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20/03/2008

La côte aussi, a été sinistrée

Le coup de vent du 10 mars n'a pas inondé que moi, mais quelques milliers de maisons et véhicules sur la côte. Hier, je suis allé du côté de Saint-Philibert et Locmariaquer (Morbihan, baie de Quiberon). A la plage de Saint-Pierre Locmariaquer les changements sont flagrants. Le sable a reculé et là où l'on pouvait descendre à la plage par des petits sentiers pentus, il y a désormais un mur d'un mètre duquel il faut sauter, ou passer plus loin. Par endroit le sable a été déplacé au point que l'on voit la terre. Rabotée, la plage. La dune y relie une petite île inhabitée (mais cultivée) au continent. Cette presqu'île s'enfonce en demi-cercle dans l'océan, ce qui forme une anse intérieure peu profonde, bordée de sable, dont la mer se retire entièrement à marée basse. C'est le rendez-vous des pêcheurs à pieds. Le village de Saint-Pierre a été construit à l'abri de cette dune et de cette anse protectrices. Or, cette fois, la mer est passée par dessus la dune, à son endroit le plus bas. La trace en est visible. Quelques tempêtes de ce type et la dune risque de céder. Le village serait alors menacé...

Un peu plus à l'ouest, à Saint-Philibert, la plage de Kerneveste a aussi changé. Le sable s'est déplacé vers l'est. Le sentier côtier aménagé il y a deux ans par la commune et le Conservatoire du littoral, pour faire le tour du petit fort de Kerneveste, a été détruit sur une dizaine de mètres. Complètement. A la place, il n'y a plus que des pierres. Rabotés, là encore, le sable et la terre... A la plage voisine de Men er Beleg on remarque désormais de petites criques de sable qui n'existaient pas il y a peu. Là encore, la mer est passée par dessus la dune et la route qui relient la plage à une petite presqu'île habitée. Le macadam a été emporté.

A la Trinité-sur-Mer le sentier côtier qui longe la rivière de Crac'h vers la pointe de Kerbihan, a été détruit sur plusieurs dizaines de mètres. Il est interdit au public.

A Nantes des vents ont été mesurés à plus de 150 km/h... 

Tout celà a bien des allures de "catastrophe naturelle". En espérant que ce genre de catastrophe ne se reproduira pas trop souvent.

Christian Le Meut 

Taol amzer : an aod ivez a zo bet beuzet

Dimerc'her. Souezhet bras on bet, ha spontet awalc'h : baleet m'eus koste Lokmariaker ha Sant-Filibert, war an aod, evit mont da weled ar pezh a oa bet distrujet get ar mor d'al lun 10 a viz Meurzh. Estroc'h evidon a zo bet beuzet, e gwirionez. E Sant-Ber Lokmariaker, an traezh zo aet war gil war un metrad hag, a wezhoù, aet eo kuit da vat. N'eus ket mui nemet douar. Un vinojenn a oa evit ober tro ur gourenez vihan, get un mur kozh graet get maen, hag ur park bihan d'an tu all : n'eus ket mui netra, na vinojenn, na mur. An douar hag an traezh a zo aet ar gil war daou metrad, d'am sonj ! Hag ar mor a zo paseet war an devenn a zo, bremañ, en arvar da vout troc'het ma z'eus un taol amzer all ken kreñv evit ar pezh a zo bet d'an 10/03...

Memestra e Sant Filibert, e Men er Beleg : ar mor a zo paseet war an devenn, etre an douar bras hag ur gourenez vihan. Makadam an hent a zo aet kuit. E Kernevest ur vinojenn a oa bet savet daou vloaz zo get an ti kêr hag ar "c'honservatoire du littoral" : distrujet penn da benn war dek metrad.

En Drinded ivez, ar vinojenn bet savet a-hed ar mor a zo bet serret get an ti kêr goude bout bet distrujet get an taol amzer. 

Nehansus eo evit an amzer da zont. Gourenizi a zo, a zay da vout inizi da vat; ha lec'hioù e lec'h ma z'eus tier ha tud a vo beuzet. Ha, moarvat, ni wellay ar chanchamentoù-se.

Christian Le Meut