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26/02/2010

Pannelloù e brezhoneg : displegadennoù/Panneaux en breton : des explications

Trouz zo e Landrevarzeg goude bout lakaet get ar gumun pannelloù nevez un nebeut mizioù zo. Tud zo n'int ket kountant, ar pezh a zo komprenapl, met displegadennoù a zo roet war lec'hienn An Telegramme, get maer ar gumun ha get rener Ofis ar brezhoneg. Danvez da dabutal memestra. An anvioù lec'h e brezhoneg a oa bet skrivet a dreuz, alies awalc'h, get tud ne ouient ket skrivañ brezhoneg, er c'hantvedoù paseet :n'eo ket fall, e keñver an dra-se, difariañ traoù zo. Met pand eo an añv brezhoneg dishenvel bras ag an anv galleg, gwell vehe, moarvat, lakaat an daou añv war ar pannelloù rak an dud a zo akourset, akustumet, get an añv se. Gwelloc'h eo, kalz a vern penaos, labourat get tud ar vro, ar re zilennet hag a re a zo e chom er vro.

Les panneaux indicateurs installés depuis quelques mois, font du bruit à Landrévarzec (Finistère). Certains habitants ne sont pas contents, et ça se comprend, mais des explications sont données sur le site du Télégramme par le maire et par le directeur de l'Office de la langue bretonne. Il y a matière à discuter cependant. Les noms de lieux ont souvent été mal orthographiés en Bretagne, au cours des siècles, car écrits (et donc rendus officiels), par des gens qui ne connaissaient pas la langue. De ce point de vue, changer certains noms, rectifier des erreurs, est important. Cependant, quand la rectification modifie tellement le nom qu'il n'est plus reconnaissable, mieux vaudrait, à mon avis, garder les deux formes, la forme "corrigée", et la forme précédente à laquelle les gens sont habitués. Il vaut mieux, dans tous les cas, travailler avec les gens du crû, élus et habitants.

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/finister...

Commentaires

une honte de faire cela !

c'est meme pas le fait d'avoir installé des panneaux bilingues ou pas, c'est d'avoir tout simplement renommé des noms de leux, français ou pas.

de quel droit renommer des noms de lieu qui existe depuis longtemps. Est ce que l'on se retrouve pas dans la meme situation que "la poste" qui voulait renommer ainsi sans accord des habitants.

c'est un peu : "ha ce nom de lieu ne fait pas assez breton.... on va le renommer !"

bouuuuuuuuuu

Écrit par : mul | 25/02/2010

eh oui, où l'on retrouve la même hystérie unificatrice et puriste chez les militants linguistiques (ofis et officines) que dans l'état dit jacobin qu'ils execrent. Et non de dieu pourquoi s'obstient-ils aussi à bretonniser des lieux où l'on n'a jamais parlé le breton... pensons aux racines romanes de la haute-bretagne et respectons l'hsitoire de ses habitants au lieu de vouloir continuer à projeter des fantasmes de nation bretonne de ouessant à machicoul. Le paneau bilingue de Cesson Sévingé détient à ce titre la palme du ridicule.
"Saozon Sevigneg" a zo kaoc'h ki du !

Gad ar vez !

Écrit par : Yann LG | 25/02/2010

Une initiative pas très maligne qui a du faire le bonheur des détracteurs du breton ! Il n'est déjà pas évident de faire accepter le bilinguisme public...
Si la commune de Landrevarzeg tenait tant à donner la priorité au breton, elle aurait pu faire faire des panneaux bilingues avec les nom bretons au dessus et le français en desous, ça aurait été très bien et tout le monde y aurait trouvé son compte.
Se mettre une partie de la population à dos, ce n'est pas une stratégie très constructive.

Écrit par : Maheù | 25/02/2010

D’accord avec Mul. Esayons de respecter la toponymie actuelle des lieux dits, qu’elle soit en breton ou en français. Ce qui doit être valable pour la Poste doit l’être pour d’autres aussi.

Mais ici c’est pas un problème de panneaux bilingues versus panneaux unilingues. Le changement de signalisation ne concerne que des lieux-dits (Le Télégramme aurait plus être plus clair là-dessus d’entrée de jeu, ça aurait évité pas mal de confusion). Et dans les petites communes, les lieux-dits font quasiment jamais l’objet d’une traduction (qu’ils soient en français ou en breton ou dans un mélange des deux). Pour aller au lieu-dit « Ty Gwen », on met juste un panneau directionnel avec écrit « Ty Gwen » dessus. Pareil si c'est "La Forge". Ha mad pell zo.
Le problème c’est le changement d’orthographe et la bretonnisation partielle ou complète de termes existants. D’après ce que je vois, la plupart des panneaux étaient déjà unilingues bretons (8 sur les 10 montrés sur la photo du Télégramme). Ils le restent, mais ont été mis en orthographe zh. Les panneaux partiellement en breton le sont maintenant complètement (ex: Moulin de Lay> Meilh Lae). Il y a aussi apparemment quelques francisations complètes (penn hent ar gar)...

Que ça déroute et que ça énerve des gens, ça m’étonne pas. Je trouve ça légitime. J’ai rien contre le zh, mais j’ai pas vraiment envie de voir l’orthographe du lieu-dit où j’ai grandi retoquée en zh. Ni d’ailleurs de voir ce toponyme bretonnisé s’il avait été en français.

Dans le cas de « les Salles », ca peut se discuter si c’était une erreur de traduc, mais je pense que ça aurait du rester comme ça: en français. Idem pour « Moulin de… ». Par contre, je serais pour changer des terme type « croissant », qui est une francisation ridicule de croas hent (carrefour).

Il y a quand même pas mal d’intox sur ce buzz. Par exemple, dans l’article publié sur le post.fr. Le mec écrit : «198 panneaux de signalisation ont été remplacés par d’autres en Breton... » Dit comme ça, ça sous entend que ces 198 panneaux étaient en français avant… Ce qui est faux : la majorité de ces panneaux indiquant ces lieux-dits étaient déjà en breton. Vu que ces lieux dits ont un nom en breton. Parce que, eh ouais, dans l’ouest breton pas mal de lieux-dits ont un nom breton. Ouest breton… nom en breton…Surprenant, non ? Ceux que ça a l’air d’étonner devraient mieux connaitre le pays France qu’ils prétendent tant aimer. L’article du Post aurait pu aussi indiquer qu’il ne s’agit que de lieux dits et pas de signalisation genre : mairie, poste etc…

A voir dans Le Télégramme, une interview du maire :

http://quimper.letelegramme.com/local/finistere-sud/quimper/ville/le-maire-reconnait-un-probleme-de-communication-25-02-2010-799279.php

Désolé Yann LG, mais je ne vois pas vraiment l’ «hystérie unificatrice et puriste» dans les propos de ce maire. A la limite, je la vois plutôt dans les commentaires genre «mais ici c’est la Fraaaance môôôôôôsieur » qu’on trouve dans des coms postés sur le Télégramme et du Post. Mais perso, que des lieux-dits genre «Ty gwen» ou « Parc ar c’hastell » refilent ou non de l’eczéma à des intégristes de la République, ça m’indiffère complètement.

Et quand je lis sur le Telegramme des posts assez méprisants sur le « charabia », alors ça m’énerve de voir les diplomates français parcourir le monde pour défendre la diversité culturelle (ça a peut-être aussi un coût) alors que visiblement les gens à convaincre sont d’abord ici, en France.

Écrit par : Jean | 26/02/2010

"Une initiative pas très maligne qui a du faire le bonheur des détracteurs du breton !"

J'espère que ceux qui réagissent au car de tour après un encart ou un entrefilet dans le télégramme qui caricature les faits en donnant raison par avance à certains sans exposer l'avis des autres (chose qui est réparée maintenant après le buzz) sont très minauritaire.
Les détracteurs du breton, pour être actif, ne représentent pas forcément pour autant le sentiment général.

La correction de francisations aberrante comme "Ar Sal", "Le Manoir", qui devient "Les Salles" (qui ne veut rien dire) me semblent tout à fait légitimes.

Écrit par : Alwenn | 27/02/2010

J'habite dans le coin et je connais un peu l'histoire et je peux vous dire que les articles du Télégramme sont scandaleux. Il y a un article dans Ouest-France aujourd’hui qui n’a rien à voir avec ces caricatures de journalisme. La mairie reconnait un problème de communication pour un habitant, l’habitant en question s'est fait installé un panneau conforme à ses désidératas il y a 15 jours. Très bien, donc acte. Alors pourquoi faire ces articles polémiques maintenant que le problème a été réglé et que la mairie a souscrit à la demande du contestataire ? Je trouve surprenant que l’on laisse croire que la contestation continue sur ces panneaux alors que c’est faux.

Il y a aussi une accumulation de contre-vérités indignes du métier : par ex. sur l'article du Code général des collectivités territoriales qui stipulerait soi-disant l'interdiction de changer l'écriture des lieux-dits. C'est pourtant pas compliqué à vérifier. Quand on se targue de faire un "dossier" pleine page, on pourrait quand même éviter de publier n'importe quoi. C’est le B-A-BA du métier.

Et il y a des manques flagrants : au départ, c'est une demande de la population de Landrévarzec, portée par la mairie et une commission municipale qui ont donné lieu à une série de réunions et d'articles dans la presse localement. Ce travail a duré plusieurs années. Les Landrévarcois ont été interrogés par dizaines, les archives dépouillées, tout le résultat de ce patient travail a été publié par la mairie dans un livre, tout est y expliqué. Le pourquoi de la correction a été expliqué dans le bulletin municipal aussi. Pourquoi Le Télégramme n'en parlent pas et fait croire que ces panneaux sont arrivés comme un cheveu dans la soupe et comme si personne n'était au courant ?

Je trouve déraisonnable qu’un journaliste qui fait un dossier complet sur une question se laisse aller à un jugement de valeur comme quoi les noms de lieux bretons sont "un truc à donner des ulcères aux facteurs". Surtout que le facteur de Landrévarzec interrogé dans Ouest-France aujourd’hui déclare que ce n’est pas ça qui va l’empêcher de faire son travail !!! Pourquoi donner tant d'importance (un dossier d’une page entière d'un côté et un article en page Bretagne le même jour) à une poignée de personnes en désaccord (surtout un en fait), sans donner la parole à tous les protagonistes et en "oubliant" certaines pièces du dossier ?

C'est dommage, des articles qui font montée une polémique stérile comme le lait sur le feu, avec des méthodes pas très déontologiques et un écho disproportionné, on en viendrait presqu'à croire au final que la population est contre les panneaux en breton, alors que 99% des gens sont d’accord ou s'en tape royalement. Les ultra-minoritaires ont droit à la parole mais ne représentent pas du tout le sentiment des habitants et c'est dégueulasse de laisser croire le contraire.

Lisez Ouest-France, page Quimper, et vous pourrez vous faire une opinion bien plus objective...

Écrit par : Ifig | 27/02/2010

La signalétique bilingue en Bretagne est donc une problématique complexe. La situation rencontrée à Landrévarzec démontre à mon avis une nouvelle fois qu'il faut désormais associer la population à ce genre d'initiative... sinon on aura des situations de rejet, et les opposants du breton seront trop contents de simplifier les choses pour dresser des épouvantails contre la langue bretonne. Ofis ar brezhoneg fait sans doute son travail (de traduction) mais à lui désormais de faire de l'animation territoriale pour accompagner les collectivités dans la mise en place d'une signalétique localement. Ainsi la réappropriation de la problématique linguistique par la population sera un gage de succès. Mais, je pense qu' il s'agirait notamment d'une nouvelle mission importante pour Ofis ar Brezhoneg ...

Bravoc'h vo dazont yezh ar Vro mard eo kevredet an dud evit lakaat panelloù divyezhek.

Écrit par : JFL | 27/02/2010

Salut d'an holl ha a bep unan.

A propos de panneaux bilingues. Quelqu'un sait-il pourquoi, à Auray, le rond-point de Terre Rouge a été baptisé " Kroashent an Aod Ruz "?
Merci.

Écrit par : iffig | 27/02/2010

A JLF. La signalisation bilingue est peut-être problématique, encore faut-il donner à connaitre tous les éléments. Lisez Ouest-France de ce jour et vous apprendrez que Pluguffan a organisé une consultation populaire avant la mise en place de ses panneaux en breton, et que l’Office de la Langue Bretonne a recueilli et pris en compte 15 observations réticentes ou interrogatives. Résultat : double affichage des noms pour certains lieux. Dans le Télégramme on vous explique en titre que les noms ont été imposés à la population, cherchez l'erreur ! Qui créé le problème ?

Personellement, je trouve complètement démagogique de vouloir essayer de se concilier tout le monde. Quoi que vous fassiez vous aurez toujours des gens allergiques au breton par idéologie - et ils ont le droit-, soit parce qu'il ont des comptes à régler avec le maire, soit parce qu'ils sont simplement dans le parti d’opposition et prennent prétexte du breton pour attaquer l’équipe en place, soit même par plaisir, histoire de se faire mousser. La vie communale, ce n'est pas les Bisounours. Alors on fait quoi ? Moi je pense que les panneaux ne pose pas de problème à 99 % des habitants de Landrévarzec, et c'est déjà pas mal. Ce qui est dommage c'est que l'on mette le 1 % mécontent sous les projecteurs. Bien d'autres projets bien plus grave et honéreux apportent de la discorde dans une commune et on ne demande pas tant de conciliation. Le consensus en vue d'obtenir l'aval des 1 % restants est un leurre démago et ne peut conduire qu'à l'immobilisme total à mon avis.

Écrit par : Ifig | 27/02/2010

Je viens de m'apercevoir que JLF soutient la liste Europe Ecologie aux élections régionales, par le lien donné dans son message, et c'est un choix et un droit que je respecte complètement. Ceux qui se présentent au suffrage ont toute mon estime.
Par contre, j'aimerai savoir un truc. Politique fiction : si au référundum que vous demandez sur la réunification de la Bretagne, les opposants font 1%, 10%, 20%, 40%, vous faites quoi ?

Écrit par : Ifig | 27/02/2010

Demat d'an holl/Bonjour à tous
Ar pezh a zo bet e Landrevarzeg a ziskouezh penaos talvoudus eo labourat get an dud, komz ha displegiñ an traoù dezhe evit ma vo asantet ar pannelloù, hag an anvioù nevez. Un doare demokratel eo d'ober ha kumun Landrevarzeg deus labouret mod-se met, marteze, pas awalc'h. Gwelet hon eus er Morbihan penaos anvioù kumun a zo bet lakaet get an departamant hag an ofi, hep mont e darempred get ar c'humunioù ha trouz zo bet e lec'hioù, evel en Drinded-Karnag (La Trinité sur Mer).
Ce qui s'est passé à Landrévarzec montre bien qu'il faut associer les gens et les communes aux modifications éventuelles de lieux, ce que la commune a fait dans ce cas, mais peut-être pas suffisamment.. C'est un impératif démocratique. Nous avons vu en Morbihan, quand le département a décidé de mettre des panneaux bilingues partout, en 2004, les ratés que cela a occasionné, en pays gallo d'une part, mais aussi en Basse Bretagne car les noms bretons attribués à telle ou telle commune l'ont été sans concertation, comme "La Trinité sur Mer", (re)devenue "An Drinded Karnag", nom de ce port quand il faisait partie de la commune de Carnac. La mairie a fait noircir "Karnag" dans un premier temps, et depuis un nouveau, unilingue celui-là, indique La Trinité sur Mer... On ne peut pas se limiter à accuser les gens qui protestent d'être contre le breton, c'est caricatural.
D'autre part, concernant les articles du Télégramme, je trouve que l'enquête menée par Cathy Tymen donne la parole à différents points de vue ainsi que des éléments de compréhension utiles.
Kenavo deoc'h
Christian Le Meut

Écrit par : Christian | 01/03/2010

"J'invite Ifig à relire avec attention l'article consacré à Pluguffan (Le Télégramme du jeudi 25 février). Il constatera que ce n'est pas le Télégramme, contrairement à ce qu'il soutient, qui affirme que la signalisation en breton a été " imposée " mais bien l'actuel adjoint à la culture. Je n'ai rien inventé, je n'ai fait que reprendre ses propos que je cite à nouveau : " Jean-René Trefles, l’actuel adjoint chargé de la culture, des sports et de la vie associative se souvient : « Ce projet a été commencé dès 2001 par la précédente municipalité à laquelle j’appartenais aussi. Nous avons décidé de mettre tous les noms de lieux en écriture bretonne suivant en cela les recommandations de l’office de la langue bretonne. Un courrier a été adressé à chaque habitant concerné. Seules sept personnes s’y sont opposées. Nous avons imposé l’implantation des panneaux en breton et aujourd’hui cela ne pose plus de problème ".
Alors qui créé le problème ?
Cathy Tymen... Euh pardon, Katellig Timen

Écrit par : Cathy Tymen | 02/03/2010

Madame, je me demande si vous êtes bien l’auteur des articles dont il est question sur Landrévarzec. Je suis en tout cas effaré par la réponse ci-dessus.
La question n’est pas tant de savoir si le délégué à la culture de Pluguffan a dit telle ou telle chose qui vous a permis de fonder votre titre. La seule question à se poser est est-ce que ces propos que vous avez choisi de rapporter reflètent-il les faits ? Au mieux, vous avez rapporté des propos avec justesse mais ceux-ci sont-ils fondés ? Quand on lit la méthode décrite par le menu à Pluguffan par un autre élu dans Ouest-France, il est difficile d'admettre que les noms en breton, comme vous le titrez à l’aune de ces propos, ont été imposés.
Qu’apprend-on dans Ouest-France ? Qu'il y a eu de la "concertation préalable", que des personnes ont été rencontrées sur place, qu'il y a eu des entretiens avec les bretonnants, que les noms de lieux corrigés ont été présentés à la population dans le bulletin municipal, que les noms en français sont restés en français, que la population a été invitée à déposer des remarques sur un registre qui a été ouvert en mairie sur ces noms, que 15 personnes ont alors formulé des interrogations ou réticences, que de nouvelles rencontres ont été organisées avec ces personnes pour expliquer la démarche, et pour finir qu'un double affichage avait été installé quand le travail de concertation n’avait pas abouti positivement. Considérez-vous que ces informations soient fausses ? Ces informations sont-elles non vérifiables ? Comment peut-on laisser croire que les habitants ont été mis devant le fait accompli sans concertation ?
Bref, n’y a-t-il pas manquement quand on se contente de rapporter et mettre en exergue dans le titre des propos qui ne correspondent pas aux faits mais peut-être simplement parce qu'ils apportent de l'eau à toute une thèse développée dans un « dossier » ? N'est-ce pas d'ailleurs un peu "limite" de se défausser maintenant sur une tierce personne pour se justifier ? Votre job ne consiste-il pas à donner aux lecteurs une information objective et vérifiée ou vous contentez-vous de rapporter (peut-être avec justesse !) des propos qui eux ne sont peut-être pas justes par rapport au déroulé des faits ?

Écrit par : tread | 02/03/2010

Bonjour Tread
Le fait que certains panneaux sont contestés est un fait, que cela déplaise ou non. Ouest-France rend compte différemment de ces faits ? Heureusement, c'est d'ailleurs l'intérêt de la pluralité de la presse et des médias mais cela ne justifie pas de chercher à porter le discrédit sur le travail de la journaliste du Télégramme.
Vous pouvez tenter vous-même l'exercice : rendre compte d'une situation que vous avez vécu avec plusieurs personnes, et vous vous rendrez compte que les compte rendus sont différents parce que chacun à son regard.
Kenavo
CLM

Écrit par : Christian | 03/03/2010

Cher Monsieur,
Je suis en effet l'auteur des articles écrits sur Landrévarzec et je n'en ai pas à rougir. Monsieur Tréfles me conseillait d'en parler avec M. Menguy. Je lui ai demandé de dire à M. Menguy de me contacter. Il a eu plus de 24 h pour le faire. Or, il ne l'a jamais fait. Pourquoi ? Il l'aurait fait, j'aurais eu les mêmes informations que Ouest-France et je m'en serais fait l'écho. Encore une fois je ne peux inventer des informations que je n'ai pas
C. Tymen

Écrit par : cathy Tymen | 03/03/2010

On sait que Le Télégramme (tout comme Ouest-France) sont plutôt au mieux royalement indiférents au breton, voir plutôt hostile - ce qui n'empêche pas d'y trouver quand même des journalistes qui y soient favorables ou très favorables.

Probablement que plus on monte dans la hiérachie, plus l'indifférence-hostilité s'accroit. De fait, la politique "linguistique" de ces journaux, tant vis-à-vis du breton que du gallo est notoirement insuffisante et déficiente.

Ce n'est pas un scoop que de dire que les directions de ces journaux sont plutôt d'obédience jacobine. Si ces journaux étaient véritablement favorables au breton, je pense que ça se saurait !

Écrit par : Alwenn | 03/03/2010

Et bien comme çà y va... Bilinguisme ou pas, changements de noms des lieux-dits avec les risques que cela peut comporter! C'est la bataille d'Hernani à Landrevarzec. Personnellement j'apprécie les articles de Mme Tymen, j'ai trouvé son reportage sur Landrevarzec bien documenté objectif et fort bien écrit. J'ai aussi lu Ouest France, sans être choquée. Je trouve injuste que l'on accuse ainsi une journaliste qui n'a fait que son boulot. On va où comme cela?

Écrit par : cadiou eliane | 03/03/2010

Bonjour
Pour Alwenn : "On sait que Le Télégramme (tout comme Ouest-France) sont plutôt au mieux royalement indiférents au breton, voir plutôt hostile". Ah bon, "on sait", c'est quoi votre source ? Ou vos sources ? Le Télégramme publie chaque jeudi une page en breton et sur la langue bretonne, ce qui n'est pas un signe d'indifférence, ni d'hostilité."
Kenavo
CLM

Écrit par : Christian | 03/03/2010

Ah bon, "on sait"

Disons que Le Télégramme, ni Ouest-France n'ont été et ne sont des "moteurs" de la défence des langues minoritaires en général, et du breton et du gallo en particulier.
(Dans le Télégramme, la page en breton n'est pas annoncée en Une - enfin, moi, je ne l'ai pas vu ! -, et est situé au plus mauvais endroit stratégique, mais ce n'est que mon avis.
Une page par semaine c'est mieux que rien, mais c'est proportionnellment moins que FR3 pour l'audiovisuel, auquel on repproche de ne pas accorder suffisamment de place au breton !

Combien d'édito dans Le Télégramme (ou dans Ouest-France) pour demander que la France signe la Charte européenne ..., ou pour que soit votée une loi (on l'annonce maintenant pour fin 2010) pour les langues régionales ?

Les malheurs de l'équipe française de football font davantage les Unes de ces journaux que les langues minoritaires. Constat qui est valable pour tous les journaux.

Écrit par : Alwenn | 06/03/2010

Ah bon, "on sait"

Disons que Le Télégramme, ni Ouest-France n'ont été et ne sont des "moteurs" de la défence des langues minoritaires en général, et du breton et du gallo en particulier.
(Dans le Télégramme, la page en breton n'est pas annoncée en Une - enfin, moi, je ne l'ai pas vu ! -, et est situé au plus mauvais endroit stratégique, mais ce n'est que mon avis.
Une page par semaine c'est mieux que rien, mais c'est proportionnellment moins que FR3 pour l'audiovisuel, auquel on repproche de ne pas accorder suffisamment de place au breton !

Combien d'édito dans Le Télégramme (ou dans Ouest-France) pour demander que la France signe la Charte européenne ..., ou pour que soit votée une loi (on l'annonce maintenant pour fin 2010) pour les langues régionales ?

Les malheurs de l'équipe française de football font davantage les Unes de ces journaux que les langues minoritaires. Constat qui est valable pour tous les journaux.

Ken ar wezh all
Alwenn

Écrit par : Alwenn | 06/03/2010

Premier message parti trop vite !

Écrit par : Alwenn | 06/03/2010

"Disons que Le Télégramme, ni Ouest-France n'ont été et ne sont des "moteurs" de la défence des langues minoritaires en général, et du breton et du gallo en particulier."

Il y a bremañ dans une logique militante explicite mais qui n'est que très peu lu (300 abonnés, très peu d'échos en Basse-Bretagne chez les bretonnants)

Il y a YA! qui fait du journalisme de proximité mais ne se place pas dans une logique de militantisme, les articles y sont objectifs et rendent bien compte de tout ce qui se passe en Bretagne, avec notoirement la promotion de la langue Bretonne et les événements qui y sont associés, ce ne semble pas être un cheval de bataille pour les éditions KVB . Point.

Mais ce n'est nullement la vocation des quotidiens OF et le Télégramme ! Je vous pose la question : au nom de quelle logique tout média devrait s'associer à la cause de la défense des langues minoritaires. S'ils défendent une cause, de quelle cause s'agit-il ?

Écrit par : Daniel Ach | 06/03/2010

Bonjour Daniel
Les quotidiens régionaux ou nationaux ont des lignes rédactionnelles et les journalistes ont une déontologie qui met leur métier au service de la liberté d'information (parmi les sites en lien : le Syndicat national des journalistes). Le fait d'avoir une page en breton chaque semaine, comme le fait le Télégramme, est un choix rédactionnel, qu'on le veuille ou non. Mais dans une rédaction, celle d'OF, celle du Télégramme ou une autre, il peut y avoir des journalistes de sensibilités très différentes concernant les langues régionales (et concernant plein d'autres choses !).
Le rôle des journaux est d'abord d'informer. C'est cette cause là qu'il doivent défendre, avec celle de la démocratie qui va de pair. "Je ne connais qu'une seule ligne, celle du chemin de fer" disait le journaliste Albert Londres, qui définissait ainsi le journalisme : "Porter la plume dans la plaie".
Kenavo
CLM

Écrit par : Christian | 07/03/2010

Salud d'an holl,

Un draig evit resisaat ar pezh zo bet meneget gant Daniel Ach. 600 koumananter zo gant Bremañ.

Afin de préciser une info apportée par Daniel Ach, le magazine Bremañ compte environ 600 abonnés.

A galon,

Milio Latimier
breman@wanadoo.fr

Écrit par : Milio Latimier | 08/03/2010

"au nom de quelle logique tout média devrait s'associer à la cause de la défense des langues minoritaires. "

Début de réponse (encore qu'il faudrait distinguer la défence des langues minoritaires, d'une part, et la défance du breton et du gallo en Bretagne par des journau "bretons", d'autre part) (en ayant bien conscience qu'un journal "défend" "de fait" a langue qu'il utilise et marginalise "de fait" les langues qu'ils n'utilisent pas) :

1 - Raison économique !?
2 - Raison politique ?!
3 - Raison personnelle ??
4 - Raison citoyenne !!
5 - Raison éthico-humaniste (défence des droits de l'homme et des cultures menacées !!!!

Écrit par : Alwenn | 09/03/2010

"Raison citoyenne !!
Raison éthico-humaniste (défense des droits de l'homme et des cultures menacées)"


dans le monde idéal oui à-priori... dans le monde Bolloré-Le Lay qu'est-ce t'en n'as n'a fout' si t'as l'pognon ?

Écrit par : ar berr | 09/03/2010

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