07/02/2010
Vakansoù Pask e brezhoneg ? Des vacances de Pâques en breton ?
Stajoù e brezhoneg 'vo evit ar vugale etre 7 ha 12 vloaz e-pad vakansoù Pask ! Il y aura des stages en breton pour les 7-12 ans pendant les vacances de Pâques !
"Vakañsoù Pask e brezhoneg : quatre séjours de vacances en breton proposés aux enfants de 7 à 12 ans. Perak gortoz an hañv evit mont da vakañsiñ e brezhoneg ? Pevar frantad vakansoù e brezhoneg zo kinniget en nevez-amzer er bloaz-mañ :
-Tap da roched (staj gouren live 0,1,2,3) : 8-12 vloaz, 11-17 a viz Ebrel, Plijidi (22), 24 plas, 225€.
-Marc'hegañ (live 1,2,3) : 8-11 vloaz, 11-17 a viz Ebrel, Plijidi (22), 30 plas, 290€.
-Brikolaj natur : 7-11 vloaz, 19-23 a viz Ebrel, Treglonou (29), 24 plas.
-C'hoariva ? : 8-12 vloaz, 21-23 a viz Ebrel, Lanneur (29), 12 plas. (da gadarnaat)
Muioc'h a ditouroù + follenn enskrivañ : www.ubapar.org/article628.html
Pourquoi attendre l'été pour partir en vacances en breton ? Quatre séjours en breton sont proposés au printemps cette année :
-Tap da roched (stage de lutte bretonne niveau 0,1,2,3) : 8-12 ans, 11-17 avril, Plésidy (22), 24 places, 225€.
-Equitation (niveau 1,2,3) : 8-11 ans, 11-17 avril, Plésidy (22), 24 places, 290€.
-Bricolage nature : 7-11 ans, 19-23 avril, Treglonou (29), 24 places.
-Théâtre ? : 8-12 ans, 21-23 avril, Lanmeur (29), 12 places. (à confirmer)
Darempred / Contaqe
Katell Chantreau - 16 F straed Maunoir - 35000 Roazhon - 09 53 35 56 44.
katell.chantreau@mouvement-rural.org
22:46 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne | Lien permanent | Commentaires (0)
02/02/2010
Eurediñ e brezhoneg/Se marier en breton
Eurediñ e brezhoneg (hag e yezhoù rannvroel all a vez komzet e Bro Frans), a zo posupl, n'eo ket er maez ag al lezenn, met ar paperioù ofisiel a zle bout skrivet e div yezh (galleg-brezhoneg). Setu ar pezh o deus graet daou zen yaouank n'eus ket pell zo, hervez Le Télégramme.
Se marier en breton (et dans les autres langues régionales parlées en France), est possible, et n'est pas interdit par la loi à condition que les papiers officiels soient bilingues (français-langue régionale). C'est ce qu'on fait récemment de jeunes époux, d'après Le Télégramme.
http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/bretagne...
15:44 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne | Lien permanent | Commentaires (3)
01/02/2010
L'identité française : une devise, "liberté, égalité, fraternité" à mettre en pratique
Selon un sondage CSA-Le Parisien publié fin 2009, la langue française est plébiscitée comme “élément constitutif” de "l'identité de la France" par (80%) des sondés devant la République (64%), le drapeau tricolore (63%), la laïcité (61%) les services publics (60%). 80 % ! La croyance selon laquelle parler une langue unique (ou commune), est indispensable pour créer une “identité”, une “nation”, est largement répandue en France, malgré quelques faits qui contredisent cette croyance.
Premier fait : la France est multilingue, entre les langues parlées dans certaines régions depuis des siècles, voire avant l’apparition du français (Pays Basque, Bretagne, Alsace, Occitanie, Flandres, Corse...), et les langues des populations immigrées.
Deuxième fait : les frontières linguistiques ne recoupent pas les frontières nationales puisque la Suisse romande et la Wallonie belge ne sont pas en France. Suisse, Belgique, tiens donc, deux pays multilingues. Le premier n’a pas l’air d’en souffrir. On annonce depuis longtemps l’éclatement du second, mais il tient.
Troisième fait : pendant des siècles, et aujourd’hui encore, des millions de citoyennes et de citoyens français n’ont pas parlé le français. Les Bretons le savent bien. J’ai moi-même, qui suis né en 1964, connu quelques personnes âgées qui parlaient très bien leur langue maternelle, la langue bretonne, mais maîtrisaient très mal, voire pas du tout, le français. Des générations de Bretons, d’ailleurs, ont pris le français à l’école et n’ont pas pu jouir d’un droit que la convention des droits de l’enfant reconnaît désormais : celui d’être alphabétisé dans sa langue maternelle, ce qui n’empêche pas l’apprentissage précoce d’une seconde langue. Aujourd’hui, certaines personnes âgées d’une soixantaine d’années se souviennent qu’elles ne parlaient pas un mot de français en arrivant à l’école. Elles y ont appris la langue française, souvent punies quand elles parlaient breton. Il doit encore y avoir aujourd’hui, probablement, des milliers de Français qui ne parlent pas, ou très mal, le français, parce que leur langue maternelle et quotidienne est le créole, ou une langue amérindienne, ou une langue kanak...
Quatrième fait : une langue commune (souhaitable évidemment, si elle n’entraîne pas la mort des autres langues du territoire), n’est en rien suffisante pour créer une unité nationale. Les élites étasuniennes parlaient anglais et ça n’a pas empêché la guerre de Sécession au XIXe siècle. Les guerres civiles d’Espagne, d’Irlande, montrent bien qu’une langue commune n’est pas suffisante, et en France non plus : la guerre d’Algérie, la guerre entre résistants et collaborateurs entre 1940 et 1945, le montrent. En Yougoslavie, toutes les élites intellectuelles parlaient le “serbo-croate”, langue commune aujourd’hui éclatée en plusieurs langues officielles soi-disant différentes (croate, serbe...). Mais le pays a éclaté quand même, à partir du conflit au Kosovo (1988-89), parce que Milosevic, adoptant un discours nationaliste, a supprimé les libertés des albanophones de cette région, notamment la liberté d’être scolarisés dans leur langue.
Contrat social
La langue commune est donc loin d’être suffisante pour créer une nation, ni même un contrat social dans lequel se retrouverait une population. Alors quoi donc ? La prospérité économique est un facteur essentiel, à condition que les richesses soient équitablement partagées. Or, aujourd’hui, l’Etat redistribue des impôts aux très riches. Est-ce cela, la République ? Il y a donc un modèle social à construire, qui garantisse l’accès à la santé, au logement, au travail, à un environnement sain, à l’éducation. Mais une éducation citoyenne, qui cherche à former des êtres humains épanouis, pas des futurs travailleurs à la chaîne. Un modèle politique qui agisse concrètement contre la discrimination. Un modèle politique, enfin, qui garantisse les droits des citoyens, et des minorités. L’Etat français continue d’être hyper centralisé et normatif. Les habitants des régions existent-ils ? Quand 20.000 personnes manifestent dans les rues de Carcassonne, en octobre 2009, ou dans celles de Rennes, en mars 2003, pour demander un vrai statut des langues régionales, pourquoi les médias dits “nationaux” en parlent-ils si peu ? pourquoi cela suscite-t-il si peu d'intérêt à Paris ?
Alors, la langue française, “élément constitutif” de de la France, de l’identité nationale ? Beaucoup de Français le croient, manifestement. Mais on peut être Français et ne pas parler le français. Et le fait de parler une langue commune ne garantit contre rien. Contre aucune injustice, contre aucune régression sociale, contre aucune avancée du libéralisme sauvage, contre aucune atteinte à la nature. Les pires pratiques sociales, les pires discours racistes, violents, diviseurs, peuvent se tenir en français, comme dans n'importe quelle autre langue.
Droit à la différence
Et chercher à imposer le français comme langue unique, en niant l’existence ou la valeur des autres langues de France, constituerait une injustice et une violation des droits de l’Homme. Alors il faut chercher plus loin, plus profond, autre chose. Dans un nouveau contrat social qui peut continuer à s’articuler autour des idées de démocratie et de république, de liberté, d’égalité, et de fraternité. Du droit à la différence. Idées qu’il faut mettre en pratique bien plus profondément qu’elles ne le sont aujourd’hui.
Christian Le Meut
* Sondage effectué par téléphone les 28 et 29 octobre 2009 auprès d'un échantillon représentatif de 1.006 personnes majeures, selon la méthode des quotas.
19:06 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Galleg/français, Politikerezh/Politique, Yezhoù/langues | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : français, breton, identité
"On recrute même en breton"
Setu ul liamm get ur pennad embannet barzh Le Télégramme hiriv a ziar un embregerezh a labour get ar brezhoneg.
Voici un lien avec un article paru aujourd'hui dans Le Télégramme à propos d'une entreprise qui emploie la langue bretonne.
http://www.letelegramme.com/ig/generales/economie/geother...
10:35 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne | Lien permanent | Commentaires (0)