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23/03/2006

Panneaux bilingues en Morbihan : français, breton... et le gallo ?

En français, nous n’avons qu’un seul mot, "langue", pour désigner d’une part, le muscle qui nous permet d’articuler, et d’autre part, les mots que ne parlons. Le breton est plus riche en la matière : il a un mot pour désigner ce muscle qui se trouve dans la bouche et sans lequel nous ne pourrions chanter, parler, hurler, ni raconter des sottises, ce qui serait dommage : ce mot c’est “teod”. An teod, c’est donc la langue en tant que muscle. Et “an teodoù fall”, ce sont les “mauvaises langues”, mais il n'y en a pas sur ce blog... Pour la langue, le langage, il y a un autre mot en breton : “yezh”. Dans ce sens le dictionnaire Larousse définit une langue comme “Un système de signes verbaux propres à une communauté d’individus qui l’utilisent pour communiquer et s’exprimer entre eux”.

La plupart des langues se sont formées pendant des siècles comme le breton, qui vient du brittonique, jadis parlé en Grande-Bretagne, ou comme le français, qui vient du latin. Les choses sont un peu plus complexes. Si le français, par exemple, vient de latin, c’est aussi une langue nourrie à d’autres sources, comme la langue gauloise (donc celtique), ou comme la langue germanique que parlaient les Francs. Clovis parlait une langue germanique, et Charlemagne aussi, et ils ne parlaient probablement pas l’ancêtre de nôtre français d’après ce que j’ai pu lire.

D’autres langues ont été créées de toutes pièces, comme l’espéranto, par exemple, par le professeur Zamenhof à la fin du XIXe siècle. Son but : créer une langue simple, facile à apprendre pour faciliter la compréhension entre les gens et la paix les peuples, sans pour autant remplacer les langues d’origine.

Le gallo : une langue
Si je me réfère donc à la définition du Larousse, le gallo, parlé en Haute-Bretagne depuis des siècles, est une langue à part entière. D’origine principalement latine, elle est plus proche du français que ne l’est le breton, pourtant ces deux langues, breton et gallo, ont des liens de parenté. Du fait de leur voisinage chacune à emprunter à l’autres.

Je suis parfois un peu désagréablement surpris d’entendre des bretonnants dire que le gallo ne serait qu’un dialecte, contrairement au breton qui serait une langue à part entière... Le gallo est une langue qui puise sa source au latin et qui fait partie des langues appelées langues d’Oïl, parlées dans la moitié nord de la France, comme d’autres langues menacées que sont le picard, le champenois ou le bourguignon. Si les deux derniers se sont dilués, semble-t-il, dans la marée francophone, le picard est encore parlé et enseigné en Picardie, comme l’est le gallo, en Bretagne (voir la note du 2 janvier sur ce blog).

Voilà pourquoi je trouve discutable la décision du conseil général du Morbihan de remplacer progressivement les vieux panneaux indicateurs par des panneaux bilingues français-breton partout dans le Morbihan. Ainsi, en pays gallo, là où se parle et s’écrit encore le gallo, sont installés actuellement des panneaux affichant des noms de communes en breton, noms parfois oubliés depuis des siècles et sortis de vieux grimoires alors même que les noms gallos sont encore employés par une partie de la population. Est-ce bien respectueux de cette langue et des gens qui se battent pour elle ?

Des panneaux trilingues ?
Je ne suis pas contre le fait d’installer des panneaux en breton dans des zones où l’on ne parle pas breton traditionnellement, notamment parce que des écoles bilingues s’y développent. Mais pourquoi ne pas prévoir de laisser le choix aux communes concernées afin que l’on puisse aussi faire une place au gallo sur les panneaux qui pourraient être également français-gallo, voire trilingue, quand c’est possible ? La Bretagne, comme la France, a une réalité historique multilingue et multiculturelle que les panneaux peuvent nous rappeler (même s'ils ne sont pas suffisants).

Puisque des panneaux français-breton sont installés en pays gallo pourquoi le conseil général n’installerait-il pas des panneaux français-gallo ici en Basse-Bretagne. Comment dit-on Pontivy, Vannes, Lorient, Hennebont, en langue gallèse ? Ce serait instructif... Mais bon, ces panneaux là, s’ils étaient installés un jour, en feraient hurler plus d’uns et seraient vite peinturlurés : à vôtre avis ?
Christian Le Meut



Commentaires

Il n'y a pas 36 solutions : la signalétique bilingue français-breton existe parce qu'elle est demandée fortement depuis des dizaines d'années. Qu'en est-il de la demande pour une signalétique en gallo ? Si elle existait, les élus seraient certaienemnt plus réactifs.

Autre question car je ne suis pas un spécialiste : le français actuel ne peut-il être considéré comme la forme écrite des différents parlers gallo-romans ? Si non, quelle est la forme écrite de la langue gallèse reconnue par tous ou au moins une grande majorité des locuteurs et utilisée quotidiennement ?

Autre remarque: si l'on prend l'exemple de l'Ecosse qui à certains égards ressemble finalement à la Bretagne, le scot, langue anglo-écossaise parlée dans les lowlands est en voie de disparition malgré une riche littérature (Burns, etc) alors que la gaélique devient un symbole d'identité écossaise même si peu parlée.... J'en retiens peut-être la leçon suivante : une langue minoritaire proche dans son vocabulaire, dans sa structure,de la langue majoritaire a-t-elle quelque chance que ce soit de survivre ? L'exemple du scot montre que non et je pense que pour le gallo, c'est la même chose .

C'est peut-être regrattable mais c'est un fait. Dans 20 ans, la langue bretonne sera parlée par une minorité plutôt éduquée , intellectuelle, le gallo ne restera que dans quelques expressions . Croire l'inverse , c'est vraiment se faire du cinéma . La Bretagne est avant tout très majoritairement francophone.

Pour en revenir au gallo, il aurait eu une chance de survivire s'il avait été dans la situation, par exemple, du québécois, ie noyé dans un univers linguistiquement différent . ce n'est pas le cas.

C'est une juste une impression .

Pour la signalétique, on peut aussi se poser la question de la présence de panneaux en français (sic) en pays bretonnant : pourquoi mettre Quimper alors qu'un Kemper serait bien suffisant ?

Écrit par : Jean Landais | 24/03/2006

Je suis assez d'accord avec Jean Landais.
Par ailleurs, sans vouloir rejeter le gallo comme la France a rejeté le breton, je ne pense pas que l'on puisse comparer breton et gallo. Notamment parce que pour moi, le gallo est un dérivé du français (langue d'oïl) au même titre que le Trégorrois est un dérivé du breton... Le breton est une langue à part entière parce qu'elle a sa propre syntaxe, son vocabulaire, sa grammaire, son mode de fonctionnement propre. Le gallo est quand même très proche du français. Cela relève plus pour moi plus d'un dialecte, d'une variante du français (je n'ai pas dit patois).
Attention ; je le rappelle, je ne dis pas qu'il ne faut pas l'enseigner, que le gallo est à bannir. Mais je constate tout de même qu'il n'y a pas la même demande sociale, justement, même dans la partie ouest de la Haute-Bretagne pour le gallo, alors qu'il y a dans cette zone davantage de demande pour le breton.
Pourquoi ? Je l'ignore. Peut-être parce que le breton a longtemps été parlé dans cette zone mixte (je pense notamment à la région de Questembert ou la région de Josselin).
Enfin, maintenant, ce que j'en dis... Je ne veux surtout pas donner l'impression de rejeter le gallo. Je pense que l'on a trop subi l'interdiction de parler breton pour reproduire cela. Mais je comprends qu'il puisse y avoir une réappropriation plus forte du breton que du gallo.

Écrit par : breizhblog-journal | 25/03/2006

Je me permets 2 remarques sur votre article, à partir de deux extraits :
" (...) sont installés actuellement des panneaux affichant des noms de communes en breton, noms parfois oubliés depuis des siècles et sortis de vieux grimoires " :
Ceci est l'argument des ennemis du breton. Désolé de le redire mais c'est un fait. A ce moment là, pourquoi ne vous attaqueriez-vous donc pas à la TOTALITE des formes retenues officiellement à l'usage des francophones : ce sont toutes des formes anciennes modifiées tirées de vieux grimoires. De plus, pour les formes bretonnes retenues, on ne peut pas appliquer cette généralité dans le Morbihan.

" Puisque des panneaux français-breton sont installés en pays gallo pourquoi le conseil général n’installerait-il pas des panneaux français-gallo ici en Basse-Bretagne. " :

parce que la forme officielle est souvent le toponyme breton celtique passé par le filtre du gallo et figé depuis plusieurs siècles par un pouvoir gallophone puis versaillophone (apportant quelques modifications orthographiques).
Voudriez-vous créer un Pleuchâtel pour Plougastell-Daoulaz à titre d'exemple ? Pleuchâtel n'est pas issu de la langue gallèse !

Ceci dit, je suis tout à fait d'accord pour une triple signalétique en Haute-Bretagne.

Mais ne rendons pas plus complexes les luttes de réappropriation lingusitique en nous donnant des bâtons pour nous faire battre alors que tout un chacun devrait mobiliser le plus possible autour de soi (et répondre en priorité à chaque mobilisation en faveur des revendiactions bretonnes).

Écrit par : Bertrand Deléon | 26/03/2006

"Réappropriation linguistique" ? Ce terme ne vaudrait-il pas aussi pour réhabiliter la langue gallèse ? Celle-ci, qui ne descend pas du français mais du latin, s'écrit et se publie (pour répondre à J. Landais et à Breizhblog). Son cousinage avec le français rend probablement le combat plus difficile que pour le breton.
Quant au reste, chacun agit pour la défense de la langue bretonne et de la diversité culturelle à sa manière et premièrement par la liberté de penser et de s'exprimer.
Christian Le Meut

Écrit par : christian | 27/03/2006

"Réappropriation linguistique" ? Ce terme vaut pour la réabilitation de toutes les langues du monde.
Quant à la liberté de penser et de s'exprimer, elle est justement bien menacée ici-bas.

Écrit par : Bertrand Deléon | 27/03/2006

J'ai bien dit que je trouvais légitime de défendre le gallo... J'ai pris suffisamment de pincette, je pense. Faut pas se méprendre sur mes propos... C'est juste que j'ai du mal à mettre le breton et le gallo sur le même plan... un peu comme le poitevin ou le picard qui, pour moi, sont des variantes du français, tandis que le flamand ou le basque s'apparentent plus à des langues à part entière comme le breton.

Écrit par : breizhblog-journal | 07/04/2006

"Je suis parfois un peu désagréablement surpris d’entendre des bretonnants dire que le gallo ne serait qu’un dialecte, contrairement au breton qui serait une langue à part entière... "

Pourquoi considérer le mot "dialecte" comme péjoratif ? On dit d'une religion que c'est une secte qui a réussi, on pourrait dire d'une langue que c'est un dialecte qui a réussi. La réalité linguistique première me semble plutôt être celle des dialectes que celles des langues qui ne sont généralement que des ensembles de dialectes. Après, quand un pouvoir impose sa puissance à son environnement, il impose aussi son dialecte. Dire que le gallo est un dialecte ou une langue n'est qu'une question de définition et ne devrait pas être considéré comme un jugement de valeur (contrairement à patois qui lui est clairement péjoratif). Quand on dit qu'on apprend le chinois, l'italien ou l'espagnol, on apprend en réalité un dialecte du chinois, de l'italien ou de l'espagnol, et on pourrait en dire autant pour la plupart des langues.

Écrit par : Alwenn | 08/04/2006

Sages propos d'Alwenn !

Écrit par : Bertrand Deléon | 09/04/2006

Sages propos d'Alwenn !

Écrit par : Bertrand Deléon | 09/04/2006

Alwenn : ne nous voilons pas la face, le mot "dialecte" peut être utilisé de manière réductrice et négative, à mon sens, pour établir une échelle de valeur, voire de priorité selon laquelle la défense de la langue bretonne serait prioritaire sur la défense du "dialecte" gallo. De ce point de vue, la déclaration du conseil régional, fin 2004, appelant à la préversation des deux langues, était intéressante, mais où en est la politique du conseil régional en matière du défense du gallo ? Et que fait le conseil général du Morbihan dans ce domaine ?
Dialecte/langue : cette différence d'appellation cache probablement des différences de traitement, voire de conception politique. La langue bretonne est d'origine celte ce que n'est pas la langue gallèse, d'origine latine. Pourtant l'une comme l'autre sont parlées depuis le haut-moyen âge; ce sont deux langues et deux cultures populaires implantées durablement en Bretagne et qui illustrent son histoire, et son présent, pluriculturel (sans oublier les langues française, latine, et d'autres encore). En négligeant nos racines latines, n'est-ce pas une façon de vouloir mettre en avant nos racines celtes, et uniquement celles-ci ? Et dans quel but ?

Christian Le Meut

Écrit par : christian | 09/04/2006

Moi je dirais plutôt où sont les défenseurs du gallo ? où sont les initiatives militantes et populaires pour son enseignement ? Pourquoi voulez-vous que des politiques en fassent plus si personne ne leur demande quoique ce soit .... De plus, lorsqu'il y a des interventions en faveur du gallo , pour la moitié des cas, c'est dans une perspective anti-langue bretonne ..... Le moins que l'on puisse dire, c'est que la cause du gallo manque de clareté .

Et l'on dira ce que l'on voudra, dans la situation actuelle linguistique, c'est-à-dire une Bretagne francophone à 100%, une langue aussi proche du français que le gallo n'a quasiment aucune chance de survie. Pas de media, pas de production littéraire ou de façon anecdotique, pas d'enseignement ou si peu, le résultat dans 10 ans est prévisible .

J'ai le regret de répéter : dans 20 ans, le gallo sera une langue morte d'étude pour linguistes, et le breton sera une langue utilisée par quelques dizaines de milliers de personnes , comme langue intellectuelle et identitaire. Voilà la réalité.

Au lieu de couper les cheveux en 4, il y a des priorités pour ceux qui veulent faire quelque chose et la priorité des priorités , c'est d'obtenir des media audiovisuels de qualité professionnelle. Je ne comprends pas le peu de mobilisation pour cette cause alors que l'avenir du breton et du gallo passe par là notamment....Le reste n'est que littérature et discussion interne au petit groupe des militants plus ou moins concernés par la dimension linguistique .

Écrit par : Jean Landais | 09/04/2006

Vos prévisions concernant le gallo sont bien pessimistes ! La langue bretonne est, elle aussi, en danger, et en voie de disparition dans un certain nombre de communes bretonnes... Il est clair, cependant, que le gallo et le breton survivront parce qu'il y aura une volonté populaire pour les faire vivre mais celà demande aussi que l'on clarifie les motivations de ce combat.
Je suis bien d'accord avec vous sur les médias, même si le développement de médias "professionnels" est un élément parmi d'autres. Car il faut créer des occasions régulières de parler le breton et le gallo si l'on veut que ces langues restent vivantes dans un univers francophone. En ce qui me concerne, je participe aux initiatives allant dans ce sens dans mon coin de Bretagne, ainsi qu'à plusieurs médias bretonnants (Radio Bro Gwened, Ya!, An Dasson, Bremañ...). Et ce blog bilingue est aussi une participation concrète à cette dynamique.
Christian

Écrit par : christian | 09/04/2006

Je suis assez pessimiste concernant nos langues de Bretagne mais je pense être assez réaliste. Le breton perdura comme langue de culture et intellectuelle mais ne sera plus une langue de communication usuelle ; le gallo ne survivra que dans quelques expressions .

Je ne vois pas ce qui améliorerait les choses dans les 10 ans à venir , notamment vu le peu de mobilisation sur ces sujets .

C'est désolant mais c'est la réalité et je vous félicite pour votre travail; j'essaie de faire ce que je peux dans mon coin et je suis heureux de voir mes petits-enfants en école bilingue. Mais je reste très dubutatif sur l'avenir de la Bretagne en tant qu'entité culturelle distincte . Le travail réalisé actuellement arrive trop tard . Mais, bon, ça n'empêche pas d'y croire et de travailler pour .

Cordialement.

Écrit par : Jean Landais | 09/04/2006

Le gallo n'est pas une langue, c'est du francais dialectal ( tres joli d'ailleurs comme n'importe quel dialecte, fut il francais, arabe, chinois, breton). De plus le breton a reculé par rapport aux francais et de nombreux gallo ont intégré les mots bretons que leur grands peres employaient car ces derniers ne parlaient pas un mot de gallo mais seulement le breton ( Guérande, Penestin, Questembert, Saint Caradec, Le Quilio, Peaule etc...)
Ce n'est pas un échange mais juste des reliquats de la langue d'origine du village.
Maintenant a l'est de l'axe rennes nantes le breton n'a sans doute pas été utilisé beaucoup alors c'est vrai que la c'est une autre histoire. Mais a l'ouest de cet axe le breton est a 100% légitime

Écrit par : Reymond | 19/05/2010

Je suis quand meme assisté pôur la gallo car le dialecte breton vannetais a plus de chance de persister que la gallo alors que ce dernier se parle historiquement sur au moins 10 departements !!!!

D'ailleurs j'ai deja entendu du poitevin et bien je vous assure que c'est pareil que le gallo et que l'intercomprehension est totalement possible

en gallo je mettrai (selon mon expreience personnelle :poitou saint onges, basse nomandie, maine touraine, berry orleanais, marche, en gros l'ouest de la france. dire que le poitevin et le gallo sont différent est vraiment stupide !)

Écrit par : Reymond | 19/05/2010

moi j'adore gallezifier les communes de basse bretagne c'est trop rigolo :
ex : quimper : quimpé; plabennec : plabénné folgoet : folgoué, begard : béga, glomel: gyomé

Écrit par : Reymond | 19/05/2010

j'ai grandi dans le pays du Méné et le gallo à été très présent dans mon enfance tous le monde dans ma famille le parlait. Nous ne l'appelions pas gallo mais patois. Pour l'avoir pratiqué et surtout pour avoir fréquenté des locuteurs dont c'était la langue maternel, il ne fait aucun doute que le gallo est une langue à part entière. Le gallo possède ses propres règles en matière de conjugaison : l'emploi du nous pour le je, l'emploi exclusif du passé simple là ou le français utilise le passé composé... Il existe aussi des règles pour le singulier/pluriel qui diffèrent du français. Et puis il existe une quantité de mots qui n'ont pas forcément d'équivalents en français. Le gallo possède un vocabulaire si riche qu'un français est incapable de comprendre une phrase. le gallo n'est pas une langue dérivées du français mais du latin et elle est au moins aussi distante du français que le corse de l'italien. Il ne faut pas non plus minimiser l'apport du breton dans le gallo du Méné qui est distant d'une trentaine de kilomètre de la frontière linguistique et qui au moyen age parlait breton. De nombreux mots sont dérivées ou semblables à ceux utilisés en breton ex : presse:armoire, Fricot, couëpé, Méné qui est lui même un mot breton qui signifie montagne etc etc,

Écrit par : yann | 20/09/2010

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