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31/08/2010

"Les langues régionales ne représentent aucun potentiel commercial"

"Les langues régionales ne représentent aucun potentiel commercial" eme un ti embann a Bariz, en ur reskont d'un den a ginnige dezhe ur levr a ziout ar raksonjoù a vez lennet ha klewet war ar yezhoù "rannvroel"...

"Les langues régionales ne représentent aucun potentiel commercial" répond une maison d'édition parisienne à un auteur qui lui proposait un projet de livre sur les préjugés concernant les langues régionales. Et on en entend...

http://taban.canalblog.com/

25/08/2010

Tourisme : Mme Vadillo dément avoir parlé de "repli identitaire"

Dans un entretien diffusée par l'Agence Bretagne Presse, Maria Vadillo, vice présidente du Conseil régional chargée du tourisme, dément les propos que lui prête le journal Le Télégramme* concernant la campagne de promotion touristique de la Bretagne "Be Breizh" :

http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=19558

Le journaliste professionnel qui a recueilli ces propos m'a confirmé, pour sa part, les avoir bien entendus...

Les propos tenus par Mme Vadillo dans l'entretien à l'Agence Bretagne Presse surprennent cependant : comme si la politique de soutien du Conseil régional à la langue bretonne ne concernait pas la politique touristique, ni l'affichage touristique de la Région. Etonnant. Une politique linguistique doit être transversale, impliquer différents domaines (professionnels, économiques, culturels, éducatifs...), si l'on veut encourager la pratique de la langue. Faute de quoi, on risque de courir à l'échec.
L'absence totale de langue bretonne (et de langue gallèse), sur le site du Comité régional du tourisme est, de ce point de vue, révélatrice. Pas même une page. Absence totale. Ont-ils honte du breton, et du gallo ?
Alors même que les touristes voient le breton affiché sur les routes et dans différents endroits, le Comité régional du tourisme n'a même pas l'idée de leur proposer un minimum d'information à ce sujet, sous forme de dépliants ou de pages internet. On entend des visiteurs parler de "bagdad" au lieu de "bagad" lors des fêtes d'Arvor à Vannes, par exemple. Certains seraient certainement intéressés d'en savoir plus sur ces mots qu'ils rencontrent, et emploient, partout en Bretagne. La langue bretonne est aussi (entre mille autres dimensions), un atout pour le tourisme.
Mais une telle idée a-t-elle effleuré nos responsables touristiques ?

* http://rezore.blogspirit.com/archive/2010/08/09/br-breizh-un-slogan-naze-en-francais-dans-le-texte.html

La campagne Be Breizh est visible sur : http://www.tourismebretagne.com/

Lire également :
http://lapolitiqueduchacal.over-blog.com/article-be-breiz...

Bandenn dreset : Le Montespan

Montespan040.jpgUn vandenn dreset dispar m'eus lennet e-pad an hañv, e galleg : Le Montespan (tresadennoù graet get Philippe Bertrand ha Jean Teulé evit an istor). Tennet eo ag ur romant (fiskal ivez) skrivet get Jean Teulé a ziar Louis-Henri Gondrin de Pardaillan, markiz Montespan ha gwaz an intron de Montespan... E 1663 a oant bet dimezeet ha daou krouadur a oa ganet, ur verc'h hag ur mab... Aet a oa ar gwaz da vrezeliñ evit ar roue, e 1666, hag en ur zistroeiñ, petra a oa c'hoarvezet ? E vaouez a oa bet choazet get Loeiz XIV evel mestrez, ar pezh a oa un "inour" d'ar c'houlz-se. Roet e veze argant, douar, titloù, d'ar maouezed dibabet get ar roue, ha d'o familh ivez... Met, pand a oa e vaouez get ar roue, ar gwaz n'helle ket mui c'hoari koukou get e wreg... Honnezh a oa evit ar roue e-unan...
Met Montespan a gare e wreg ha ne faote ket dezhan hi "lodennañ" get ar roue. An intron de Montespan a zo chomet pell mestrez ar roue, ar dro 15 vloaz. Eizh krouadur he deus bet get Loeiz XIV, anavezet ez ofisiel getan. Savet a oa bet ur c'hastel get ar roue eviti; ur vaouez galloudus a oa deuet da vout an intron...
E vuhez pad, kazimant, LE Montespan n'eus klasket tapout en dro e wreg ha n'eus lâret e sonjoù (fall) a ziar ar roue. Ur soudard hag ur denjentil feal d'ar roue a oa, de gentañ, met ar lerc'h bout laeret e vaouez, deuet eo da vout enebour kentañ Loeiz XIV. Hennezh en deus klasket reiñ argant ha titloù dezhan : netra d'ober. Kaset d'an toull bac'h, netra d'ober. Kaset soudarded d'her lazhiñ : n'eo ket bet lazhet, met roudoù a soudarded marv a zo bet kavet ar lerc'h er c'hoadoù... Trist eo bet e vuhez memestra, laeret e vaouez, marv e verc'h...

Ar vandenn dreset, hag ar romant, a ziskouezh pegen galloudus a oa an diktatour anvet ar "Roue Heol", ha penaos an dud a c'hell bout "gwerzhet" get an argant, an inour, ha c'hoazh. Nemet un nebeud tud zo, pennoù aheurtet, pennoù kalet, pennoù kreñv ha kalonek. Ha ret a oa bout kreñv evit stourm a-enep ur roue evel-se.

Christian Le Meut

Le Montespan, ti embann Delcourt, 2010, Bertrand/Teulé.

En français : note de lecture sur la bande dessinée "Le Montespan" (Jean Teulé, Philippe Bertrand), parue en 2010 et tirée du roman éponyme de Jean Teulé. Cet album raconte la vie et les aventures du marquis de Montespan qui se fit voler sa femme par Louis XIV et ne l'accepta jamais, au risque d'être embastillé, ruiné, assassiné... A lire absolument pour découvrir la corruption des moeurs sous Lous XIV et un aspect peu connu de ce roi soit qui fut un très grand dictateur. Et pour découvrir un personnage hors du commun, ce marquis qui avait le gros défaut d'aimer sa femme.

24/08/2010

An Dasson : Ar hentoù Lokmaria-kaer/Sur les routes de Locmariaquer

AD72038.jpg"Daet eo er-maez niverenn 72 An Dasson, ar  gelaouenn divyezhek embannet get Kerlenn Sten Kidna. Enni e kavoc’h un teuliad anvet "Ar hentoù Lokmaria-Kaer". Jacques Madec ha Loic Marion, daou eil maer, a zo bet aterset get An Dasson. Ur pennad daouzek pajenn dezhi a zo àr an anvioù lec'h (lec'hanvadurez), skrivet get Yann Gaudion. Ar-lerc'h, c'hwi a gavo ur bourmenadenn "En dro d'ar peulvanoù" (Christian Le Meut), hag ur pennad skrivet get Daniel Carré àr an "Dihunerion e Lokmaria-Kaer". Daet a oa Loeiz Herrieù, skrivagner, barzh, kaner, e 1908, da lâr d'an dud derc'hel get ar relijion ha get ar brezhoneg... Ha 300 den a oa daet da selaou doc'htañ. Ma faota deoc'h gouiet muioc'h prenit An Dasson 72.

An Dasson niverenn 72 a vez gwerzhet 5 €, en davarn Le p'tit bar e kreiz bourc'h Lokmaria-Kaer ; e Coop Breizh (An Oriant) ; Lenn ha dilenn (Gwened) ; Breizh ma bro (An Alre) ; ar stal levrioù a-dal d'an ti-gar (An Alré) ; pe get ar Gerlenn Sten Kidna, 6 straed Joseph Rollo, 56400 An Alre, 7 € dre lizher."


An Dasson n° 72 est paru : Sur les chemins de Locmariaquer
Le numéro 72 d’An Dasson, la revue bilingue breton-français éditée par le cercle Sten Kidna, vient de paraître. Cette fois, il est consacré entièrement à la commune de Locmariaquer, Lokmaria-kaer en breton. An Dasson a interviewé Jacques Madec et Loïc Marion, deux maires adjoints sur leurs parcours,, leur vision de la commune, de son histoire, la place de la culture bretonne . Un dossier de douze pages est également consacré à la toponymie des lieux dits de Locmariaquer (Yann Gaudion). Une promenade autour des mégalithes est également proposée (Christian Le Meut), ainsi qu'un retour historique sur les "Dihunerion", les "éveilleurs" qui, au début du XXe siècle, organisèrent une tournée des communes morbihannaises afin d'inciter la population à garder la foi catholique et la langue bretonne. 300 personnes de Locmariaquer étaient venues, en 1908, écouter le journaliste, écrivain, chanteur, et militant catholique, Loeiz Herrieu. Pour en savoir plus : lisez An Dasson n°72 !

An Dasson, n° 72 est en vente, 5 € au P'tit bar (place de la victoire, Locmariaquer), chez Breizh ma Bro et à la maison de la presse face à la gare (Auray) ; Coop Breizh (Lorient) et Lenn ha dilenn (Vannes), ou encore auprès du Cercle Sten Kidna, 6 rue Joseph Rollo, 56400 Auray (7 € par la Poste).

20/08/2010

Europe écologie : emenn emañ Naoned ?

Tolpadennoù meur a zo an deizioù mañ koste Naoned : "skol veur" Europe écologie. Tabut etreze, met ivez e keñver o doare da ginnig Naoned... E Broioù al Liger ? E Breizh ? Daou zen a zispleg o sonj, e galleg.
Europe écologie réunit son université d'été en ce moment à Nantes, et ça débat sec, sur plein de sujet, mais aussi sur la façon de présenter le lieu où se passent les débats : Pays-de-Loire ? Bretagne ? Deux blogueurs expliquent leur point de vue :

http://lapolitiqueduchacal.over-blog.com/article-journees...

http://44breizh.com/2010/08/18/journees-deurope-ecologie-...

17/08/2010

L'identité bretonne : uniquement sur l'étiquette ?

Petra a dalv "identelezh Breizh", bout Breizhad, hiriv an deiz ? Setu ul liamm get rentan kont prezegenn Jean Ollivro e-pad gouelioù etrekeltiek An Oriant, skrivet get Fanny Chauffin.
"Identité bretonne", "être breton", qu'est-ce que cela signifie ? Voici un lien vers le compte rendu de la conférence de Jean Ollivro lors du Festival interceltique, par Fanny Chauffin.

http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=19469

12/08/2010

Miossec : "l’Education nationale française (...) a détruit la culture locale"

Christophe Miossec, kaner a Vrest a orin, deus reskontet da c'houlennoù Paris Match, setu al liamm./Christophe Miossec, le chanteur d'origine brestoise, a répondu aux questions de Paris Match.

http://www.parismatch.com/Culture-Match/Musique/Actu/Mios...

 

 

09/08/2010

Tourisme : "Be Breizh" ?

Le Comité régional du tourisme (CRT), vient de lancer une nouvelle campagne de promotion de la Bretagne, avec le soutien de la région Bretagne, campagne présentée aujourd'hui dans Le Télégramme (page 8). "Be Breizh", est le nouveau slogan des pennoù bras ("grandes têtes" : responsables) du tourisme en Bretagne. Un slogan mi anglais (on suppose qu'il s'agit du verbe être anglais "to be"), mi breton avec "Breizh", qui signifie Bretagne... Mais qu'est-ce que cela signifie ? "Soyez Bretagne" ? "Sois Bretagne", ou "Etre Bretagne" ? Je connais "be careful" ("Diwall", "Fais attention"), mais "Be Breizh", ou "Be France", ou "Be Suisse", comment le traduire, le comprendre ? Et d'un point de vue lexical anglais, est-ce que cela signifie quelque chose ? Si des spécialistes peuvent nous éclairer...

"Repli identitaire" ?
Mme Maria Vadillo, présidente du comité régional du tourisme, explique ainsi ce choix dans Le Télégramme, répondant à la question d'un journaliste sur le fait que "Be" ne fait pas très "brezhoneg" : "Je suis d'origine espagnole. (...). La Bretagne est une terre d'accueil et d'ouverture. Pourquoi opter pour un slogan breton qui aurait immanquablement ramené à l'idée d'un repli identitaire"... Ah bon, utiliser le breton serait un signe de "repli identitaire". Il faut oser dire cela, en plein festival interceltique, et alors même que l'on est censé promouvoir la Bretagne, et donc la connaître.

Il est vrai que le Festival interceltique de Lorient (Fil) n'a jamais été à la pointe du soutien à la langue bretonne, loin s'en faut. Alors même que notre langue est en situation délicate, passant d'un million de locuteurs vers 1950 à environ 200.000 aujourd'hui, un festival de cette ampleur ne laisse qu'une place mineur à la dernière langue d'origine celtique parlée sur le continent. Allez comprendre.

Je signale à Mme Vadillo que bien des gens d'origine non bretonne ont appris et apprennent, le breton, et le pratiquent. Pourquoi ne pas vous y mettre ? Ce serait là un "signe d'ouverture".

Qui est "ouvert", qui est "fermé" ?
Parler et employer la langue bretonne n'est en rien un repli identitaire. C'est comme parler français, javanais ou tamalog, ou encore les milliers de langues humaines parlées dans ce monde. Au contraire, mettre de côté la langue bretonne, l'oublier volontairement, comme le font tant de Bretons, et tant d'institutions en Bretagne, suivant en cela les ordres des autorités françaises*, c'est marquer une fermeture à une langue et culture qui sont leur langue et leur culture d'origine. Et quand je parle d'origine, je n'évoque pas la préhistoire : la transmission de la langue s'est arrêtée à la génération précédente, celle des parents, ou celle des grands parents. Refuser d'employer et de transmettre la langue bretonne en Bretagne, c'est nier tout un pan de notre culture et de notre identité.

C'est dans le refus de l'emploi de cette langue qu'est la fermeture. Le site internet du Comité régional du tourisme comporte cinq entrées, en cinq langues : pas en breton. Pas une page... Qui est "ouvert" ? Qui est "fermé" ? Cette fermeture à la langue bretonne se pare des atours d'une pseudo modernité en employant un anglais douteux. Cet anglais là, oui, est le signe d'un conformisme intellectuel, d'une ignorance de la culture régionale, et d'un manque d'imagination confondant. J'ose même croire, au contraire, que la langue bretonne peut-être un atout pour attirer des touristes en Bretagne...

Mais que fait la région ?
Il est décevant de voir que la région Bretagne, qui pourtant fait des efforts importants en matière de soutien aux langues régionales (le breton et le gallo), approuve cette campagne publicitaire, et l'absence de breton sur le site du CRT. Une politique linguistique doit être horizontale, et concerner tous les domaines de la vie, pas seulement l'école et l'enseignement du breton. Y'a-t-il, par exemple, un bretonnant au Comité régional du tourisme ? Ce ne serait pas inutile, et cela pourrait donner du travail à une personne ayant suivi les formations longues de breton (six mois), à but professionnel, que le Conseil régional finance par ailleurs...

Christian Le Meut

La campagne publicitaire "Be Breizh" est visible sur http://www.tourismebretagne.com/

M'eus ket amzer, hiriv, da skriv un destenn divyezheg, e galleg hepken e vo neuze, ma digarez.

07/08/2010

Embann/édition : Blanche neige et les sept nains parlent breton

"Gwenn erc'h hag ar seizh korrig" a zo titl "Blanche neige et les sept nains" e brezhoneg. Ul levr hag ur bladenn a zo bet embannet a-nevez get ti embann Tes.
Blanche neige et les sept nains parlent désormais breton grâce à l'album-CD qui vient de sortir aux éditions Tes sous le titre "Gwenn erc'h hag ar seizh korrig".

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/cotesarm...

Nevez : deskiñ brezhoneg e tebriñ katew/Apprendre du breton en mangeant des gâteaux

Ur sonj brav : deskiñ gerioù brezhoneg en ur debriñ katew... Ar stal Traoù mad n'eus savet an dra-se e "skrivañ" gerioù brezhoneg d'un tu a gofretez nevez, troet e galleg war an tu all.

"Sur le concept de la célèbre gaufrette du nord fourrée à la vanille, Olivier Kopp, directeur général de Traou Mad, a imaginé des inscriptions en breton. Recto le petit vocabulaire de base d'une centaine de mots en Breton, verso leur traduction en français, et voilà la Breizh gaufrette, qui sera toujours fabriquée dans le Nord, mais distribuée par Traou Mad." Pour en savoir plus :

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Apprendre-le-...

04/08/2010

Alan Stivell aterset get L'Express

Alan Stivell a zo bet aterset get l'Express.fr/Interview d'Alan Stivell sur le site L'Express.fr :

http://www.lexpress.fr/culture/musique/alan-stivell-la-br...

02/08/2010

Existe-t-il une identité occitane ?

Un destenn interesus a zo bet embannet war lerc'hienn Taban a ziar benn an "identelezh oksitan". Sur le site Taban, un article intéressant sur "l'identité occitane" :

http://taban.canalblog.com/archives/2010/07/30/18703078.h...