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28/04/2010

Hor yezh : Elie Fréron (1718-1776) était bretonnant

horyezh013.jpgHor Yezh ("Notre langue") Cette revue de linguistique rend hommage à Gwennole ar Menn, spécialiste du breton décédé en avril 2009 qui y collaborait depuis 1964. Une longue liste de ses contributions introduit ce numéro très riche. Dans un article d’Hervé Bihan sur Elie Fréron (1718-1776) et le breton, on apprend que ce journaliste, critique et polémiste ennemi de Voltaire, né à Quimper, était bretonnant de langue maternelle. Il pensait, comme beaucoup de ses contemporains, que le breton était la langue « mère, commune de presque toutes les langues mortes ou vivantes, surtout du grec, du latin, du françois, de l’anglois…». Le breton, langue mère du français, de quoi choquer quelques académiciens et jacobins hexagonaux ! Mais la science a ensuite démenti cette croyance. D'autres articles concernent des points précis de l'utilisation de la langue bretonne.

Hor Yezh (n°261, mar 2010), 8 €, 14, rue du Muguet, 22300 Lannion.

Commentaires

Voltaire avait amplement raison d'écrire :" L'autre jour , au fond d'un vallon,
un serpent mordit Jean Fréron.
Devinez ce qu'il arriva :
Ce fut le serpent qui creva".
Il faut retenir de cet épigramme , que Voltaire affuble le jésuite Elie Fréron du prénom de Jean!
Les initiales J... F... prenant le sens injurieux de
Jean Foutre ! En remplaçant "vallon" par Neuilly et Fréron par
Farkozy , on admire un peu plus , le style percutant de VOLTAIRE...

Écrit par : cabanes | 02/08/2010

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