08/10/2009
"Les blondes" en breton/ "Ar meleganezed" troet e brezhoneg
"Les blondes" (ar meleganezed) a zo ur rummad bandennoù embannet e galleg abaoe bleadeù zo (dek albom a zo). Istorioù a zo bet troet e brezhoneg ("la langue officielle des planteurs de menhirs" eme lec'hienn internet an ti embann...) get Divi Kervella, hag embannet n'eus ket pell zo. Bez zo "gagoù" fentus ha reoù all mantrus penn da benn. Ma faota deoc'h lenn ar c'hwec'h bajenn gentañ, posupl eo o fellkargiñ war lec'hienn embannadurioù an Heol.
Les blondes (ar meleganezed en breton), est une série de bande dessinée en français éditée depuis plusieurs années (la série compte dix albums). Certains gags ont été traduits en breton ("la langue officielle des planteurs de menhirs" selon le site internet de l'éditeur...), par Divi Kervella, et viennent d'être publiés. Il y a des gags drôles, certes, mais d'autres sont franchement navrants. Pour vous faire une idée plus précise, il est possible de télécharger les six premières pages sur le site des éditions Soleil.
12:48 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Levrioù/Livres/BT/BD | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd
06/10/2009
Le Monde : "La diversité linguistique est une richesse menacée"
War lec'hienn internet Le Monde e c'heller lenn pennadoù a zivout ar yezhoù en arvar er bed a-bezh. Kazetennerion ar gazetenn a zo aet da glask pell (betek Afrika hag Amerika kreizteiz), ar pezh a zo edan o daoulagad e Bro C'hall... Marteze, ne faota ket dezhe gwelout a pezh a zo bet graet get Bro C'Hall a enep ar yezhoù rannvroel ? Interesus eo, memestra. Ur yezhourez a zo aterset, Colette Grinevald.
Sur le site du Monde on peut lire plusieurs articles sur les langues en danger dans le monde entier. Des journalistes de ce journal sont allés chercher loin (en Afrique, en Amérique du sud), ce qu'ils ont sous les yeux en France. Mais peut-être ne veulent-ils pas voir ce que la France a fait contre les langues régionales ? C'est quand même intéressant à lire. Une linguiste, Colette Grunewald, est interviewée.
http://www.lemonde.fr/culture/article/2009/10/02/une-dive...
Mammenn/source : Diwan Breizh
22:56 Publié dans Etrebroadel/International, Politikerezh/Politique, Yezhoù/langues | Lien permanent | Commentaires (0)
Livre/Levr : Cheeseburger ha yod silet
L'écrivain Yann Gerven a réuni dans ce volume 24 nouvelles écrites entre 1998 et 2007, et dont certaines ont été éditées déjà, dans la revue Al Liamm notamment. Le titre, tout d'abord: "cheeseburger", là, tout le monde comprend ? Le mot est devenu international, il est ici une allusion aux jeunes générations que l'auteur met souvent en scène, notamment dans leurs relations aux générations plus âgées, d'où le "yod silet", que bien des anciens comprendront sans doute : "bouillie d'avoine". Un plat moins à la mode que le cheeseburger...
Ados et adultes
Plusieurs nouvelles mettent donc en scène des ados dans leurs relations aux adultes, comme la très drôle "Ar Pask kentañ", qui évoque aussi une histoire d'amour entre ado. "Panoufti" évoque aussi une rencontre amoureuse sur fond de SMS et de chat perdu dans les gouttières. "Tu pil, tu fleurenn", met en scène la rencontre de Tangi Troadeg et Nolwenn Karioù, deux adultes cette fois : là, le tableau est aussi social, il est question de chômage, d'alcoolisme, de mode de vie un peu en marge de la société.
L'église épinglée
L'église n'est pas épargnée dans "Ur vadeziant vouzarus", "un baptême assourdissant". L'histoire se passe il y a quelques décennies. Le bébé est né hors mariage, un "bâtard", née d'une servante engrossée par le fils d'une famille riche et "honorable" de la commune... Le baptême doit se faire en silence et de bon matin mais voilà que les cloches se mettent à sonner à toutes volées pendant la cérémonie. La marraine aurait-elle soudoyé un sonneur de cloche ? Et pourquoi ?...
Les nouvelles les plus courtes sont parfois les meilleures : comme celle de ce petit enfant qui reste en admiration devant un bucheron au travail. Le bucheron parle, l'enfant se tait. L'adulte se dit que l'enfant admire son travail. Peut-être, mais c'est surtout sa façon de se moucher que l'enfant admire, et qu'il adoptera par la suite, de retour en ville, à la grande colère de la maman...
Cruelles, dures, drôles...
Certaines nouvelles sont cruelles et dures, beaucoup sont drôles. Yann Gerven porte un regard à la fois tendre, humain, et caustique sur ses personnages et la société dans laquelle ils vivent. Ces nouvelles sont écrites dans un style direct, accessible aux lecteurs bretonnants. Pour les personnes qui apprennent le breton, parvenir à lire un jour Yann Gerven peut être un objectif en soi car elles découvriront ainsi un écrivain qui a un vrai style et un vrai univers. L'effort vaut le coup.
CLM
Cheeseburger ha yod silet, Al Liamm, 2009, 15 €, 360 pages
13:16 Publié dans Breizh/Bretagne, Brezhoneg/Langue bretonne, Levrioù/Livres/BT/BD | Lien permanent | Commentaires (0)