stage sur les lumières au théâtre
Staj "Gouleier" d'an 13 ha 14 a viz Genver 2007 : ur staj a vo gant François Eric Valentin, diwar benn ar gouloù er c'hoariva, ar pezh a zegas d'ur pezh-c'hoari. Aozet e vo e Karaez, sal pleustriñ Kreizenn Glenmor, d'ar Sadorn 13 ha d'ar Sul 14 a viz Genver 2007. Digor eo d'an holl, koulz d'an deknisianed ha d'an aktourien. Lakaait hoc'h anv abred, n'eus nemet 12 plas (kasit dre bostel).Digoust eo evit izili C'hoariva. Titouroù all a vo dizale diwar benn bod ha boued (e ti Kerampuilh), ha resisadurioù diwar-benn ar staj war al lec'hienn internet.
Stage (en breton très certainement, même si ce n'est pas spécifié) sur les lumières au théâtre, ouvert aux techniciens et aux acteurs. Carhaix, 13-14/01/2007.
C'hoariva, kengevredigezh ar c'hoariva brezhonek / Fédération du théâtre en breton, 02 99 37 04 16
morwena.audic@free.fr
http://www.teatr-brezhonek.org/
11:55 Publié dans Breizh/Bretagne, Brezhoneg/Langue bretonne, C'hoariva/théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : c'hoariva, staj
03/01/2007
C'hoariva e brezhoneg : Mistero Buffo
Mistero Buffo a zo ur pezh c'hoari nevez e brezhoneg, skrivet get Dario Fo ha kinniget get Strollad Penn ar bed. C'hoariet vo d'ar :
Sul 14 a viz Genver 2007da 3e goude kreisteiz, e Kerrien;
Sul 18 a viz C’hwevrer 2007 da 3e goude kreisteiz, e Kastell-Paol, sal Santez Tereza;Yaou 29 a viz Meurzh 2007da 8e30 noz, e Kemper, sal Ti an Holl Kerfeunteun;
Gwener 30 a viz Meurzh 2007da 8e30 noz, ePondi, sal nevez;
Devezhioù all da zont...
Teatr Penn ar Bed, c/o Jakez Andre211, straed Verdun, 29200 Brest. Pg. : 02 98 41 67 54.
jakezandre@hotmail.com
ronanhirrien@hotmail.com
www.teatr-brezhonek.org
Embannet eo bet testenn Mistero Buffo – kempennet gant Teatr Penn ar Bed – e ti Emgleo Breiz, 10 straed Kemper 29200 BREST (02 98 02 68 17).
Une nouvelle pièce de théâtre sur les scènes bretonnes : Mistero Buffo.
17:03 Publié dans Breizh/Bretagne, Brezhoneg/Langue bretonne, C'hoariva/théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Bretagne, théâtre, Breizh
02/01/2007
Ne pendez-pas le Père Noël !
Les fêtes de fin d’année sont finies, Ouf ! Oui, j’ai bien dit “Ouf”. Non pas tellement pour moi-même mais pour tous ces gens, collègues, amis, relations, que les fêtes de fin d’année dépriment ! Pourtant cette période est censée être un moment de joie, de rassemblement... Oui, mais ce n’est pas si simple.
L’ennui, avec ces fêtes obligatoires, c’est qu’elles mettent en avant les absences, les familles divisées, la difficulté de se réconcilier, et parfois aussi l’absence de moyens. Ces situations, dures à vivre tout au long de l’année, le sont encore plus à Noël et pendant les fêtes de fin d’année.
Déluge de cadeaux d’un côté...
Noël demeure une fête chrétienne pour beaucoup d’entre nous. Mais c’est devenu surtout la fête des enfants. Dans certaines familles on assiste un déluge de cadeaux. Mais les enfants apprécient-ils vraiment ? Combien de cadeaux resteront encombrer les armoires familiales ? Combien de boîtes resteront fermées, ou ouvertes une seule fois ? Les enfants apprécient-ils ? Ils sont énervés avant Noël et fatigués après. Et l’affection pour un enfant ou un proche se mesure-t-elle au cadeau ? La seule présence des proches, des amis, est en soi un cadeau. Etre avec eux, parler, jouer, manger, partager avec eux, voilà le vrai cadeau... Mais celui-là est bien souvent noyé sous un déluge d’objets. Je me demande souvent si cette abondance de biens est vraiment un cadeau à faire aux enfants. A force d’avoir tout, tout de suite, les enfants apprennent-ils le vrai prix des choses ? Apprécient-ils les efforts faits par les adultes pour leur payer tous ces présents ? Pas sûr...
...Pénurie de cadeaux de l’autre...
Pour d’autres enfants il n’y a pas de déluge de cadeaux : plutôt une pénurie. Un million d’enfants vivent dans des familles pauvres aujourd’hui en France. Un million d’enfants pauvres, et les chiffres ne vont pas en diminuant. Pour les pauvres aussi, Noël est une période difficile car notre société de consommation y exhibe sans vergogne et en toute bonne conscience, son abondance de biens, dans les médias et dans les magasins. Trop pour les uns, pas assez pour les autres, voilà qui n’est pas tellement dans l’esprit de Noël, qui est un esprit de partage avant tout, si je me rappelle bien.
Une évolution nouvelle apparaît depuis quelques années à Noël : la décoration des façades de maisons ou d’appartements Certaines communes ont même lancé des concours de décorations, comme il y en a pour les maisons fleuries. L’inconvénient de l’affaire, c’est qu’en temps d’économie d’énergie, inciter les habitants à dépenser plus d’électricité n’est pas forcément une idée lumineuse.
Pourtant, je trouve agréable ces décorations, ces maisons décorées dans les bourgs et les campagnes, ces guirlandes, ces nains et korrigans de jardins et ces Pères Noël exhibés pour quelques semaines. Ces façades décorées deviennent un prétexte de ballades diurnes ou nocturnes. Certains habitants font preuve d’une vraie ingéniosité et d’un vrai bon goût, d’autres non, mais l’important, c’est de participer.
Un Père Noël sportif !
Quand j’étais enfant je croyais que le Père Noël livrait les cadeaux portés dans un traîneau volant tiré par des rennes et venant du Pôle nord ! Quel naïf j’étais. Aujourd’hui, sur plein de façades on voit des Pères noël grimpants... et parfois avec difficulté, jusqu’aux cheminées. Où sont passées les rennes volantes, au chômage peut-être ? Et le traîneau volant, au rancart ? Voilà donc une évolution notable : le Père Noël est devenu un alpiniste, un sportif accompli qui escalade les façades avec son sac chargé de cadeaux, et ce, dans le monde entier : il a bien du mérite. Fini le pépère Noël bedonnant sur son traîneau, voici Supère Noël. Et pourquoi pas bientôt sur vos écrans, “Spider Noël”, un papa Noël de type Spider man allant de cheminée en cheminée grâce à ces super pouvoirs arachnéens ? Il y aurait là de quoi renouveler le mythe et réaliser plein de films et de produits dérivés : ça ferait marcher le commerce ! Je m’égare...
Mais j’ai été très surpris, au mois de décembre, par la décoration d’une façade dans ma ville. Le Père Noël n’y a pas été installé face au mur, visage tourné vers le mur comme s’il grimpait, mais il a été accroché à un balcon, visage tourné vers la rue comme s’il était pendu haut et court au balcon ! Une vision un peu traumatisante pour le grand enfant que j’espère être resté. Et mes passages suivants ont bien confirmé ma première impression : on pouvait bien croire qu’ils avaient pendu haut et court le Père Noël.
Qui sait, les habitants de cette maison voulaient peut-être lui signifier leur vif mécontentement quant aux cadeaux reçus en 2004 et avertir le Père Noël suivant : “T’assures pour les cadeaux papy c’t’année, sinon on te pend encore au balcon !”... Plus probablement, les habitants de cette maison ont dû aller un peu vite et n’ont pas réalisé l’effet que pouvait susciter leur installation. J’espère, car le Père Noël n’est pas une ordure que l’on peut pendre sans jugement. Souvenons-nous que nous sommes tous des Pères et des Mères Noël en puissance, et ce tout au long de l’année. Alors, s’il vous plaît, décorez vos façades si vous voulez, mais ne pendez-pas le Père Noël !
Christian Le Meut
* Note déjà parue en janvier 2006
00:15 Publié dans Buhez pemdeziek/Vie quotidienne, Buhez sokial/Vie sociale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Père Noël, fêtes, pauvreté
Krougit ket an tad Nedeleg !
Echu eo gouélioù fin ar bloaz : gwell a se ! Ya, gwell a se ! Ar bloaz man evel bep bloaz m’eus klevet ur bochad tud e lâret e vez stard, kaled, poanius ar prantad amzer Nedeleg ha Kalanna. Stard, kaled, poanius, ur prantad amzer gouel ? Met perag ta ? Penaos ta ? Ur prantad joa ha levenez eo Nedeleg, sanset. Ya, sur awalc’h, met se a zepant evit piv. Gouel an tiegezh, gouel ar familh eo met bez zo tud ne wellont ket o famillh, justawalc’h, pe tud zo ag o familh. Ur mab pe ur verc’h a chom pell; bugale bihan ne zeuont ket da welled o zud kozh; kerent zo ne wellont ket o bugale. Diaes eo dija a hed ar bloaz, met diasoc’h, kaletoc’h, d’ar prantad se.
Bugale beuzet dindan ar bresentoù
Nedeleg zo c’hoazh ur gouel kristen evit ur bern tud met deuet eo da vout gouel ar vugale dreist-holl. Roet vez dezhe ur bern traoù, ur yoc’h c’hoarioù, met betek re da vugale zo, ha re nebeut da vugale all... Mechal a ouiet mard eo ken bourrapl ar prantad se evit ar vugale o unan; kent inervet ma z’int. Inervet araok Nedeleg hag skuizh war lerc’h ! Ha beuzet edan kement se a bresentoù, a brofoù. N’on ket sur e vez prizet get ar vugale razh ar pezh a vez roet dezhe. Traou zo, zo lesket a goste; c’hoarioù zo ne servijont ket kalz. Un tammig nebeutoc’h a brofoù ‘vehe gwelloc’h, d’am sonj, evit bugale zo.
Ur sort toull trap eo ivez, reiñ re a bresentoù d’ar vugale; mod-se e vezint akourset da reseviñ profoù ha profoù hep kompreiñ priz an traoù. Hag hep kompreiñ, marteze, ar pezh talvoudusan da vare Nedeleg ha fin ar bloaz : bout get o zud, o familh, o mignonned, monet e darempred gete, komz gete, o selaou, c’hoarziñ asambles, partajiñ ha c’hoazh...
Evit bugale all, er familhoù paour, n’eo ket ar memes tra. C’hoarioù Nedeleg a vez gwellet kentoc’h dre ar skinwell, hag er stalioù konverzh... Hervez sifroù ofisiel ur million a vugale a vev barzh familhoù paour memestra ! Ha ne ya ket an traoù war wellaat. Setu perak n’eo ket bourrapl mare Nedeleg evit tud zo...
Gwelet vez tadoù Nedeleg partout !
Un dra nevez zo abaoe ur blezad pe zaoù : bravaet vez muioc’h mui a dier get garlantezioù, get korriganned plastik ha traoù a bep sort. Garlantezioù elektrik, evel rezon, hag a zo brav da welled da nozh. Bourrapl eo, gwellout tier bravaet evel se e ker pe war er maezioù. Tier zo, a zo kazimant kuzhet edan ar garlantezioù. Tredan, elektrisité, vez kollet mod-se, gwir eo lâret, met kavout a ran bourrapl memestra gwellout kement-se a dier kaer. Un digarez da vonet da bourmen eo.
Tud zo a lak tadoù Nedeleg da grapiñ war o zi, evel ma pignehent betak ar siminal da gas ar presentoù. Brav. Me, me sonje ec’h arrue an Tad Nedeleg dre an neñv, dre an oabl, barzh ur c’harr tennet get kirwi, get “rennes” el larer e galleg. Ha bremañ an tad Nedeleg zo deuet da vout ur sportour barrek a c’hell pignat betak ar siminaloù ! Nag ul labour : krapiñ betak razh ar siminaloù er bed a bezh get ur sac’h leun a brofoù ! Aesoc’h veze al labour gwezhall evit an Tad Nedeleg met hiriv an deiz muioc’h a sport a vez graet getan, ar pezh n’eo ket fall evit bout yalc’h ha frew ! Echu get an Tad kozh Nedeleg, erruet eo Supère Nedeleg !
Nag ur bed...
Met, en Hen Bont, gwellet m’eus un dra a dreuz memestra war un ti... Penn, bizaj un Tad Nedeleg ne oa ket bet lakaet a dal d’ar vangouer evel ma vehe bet pignet an ti getan, met a-dal d’ar straed, a-dal d’an dud a base er ru ! Evel ma vehe bet krouget ar paour kaezh Tad Nedeleg ! Krouget da vat er balkon. Spontet on bet pa m’eus gwellet an dra se !
Marteze, ar vugale ag an ti se ne oant ket laouen anezhe get ar c’hoarioù kaset ar bloaz araok get an tad Nedeleg. Kounaret oant bet marse ha setu perak o deus krouget ar paour kaezh tad kozh ! Ur skouer oa evit an tadoù Nedeleg all : diwallit tadoù Nedeleg kozh, mard e kasit c’hoarioù brein deomp-ni ar bloaz mañ c’hoazh e vehec’h krouget c’hwi ivez ! Nag ur bed taer...
Pe, moarvat, tud ag an ti-se n’o deus ket graet express kaer...
Met mar plij ganeoc’h tudoù, lakit garlantezioù ha tadoù Nedeleg war ho ti ma faota deoc’h met diwallit memestra : ne grougit ket Tad Nedeleg ! N’ankouit ket, ni zo tout tadoù ha mammoù Nedeleg iwez ! A hed ar bloaz, ha pas hepken e fin miz an Avent ! Ha ne faota din bout krouget... pas bremañ atav !
Christian Le Meut*
* An destenn man oa bet embannet e miz Geñver 2006 dija.
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01/01/2007
2007
Bloavezh mat d'an holl !
Heureuse année à toutes et tous !
Ur varikennad sistr hag ur pemoc'h !
Un barrique de cidre et un cochon !
C'était ce que se souhaitaient les anciens dans le pays d'Auray il n'y a pas si longtemps. Ils résumaient l'essentiel : commencer l'année (et l'hiver) avec à boire et à manger. Mais on peut réactualiser :
Ur varikennad wiski hag an i-pod !
Une barrique de whisky et un I-Pod !
Ma peus-c'hwi mennozhioù all, lakit un evezhiadenn.
Si vous avez d'autres propositions, envoyez un commentaire !
Kenavo
Christian
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