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07/02/2011

Glottopol : "Pourquoi les bretonnants ont-ils arrêté de parler leur langue maternelle à leurs enfants... ?"

Perak o doa ar vrezhonegerion chomet a sav da gomz o yezh vamm get o fugale ar lerc'h an eil brezel bed ? Setu titl ur pennad skrivet e galleg b'ar gelaouenn Glottopol, embannet war internet get skol veur Rouen ha kinniget war e vlog get Fañch Broudic. 
Pourquoi les bretonnants ont-ils arrêté de parler leur langue maternelle à leurs enfants après la seconde guerre mondiale ? C'est le titre d'un article paru dans la revue Glottopol, éditée sur internet par l'Université de Rouen, et signalé par Fañch Broudic sur son blog.

http://www.univ-rouen.fr/dyalang/glottopol/numero_16.html

http://languebretonne.canalblog.com/

Commentaires

ben j'vais vous l'dire ... ;-)))
quand ton père a 5ans , qu'il ne parle pas un mot de français et que l'instit lui dit qu'il finira paotr saout , il se dépêche de l'apprendre et d'oublier son baragouin pour devenir fonctionnaire et être sûr de ne jamais en manquer , de pain ... ;-))
et il n'imagine même pas qu'il en soit autrement pour ses enfants , mais moi chuis pas un bon fils ...

Écrit par : buzhug | 10/02/2011

Talvoudus ha kentelius e c'hellfe bezañ lenn testeni ha soñjoù an aotrou "langue bretonne" diwar-benn-se.
Chom hep kaozeal brezhoneg ouzh e vugale pa c'hounez an den e damm bara gant ar brezhoneg e keit-se, n'eo ket un dra anat moarvat.
Ken spletus all e c'hellfe bezañ klask kompren perak ha penaos o deus lod all dibabet kenderc'hel da sevel o bugale e brezhoneg. Diwar ar pezh a glevan hag a lennan un tamm e pep lec'h siwazh, ne vije ket dioute.
Ha, nann, n'eo ket se.
N'eo ket gwir brezhoneg a vije gante, war a seblant. Se zo kaoz. Ma. Evel-se 'mañ.

Écrit par : edern | 11/02/2011

continuer à parler breton à ses enfants après 1950 correspondait à une démarche militante, et pour la vaste majorité des cas on ne se trompe pas en disant que les parents qui adoptaient cette démarche avaient appris eux-mêmes la langue sur des bouquins, c'est pourquoi aujourd'hui la qualité du breton parlé par les enfants de cet emsav n'est pas des plus élevées au niveau de l'accentuation-intonation et fait qu'ils sont incapables de communiquer avec les "primo-locuteurs" en-dehors des petites phrases de base, c'est triste mais vrai.

Écrit par : lom an demezet | 11/02/2011

Cesser de parler breton aussi était une démarche militante pour tous ceux qui croyaient à la naissance de "l'homme nouveau " et à l'avènement du Grand Soir , et ce "militantisme" a sévi dans tous les domaines : en 1970 ma grand-mère qui arrivait pour la 1ère fois à Montparnasse s'est entendue reprocher sur le quai de la gare par un de ses fils , ouvrier à Billancourt , de porter sa coiffe du Trégor , justement la plus belle , celle qu'elle ne portait que dans les grandes occasions : croyant faire honneur elle avait fait honte .
Elle en est revenue mortifiée et n'a plus souvent porter sa coiffe après çà, mais , quoique parfaitement bilingue , elle n'a jamais eu honte de parler breton , elle !

Écrit par : buzhug | 11/02/2011

Comme quoi croire à quelque chose, ça mène nulle part...
Mieux vaut croire en soi-même, mais ça les brets, y sont pas fortiches...

Techniquement, la raison principale est l'absence d'un état breton, puisque le duché était francophone/phile et anti-breton avant l'heure. Puis est venu la révolution jacobine et l'état jacobin qui sévit encore aujourd'hui, avec ses couroies de transmission dans ce que l'on appelle abusivement le mouvement breton...

Seul un état breton fera du breton sa langue officielle et permettra de maintenir la langue la tête hors de l'eau en espérant que les bretons y reviennent petit à petit...

Le bilinguisme, dans le cadre hexagonal, ou même d'une bretagne à 4 ou 5 départements, c'est à coup sûr la victoire définitive du français sur le breton...

D'ailleurs les bretons "autonomes" et arborant des gwenn-ha-du jusque dans leur chiottes, s'en accomoderont avec le soulagement de pouvoir être breton tout en restant français et surtout francophones !...

Écrit par : froud | 15/02/2011

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