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28/09/2010

Lousiane/Bretagne : français, breton, même combat?

Un destenn interesus a zo da lenn war blog ar senedour François Marc (Penn ar Bed, sokialour). Un témoignage intéressant sur le site du sénateur PS finistérien François Marc.

http://francois-marc.blogspirit.com/archive/2010/09/28/la...

Commentaires

C'est quand même de la grosse fisselle, et on se demande qui est ce sensé amadouer : chercher à attirer l'attention (et la sympathie, ou la compassion) sur la situation du breton en faisant le détour par le ... français d'Amérique.

Je trouve ça extrèmement triste. Droite et gauche en france "républicaine" sont bien d'accord dans l'ensemble pour laisser les langues minoritaires mourir de leur bellle mort (et ainsi ne pas mettre en danger leur si belle "unité républicaine", qui ressemble fort à une "unité fasciste".

Ce qu'il faudrait accuser, c'est la faiblesse et l'incapacité ... volontaires des politiciens bretons qui savent à l'occasion se plaindre et montrer leur solicitude pour ces "richesse patrimoniale" "malmenées", mais qui sont incapables de dépasser leur appartenance partisanne et de se reunir pour imposer à la capitale du Centre les conditions pour que le breton puisse vivre comme langue.

La menace contre l' "unité républicaine" (que fait le mot "républicain" ici ??) est à l'origine de la Terreur pendant la Révolution, et la Terreur linguistique en est un des volets, toujours en activité, celle-là.

C'est tout sauf un argument "démocratique "et en contradiction flagrante avec les "droits humains".

Écrit par : Alwenn | 29/09/2010

La défence d'une langue n'est d'aileur pas une question de nombre de locuteurs : le cantonais est parlé par plus de 50 million de "Chinois", et n'en est pas moins menacé par les désirs d' "unité républicaine" de Pékin.

"Les Cantonais défendent leur langue à l'approche des Jeux Asiatiques"

Ce n'est pas pour des questions de droits ou de travail que des centaines de Cantonais sont descendus dans la rue ce week-end, mais pour défendre leur langue et leur spécificité culturelle, qu'ils pensent menacées par l'hégémonie de Pékin.

http://www.aujourdhuilachine.com/actualites-chine-les-cantonais-defendent-leur-langue-a-l-approche-des-jeux-asiatiques-14527.asp?1=1&IdBloc=1&Commentaires=1#Commentaires

L'argument de l' "unité républicaine" est inepte et indigne d'un démocrate. C'est l'argument utilisé par Pékin pour accuser le Dalaï-Lama de terroriste.

Ce n'est rien d'autre qu'une "hégémonie" du centre, un diktat, pour utiliser un mot russe.

Écrit par : Alwenn | 29/09/2010

Le cantonais en tant que langue de la diaspora a plus d'importance que le mandarin du nord, langue du pouvoir et de 67% de la population. Il faut savoir que le chinois s'écrit par des idéogrammes qui n'ont pas grand-chose a voir avec la prononciation, ce qui fait que tout le monde peut lire le journal sans se comprendre à l'oral. Ce système est adopté par les chinois de par la grande diversité et la non-phonéticité de leurs langues, mais elle n'a aucune application au niveau de la communauté internationale car beaucoup trop complexe pour les alophones, et même les Chinois finiront un jour par l'abandonner pour passer à l'anglais. Les autres langues asiatiques et africaines subiront le même sort, y compris l'arabe qui est mutuellement inintelligible d'un pays à l'autre, car ce sont des langues inadaptées aux exigences de la modernité (scientifique notamment) et sans possibilité d'internationalisation... Seul le tandem espagnol/portugais (700 millions de locuteurs) va se maintenir face à l'anglais.
Quant au français, il subira le même sort que le breton, dès que les Africains auront la possibilité de passer à l'anglais pour négocier avec les asiatiques...

Écrit par : Froud | 02/12/2010

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