15/02/2009
Education : "Peut-on encore ouvrir des classes bilingues en Bretagne?'
"Carte scolaire de l’enseignement public : Peut-on encore ouvrir des classes bilingues en Bretagne?" est le titre d'un communiqué de l'Union des enseignants de breton (UGB) :
"Au fil des années les conditions d’ouverture des classes bilingues n’ont cessé de se durcir parallèlement à une politique générale de diminution des effectifs d’enseignants et de suppression de postes, le tout dans un contexte général de réduction des coûts des services publics.
Ce sont évidemment les filières « marginales » qui subissent en premier les contrecoups d’une politique gouvernementale désastreuse.
- La formation des enseignants : alors que l’on manque d’enseignants bilingues formés, aucune véritable réponse n’est apportée dans les projets de maquettes de masters préparant aux concours (dont on ne connaît pas encore le contenu définitif !).
Le devenir du centre de formation à l’enseignement du breton est incertain.
Aucun projet concret n’existe pour intégrer les suppléants (personnel vacataire).
- Les effectifs dans les classes : la politique rectorale de limitation des effectifs d’enfants de deux ans à un taux de 15 % à l’école maternelle se heurte à la réalité de terrain : il n’y a actuellement pas d’autre structure aussi bien équipée pour accueillir les enfants, tant du point de vue des locaux, que de la formation des personnels.
Les enseignants bilingues savent encore mieux l’importance que revêt la scolarisation précoce dès lors qu’il s’agit de bilinguisme coordonné.
Ils savent aussi que leur pédagogie est mise en péril dès que le seuil de 15 à 20 élèves de 2/3ans est atteint. Aujourd’hui les conditions drastiques d’ouverture en maternelle mettent en péril la qualité et l’existence même des classes bilingues.
- La politique des pôles : la création technocratique de pôles d’enseignement non suivie des nécessaires moyens humains et logistiques consacre une perte d’effectifs de l’école au collège, du collège au lycée.
- L’articulation avec les collectivités : à tous les niveaux de décisions, les classes bilingues sont l’enjeu de passes d’armes entre l’administration et les collectivités territoriales.
Le mille-feuilles décisionnel intervient toujours défavorablement lors de décisions de carte scolaire, faisant de chaque ouverture un véritable parcours du combattant.
Seul un transfert de compétences progressif et négocié au niveau régional accompagné d’un transfert de financements pourra permettre le développement des filières bilingues."
22:46 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Deskadurezh/Education | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : éduation nationale, breton
11/02/2009
Italie : les médecins pourront dénoncer les sans-papiers!
"En Italie, le Sénat vient d’adopter un amendement de la Ligue du Nord – parti d’extrême droite membre de la coalition gouvernementale – qui prévoit que les médecins recevant un patient qu’ils soupçonnent d’être un clandestin se verront délivrer du secret professionnel.
« Les médecins auront la possibilité de signaler les personnes en situation irrégulière, alors qu’avant ils avaient l’interdiction de le faire », a déclaré Silvio Berlusconi, le chef du gouvernement italien. Le texte est présenté comme une possibilité donnée aux médecins de rompre le secret professionnel s’ils estiment qu’il y a un danger sur le plan sanitaire.
Les députés devront également approuver ce texte pour qu’il soit applicable, mais d’ores et déjà associations et médecins s’y opposent vigoureusement. Les évêques catholiques ont eux aussi rappelé que « le degré de civilisation d’un pays se mesure aussi à l’assistance qu’il est en mesure de fournir aux personnes faibles et vulnérables qui se trouvent sur son territoire ».
Le principal parti d’opposition, le Parti démocrate, juge la nouvelle disposition « honteuse et raciste » et le plus grand syndicat italien, la Cgil appelle à la désobéissance civile."
http://www.viva.presse.fr/Les-medecins-italiens-pourront-...
18:44 Publié dans Gwirioù mab den/droits de l'être humain | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : italie, droits de l'homme
10/02/2009
Gedal : guetter
Gedal/gedañ : setu ar pezh m'eus graet abaoe dec'h da noz a gaoz d'ar barr amzer ha d'al lañv uhel (live 104 d'an noz paseet - 107 d'an enderv a zeu). Ar bloaz paseet, ma ranndi ha ma c'harr a oa bet beuzet d'an 10 a viz Meurzh get ur barr amzer evel-se : an avelioù kreñv ag an tu kreisteiz, o doa lakaet an houlenn da sevel 50 santimetre hueloc'h evit al live boutin hag ur bochad lec'hioù a oa bet beuzet war an aod, evel ma ranndi, a zo e rez an douar hag e rez ar mor, a-hed ar Blawezh, en Hen-Bont. Goude-se, m'boa leuniet sec'hier get traezh, e ken kaz e teuhe en dro ar mor; met n'eo ket deuet dec'h da noz, nag e-pad an noz, eurus awalc'h. Mechal mard e vimp berzet, avertiset, ar wezh kentañ... Gedomp !
Guetter : c'est ce que j'ai fait depuis hier soir à cause de la tempête et de la grande marée (coefficient 104 la nuit passée - 107 cet après-midi). L'année deernière, mon appartement et ma voiture furent inondés le 10 mars par une tempête de ce type : les forts vents de Sud avaient soulevé une houle de 50 centimètres plus haute que la normale et beaucoup d'endroits furent inondés sur la côte, comme mon appartement, situé en rez-de chaussée et en "rez de mer", le long du Blavet, à Hennebont. Après ça, j'avais rempli plusieurs sacs de sable, au cas où la mer reviendrait à nouveau; mais elle n'est pas revenue hier soir, ni cette nuit, heureusement. Je me demande si nous serons prévenus, la prochaine fois ?... Guettons !
Geder/gedour : guetteur. Hent-ged : chemin de guet.
10:10 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne | Lien permanent | Commentaires (3)


