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12/04/2008

Brezhoneg e Bro vMontroulez/Le breton à Morlaix

Kemenadenn a-berzh kevredigezh KLT/Communiqué de l'association KLT :

"D'ho kelaouiñ ha da reiñ da c'houzout tro-dro deoc'h / Pour information et diffusion :
 
D'ar Yaou 17 a viz Ebrel / Jeudi 17 avril : Kaozeadenn e brezhoneg gant Herve Lossec, Bistrot de la gare - Koadelan - 08e15 noz - Digoust.
 
Causerie en breton avec Herve Lossec, Bistrot de la gare - Coatelan - 20h15 - Gratuit
 
Aozañ / Organisation : KLT
 
D'ar Sadorn 26 a viz Ebrel / Samedi 26 avril : Devezh-studi e Plijidi "Levezon ar galleg war sanadur ar brezhoneg"
Journée d'étude à Plésidy "Influence du français sur la prononciation du breton". Aozañ / Organisation : Ar Falz / Skol Vreizh
 
D'ar Sadorn 24 a viz Mae / Samedi 24 mai : Sant-Nouga : staj kanañ, pourmenadenn, pred krampouezh ha fest-noz
Saint-Vougay : stage de chants, promenade, repas crêpes et fest-noz. Aozañ / Organisation : Comité des fêtes de Saint-Vougay
 
Kristian Le Mener, KLT, 41 Kae Leon, 29600 Montroulez, 02 98 63 98 79, 06 82 77 10 10.

Muioc'h a ditouroù war hon lec'hienn/pour en savoir plus, le site internet : www.klt.fr

10/04/2008

Tibet ha Surinam : tabutoù a ziar benn ar yezhoù

c2fba2916d22aaedbd029331d6e58a3a.jpgPennadoù skrid interesus e keñver ar yezhoù a zo bet embannet barzh Courrier International ar sizhun paseet (3-9 a viz Ebrel - n° 909) : unan a zivout Bro dTibet hag unan all war ar Surinam. Un den a ginnig d'an Dibetiz skrivañ chomlec'hioù o lizhiri e tibeteg, ha pas e sinaeg. Hiriv an deiz e vez ret gouieit skriv sinaeg (mandarineg) d'an dud a faota dezhe kas ul lizher, pe goulenn sikour get un den bennak ma ne ouiont ket. Met an tibeteg n'eo ket difenet memestra. Hervez bonreizh Bro Sina, an Dibetiz o deus gwirioù sevenadurel ha politikel. Un doare stourm didaer, difeulst, vehe, hervez an den a skriv, ha n'eo ket bet embannet e anv evit e surentez. Mod-se e vehe ret d'an dud deskiñ tibeteg (ha da velestradurezh Bro Sina ivez). Lakaet m'eus a-us ar ger "didaerded", "difeulster" skrivet kaer e tibeteg.

Ar pennad all a zo war Bro Surinam e lec'h ma z'eus ur yezh ofisiel hepken, an neerlandeg (ar vro-se oa bert kolonizet get Broioù Isel), daoust ma vez komzet ur bochad yezhoù all evel ar sinaeg, an hindi, yezhoù ameridian, ar javaneg ha ur yezh ag ar vro, meskaj savet a ziar ar saozneg, an neerlandeg ha yezhoù ag Afrika : ar "sranan tongo"... Perak chom get an neerlandeg hepken evel yezh ofisiel ? Penaos dibab ur yezh ofisiel all, pe meur a unan ?

Un teuliad talvoudus all a zo barzh an niverenn-se a zivout ar peoc'h e Bro Iwerzhon. Ur peoc'h padus met a chom bresk memestra.

E galleg/en français

Petite note pour signaler des articles intéressants parus dans Courrier international de la semaine passée; l'un sur le Tibet, l'autre sur le Surinam. Au Tibet, l'auteur d'un article suggère aux Tibétains d'écrire les adresses de leurs lettres en tibétain, et pas en chinois-mandarin comme cela se pratique actuellement. Aujourd'hui, les personnes qui veulent envoyer une lettre doivent savoir écrire l'adresse en chinois (ou demander de l'aide). L'auteur, dont le nom n'est pas publié pour des raisons de sécurité, rappelle que les Tibétains ont des droits culturels et politiques. Le tibétain n'est pas interdit. Ce serait là un moyen non-violent (en illustration le mot "non-violence" calligraphié en tibétain), pour que les gens apprennent à écrire en tibétain, et même l'administration chinoise.

Le Surinam a une seule langue officielle : le néerlandais (les Pays-Bas ont colonisé ce pays), bien qu'il s'y parle beaucoup d'autres langues comme le chinois l'hindi, le javanais, des langues amérindiennes et une langue du pays, issu de l'anglais, du néerlandais et de langues africaines : le "sranan tongo"... Pourquoi rester avec le néerlandais comme langue officielle ? Comment choisir une autre langue, ou plusieurs ?

Enfin, dans ce même numéro, un dossier intéressant sur la paix, durable mais fragile,  en Irlande.

Courrier international n° 909, 3-9 avril 2008. 

 

 

08/04/2008

Lec'hienn internet : "Corpus de la parole"

Dizoloet m'eus dec'h ( a-drugarez da Oui au breton) ul lec'hienn internet nevez a ziar-benn ar yezhoù a vez komzet e Frans; savet eo bet get ar "Ministère de la culture". Ni 'c'hell selaoù pennadoù komz enrollet e Breizh hag e rannvroioù all. Vu sur le site Oui au breton les coordonnées de ce nouveau site internet sur les langues parlées en France; il a été conçu par le Ministère de la culture. On peut y écouter des enregistrements de différentes langues parlées en France :

http://www.corpusdelaparole.culture.fr/spip.php

07/04/2008

Chronique hennebontaise

Après mes chroniques d'un sinistré, suite à la tempête du 10 mars dernier, revoici mes chroniques hennebontaises ce qui, parfois, revient au même. Car ici la catastrophe n'est naturelle que de manière exceptionnelle (enfin j'espère); habituellement, elle est plutôt politique. Ainsi donc l'ancienne municipalité (PC-PS) est repassée le 16 mars, avec les Verts et l'Union démocratique bretonne comme supplétifs. L'actuelle majorité représente donc quatre partis (plus des apparentés) regroupant 43% des suffrages au second tour. Majoritaires au conseil, la gauche officielle et ses quatre partis a refusé, jeudi dernier, que la principale liste d'opposition, Hennebont initiative citoyenne, 40,5 % au second tour (32,5% au premier, soit la première force politique de la ville), ait un représentant à Cap l'Orient, la communauté de communes, où la ville délègue cinq conseillers.

Cette représentation "proportionnelle" n'est pas obligatoire d'après la loi, mais accorder un représentant à 40% des Hennebontais dans les instances intercommunales aurait été un geste démocratique comme il s'en pratique dans beaucoup d'autres villes (Lorient...). Mais cette démocratie là n'étant pas obligatoire, ne l'appliquons donc pas. Restons-en à la loi, n'est-ce pas, même quand elle est injuste. M. le maire, d'après Le Télégramme (04/04/2008), a dit ne pas avoir de "leçon de démocratie à recevoir". Pourtant le Parti communiste, dont il est membre, est très favorable à la proportionnelle, en générale... Et puis c'est dommage, ça, de refuser de recevoir des leçons, de refuser d'apprendre, d'écouter, de prendre en compte, d'évoluer; ça n'est pas un signe d'ouverture alors même que la liste de la gauche officielle avait annoncé qu'elle serait plus à l'écoute des Hennebontais. Ce ne serait pas un luxe car elle est, pour le deuxième mandat consécutif, minoritaire dans la ville qu'elle gouverne (alors que la gauche officielle, ici, fait jusqu'à 65% des voix à certaines élections, mais pas aux municipales...).

Mais les promesses, c'est bien connu, n'engagent que ceux qui y croient.

4d3a242b3ea8952ce736cc958b2496a7.jpgTout va mieux à Hennebont, cependant, depuis que la Gauche Unie et Solidaire (G.U.S., leur sigle leur va bien), est passée. Alors même que le chantier de remplacement du pont de Fer n'avait pas avancé en quatre ans, depuis la fermeture de ce pont en octore 2003, des grues sont venues commencer à le démanteler quelques semaines avant les élections.

Depuis les élections, plus rien.

En quatre ans la municipalité a donc réussi à détruire un tiers du pont. Calculons ensemble : à ce rythme il faudra encore huit ans pour détruire les deux tiers restants, et si la construction va aussi vite, douze ans pour construire la passerelle de remplacement. Soit encore vingt ans : 2028 ! Bien-sûr, je galège, mais au rythme où vont les chantiers à Hennebont (piscine, église de St Caradec, Poterie, etc), je ne suis même pas sûr d'être pessimiste...

En attendant, la photo ci-dessus (de Jean Henry) est historique, elle a été prise avant le début de la destruction. Le Pont de fer n'est plus désormais qu'un moignon qui s'interrompt au milieu du fleuve. Mais nous avons toujours, au premier plan, un grand panneau qui nous montre la future passerelle. Sans préciser la date d'ouverture de cette passerelle. Alors, 2008 ? 2009 ? 2018 ? 2028 ?...

Triste image. Et triste début de mandat.  

Christian Le Meut 

 

 

00:05 Publié dans Hennebont | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Hennebont