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28/02/2011

"Patois", eme al levr istor/"Patois", dit le livre d'histoire...

Setu ar pezh m'eus lennet ba levr istor ur verch yaouank a zo er c'hentañ klas L (meret get an aotroù Lambin, eEmbannadurioù Hachette).
Extrait d'un manuel d'histoire de première L (littéraire). Editions Hachette, livre dirigé par M. Lambin.

"L'obligation scolaire (lois Ferry en 1881-82) permet à tous les jeunes d'acquérir, dans la langue nationale, une culture commune. Le service militaire, imposé à tous en 1905, développe la solidarité au sein d'une classe d'âge. Les signes d'appartenances régionales (patois, costumes), s'effacent dans les grandes villes"...

Setu ar pezh a vez desket get ar re yaouank c'hoazh, e 2011, barzh ul lise e lec'h ma n'eus kentel brezhoneg ebet, evel rezon. Perak deskiñ un trefoedaj, ur "patois" ?
Voici ce que les jeunes apprennent, encore, en 2011, dans un lycée où il n'y a, bien évidemment, aucun cours de breton. Pourquoi, en effet, apprendre un "patois" ?

Commentaires

Ce sont les "vainqueurs" qui écrivent l'histoire.

Il n'y a pas que le mot "patois" qui pose problème, l'enseignement de l'histoire "française" dans son ensemble est problématique, et plus généralement le système scolaire, basé comme on sait sur l'enseignement d'une langue officielle et d'une culture officielle unique.

Le jacobinisme se porte encore assez bien. Pour combien de temps ?

Écrit par : Alwenn | 01/03/2011

Il me semble tout à fait logique que l'on parle une langue commune quand on fait parti d'un même pays. L'exemple de la Belgique montre que lorsque l'on ne peut plus se parler la haine de l'autre est facilement entretenue par des populistes.

Lorsque les bretons ne parlaient pas la même langue la Basse et la Haute-Bretagne ne se voyaient que comme deux "pays" différents. Voyez dans le passé comme les habitants de villages de Haute et Basse Bretagne proche de la frontière linguistique se méprisaient.

Écrit par : François | 29/08/2011

Parler une langue commune ne devrait pas empêcher de parler d'autres langues, notamment locales ! Mais visiblement en France c'est inconcevable...

En ce qui concerne la Belgique, si les francophones s'étaient mis à apprendre le flamand au lieu de vouloir imposer l'unique langue française dans tout le pays (tiens donc, d'où ont-ils pu tenir cela ?), sans doute ne seraient-ils pas dans la situation ingérable actuelle.

Écrit par : Paotr garz | 28/09/2011

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