11/06/2005
C'est impôt dur !
Récemment, il fallait rendre sa feuille de déclaration de revenus dûment complétée, et sans erreurs. C'est pourquoi je suis allé au centre des impôts de Lorient afin d’avoir quelques renseignements qui me manquaient. A l'accueil du rez-de-chaussée, une personne me demande où j’habite et m’oriente vers le troisième étage. Là, une autre personne me donne un ticket, blanc avec un liseré bleu, sur lequel est écrit le signe dollar, $ puis 303, et plus haut, 49... Que viennent faire des dollars dans cette histoire alors que nous sommes passés à l'euro ? L'on parle beaucoup d'hégémonie étasunienne actuellement, mais faudrait pas anticiper trop...
Bon, ce mystère n’étant pas résolu, je me dirige, ticket en main, vers le couloir que l’on m’indique et là, je trouve le bureau 303, comme il est écrit sur mon ticket. Je me plante devant debout, car il n'y a pas trop de chaises... Pas assez pour les personnes âgées présentes : il faudrait peut-être aviser le Ministère du budget, qu'il débloque des crédits ! Mais la porte du bureau 303 reste désespérément fermée pendant une dizaine de minutes. D'autres s'ouvrent et, tendant l’oreille, j’entends une conseillère appeler la série 302, alors qu'elle est dans le bureau 304 ! Tiens donc, les numéros sur les tickets ne correspondent pas à ceux des bureaux ! Bizkoah kemend all, me dis-je (“jamais autant”). Panique dans les files... Et les 303 de se placer devant le bureau 301 tandis qu'un afflux de 306 se précipite vers la porte 302, etc ! “C'est où la file 306 ?” demande une dame. “C'est ici répond une autre dame, un peu pincée, mais il y a du monde avant”...
Et le numéro 49, en haut du ticket, à quoi sert-il ? Et bien voilà, les personnes sont sensées avoir un numéro dans leur file d'attente, mais comme elles se mélangent les pieds dans les files, que les conseillers ne demandent pas leurs tickets aux “clients”, ces numéros n’ont plus aucun intérêt : c’est le bordel ! En plus, certains conseillers appellent bien leur série et leur “numéro de série”, mais d'autres se contentent d'appeler “au suivant”, ce qui fait plutôt règner la loi du plus vite comprenant et du plus rapide (et là, les personnes âgées sont un peu désavantagées)... Voilà, après vingt minutes d'attente, j’ai fini par comprendre le système et obtenir les renseignements attendus en cinq minutes avec une charmante conseillère. Ouf ! Il paraît que le gouvernement légifère actuellement sur la simplification des démarches administratives : il y a du boulot, en commençant par l’achat de quelques chaises de plus et une meilleure organisation des files d’attentes !
Christian Le Meut (2004)
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10/06/2005
Bec'h en tailhoù !
Bet on bet en Oriant d’an Ti an Tailhou evit kompreiñ penaos gober get ma diskleriadur peogwir e vanke din titouroù. Er staj kentan (res an douar), ur plac’h ‘deus goulennet genin emen e oan e chom. “Ba Hen Bont”, m’eus respontet, hag hi de lavar din da grapiñ betek an trede staj. Du hont, un den all ‘neus roet din un tiked evit gortoz : un tiked gwenn ha glas. Skrivet oa warnan ar sign dollar, ha daou sifr : 303, hag, un tammeg uhelloc’h, 49.
Petra a dalv ar sign dollar ? M’eus ket komprenet... Hiriv an deiz e vez paeet tout an traou get an euro, hor monneiz, netra da welled get an dollar ha n’omp ket bet aloubet c’hoazh get arme an Estadoù unanet !... Met ne vern ket : aet on da c’hortoz dirak ar burev 303, evel ma oa bet skrivet war ma zamm tiket... E ma sav e oan, ne oa ket trawalc’h a gadoerioù, nag evidon, nag evit ar re gozh oa ar o sav ivez. War a seblant, an aotroù ministr ar Budget n’en deus ket argant awalc’h evit prenañ kadoerioù...
Met dor ar burev 303 a chom serret. E pad an amzer-se, ar-dro dek munutenn, tud all zo aet e barzh burevioù all, ha mont kuit. Iskiz oa. Goude un nebeut amzer, m’eus klewet ur plac’h a labour er stal, ur plac’h an tailhoù neuze, e galviñ tud get niverenn 302 daoust ma oa ar plac’h se e barzh ar burev 304 ! Euréka : an niverennoù war an tikedoù ne glote ket get niverenoù ar burevioù ! Eureka ! Perak gober traou simpl pa e vez posupl ober traou kompliket ! Hag ar re all da gompreiñ ivez ! Ha setu an tud o fiñv e barzh an trepas evit kavet o burevioù mat. Bec’h, stlabez, bordel kwa, hag tud e klemm, me lavar deoc’h.
Un niverenn all oa war ma ziked : 49. Hennezh oa ma niverenn e barzh ar “file d’attente”... Ya, met ne servij ket da netra ivez peogwir den ebet a ouia ket emen emañ e “file d’attente” mad ! Goude un ugent munutenn bennak m’eus komprenet emen emañ “ma” burev din-me, ha m’eus kavet ur plac’h, koant hag amiabl, evit displeg ar pezh a vanke din... Setu. N’eus ket pell zo m’eus klevet lâret e oa ar gouarnamant e klask aeziñ an traoù graet get ar melestradurezh broadel : labour zo !
Christian Le Meut
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08/06/2005
Non aux Jeux Olympiques à Paris (bis) !
Au secours, les jeux olympiques reviennent ! Et il semble que Paris soit parmi les favoris. On n'a pas fini d'en entendre parler... Rappel d'un écho paru en mars dernier :
"Beaucoup de boucan a été fait au début du mois de mars 2005 à propos de la venue à Paris d’une délégation du Comité international olympique. Paris est sur les rangs pour organiser les jeux 2012, en concurrence avec Madrid, Londres New-York et Moscou... Une délégation a circulé dans un Paris quasiment en état de couvre-feu pour ne pas qu’elle voit les manifestations qui avaient lieu ce jour-là. Et télés et radios de chercher à savoir si les délégués étaient contents de leur séjour, s’ils avaient bien mangé, si tel clignement de l’oeil pouvait être interprété comme un signe favorable... Même le président Chirac s’est prosterné devant les délégués... Un grand moment d’unanimité médiatico-nationaliste.
Et ces syndicats, quels inconscients ! Ils n’avaient même pas cru bon d’annuler leurs manifestations ! Quasiment des traîtres à la patrie. Ils ne se rendent pas compte de l’enjeu. La venue des JO créeraient 40.000 emplois en France et occasionnerait 35 milliards d’euros de retombées d’ici 2019, d’après mon journal quotidien... Et tout cela risquait d’être raté à cause de manifestations d’inconscients, pour de misérables augmentations de salaires...
Car c’est le paradis, que promettent les JO. Rendez-vous compte, 40.000 emplois... Bon, sur les deux millions et demi de chômeurs que comptent la France, ce n’est pas grand chose... Mais ceux qui n’auront pas trouvé d’emplois pourront au moins regarder les JO à la télé ! Et puis pensez à cette moisson de médailles en or que nos champions vont rapporter ! Bon, c’est vrai, là encore, on reste dans l’hypothèse...
Mais quand même, 35 milliards d’euros de retombées, mesdames, messieurs... D’où vient ce chiffre trouvé dans un journal, je ne sais pas, mais j’en ai trouvé d’autres dans Courrier international du 10 mars dernier. Un article d’un journal grec y est traduit en français. Il fait le bilan des JO d’Athènes qui ont eu lieu l’été dernier...
Le coût total des JO s’est élevé à neuf milliards d’euros au lieu des quatre milliards prévus... Or les caisses de l’Etat grec sont vides, d’après ce journal... Seuls 10% des sites olympiques grecs “sont aujourd’hui utilisables à des fins commerciales”. Certains stades sont transformés en refuges pour sans-abris, d’autres plus ou moins en décharge...
Et puis la grande fête populaire a été plutôt un flop. Les Athéniens eux-mêmes ont été incités par les autorités locales à quitter la ville pour laisser la place aux visiteurs, éviter de créer des embouteillages et une pollution supplémentaire. Ils sont partis à la campagne regarder les JO à la télé... Mais il y a eu moins de visiteurs que prévus. Certains touristes ne sont pas venus car, un mois avant le début des JO, les journaux du monde entier parlaient encore des installations non-ter minées. Certains étrangers ne sont pas venus par peur des attentats alors même que des mesures de sécurité importantes ont été mises en place pour un coût largement supérieur à ce qui était prévu....
Et tout cela pour quoi ? Deux des champions grecs parmi les plus connus ont été exclus dès le début des épreuves suite à un contrôle antidopage positif... Un vrai psychodrame national !
Tout cela ressemble un peu à un flop olympique, dont on a peu entendu parlé lors de la venue de la délégation en France... Mais dites-moi, messieurs Chirac, Delanoë et consorts, les millions que l’on consacre à une participation hypothétique à des JO aux retombées économiques également hypothétiques, ne pourrait-on pas les consacrer plutôt à bâtir des écoles ? Des bibliothèques ? Des lieux où débattre et philosopher, comme les Grecs anciens ? Car la Grèce n’a pas donné au monde occidental uniquement les Jeux olympiques, elle a aussi inventé la philosophie, et une forme de démocratie. Deux choses autrement plus importantes que des médailles en chocolat.
Alors non, moi, je ne vote pas pour Paris. Ailleurs les JO ! Partout ailleurs, mais pas à Paris. Le CIO dira sa décision finale en juillet. Je n’ose imaginer le psychodrame si Paris n’est pas choisie... Mais pourquoi ne pas refaire les jeux à Athènes, et définitivement, histoire de rentabiliser les investissements faits par la Grèce et de renflouer les caisses publiques grecques ? En voilà une idée qu’elle est bonne. Allez les Grecs !"
Christian Le Meut
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07/06/2005
Nann d’ar c’hoarioù olimpik e Paris !
Paris zo war ar rank evit degemer ar c'hoarioù olimpik, ha dibabet vo, marteze, hervez an doereieù m'eus lennet : siwazh !
Setu ar pezh m'boa skrivet daou vizh zo dija a-enep ar raktress-se. D'am sonj, ne vin ket selaouet, ur wezh all !
"Trouzioù spontus zo bet graet e penn-kentan miz Meurzh 2005 a ziar-benn ar c’hoarioù olimpik a vo er bloaz 2012. Paris zo war ar rank evit kempeiñ ha degemer ar c’hoarioù-se, get Madrid, Londres, New-York ha Moskoù... Pewarzek den ag ar “CIO, “Bodadeg etrebroadel olimpik” zo deuet da wellet Paris, he stadoù, ha c’hoazh. Ha setu, razh an dud e klask goueit o sonjoù, mard o deus kavet bourrapl an amzer e Bro C’hall, mard o deus debret mat, ha patati ha patata... Hag ar prezidant Chirak e-unan d’en em stouien dirak tud ar CIO...
Ha setu ! Manifestadegoù zo bet savet get ar sindikadoù evit goulenn goproù brasoc’h... Met kollet o spered gete ? Dre o faot vo, mar ne d’int ket ar c’hoarioù olimpik e Frans. An dreitourion brein... N’o deus ket komprenet e vo echu an dilabour e Frans a drugarez d’ar JO ? Hervez ar pezh m’eus lennet barzh ur gazetenn, daou ugent mill gobr vehe savet a drugarez d’ar JO e Paris... Bon, daou ugent mill gobr e-kenver daou villion pemp kant mill a-dud dilabour, n’eo ket kalz a-dra benn ar fin... Ya, met kaeroc’h vo : pemp milliard a tregont ag euroioù vehe kaset e Bro Frans a-drugarez d’ar JO ! 35 milliard euro memestra... Ur sapre sammad ! Ar baradoz war an douar vo Bro Frans, me lâr deoc’h, goude bout deuet ar JO aman... Ha sonjit ivez en ar medallenoù aour a vo tapet get hor sportourion... Bon, n’eo ket ken sur e vo tapet ur bochad, gwir eo......
Piv n’eus kollet e spered, a-benn ar fin ? Ar sindikadoù ? Pe, kentoc’h, kazetennerion zo ha politikourion-zo ivez, deuet da vout foll ha bammet dirak ar “JO” sakred...
Sellomp doc’h ar c’hoarioù olimpik 2004, bet degemeret en Athenes warlene... Tremenet mat du-hont ? Ya, sanset.... Met ne oa ket kement-se a dud daet da wellet ar JO en Athene, hervez ur gazetenn a Gresia troet barzh Courrier international (10/03/2005). Goulennet oa bet get ar gouarnamant d’an Atheniz, monet kuit evit leskel al lec’h d’an douristed. Hag an Atheniz da sellet ar JO doc’h an tele ! Met ne oa ket daet kalz touristed. Rak kazetennoù ag ar bed a-bezh a lâre, ur miz araok, ur bern traoù ne oant ket prest c’hoazh ! Hag ur bern tud zo aet d’ur vro all... Ha tud all doa tapet aon rak ar gwall daolioù. Ur bochad argant a zo bet fondet evit ar surentez... Met ivez evit sevel stadoù nevez ne servijont ket mui breman. Ha mod-se, nav milliard euro zo bet dispignet get Bro-Gres e-lerc’h pewar milliard euro sonjet araok.
Ouzpenn-se ar Gresianed n’int ket bet kountant bras. Daou sportour ag ar vro, brudet bras, zo bet tapet a gaos m’o doa kemeret drammoù ! Just e komansamant ar JO... Medalenn aour ebet evite, nemet medalenn ar vezh !
N’eo ket sur, benn ar fin, e vo gounizet argant a drugarez d’ar C’hoarioù olympik e Paris. Fondet vo kentoc’h, d’am sonj... Trouz bras zo bet graet dija ha trouz brasoc’h vo e miz gouere, pa vo lâret o choaz get tud ar CIO ! Me, ne votan ket evit Paris, kentoc’h evit Madrid, pe Moskoù, pe New York, pe Londres... Pe Athenes, evit an dro all ! E pep lec’h, met pas Paris. Aotroù Chirac, aotroù Delanoë, ma z’eus argant da zispign, savomp skolioù geti, pe levraouegoù, pe teatroù e-lec’h stadioù re-vras. Savomp lec’hioù da lenn ha da gomz... Filosofomp evel ar Gresianed kozh. Estroc’h evit ar c’hoarioù olimpik a zo bet savet gete : an demokratelezh hag ar filosofi ivez. Daou dra talvoudusoc’h, ha pouezusoc’h, evit ar c’hoarioù olimpik, d’am sonj."
Christian Le Meut
20:00 Publié dans Buhez pemdeziek/Vie quotidienne, Etrebroadel/International, Politikerezh/Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
06/06/2005
Big Brother Internet
Internet est un outil nouveau, efficace pour trouver des renseignements de toutes sortes sur l’histoire, l’économie, les pays étrangers, etc. On y trouve beaucoup de choses, gratuitement ou presque. C’est une sorte d’encyclopédie universelle pour les personnes qui surfent sur le Net. Met, si cet outil peut aider à trouver des renseignements de toutes sortes, il peut aussi se révéler très indiscret. C’est très facile. Il suffit d’aller sur un moteur de recherche, “Google” par exemple, et de chercher sur les noms désirés. Si un de vos proches s’appelle “Marcel Le Bras”, c’est un exemple, vous tapez Marcel Le Bras et les pages internet sur lequel est mentionné ce nom apparaîtront, ou au moins une partie. Vous pouvez ensuite aller voir aller sur ces pages et vérifier s’il s’agit bien de “votre” Marcel Le Bras ou d’un autre.
Mais, à ce petit jeu, l’on peut avoir des surprises. C’est ce qui est arrivé à une adolescent vivant aux Etats-unis. Lui, c’est sur son propre nom qu’il a entamé une recherche... Et il l’a trouvé, son nom, sur une liste d’enfants recherchés suite à un enlèvement ! Quatorze ans plus tôt il avait été enlevé par sa propre mère alors que sa garde avait été confiée à son père, par la justice canadienne... La mère était alors venue vivre aux Etats-Unis, pour ne pas être rattraper par la police... Elle l’a été, et par son propre fils ! L’affaire a ensuite été confiée à la justice étasunienne... Internet, c’est formidable, mais c’est aussi un peu “Big Brother” ?
Christian Le Meut
10:20 Publié dans Buhez pemdeziek/Vie quotidienne, Gwirioù mab den/droits de l'être humain, Web | Lien permanent | Commentaires (0)