Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09/09/2007

Zinzag-Lokrist/Inzinzac-Lochrist

Souezhet on bet dec'h da noz e dremen dre Lokrist, kumun Zinzag-Lokrist, just e-tal an Hen-Bont peogwir emañ bet lakaet panelloù divyezhek a-hed an hent. Araok, war ar pont a-dreist d'ar Blawezh, ne oa nemet ur panel kozh "Lochrist". Barzh ar gumun-se ez eus tri vourc'h : Zinzag (war ar maezioù, tud a vota evit an tu dehoù); Penkesten (er c'hoadoù) ha Lokrist (a-hed ar Blawezh, micherourion a laboure barzh ar Forge hag a vota c'hoazh d'an tu kleiz). Sach blev a veze (hag a vez ?) etre Zinzag ha Lokrist a wezhoù... Met lakaet int bet razh barzh ur gumun hepken, dalc'het abaoe pell get tud a gleiz (sokialourion). Met, evit ar pezh a sell doc'h ar brezhoneg, netra, pe tost netra. Skol divyezhek ebet, kentelioù brezhoneg ebet, panelloù divyezhek ebet, daoust ma vez komzet c'hoazh breton d'an tu-se ha daoust ma veze komzet brezhoneg get al labourision douar hag ar vicherourion a Zinzag-Lokrist n'eus ket pell zo...  `

Hag a-gres d'ar panelloù nevez lakaet get departamant ar Morbihan, setu un nebeut gerioù brezhoneg barzh straedoù Zinzag-Lokrist.

Un dispac'h ?

Du breton à Inzinzac-Lochrist !
J'ai été surpris hier en traversant le bourg de Lochrist (commune d'Inzinzac-Lochrist) parce que de nouveaux panneaux routiers y ont été installés et ils sont bilingues. Auparavant, un vieux panneau indiquait simplement "Lochrist" sur le pont qui traverse le Blavet, séparant Hennebont de cette commune voisine qui compte trois bourg. Celui d'Inzinzac (rural, en campagne, votant plutôt à droite), celui de Penquesten (rural aussi mais plutôt dans les bois) et enfin le bourg de Lochrist (sur le Blavet, population ouvrière qui travaillait aux Forges avant leur fermeture dans les années 60, votant à gauche). Il y avait parfois (y-a-t-il encore ?) des chicaneries entre les trois bourgs de cette commune dirigée depuis plusieurs décennies par des maires socialistes. Mais, en ce qui concerne la langue bretonne rien, ou pas grand-chose, manifestement. Aucune école bilingue, aucune panneau bilingue, aucun cours de breton pour adultes, alors même qu'on y parle encore la langue bretonne et qu'il n'y a pas si longtemps les paysans et les ouvriers d'Inzinzac-Lochrist parlaient cette langue.

Et grâce aux panneaux bilingues installé par le département du Morbihan, quelques mots de breton ont fait leur apparition dans les rues d'Inzinzac-Lochrist...

Une révolution ?  

Christian Le Meut 

Les commentaires sont fermés.