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14/07/2006

Aon faktor !

Skignet vo en dro e pad an hañv testennoù zo bet skignet dija, evel ar "redif" war ar skinwell.

"Pell zo m’boa sellet doc’h ar skinwell... War dro deg an hanter da nozh oa ha m’boa gwellet an dra iskis ha spontus. Pevar den, daou baotr ha div verc’h a azezet tro dro d'an daol. Un den all, an animatour, oa e tisplegiñ dezhe petra oa ret ober... Pal an abadenn oa dibab an hini kalonekan barzh ar strollad. Ha penaos gouiet an dra se : e tebriñ ul lagad struskanval, ul lagad otruche ! Ya ! Pas un vi, nann, ul lagad !

Petra da welled get ar galon ? N’ouion ket, met setu ase ar pezh a oa goulennet. Hag, goude ur bajenn bruderezh, evel rezon, gwellet m’boa ar pevar den-se debriñ, get runkun ha donjer, get ur bern a grinsoù, pep hini e lagad. Ur sort dour a oa e barzh pep lagad. Strimpet en deus war an dud p’o deus kroget da zebriñ... Beurk ! Ur spont, me lavar deoc’h...

Sot pitilh oa an traou ha mantret oan e wellet konerioù evel se. Hag ar skipailh-se oa aet d’ur vro pell evit debriñ al lagadoù : da Afrika kreiztez ! Bez eus un dachenn e lec’h ma vez desavet otruched, strsuskanvaled, e Gwidel, er Morbihan. N’eus ket afer monet da Afrika evit kavout ar boued se ! Met, marteze, emañ danjerusoc’h debriñ lagadoù otruched e Afrika kreizteiz evit e Frans !

N’int ket brudet ar struskanvaled evit bout speredek bras. Met piv eo an hini sotan ? An otruched, pe ar re a zebr lagadoù otruched ? N’int ket brudet ivez an otruched evit bout kalonek bras. Lakaet e vez gete o fenn edan an douar pa z 'eus an dra danjerus... Met, hervez ar pezh m’eus lennet, n’eo ket gwir an istor se : lakaet e vez o fenn barzh an douar gete pa ‘vez re domm an heol, da gavout freskted. D’am sonj-me gwelloc’h vehe deomp lakaat ivez hor fenn barzh an douar e lec’h sellet doc’h ar skinwell, pegen glac’harus eo abadennou zo. Anvet eo an abadenn se, e galleg flour, “Fear factor” : da lâret eo “Aon faktour” . Ar pezh zo gwir, aon m’eus tapet e sellet doc'h un abadenn ken sot.

Christian Le Meut

12/07/2006

Broioù keltiek : doc'h ar c'hiz !

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Ma faota deoc'h mont da foetan ar broioù keltiek (pe keltieg), lennit Bremañ ha Brud nevez, nevez savet. Teuliadoù zo a fed ar broioù se hag a zo tost deomp met dianavet awalc'h genomp : Skos, Iwerzhon, Kerne-veur, Kembre, enez Vanav...

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Bremañ, n°297-298, 7 euros, 25 straed Pierre Martin, 35000 Roazhon (02.99.38.75.83) - breman@wanadoo.fr - www.breman.org
Brud nevez n° 257, 7 euros, 10 ru Kemper, 29200, Brest; 02.98.02.68.17. brud.nevez@wanadoo.fr - www.emgleobreiz.com
 
E galleg : deux revues en langue bretonne consacrent leurs dossiers aux pays celtiques.  

 

08/07/2006

Tour de France : la lanterne rouge à Hennebont pour sa politique cycliste et piétonne

L'association des Rues à vivre, dont je fais partie, vient de diffuser ce communiqué concernant le passage prochain du tour de France dans la belle ville d'Hennebont : 

"Le tour de France va traverser la ville d’Hennebont dimanche prochain,  9 juillet. Cet événement réjouira sûrement une partie des Hennebontais et Hennebontaises. Les cyclistes professionnels pourront traverser notre belle ville à toute allure sans avoir à respecter les limitations de vitesse. Ils apprécieront nos grandes lignes droites largement ouvertes à la vitesse (av. E. Vaillant, Allende, de la Libération, Jaurès, Pasteur...), dotées de trottoir d’une largeur souvent ridicule quand il n’y en a même pas du tout comme rue de la Résistance. Mais, si la vitesse des coureurs cyclistes fait le spectacle une fois de temps en temps, celle de certains automobilistes et deux-roues motorisés perturbe quotidiennement la vie de beaucoup d’Hennebontais qui s’en plaignent mais ne sont pas pris en compte par la municipalité.

Les cyclistes du Tour ne rencontreront, en tout et pour tout, que deux ronds-points sur leur trajet.  Ils ne pourront prendre le temps de tester les passages piétons, notamment ceux de l’avenue de la Libération et de l’avenue Jean-Jaurès, véritables dangers publics. Ils ne passeront pas par l’avenue de la République, large et ouverte à la vitesse elle aussi, et qui n’a pas connu le moindre aménagement notable depuis des décennies (30, 40 ans ?), tout comme l’avenue Jean-Jaurès d’ailleurs.

Déplacements cyclistes et piétons découragés
Si le temps de quelques heures le cyclisme professionnel sera à l’honneur à Hennebont, les déplacements cyclistes n’y sont pas vraiment encouragés par la politique municipale, ni les déplacements piétons. C’est la voiture qui est reine à Hennebont. Mais on en sait peu sur son impact en terme de pollution atmosphérique sur la santé et l’environnement (14.000 véhicules jours sur le pont Jéhanne-la-Flamme); ni sur son impact économique : les rives du Blavet ou les abords de la  basilique sont-ils réellement mis en valeur ?  L’absence de rues piétonnes en centre-ville nuit à l’attractivité touristique, et donc commerciale, d’Hennebont.

M. le maire invoque souvent le “civisme” des automobilistes. Mais où est le sien, de civisme ? Partout ailleurs nous constatons la présence d’aménagements pour ralentir la vitesse aux entrées de ville et dans les rues. A Hennebont, cela se fait au compte-gouttes. Nous avons déjà relayé de nombreuses plaintes de riverains, trop souvent sans résultat. Alors nous nous permettons d’attribuer à la municipalité d’Hennebont la lanterne rouge en terme de politique piétonne et cycliste. Accueillir le tour de France est une chose. Du pain et des jeux, les Romains avaient déjà compris l’entourloupe. Nous demandons une vraie politique de développement des déplacements “doux” et non-polluants dans la ville d’Hennebont. Il n’est jamais trop tard pour bien faire et pour remonter au classement.

L’association des Rues à vivre

07/07/2006

Etats-Unis : oppression linguistique contre les francophones...

"Frederick Levesque n'était qu'un enfant quand les professeurs de la petite vielle d'Old Town, où il vivait, l'ont rebaptisé Fred Bishop, la traduction anglaise de son nom, pour dissimuler ses origines françaises. A l'école de Frenchville, Cleo Ouellette, elle, devait copier des disaines de fois "I will not speak french" (je ne parlerai pas français) au moindre "oui" ou "non" qui sortait de ses lèvres. Howard Paradis, un instituteur de Madawaska qui devait réprimander les élèves s'exprimant en français, a pris le parti de ne pas enseigner cette langue qui était pourtant la sienne à ses propres enfants. "Je ne pouvais pas leur faire subir ça, explique-t-il. S'ils voulaient s'en sortir, il fallait qu'ils parlent anglais"... Et uniquement anglais (c'est moi qui rajoute). La scène se passe dans le Maine, Etat du nord des Etats-Unis, voisin du Québec où 5,3 % de la population parle encore le français à la maison, malgré l'oppression linguistique qui y a sévi pendant des décennies. Interdiction de parler, interdiction de transmettre, interdiction d'enseigner, dénonciation de qui parle français, moquerie, mépris : non, nous ne sommes pas en Bretagne et ce n'est pas de la langue bretonne (ni du gallo, ni du picard, ni de l'occitan, ni du...) dont il est question, mais de la langue française. 

Selon The Ney-York Times, traduit dans Courrier international de cette semaine (6-12 juillet), la situation a évolué : des écoles françaises ouvrent, avec succès; des enfants apprennent la langue et la parlent avec leurs grands-parents alors que les parents ne l'ont pas apprise. Mais, jusque dans les années 90, une émission de radio continuait à caricaturer les francophones par l'intermédiaire d'un personnage appelé "Frenchie". Un sorte de plouc, version nord-américaine.

Christian Le Meut 

01/07/2006

Brud nevez 256

medium_brud256088.jpg Pennadoù skriv a feson a zo barzh niverenn 256 Brud Nevez  (mizioù Meurzh hag Ebrel). Un teuliad zo a fed ar merc'hed get ur pennad a ziout Natali ar Mel (Nathalie Le Mel), ur plac'h m'eus kinniget anezhi war ar blog man dija. Daou pennad war ar yezh a zo ivez : un atersadenn get Goulwena An Hénaff (Chench skeudenn ar brezhoneg) ha disoc'hoù un enklask bet graet tri ugent vloaz zo e Penn ar Bed get studierion Kloerdi Kemper. Met ar pezh bourraplan 'zo an danevelloù : "Ar garrigel" get Henri Dorsel, "Darempredoù gwirion get tud wirion" (Franzesa Ar Govello) ha dreist holl "Sonjennoù ur retredad nevez" (Fanch Perru); envorennoù fentus bras ur c'hantoner a ya war e leve. Beajoù zo ivez barzh Brud Nevez (Chili, Thaïland, Maroko); levrioù ha filmoù.

Brud Nevez, 10 ru Kemper, 29200 Brest. pellgomz : 02.98.02.68.17. www.emgleobreiz.com