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08/02/2009

Livre et lecture en Bretagne : brezhoneger ebet gopret getan ?

PeupleB351.jpgTraoù souezhus a lenner a wezhoù, evel ar pezh a zo bet embannet barzh kelaouenn "Le peuple breton" a-viz mañ (C'hwevrer, n°541), edan pluenn Riwanon Kervella, renourez Skol Ober, ur gevredigezh a ginnig kentelioù brezhoneg dre lizher, ha Kuzul ar brezhoneg, ur gevredigezh a dolp kevredigezhioù sevenadurel a Vreizh (embannerion evit un lod anezhe : Al Lanv, Al Liamm, Hor Yezh...). Titl ar pennad skrid interesus sinet geti a zo : "Production littéraire en langue bretonne : un sérieux effort reste à fournir". "Aujourd'hui, l'effort est légitimement porté  d'abord sur l'enseignement du breton, mais il est important de penser à la création future. Un élève qui apprend le breton doit pouvoir accéder à des productions diverses dans cette langue. Récemment a été créé en Bretagne - sur les cinq départements - un établissement public de coopération culturelle (EPCC) nommé "Livre et culture en Bretagne". Cet organisme prendra-t-il réellement en compte le livre et la lecture en breton ? A ce jour, pas un seul des huit salariés ne maîtrise le breton, ce qui reste un réel handicap pour la promotion et le développement de la langue dans ces secteurs. Par ailleurs, est-il concevable de toujours compter uniquement sur des bénévoles".

Setu ur stal savet get Rannvro Breizh, ur rannvro a zispign argant hag energiezh evit kas araok ar brezhoneg... Met ne c'hella ket goulenn, dre ret, da Livre et lecture en Bretagne, da c'hopriñ brezhonegerion ampart awalc'h da lenn ha da skrivañ ? Souezhus eo, memestra, ha dipitus bras ! Anat eo, n'hello ket al lenn hag an embann e brezhoneg mont araok mod-se. Ha da betra a servij reiñ argant da stummadurioù micherel e brezhoneg, evel ar pezh a ra ar Rannvro, ma ne gavont ket an dud labour e brezhoneg ar lerc'h ?!

E galleg/En français. On lit parfois des choses surprenantes, comme dans le numéro du magazine Le Peuple breton de ce mois-ci, février (n°541), sous la plume de Riwanon Kervella, directrice de l'association de cours de breton par correspondance Skol Ober et de Kuzul ar brezhoneg, fédération d'association culturelle bretonne (qui compte des éditeurs en son sein, comme Al Lanv, Al Liamm, Hor Yezh...). Le titre de l'article intéressant qu'elle signe est : "Production littéraire en langue bretonne : un sérieux effort reste à fournir". "Aujourd'hui, l'effort est légitimement porté  d'abord sur l'enseignement du breton, mais il est important de penser à la création future. Un élève qui apprend le breton doit pouvoir accéder à des productions diverses dans cette langue. Récemment a été créé en Bretagne - sur les cinq départements - un établissement public de coopération culturelle (EPCC) nommé "Livre et culture en Bretagne". Cet organisme prendra-t-il réellement en compte le livre et la lecture en breton ? A ce jour, pas un seul des huit salariés ne maîtrise le breton, ce qui reste un réel handicap pour la promotion et le développement de la langue dans ces secteurs. Par ailleurs, est-il concevable de toujours compter uniquement sur des bénévoles".

Voila un organisme créé par la Région Bretagne, région qui dépense beaucoup d'argent et d'énergie pour la langue bretonne. Et elle ne peut pas exiger de Livre et culture en Bretagne qu'il embauche des bretonnants capables de lire et d'écrire ? C'est surprenant, et très décevant. Il est évident que la lecture et l'édition en breton en pourront progresser ainsi. Et à quoi cela sert-il de financer des formations professionnelles en langue bretonne, ce que fait la région depuis des années, si c'est pour que les gens, ensuite, ne trouvent pas de boulot en breton ?!

Christian Le Meut

Lec'hienn internet Livre et lecture en Bretagne (unyezhek !) :

http://www.crl-bretagne.fr/index.php

07/02/2009

Ul lezenn evit ar yezhoù rannvroel a zo war ar stern

Marc Le Fur, kannad UMP ag Aodoù an Arvor, eil prezidant ar Vodadeg vroadel, a zo bet aterset get ar gelaouenn "Bretons" (miz C'Hwevrer)... "Bretons", gwellout a rit ? Ar gelaouenn hep brezhoneg a-barzh : pennad skrid ebet e brezhoneg, frasenn ebet e brezhoneg, un nebeut gerioù marteze, dre zegouezh. Komzet e vez alies ag ar brezhoneg a-barzh, met e galleg. Domaj eo ha n'eo ket get kelaouennoù evel-se e yello gwelloc'h hor yezh...
Ar bloaz paseet, ar yezhoù rannvroel a oa bet anavezet barzh lezenn stur Bro Frañs (ar bonreizh). Kannaded evel Marc Le Fur hag ivez senadourien ha kannaded all a Vreizh, a-zehoù, a-gleiz hag ar c'hreizteiz (ma chom unan), o doa savet o mouezhioù evit ma vehe degemeret ar yezhoù rannvroel er bonreizh. Ar pezh a zo bet graet ha, d'ar c'houlz-se, ul lezenn a oa bet prometaet get ar gouarnamant (get Rachida Dati), evit mont pelloc'h. Marteze, e vo roet gwirioù nevez d'ar yezhoù-se er mediaioù, skolioù, er vuhez foran, ha c'hoazh. Hag argant (ma chom argant...) ?...
Hervez Marc Le Fur, ba' "Breton", al lezenn-se a vo diazezeet war ar pezh a oa bet lâret e-pad an tabut a oa bet er Vodadeg vroadel, d'ar 7 a viz Mae 2008. Ur strollad tud a zo dija e labourat war ar raktres lezenn e Ministrerezh ar Sevenadur, eme ar c'hannad. Saovet omp, neuze ! Pegoulz e vo votet al lezenn nevez ? N'ouier ket : sevel ul lezenn nevez a dap amzer, a lâr M. Le Fur. Ar pezh a zo sur, hervezan : "Le texte sera déposé et débattu en 2009". Mat-tre !
Hag, eme c'hoazh Marc Le Fur, "Ce sera aussi à la société civile de nourrir ce texte". Neuze, ma peus-c'hwi sonjoù, mennozhioù "rezonapl" (dixit M. Le Fur), skrivit d'ho senadourion, pe d'ho kannaded.
D'al labour, sitoianed !

03/02/2009

Langues régionales : un texte "déposé et débattu en 2009" selon Marc Le Fur

Marc Le Fur, député UMP des Côtes d'Armor, vice-président de l'Assemblée nationale, est interviewé dans le numéro de février de "Bretons". "Bretons", le magazine sans un article en breton dedans, ni même un phrase... Mais passons. Le député y annonce qu'une loi sur les langues régionales est en préparation et qu'"une délégation travaille sous l'autorité du ministère de la Culture" (nous sommes sauvés !). L'introduction des langues régionales dans la Constitution en 2008 "a fait tomber le tabou majeur", estime M. Le Fur, "mais ça ne suffit pas. Il faut qu'on avance et qu'on progresse". La loi promise l'année dernière par le gouvernement est donc en préparation mais le député ne promet pas son adoption en 2009 "parce qu'une loi ça met du temps". Elle devrait concerner, selon le député, "l'aspect scolaire, l'aspect domaine public notamment la signalétique, l'aspect télévision (en ne se limitant pas à la télévision publique)...". "Ce sera aussi à la société civile de nourrir ce texte" ajoute le député qui attend "des propositions crédibles, raisonnables, positives" de la part des citoyens.

Alors, citoyennes et citoyens, au boulot !

02/02/2009

An Dasson : an niverenn 68 a zo deuet er maez

Kemenadenn a berzh Kerlenn Sten Kidna/Communiqué du cercle Sten Kidna (Auray) :

AD68350.jpg"An Dasson 68 : Ha petra 'dalv An Alré ? Niverenn 68 An Dasson, kelaouenn embannet get Kerlenn Sten Kidna, a zo deuet er maez. Pennadoù divyezhek brezhoneg-galleg a gaver a-barzh : un atersadenn get Tugdual Kalvez. Kelennour  àr ar prederouriezh hag àr ar  brezhoneg war e leve, Tugdual Kalvez a zo è chom e Sant-Nolv, e-tal Gwened, e-lec'h m'en deus savet ur gevredigezh añvet Glad Senolf evit gober war dro ar glad hag ar c'helenn brezhoneg d'an oadourion. Añvioù lec'h ar gumun-se a zo bet studiet a-dost get Glad Senolf : al lec'hañvadurezh a zo tem gentan an atersadenn. Penaos a veze savet añvioù lec'h ? Peseurt talvoudegezh a zo gete ? A-venn e teuont : ag ar brezhoneg, ar galleg, ar galianeg, al latineg, ha c'hoazh ? Saint-Nolff (Senolf), Le Bono (Ar Bono), hag Auray (An Alré) a zo displeget get T. Kalvez, met diaes eo gouiet razh an traoù. Al lec'hañvadurezh a zo ur skiant talvoudus bras, setu ar pezh a ziskouez Tugdual Kalvez. Mat eo displeg an dra-se en-dro un nebeut deizioù goude an trouz bet graet get ur penn bras ag an Ti post a-enep d'ar brezhoneg (dislaret get e rener war lerc'h).Pennadoù skrid all a zo ‘barzh An Dasson, a-ziar-benn Ar redadeg (C. Le Meut), a-ziar al lezenn-stur chanchet get ar parlamant da lakaat ur plas evit ar yezhoù rannvroel (Kerlenn Sten Kidna); ur valeadenn e Lisbonne  (Roland Gallois), ha sonjoù àr ar brezhoneg (Jean Dréano).
An Dasson niverenn 68 a c'hell bout prenet e stalioù levr 'zo : Coop Breizh (An Oriant); Lenn ha dilenn (Gwened); Breizh ma bro (an Alré); Stal levrioù a-dal d'an ti gar (An Alré); pe e Kerlenn Sten Kidna, 6 rue Joseph Rollo (skol gozh J. Rollo), 56400 An Alré) : 5 € an tamm (7 € dre lizher). Pellgomz : 02 97 29 16 58.

An Dasson 68 : Que signifie "An Alré" ?
Le numéro 68 de la revue An Dasson, éditée par le cercle Sten Kidna, vient de paraître. On y trouve des articles bilingues, français-breton : un entretien avec Tugdual Kalvez. Professeur de philosophie et de breton à la retraite, Tugdual Kalvez réside à Saint-Nolff où il a créé une association appelée Glas Senolf qui s'occupe du patrimoine et de l'enseignement du breton aux adultes. La toponymie de cette commune a été étudiée de près par cette association et constitue le thème principal de l'interview. Comment se forment les noms de lieux ? Quelle importance ont-ils ? D'où viennent-ils : du breton, du français, du gaulois, du latin ?... Tugdual Kalvez donne aussi des éléments de compréhension de noms comme An Alré (Auray), Ar Bono (Le Bono), Senolf (Saint-Nolff)... Mais établir de manière certaine l'origine des noms de lieux et leur signification restent souvent difficile. La toponymie est une science très importante. Cette interview vient le rappeler quelques jours après les déclarations d'un responsable de la Poste contre la langue bretonne, déclarations heureusement contredites par son supérieur.
Dans ce numéro d'An Dasson, on peut lire également un article sur la Redadeg (C. Le Meut), sur la reconnaissance des langues régionales dans la Constitution votée par le Parlement (Kerlenn Sten Kidna). Une promenade à Lisbonne est proposée par Roland Gallois, et une réflexion sur le breton par Jean Dréano.
An Dasson ("L'écho"), n° 68 est diffusé par Breizh ma Bro (Auray); la libraire en face de la gare (Auray); Coop Breizh (Lorient) et Lenn ha dilenn (Vannes), ou encore au Cercle Sten Kidna, 6 rue Joseph Rollo (ancienne école), 56400 Auray. 5€ (7 € par la Poste). Tél : 02 97 29 16 58.

01/02/2009

Depardon : un film sur les langues menacées dans le monde... et en France

Ur pennad talvoudus a zo da lenn war al lec'hienn "Mescladis e cops de gula" a zivout ur film nevez savet get Raymond Depardon : "qui va nommer les choses ?". Hennezh en deus aterset tud a gomz yezhoù en arvar er bed a-bezh, en Amerika kreisteiz hag ivez en Okitania ha Breizh. Met ar film-se a vez skignet e Pariz hepken, er "Fondation Cartier"... Ar re aterset a gomz o yezhoù a-vihan hag a zo istitlet e galleg.

Un article intéressant à lire vient de paraître sur le site "Mescladis e cops de gula", à propos d'un nouveau film de Raymond Depadon, "Qui va nommer les choses ?" Il a interviewé des personnes qui parlent des langues en danger, dans le monde entier, en Amérique du sud notamment, et aussi en Occitanie et en Bretagne. Mais ce film n'est diffusé qu'à Paris, à la "Fondation Cartier"... Les personnes interrogées parlent dans leurs langues maternelles, sous-titrées en français.

http://taban.canalblog.com/archives/2009/01/23/12197800.h...