20/08/2005
Histoire d'été : le 4-4

Un matin nous avons entamé la côte sauvage. La côte sud de belle-Ile, est un émerveillement, mais avec très peu d’ombre. Pendant une journée nous avons eu vue sur le grand phare de Belle île, qui ne paraissait pas s’approcher bien vite car nous faisions des tours et détours en longeant la côte. Une journée de rêve quoi, sauf que... Un quidam n’avait rien trouvé de mieux que de garer sa voiture en haut d’une falaise, comme une verrue au milieu du nez. Et nous voila, marcheurs émerites, avec un paysage splendide pollué visuellement par quelqu’un qui n’aimait pas marcher quelques mètres au point de stationner son auto au bord de la falaise, comme s’il s’agissait d’un parking... Un pêcheur “proche” de la nature, peut-être ?
Mais il y a une justice, je vous le dis, même si, parfois, il faut attendre un peu longtemps. Elle s’est manifestée deux ans plus tard, au mois d’août à travers un petit article de presse intitulé “Belle-Ile : la voiture tombe de trente mètre”. Et pas n’importe quelle voiture : un 4x4. Vous savez, ces grosses voitures avec de grosses roues, certes pratiques en campagne mais achetées habituellement par des gens des villes. Et là, le 4-4 a tout pour plaire : il pollue plus que les autres, encombre l’espace, bouffe une place et demie de parking et fait peur avec ses allure de tank... Alors quand certains possesseurs de 4-4 s’aventurent en campagne, ils y saccagent courageusement, et naturellement, les chemins... Ou ils polluent la vue...
Alors, pour bien montrer son 4x4, et se servir des grosses roues le monsieur, immatriculé à Paris, est venu stationner au bord de la falaise et puis il est parti se promener. Il n’a pas compris assez vite les cris des témoins. Il n’a pas couru assez vite derrière son véhicule dont il avait oublié de serrer le frein à main et qui s’approchait dangereusement du précipice au point d’y arriver et de tomber trente mètres plus bas, sous ses yeux...
Stationné cent mètres en deça, dans un parking prévu pour, rien ne serait arrivé... Mais voila. Il y a donc une justice. Les paysages gachés depuis des décennies par les voitures garées n’importe comment sont vengées ! Personne n’a été blessé. Il y a un 4x4 en moins sur cette terre mais cette espèce là n’est pas en voie de disparition... Hélas.
Christian Le Meut
Photo : Aspect de la randonnée à Belle-Ile, une île magnifique aux paysages très variés mais parfois gâchés par des voitures garées n'importe comment...
12:20 Publié dans Buhez pemdeziek/Vie quotidienne, Endro/environnement | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Bretagne forever !
Ar "pevar-pevar"
Bez ez eus ur justis, me lavar deoc’h. N’ouion ket piv a ra ar justis se, pe un Doue, pe an natur, pe un dra all, met ur justis zo, a wezhoù, evel a ziskouez deomp an istor ez an da gontiñ deoc’h. Bleadeù zo m’boa graet ur valeadenn koste Enez Guerveur. Ni oa ur strollad baleourion e kerzhit e pad ur sizhun evit gober tro an enez-se, ken brav, brav spontus. Stard oa un tammig peogwir oa tomm an amzer, re domm evit kerzhit get sehier war hor c’hein...
Taolioù heol krenv m’boa tapet, met bourrapl oa memestra...
Un deiz, ni oa e vale koste kreizteiz Enez Guerveur, a-hed an aod, a-hed an tevenneù. Ret oa deomp krapiñ, diskenn, krapiñ, diskenn ha c’hoazh. Skuizhus oa met bourrapl. Brav oa an amzer, kaer an natur. Ni a welle tour tann bras Enez Guerveur, e Kervilaouen.
Ur wenaenn war ur fri
Met un dra oa a dreuz : un den en doa lakaet e gar just e lein un devenn, evel ma vehe ur parklec’h. Ur metrad ouzhpenn, hag ar c’harr se vehe kouezhet er mor, tregont metrad izeloc’h...Ar ch’arr-se oa un tammeg evel ur wenaenn war ur fri. Moian oa da lakaat an oto brein-se un tammig pelloc’h, kuzhet evit nompass louziñ un wel ken gaer... Neuze, e kerzhet, e pad euriadoù hag euriadoù, gwellet ‘neus ar c’har divalav-se, lakaet ase get ur paotr ne vourre ket dezhan kerzhed kant metr...
Daou vloazh al lerc’h m’boa sonjet ag an dra-se e lennet ur pennad skrid war ur gazetenn. En Enez Guerveur un den n’doa lakaet e gar, e “pevar-pevar”, war an devenn, a hed an aod, evel ma vehe ur parklec’h. Ar “pevar-pevar”, e galleg e larer 4-4, zo un oto get rodoù bras, savet evit moned ha doned er maezioù, met prenet e vez alies-tre get tud ag ar c’herioù bras e lec’h ma ne servijont ket da netra, nemet da lousiñ an aergelc’h ha tapout re a-blas er parklec’hioù... Neuze, pa an tud “Pevar-pevar” a ya da vakansiñ er maezioù, pe koste ar mor, monet a reont er vinojennoù (da zistruj anezhe) pe war en tevennoù (idem)...
Ur pevar-pevar n'eo ket ur vag
Met ar wezh se, ar paour kaezh paotr ‘doa ankoueit e starderez ! Hag ar pevar-pevar da vonet goustadig trema ar mor. Ar paotr oa e redek ar-e lerc’h met re ziwezhat oa, ha kouezhet ar bevar-pevar en traon ag an aod, diskarret da vat. Den ebet oa bet gloazet, eurasamant. Ar pevar-pevar-se oa bet distrujet da vat met chom a rae ur bochad loened-fall evel-se war an hentoù c’hoazh!
Ya, ur justis a zo, a wezhoù. Roet get Doue, pe get an natur, pe get n’eus forzh piv, n’ouion ket. Met trugarez dezhi. Razh al lec’hioù kaer louset ha saotret get kirri-tan divalav oa bet venjet an deiz se !
11:15 Publié dans Buhez pemdeziek/Vie quotidienne, Endro/environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Bretagne forever !
19/08/2005
Les prolos*
Attention messieurs dames, écoutez bien : je vais vous livrer un scoop, une information extraordinaire : il y aura bientôt une émission intéressante à la télévision ! Je répète : il y aura bientôt une émission intéressante à la télévision ! Oui, je sais, vous trouvez ça incroyable, impossible, mais si, je vous l’assure, ce n’est pas de la science fiction, juste un petit miracle. Bon, évidemment, je modère tout de suite votre enthousiasme, elle va être diffusée à 22h50. C’est évident, il ne faudrait pas risquer que des enfants ou des personnes trop sensibles là voient, le manque d’habitude risquerait de les traumatiser... Évidemment, elle ne passera pas sur la une, mais sur la deux, comme quoi le service public ne fait pas que suivre les chaînes commerciales et peut avoir une programmation différente... Mais pas avant 22h50. Faut pas exagérer.
Il se trouve que j’ai vu au cinéma le documentaire qui va passer bientôt. Il est intitulé Les Prolos. Le réalisateur, Marcel Trillat, un journaliste chevronné, est allé à la rencontre du monde ouvrier. Et oui, de plans sociaux en délocalisations, on finissait par croire qu’il avait disparu, le monde ouvrier. Or il y a encore six millions d’ouvriers et d’ouvrières à se rendre chaque jour au travail en France. Et Marcel Trillat les a suivis dans six entreprises. Dans de grosses entreprises, comme Renault, où le syndicalisme est une culture d’entreprise, dans de plus petites entreprises comme celle établie en Isère où aucun syndicat ne s’est jamais implanté.
Queen Mary : bateau pour riches construit par des pauvres...
On découvre même, dans une autre boîte, un syndicat CGT qui travaille main dans la main avec le directeur pour améliorer la rentabilité, ce qui a permis d’éviter le démantèlement d’un des services destiné à être livré à la sous-traitance. Délégué syndical et directeur sont allés ensemble rencontrer les actionnaires de la multinationale propriétaire et ont réussi à les convaincre d’éviter de vendre ce service. Pari gagné pour cette fois, mais sans illusion: on voit bien que le directeur comme l’entreprise peuvent être délocalisés d’un jour sur l’autre...
Et puis Marcel Trillat et son équipe sont venus en Bretagne, plus précisément à St Nazaire, aux chantiers de l’Atlantique qui fabriquent le Queen Mary. Là, interdiction de filmer, les scènes sont donc en caméra cachées. On découvre des conditions de travail dignes de Germinal : des ouvriers soudeur qui étouffent, sans masque dans des endroits confinés, des ouvriers sous-payés, des toilettes qui ne méritent pas ce nom... Tout tient en un mot : sous-traitance, voir sous-sous traitance, et main d’oeuvre étrangère. Ici, les corporations ne se connaissent pas mais se tirent la bourre pour suivre les plannings. Les ouvriers ne se connaissent pas car travaillant dans des entreprises différentes, voire en intérim.
La course poursuite du cégétiste
On suit même un délégué syndical qui a pris en chasse un camionnette dans laquelle sont montés des ouvriers étrangers, pris en charge complètement par leurs employeurs : logés, nourris, encadrés... Ces ouvriers sont moins payés que ne le seraient des ouvriers français, ce qui est illégal... mais le travail syndical est compliqué par le fait que le monde ouvrier est ainsi atomisé par la sous-traitance et le recours à une main d’oeuvre qui accepte des conditions de travail illégales. Certains se rebiffent toutefois, et font grève, comme cela a été le cas à Saint Nazaire... Le Queen Mary, fabriqué à St Nazaire, sillonnent les mers désormais, avec sa clientèle de passagers fortunés. Marcel Trillat a montré l’envers du décor.
Et il emmène aussi ses spectateurs dans les rues de Paris ou des salariés, d’origine étrangère, sillonnent les rues la nuit en mobylette pour aller sortir les poubelles, et les ranger une fois que sont passées les ramasseurs. Un peu partout, les syndics ont supprimé les concierges et ce sont donc ces coursiers qui les remplacent. Celui qui est filmé avait eu un contrat de travail de quinze heures par jour, sans congés hebdomadaires... Après quelques mois, et quelques accidents, ll a avisé l’inspecteur du travail qui a fait... son travail, et a débarqué chez l’employeur. Le contrat a été saisi, et rectifié.
Il y aurait donc encore des freins à l’esclavagisme moderne ?
Christian Le Meut
* Chronique diffusée en 2003 sur Radio Bro Gwened
18/08/2005
Le breton, une langue morte ?
Le 22 mars 2003 a été un beau jour pour la langue bretonne. Entre 15.000 et 20.000 personnes ont défilé dans les rues de Rennes pour la défense de la langue. Mais, le même jour, un débat était publié dans le journal Ouest-France a propos du breton. Les invités étaient Patrick Malrieu, président du Conseil culturel de Bretagne, organisateur de la manifestation, et François Goulard, alors député maire UMP de Vannes (devenu ministre depuis). J’ai été un peu étonné par les propos tenu par ce dernier. Il a dit, notamment, à propos du breton : “Je suis très sceptique sur la possibilité de faire renaître une langue”, “Ne cherchons pas à imposer une langue si elle n’est plus pratiquée”... Pourquoi employer le verbe “renaître” ? Mais, si le breton est mort, pourquoi entends-je chaque jour des émissions en langue bretonne sur Radio Bro Gwened ? Sont-elles réalisées par des fantômes ? Quand je parle, quand je lis, quand j’écris en breton, tous les jours, peut-être suis-je déjà mort ? Biskoah kemend all, personne ne me l’avait dit !
Des anciens bien vivants
Mais, peut-être est-ce que je ne vis pas sur la même planète que M. Goulard. Par exemple, je vais le jeudis sur le marché à Hennebont, faire mes courses et là, j’entends parler... breton. Anglais et allemand aussi, surtout l’été... Ce sont surtout des anciens qui parlent breton mais, manifestement, ils sont encore bien vivants... Je ne sais pas si M. Goulard fréquente beaucoup les marchés, mais je constate qu’il enterre une langue avant même qu’elle ne soit morte. Pourquoi donc ? Selon notre député du Morbihan, il ne serait pas possible de rétablir le breton comme langue “vernaculaire”, donc comme langue de la vie quotidienne je cite “par des moyens publics”... Sauf que, cette langue est encore parlée dans la vie quotidienne par des dizaines de milliers de personnes, environ 60.000 probablement dans le Morbihan, 250.000 en Bretagne. Elle est donc encore une langue vernaculaire...
Et comment l’Etat français a-t-il procédé, lui, pour chasser le breton de la vie publique, économique, sociale, scolaire, pour réduire son espace de plus en plus, si ce n’est pas des moyens publics ? Les lois et autres règlements interdisant l’apprentissage ou la pratique du breton à l’école, au catéchisme, les règlements interdisant l’emploi du breton dans l’administration. Tout cela procède bien de “moyens publics” mis en place depuis plus de cent ans pour imposer le français et aboutir ensuite à la disparition du breton.
Pas de média de masse...
Les moyens publics qui ont été très efficaces pour combattre l’usage de la langue bretonne, ne le seraient plus quand il s’agirait de secourir cette langue ? A qui veut-on faire croire cela ? Pour continuer avec les citations de François Goulard, “Il est trop tard pour avoir un média de masse en breton : il n’y a plus assez de gens qui le comprennent”. M. Le député sait-il, par exemple, qu’un quotidien bilingue, alsacien et français, est édité par les Dernières Nouvelles d’Alsace et vendu à 40.000 exemplaires... Mais le maire de Vannes le sait-il ? A-t-il remarqué les 500 enfants qui apprennent le breton dans la ville dont il est maire ?
Une autre citation, pour notre déplaisir : “Le breton, en tant que langue vernaculaire, correspond à une très petite minorité de notre population”... Alors, M. Goulard, si c’est une question de chiffre, de quantité, bien que j’en doute puisque nous sommes dans un domaine concernant l’être humain, et donc les droits de l’Homme, et que les quantités n’ont rien à faire là, je rappellerai quand même que, selon un numéro spécial de Courrier international sur les langues de la planète, nous ne sommes que 2,1% des habitants de la planète terre à parler le français dont 1,3% de francophones de naissance. Si c’est un problème de quantité, il y a de quoi avoir des inquiétudes quant à l’avenir du français aussi ! Mais là, il y a des moyens publics pour le secourir...
La renaissance de l'hébreu
Et, enfin, s’il n’est pas possible d’agir par des moyens publics, pourquoi a-t-on instauré les lois Toubon qui défendent la langue française, face à l’anglais; pourquoi la Constitution instaure-t-elle le français comme seule langue de la République ? Si ce ne sont pas là des “moyens publics” de défense d’une langue, qu’est-ce que c’est ?
M. Goulard a probablement entendu parlé d’un pays qui s’appelle Israël. Là, une langue, l’hébreu, morte depuis plus de 2.000 ans, a été choisie voici une cinquantaine d’années pour être la langue officielle de cette état. Et elle est aujourd’hui parlé par des millions de gens.
Heureusement, il y a des élus de Bretagne qui voit la réalité telle qu’elle est, la langue bretonne (ainsi que le gallo), comme des réalités bien vivantes pour des centaines de milliers de gens, quotidiennement, dans notre région. L’Etat et la région prendront-ils les moyens de mettre en place un “véritable plan Orsec” pour sauver cette langue, comme le demande, notamment, le Conseil culturel de Bretagne ? Ou sinon, prendront-ils le risque de se voir accuser de non assistance à langue en danger ? L’avenir le dira.
Christian Le Meut (2003)
16:30 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Gwirioù mab den/droits de l'être humain, Politikerezh/Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Bretagne forever !
Brezhoneg : ur yezh marvo ?...
An 22 a viz Meurzh 2003 a zo bet an devezh bras evit ar brezhoneg : 15.000 den, pe muioc’h, oa bet da vanifestiñ war straedoù Roazhon evit ar brezhoneg. Met, just araok un tabut a oa bet embannet war gazetenn Ouest-France a ziout hor yezh. Piv oa bet kouviet ? D’an tu Patrick Malrieu, prezidant ar C’huzul sevenadurel, en doa galvet an dud da vanifestiñ, ha, d’an tu all, François Goulard, maer ha kannad Gwened, UMP (deuet da vout ministr abaoe). Spontet oan bet e lenn ar pezh lâret gantan. Da skouer, lâret en deus, a ziout ar brezhoneg : “Je suis très sceptique sur la possibilité de faire renaître une langue”, “Ne cherchons pas à imposer une langue si elle n’est plus pratiquée”...
Pegen souezhus eo lenn an dra-se. Perak “renaître” ? Me sonje-me oa bev atav brezhoneg : bemdez e komzan, e selaouan brezhoneg war ar radio, e skrivañ pe e lennan e brezhoneg... Alies e klevan brezhoneg war marc’had e Hen Bont ? Brezhoneg komzet get re gozh zo, ha n’int ket marv anezhe c’hoazh, met ivez get tud yaouankoc’h. Marv eo ar yezh, hervez an aotrou Goulard ! Met, d’am sonj, ne vevan ket war memes bed evit hini an aotrou Goulard...
Politikerezh publik pe pas ?
Ur frasenn all oa spontus : hervez an den se, ne vehe ket posupl lakaat en dro ar brezhoneg da vout ur yezh “vernaculaire”, evel yezh pemdeziek, get sikour ur politikerezh publik : “On ne peut pas y parvenir par des moyens publics”... Souezhus awalc’h. Penaos n’eus graet ar Stad abaoe kant vloazh evit lakaat ar brezhoneg er maez ag ar vuhez publik, er maez ag ar vuhez ekonomikel, sokial, er maez ag ar skolioù, mard n’eo ket dre ur “bolitikerezh publik” ? get lezennoù e leizh ? Difenet veze komz ha dezkiñ brezhoneg er skol, difennet oa ar brezhoneg er c’hatekism, er melestradurezh... Hag al lezennoù Toubon, savet evit difenn ar galleg a enep ar saozneg (sanset) ? Hag ar Vonreizh, a lavar n’eus nemet ur yezh ofisiel er Republik ha plas ebed evit ar yezhou all... N’int ket “des moyens publics” evit difenn ur yezh ? Diskarret eo bet ar brezhoneg dre ur “bolitikerezh publik” met ne vehe ket tu adlansiñ anezhi dre ur bolitikerezh publik ? Ar pezh a zo gwir evit klask lazhañ ur yezh ne vehe ket gwir evit sikour anezhi ? Ar pezh a vank zo ur youll.
Re nebeut a vrezhonegerion ?
Evit kenderc’hel get ar pezh lâret ged an aotrou Goulard, ar frasenn se : “Il est trop tard pour avoir un média de masse en breton : il n’y a plus assez de gens qui le comprennent” . Skingomzoù ha kazetennoù e brezhoneg zo, ha komprenet int get kalz tud. E Bro Alzaz, e vez embannet bemdez ur gazetenn divyezhek, galleg-alzasianeg, get Les Dernières Nouvelles d’Alsace. Ha 40.000 a skouerenn e vez gwerzhet bemdez...
Ur frasenn all, evit hor flijadur : “Le breton, en tant que langue vernaculaire, correspond à une très petite minorité de notre population”. 250.000 a dud a gomz brezhoneg, n’eo ket netra met n’eo ket trawalc’h evit an aotrou Goulard ! War dro 9 % ag an dud a gomz c’hoazh er Morbihan, da skouer... Hervez ar gazetenn Courrier International n’eus nemet 2,1% ag an tud, er bed a beizh a gomz galleg... Hag en deus klewet komz, an aotrou Goulard, a ziout ur stad anvet Israël e lec’h ma vez komzet ur yezh marv abaoe 2000 bloazh, an hebraeg, bet choazet evel yezh ofisiel 50 vloazh zo... Ha komzet vez bremañ hebraeg bemdez ged milionoù a dud.
Eurasament, dilennidi all a Vreizh a well emañ bev atav ar brezhoneg. Met ur sort “plan Orsec” a vehe ret sevel get ar rannvro hag ar Stad evit saveteiñ ar yezh, evel ar pezh laret get Patrick Malrieu barzh Ouest France.
Christian Le Meut (2003)
15:45 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Gwirioù mab den/droits de l'être humain, Politikerezh/Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Bretagne forever !
17/08/2005
Livre : Pratiques d’éducation non-violente
Cet ouvrage paru fin 2004 est une compilation d'environ 50 articles publiés dans la revue Non-violence actualité sur les pratiques en matière d’éducation non-violente en France. La première partie est consacrée à l’école : programmes pour apprendre à mieux vivre ensemble, développement de la médiation scolaire (formation d’enfants médiateurs pour intervenir dans les conflits entre élèves...), démocratie scolaire... La seconde partie présente des initiatives hors de l’école (jeux coopératifs, théâtre, échanges de savoirs, négociation...). La troisième partie aborde les questions pédagogiques : éduquer à la responsabilité, pédagogie Freinet, relations familles-écoles... Enfin la quatrième partie est intitulée “Une éducation à la non-violence pour mieux vivre ensemble”.
En fin d’ouvrage, des textes de références, notamment sur la Coordination internationale pour une culture de la paix et de la non-violence pour les enfants du monde (2001-2010).
Pratiques d’éducation non-violente a été coordonné par Bernadette Bayada et Guy Boubault. Il reprend une dizaine d’articles que j’ai écrits lorsque je travaillais à Non-Violence Actualité (1988-2000).
Pratiques d'éducation non-violente, 14 € (+ port) :
diffusion par Non-Violence Actualité, BP 241, 45202 Montargis cedex.
Mail : nonviolence.actualité@wanadoo.fr
site : www.nonviolence-actualite.org