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11/04/2011

Istor Breizh/Histoire de Bretagne : danvez da lenn ha da welet

Danvez da lenn ha da welet a ziar istor Breizh a zo roet deomp a deizhioù-mañ. Kumun Pleskob a faota dezhi reiñ anv Polig Montjarret d'ar skolaj publik nevez a vo savet ar bloaz mañ. An anv-se a vo kinniget geti d'ar c'huzul meur, ha getan e vo dibabet da vat. Tud 'zo n'int ket a-du. Ur brezegenn get istorourion evel Kristian Hamon, Jean-Jacques Monier hag Erwan Chartier a zo bet tolpet e Pleskob digwener paseet. Ar pezh a zo bet lâret get Kristian Hamon a zo embannet war blog Jean-Laurent Bras, kazetenner ba' Ouest-France. Al liamm, e-dan.

Matière à lire et à écrire à propos de l'histoire de la Bretagne nous est donnée ces jours-ci. La commune de Plescop veut donner le nom de Polig Montjarret au nouveau collège publique qui va être construit cette année. Elle le proposera au Conseil général du Morbihan qui décidera en dernier recours. Certaines personnes ne sont pas d'accord. Une conférence publique avec des historiens comme Kristian Hamon, Jean-Jacques Monnier et Erwan Chartier a été organisée vendredi dernier. L'intervention d'un de ces spécialistes, Kristian Hamon, est publiée sur le blog de Jean-Laurent Bras, journaliste à Ouest-France.

http://breizh.blogs.ouest-france.fr/archive/2011/04/10/po...

 Mod all, d'an nozh mañ,  0e40 e vo skignet war France 3 un abadenn war ar memes prantad istorel (1940/45)/Sinon cette nuit, à 0h41, une émission sur la même période historique sera diffusée sur F3 : "Berlin Bretagne Vichy". 54 mn.

"Dès son accession au pouvoir en 1933, Hitler va encourager toutes les tentatives de déstabilisation à l'encontre de la France. La question des minorités régionales (Alsaciennes, Basques, Bretonnes) retient particulièrement l'attention des services secrets allemands. Des agents du Reich entrent en relation avec les principaux chefs du P.N.B. (Parti National Breton) Olivier Mordrel et François Debeauvais. Les idées s'échangent, les liens se tissent, des armes seront livrées... Le gouvernement Daladier va mettre un terme brutal à ces tentatives de déstabilisation".

 

Commentaires

Istor Frañs toud eo kement-se, hag eun tamm euz outi eo istor Breiz (Uhel) e gwir... Ar Stad Hall an 'ni eo en-deuz kolabored ofisiel.
Peur e teraouo istor Breiz-Izel ?

Écrit par : froud | 13/04/2011

Il est de bon ton de parler sur le modèle français d'une Bretagne une et indivisible, et donc réunifiée par le rattachement de la Loire-Atlantique. Il s'agit de maintenir la continuité historique du royaume/comté/duché//province de Bretagne des cinq départements, par opposition à la région réduite à quatre départements...

Cependant, cet héritage est également celui de l'intégration dans la nation française d'une Bretagne gallo-romane, puis gallo-franque et gallaise, par l'extension à l'est, à la Marche de Bretagne, et notamment vers les villes capitales romanes de Rennes et de Nantes, l'adoption du latin puis du français comme langue officielle, un siècle avant la France, par une noblesse d'origine française, et encore aujourd'hui représentée symboliquement par les hermines sur le drapeau, pour finalement voir au début du XVI s. les députés bretons réunis à Vannes demander le rattachement de la Bretagne à la France. On sait aussi que nos députés rennais furent à l'origine du club des jacobins...

Nos adversaires auront donc beau jeu d'opposer aux revendications bretonnes le fait que les Bretons sont logés à la même enseigne que le reste des citoyens de la Répubique conformément à la constitution, et de parler d'identitarisme rétrograde voire d'identité factice... Enfin, et surtout, nos soutiens internationaux auront du mal à comprendre comment une province française et francophone peut-elle se revendiquée particulière si ce n'est sur une base ethnique, comme c'est le cas de toutes minorités dans le monde, mise à part quelques cas liés à la religion, qui ne jouent pas ici...

Aussi ne ferons-nous pas l'économie d'une redéfinition de ce qu'est la Bretagne, ou plutôt les Bretagnes, selon les témoignages de tous les voyageurs, observateurs et spécialistes depuis le XVI s., c'est-à-dire à l'ouest d'une ligne Châtelaudren Guérande, la Basse-Bretagne de langue bretonne et à l'est, la Haute-Bretagne sans discontinuité linguistique avec l'ouest français. D'où la constitution de deux entités: un pays breton et un pays gallo, dont seul le premier pourra prétendre à la souveraineté sur son sol, et à l'officialisation et la réintroduction dans la vie publique de sa langue le breton. En effet, comment imaginer que Nantes, métropole écomique régionale, puisse appartenir à un autre ensemble que l'ouest français dont elle est linguistiquement et culturellement partie intégrante ? Et comment imaginer que Rennes, à deux heures de train de Paris et exerçant une influence jusque dans la Mayenne, puisse être l'endroit où se décide l'avenir du Léon, du Trégor ou de la Cornouaille? Et finalement quelle lien peut-il y avoir entre ces régions et une langue bretonne qui pour les Gallos (français, en breton) a toujours été une langue étrangère?

Ne serait-ce que pour rendre justice au pays gallo, mais surtout pour donner toutes ses chances à la langue bretonne, il me paraît nécessaire de ne pas tomber dans un jacobinisme breton, avec une Bretagne, qui n'en est pas vraiment bretonne, un drapeau qui n'est pas vraiment breton, un hymne qui lui est carrément gallois et une langue qui n'est ni celle des anciens, ni celle des nouveaux, une orthographe unifiée qui n'unifie rien du tout, mais qui mutile la langue, un bilinguisme de décor... Car, au final, quel serait l'intérêt (et la légitimité) d'une Bretagne libre mais française? Aurait-elle même une quelconque chance d'exister?

Ces interrogations ne visent pas à jeter l'anathème sur qui que ce soit, mais à rectifier les erreurs commises et qui risquent d'être fatales...

Écrit par : froud | 18/04/2011

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