01/04/2010
Pesked Ebrel/Poissons d'avril
Ur bochad pesked Ebrel a zo ar bloaz-mañ war ar rouedad, traoù fin ha traoù n'int ket...
Les Poissons d'avril sont nombreux cette année sur le net, certains sont plutôt malins, d'autres moins...
http://www.armen.net/2010/04/aktus-web/bretagne-vers-un-rattachement-a-la-grande-bretagne/
http://www.freenews.fr/spip.php?article8028
http://www.culture-buzz.fr/blog/Culture-Buzz-devient-Cult...
...
16:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
Menaces sur les langues et schizophrénie française
Ur pennad skrid talvoudus a zo bet embannet war ar blog "Mescladis e cops de gula", a ziar Le Monde, ar yezhoù en arvar er bed, hag ar yezhoù "rannvroel" e Bro C'Hall hag e Europa... Da vout lennet.
Un article très intéressant est à lire sur le site "Mescladis e cops de gula", à propos du Monde (le journal), des langues en danger sur notre planète et nos langues "régionales" en France et en Europe... A lire.
"(...) sur le plan de la théorie générale, la diversité linguistique est un trésor inestimable de l’humanité, sur le plan de la perception concrète des langues historiques de France et d’Europe, loin de l’exotisme des peuples premiers, c’est encore et toujours l’image du « patois » qui s’impose et fait irrémédiablement obstacle à l’application des principes universels aux réalités locales. " (Mescladis, Jean-Pierre Cavaillé).
15:01 Publié dans Yezhoù/langues | Lien permanent | Commentaires (0)
31/03/2010
Syndicat national des journalistes : le JT en langue basque ne doit pas s'éteindre
Kemenadenn a-berzh Sindikad Broadel ar Gazetennerien/Communiqué du Syndicat national des journalistes (SNJ, syndicat majoritaire chez les journalistes) :
"Après 12 années d'existence, le journal télévisé en langue basque, diffusé depuis les studios d'EiTB à Bayonne va s'interrompre ce
mercredi soir, 31 mars. Les cinq journalistes qui réalisaient ce journal, en même temps qu'ils assuraient la correspondance pour l'ensemble des chaînes de télévision et de radio du groupe espagnol EiTB, font l'objet d'une procédure de licenciement pour raison économique.
EiTB, groupe audiovisuel public dépendant de la Communauté autonome basque, est pourtant prospère et possède des bureaux à Shanghai, New York, Bruxelles ou Mexico, qui ne sont aucunement menacés.
Les collectivités territoriales françaises, communes et département,
se sont pourtant engagées depuis des années, y compris
financièrement, pour que l'unique chaîne qui diffuse en langue basque
soit reçue dans de bonnes conditions par les locuteurs bascophones du
côté français de la frontière.
La véritable raison de cette fermeture tient donc plus d'affrontements politiques qui n'ont que peu de rapports avec le journalisme et sa mission d'informer honnêtement les citoyens des deux côtés de la frontière.Le Syndicat National des Journalistes, première organisation de la profession, déplore l'arrêt de ce journal et la fermeture injustifiée du bureau de Bayonne d'EiTB.
Il dénonce l'absence de réponse crédible apportée aux salariés privés de leur emploi, aux collectivités et aux téléspectateurs basques, quant à une éventuelle date de reprise de cette émission.
Cette reprise doit se faire dans les meilleurs délais, en employant
prioritairement les journalistes qui ont assuré jusqu'ici le renom de
la chaîne et le service auprès des auditeurs et des téléspectateurs.
Le SNJ assure ses confrères d'EiTB de sa plus entière solidarité".
19:07 Publié dans Mediaioù/média/skinwel/Télévision, Politikerezh/Politique, Yezhoù/langues | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : pays basque
Priz Lennegel Sten Kidna-Le Bono au long cours : roet da Herve Gouedard
"Ar priz lennegel Sten-Kidna-Le Bono au long cours a zo bet roet e 2010 d'ul levr danevelloù embannet a nevez : c'hwec'h levr embannet e 2008-2009 a oa bet lakaet war ar renk. Da Herve Gouedard eo bet roet ar priz 2010 evit e levr danevelloù "Liñvadenn Kastellaodren" embannet get Al Liamm e 2009. 14 danevell dastumet e 400 pajenn.
Ar priz Sten Kidna-Le Bono au long cours a zo bet roet evit an eil gwezh. Ar priz-se a oa bet krouet e 2008 get kumun ar Bono evit brudiñ levrioù faltazi embannet a-nevez e brezhoneg (ur priz all a oa bet savet e galleg get ar gumun : priz Bernard Moitessier). War goulenn kumun ar Bono, ar juri a zo bet savet get ar gevredigezh Kerlenn Sten Kidna : nav den ar bloaz-mañ, a vro-An Alré (An Alré, An Drinded, Ar Bono, Krac'h, Brec'h, Lokoal-Mendon, Ploeren). Ar juri a oa bet tolpet disadorn paseet en Alré. Diaes eo bet dibab ul levr e mesk ar c'hwec'h levr a-galite a oa war ar renk.
Get kumun ar Bono emañ bet roet 700 euro d'ar Herve Gouedard, get Jean Lutrot, an eil maer, dimeurzh da noz e-pad an abadenn Webnoz a oa skignet ar eeun ag Ar Bono (hag a c'hello bout gwelet a-benn un nebeut deizioù war al lec'hienn Brezhoweb). Ar pezh a vez graet get kumun ar Bono a zo dreistordinal : n'eus ket kalz a brizioù lennegel evit al levrioù e brezhoneg.
Skrivagnerion all war ar renk a zo deuet ivez : David ar Gall (Hent Arkadius), Henri Dorsel (Mervel ul lunvezh), ha Hervé Lossec (Buhez ha fent). Daou skrivagner all, Yann Gerven '"Cheeseburguer ha yod silet") ha Per Denez ("Kenavo ar wezh all"), a oa bet digarezeet. Mich Beyer a zo bet pedet ivez, priziet ar bloaz paseet evit "Etrezek un enez" hag ur romant a zo bet embannet a-nevez geti : "Kan ar mein".
Krennarded a skolaj Diwan Gwened a oa bet pedet da ziskouezh levrioù bet lennet gete. Un embanner a zo bet kouviet ivez : Fañch Broudig, hag en deus kaset levrioù nevez embannet get an ti embann Emgleo Breiz.
Bugale skol divyezhek Pont Douar-Brec'h a zo deuet da ganal ha daou soner a Vro-Gwened ivez : Loeiz ar Bras ha Patrig Drean. Lena Louarn, eil brezidantez ar rannvro evit yezhoù Breizh, 'deus displeget he sonjoù evit an amzer da zont ha penaos derc'hel ha yac'h ha bev yezhoù ar vro, ar brezhoneg hag ar gallaoueg.
Ar priz lennegel Sten-Kidna-Le Bono au long cours a vo roet en dro e 2011, d'ur romant nevez embannet, evel e 2009."
Kemenadenn : Kerlenn Sten Kidna
09:47 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Levrioù/Livres/BT/BD, Web | Lien permanent | Commentaires (0)
Prix littéraire Sten-Kidna-Le Bono au long cours : à Hervé Gouedard
"Le prix littéraire Sten-Kidna-Le Bono au long cours a été attribué cette année à un livre de nouvelles récemment édité en langue bretonne : six ouvrages publiés en 2008-2009 étaient sur les rangs. Le prix 2010 a été attribué à Hervé Gouedard pour son recueil de nouvelles publié en 2009 : "Liñvadenn Kastellaodren" (éditions Al Liamm). 14 nouvelles réunies dans 400 pages. Voici ce qu'écrivait le Télégramme (25 mars) à propos de ce livre : " L’écrivain Hervé Gouedard propose dans ce recueil paru fin 2009 quatorze nouvelles en 400 pages. Elles évoquent la vie quotidienne, la solitude, la maladie d’Alzheimer, virent parfois vers la folie ou le fantastique. Quelques fantômes traversent ces nouvelles à l’atmosphère souvent pesante. L’auteur sait aussi manier l’humour, mais trop rarement, comme dans "Dornskridoù ar paourkaezh treul" ("les manuscrits d'un pauvre type"), une histoire d’amour, de jalousie et de vengeance par manuscrits interposés. Dans "Ur muntr eo Kemper" ("Un meurtre à Quimper"), il installe une ambiance balzacienne dans l’univers de la bourgeoisie quimpéroise au milieu du XIXe. L’auteur sait raconter des histoires et captiver le lecteur. Dommage qu’il ne varie pas plus les ambiances..."
Le prix Sten-Kidna-Le Bono au long cours a été créé en 2008 par la commune du Bono afin de promouvoir des oeuvres de fiction nouvellement éditées en breton (un autre prix a été créé en français par la commune, le prix Bernard Moitessier). A la demande de cette commune l'association Kerlenn Sten Kidna a constitué pour la deuxième année un jury, composé cette année de neuf lectrices et lecteurs du pays d'Auray (Auray, Brec'h, Crac'h, La Trinité-sur-Mer, Le Bono, Locoal-Mendon, Ploeren). Le jury s'était réuni samedi dernier à Auray pour faire un choix, difficile entre six livres de qualité. Jean Lutrot, maire-adjoint, a remis 700 euros à Hervé Gouedard, mardi soir, pendant l'émission Webnoz, réalisée en direct du Bono (et qui pourra être de nouveau visionnée dans quelques jours sur le site Brezhoweb). L'initiative de la commune du Bono est remarquable : très rares sont les prix littéraires couronnant un livre en breton.
Quatre des écrivains nommés sont venus au Bono mardi soir : outre Hervé Gouedard il y avait David ar Gall (Hent Arkadius), Henri Dorsel (Mervel ul lunvezh), et Hervé Lossec (Buhez ha fent). Deux auteurs étaient excusés : Yann Gerven ("Cheeseburger ha yod silet") ha Per Denez ("Kenavo ar wezh all"). Mich Beyer, lauréate du premier prix Sten Kidna-Le Bono au long cours, en 2009, est venue également présenter son nouveau livre Kan ar mein (An Alarc'h embannadurioù). L'émission Webnoz étant consacrée à l'écriture et l'édition en langue bretonne, des collégiens de Diwan Vannes ont été invités à venir présenter leurs lectures. Fanch Broudic est venu présenter le travail des éditions Emgleo Breiz, qu'il dirige, et les nouveaux ouvrages qu'elle a édités.
Des enfants de l'école bilingue du Pont Douar (Brec'h), ont ouvert l'émission en chantant. Deux chanteurs du pays vannetais sont également venus : Loeiz ar Bras et Patrick Dréan. Une autre invitée a marqué l'émission: Léna Louarn, nouvelle vice-présidente du conseil régional, chargée des langues de Bretagne. Elle a évoqué ses idées pour maintenir vivantes et dynamiques ces langues que sont le breton et le gallo."
Communiqué : Kerlenn Sten Kidna
08:04 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Levrioù/Livres/BT/BD, Web | Lien permanent | Commentaires (0)
30/03/2010
France catholique : "Peut-on parler de langue bretonne ?"
"Peut-on parler de langue bretonne ?" : setu penaos e krog un atersadenn embannet war lerc'hienn "La France catholique". Serge Plenier, kelenner brezhoneg e Pariz a reskont "ya" ! Gwell a-se. Hennezh en deus skrivet "La langue bretonne des origines à nos jours", embannet a-nevez get Ouest-France. E galleg eo an atersadenn : ur yezh eo, da vat, ar galleg ?
"Peut-on parler de langue bretonne ?" : c'est ainsi que comme un entretien publié sur le site "La France catholique"... Serge Plenier, enseignant de breton à Paris, répond "Oui" ! Ouf. Il a écrit "La langue bretonne des origines à nos jours", édité récemment chez Ouest-France. L'entretien est en français. Mais "Peut-on parler de langue française ?"
http://www.france-catholique.fr/Le-breton-doit-redevenir-...
06:47 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne | Lien permanent | Commentaires (0)