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31/03/2010

Syndicat national des journalistes : le JT en langue basque ne doit pas s'éteindre


Kemenadenn a-berzh Sindikad Broadel ar Gazetennerien/Communiqué du Syndicat national des journalistes (SNJ, syndicat majoritaire chez les journalistes) :

"Après 12 années d'existence, le journal télévisé en langue basque, diffusé depuis les studios d'EiTB à Bayonne va s'interrompre ce 
mercredi soir, 31 mars. Les cinq journalistes qui réalisaient ce journal, en même temps qu'ils assuraient la correspondance pour l'ensemble des chaînes de télévision et de radio du groupe espagnol EiTB, font l'objet d'une procédure de licenciement pour raison économique.

EiTB, groupe audiovisuel public dépendant de la Communauté autonome basque, est pourtant prospère et possède des bureaux à Shanghai, New York, Bruxelles ou Mexico, qui ne sont aucunement menacés.
 Les collectivités territoriales françaises, communes et département, 
se sont pourtant engagées depuis des années, y compris 
financièrement, pour que l'unique chaîne qui diffuse en langue basque 
soit reçue dans de bonnes conditions par les locuteurs bascophones du 
côté français de la frontière.


La véritable raison de cette fermeture tient donc plus d'affrontements politiques qui n'ont que peu de rapports avec le journalisme et sa mission d'informer honnêtement les citoyens des deux côtés de la frontière.Le Syndicat National des Journalistes, première organisation de la profession, déplore l'arrêt de ce journal et la fermeture injustifiée du bureau de Bayonne d'EiTB.

Il dénonce l'absence de réponse crédible apportée aux salariés privés de leur emploi, aux collectivités et aux téléspectateurs basques, quant à une éventuelle date de reprise de cette émission.

Cette reprise doit se faire dans les meilleurs délais, en employant 
prioritairement les journalistes qui ont assuré jusqu'ici le renom de 
la chaîne et le service auprès des auditeurs et des téléspectateurs.


Le SNJ assure ses confrères d'EiTB de sa plus entière solidarité".

28/03/2007

Pays Basque : il faut relever les empreintes des juges et des gendarmes

Communiqué du Syndicat national des journalistes (SNJ) :

"Le SNJ s’associe au club de la Presse du Pays Basque pour dénoncer la grossière intimidation, décidée par le Parquet de Paris, à l’encontre des dix journalistes et d’un stagiaire de la radio associative en langue basque Irulegiko Irratia. Parce que cette radio, parmi d’autres médias, a reçu par la poste un communiqué revendiquant un attentat et l’a remis aux autorités à leur demande, l’ensemble de l’équipe a subi un relevé d’empreintes digitales. Ce relevé a été effectué par la gendarmerie de Saint-Jean-Pied-de-Port, agissant à la demande de la brigade de recherches de la gendarmerie de Pau.

Les membres de la rédaction d’Irulegiko Irratia ont été menacés de garde à vue s’ils refusaient ce relevé d’empreintes. Explication des autorités : seul ce relevé pouvait les mettre hors de cause ! Il s’agit naturellement d’une pression judiciaire totalement inadmissible. En imposant cette procédure, le parquet de Paris réinvente le droit : ce n’est plus à la justice de faire la preuve d’un crime ou d’un délit, c’est au citoyen, quelle que soit sa fonction, de faire la preuve de son innocence. Dans ce cas, et sachant que l’enveloppe et le texte de la revendication ont été touchés par les gendarmes ainsi que par les magistrats, le SNJ demande que leurs empreintes soient également relevées. Dans la société de soupçon général mise en place au Pays Basque par le Parquet de Paris, ce relevé, et lui seul, sera l’unique moyen de les mettre hors de cause. 

Paris, le 17 mars 2007"