Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27/11/2005

Quand l'art s'empare du réchauffement climatique...

Le climat se réchauffe (enfin pas trop ces jours-ci !); les températures auraient augmenté d’un degré en moyenne en France au vingtième siècle. Les glaciers fondent dans les Alpes, les glaces polaires de l’Antarctique et de l’Arctique fondent... L’eau douce se mélange ainsi à l’eau salée, ce qui risque de perturber durablement les courants marins. Or le Gulf Stream, ce courant marin chaud qui vient du Golfe du Mexique, adoucit le climat de l’Europe de l’Ouest. Si le Gulf stream faiblit, voire s’arrête sous l’effet de la fonte des glaces, notre climat risquerait de ressembler à celui... du Québec ! Hiver long, froid et rigoureux; été court et lourd... Le réchauffement du climat mondial pourrait signifier, à terme, un refroidissement des températures par chez nous ! Quant aux conséquences de l’augmentation du niveau des océans, elles risquent aussi d’être importantes, voire catastrophiques sur certaines îles et certaines côtes...

Un artiste étasunien du nom de Wayne Hill a voulu s’exprimer sur ce sujet (Marianne du 06/08/2005). Il a rempli une bouteille avec de l’eau venant, selon ses dires, de l’Antarctique et a écrit sur cette bouteille les mots “Arme de destruction massive”, pour montrer la menace que fait peser sur l’humanité le réchauffement du climat...
Poursuivant dans son idée, il a exposé cette bouteille, pardon, cette œuvre d’art, dans une galerie, posée sur une table avec un prix : 63.000 euros ! Rien que ça... De quoi se payer quelques milliers de bouteilles d’eau !

Mais le caractère artistique de cette bouteille n’a pas sauté au yeux d’un visiteur, ou d’une visiteuse, l’été dernier lors d’une exposition d’art contemporain à Devon, dans le sud de l’Angleterre. Cette personne a pris la bouteille pour la boire, probablement. Disparue, l’oeuvre d’art ! Avalée l’eau de l’Antarctique. Evaporés, les 63.000 euros... ! Et ce vol ne sera même pas puni puisque le voleur ou la voleuse n’a pas été identifié; pire, il ou  elle ignore probablement avoir bu à la fois de l’eau de l’Antarctique et une œuvre d’art estimée à 63.000 euros par son créateur; ça fait cher de la gorgée quand même ! Et un pipi de l’Antarctique dans une bouteille, ça vaudrait combien selon Wayne Hill ? Quand

Christian Le Meut

Les commentaires sont fermés.