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12/01/2008

Constitution/Bonreizh : skrivit d'ar gannaded/écrivez aux députés

Ma faota deoc'h poueziñ war ar gannaded evit ma vo votet gete an "amendement" kinniget get Marc Le Fur (lennit notenn da heul) c'hwi c'hell skrivañ dezhe ur mail evel ar pezh m'eus kaset da ma c'hannad. Ar chomlec'hioù a c'hell bout kavet dre lec'hienn an Assemblée nationale.

Si vous souhaitez écrire aux députés afin que l'amendement de Marc Le Fur soit voté (lire note suivante), vous pouvez leur écrire un mail; les adresses peuvent être trouvées sur le site internet de l'Assemblée nationale (liste par ordre alphabétique et sur la fiche du député cliquer sur "mél").

http://www.assemblee-nationale.fr/13/tribun/comm3.asp

Setu un destenn kinniget genin/voici une proposition de texte :

M. (Mme) le député
Je viens d'apprendre que le député Marc Le Fur va proposer un amendement pour modifier la Constitution afin que la France puisse ratifier la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, le 14 janvier 2008, à l'occasion du vote sur le traité constitutionnel.

Je vous demande, M. le député, de bien vouloir soutenir cet amendement par votre présence et votre vote lors du débat. Il est urgent que la République française fasse une place officielle aux langues régionales, notamment à la langue bretonne.

Dans l'espoir que cet amendement passe, veuillez agréer, M. le député, l'expression de mes salutations distinguées;

kenavo deoc'h
"

Ma peus c'hoant skrivañ d'an aotrou Le Fur, setu e chomlec'h mail/Si vous voulez écrire à Marc le Fur, voici son adresse courriel à l'Assemblée :

 mlefur@assemblee-nationale.fr

 

Yezhoù rannvroel : doare vat da c'hortoz ? Langues régionales : de bonnes nouvelles à attendre ?

Hag e vo keloù mat evit ar brezhoneg hag evit ar yezhoù rannvroel a-bezh e bro-Frans, ar sizhun kentañ ? Kinniget vo get kannad Marc Le Fur (UMP-Loudéac/Aodoù an Arvor) da chanch bonreizh Bro C'hall evit ma vo posupl war lerc'h ratifiiñ Karta europea ar yezhoù rannvroel (sinet get Jospin e 1998 met james ratifiet get ar parliamant a gaos ma z'eus ur yezh ofisiel hepken e Bro C'hall hervez ar vonreizh)... Bec'h a zo !

Y-aura-t-il des bonnes nouvelles pour la langue bretonne et les langues régionales de France la semaine prochaine ? Le député (UMP) Marc  Le Fur, de Loudéac (Côtes d'Armor) propose un amendement modifiant la Constitution pour que la ratification de la Charte européenne des langues minoritaires soit possible (elle a été signée par Jospin en 1998 et jamais ratifiée par le Parlement car la Constitution ne reconnaît qu'un seule langue officielle en France. Voici ce qu'en dit l'Agence Bretagne Presse : 

"Le député Marc Le Fur va proposer un amendement pour modifier la Constitution afin que la France puisse ratifier la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires : Marc Le Fur, député des Côtes-d'Armor (Lamballe - Loudéac), déposera le 14 janvier 2008 à l'occasion du vote sur le traité constitutionnel, un amendement pour modifier la Constitution afin que la France puisse ratifier la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires. Mar Le Fur avait deja proposé de modifier la constitution en janvier 2005 et en décembre 2006. La dernière tentative n'avait échoué que de 7 voix. (...). Le vote aura lieu au plus tard en fin de journée mercredi 15 janvier."

http://agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=9250 

07/01/2008

Langues régionales : matière à lire

Bez ez eus danvez da lenn, e galleg, a zivout ar yezhoù rannvroel e Frans, war lec'hienn internet ur c'helenner skol veur (e Bro Okitania, war e seblant), Jean-Pierre Cavaillé.Testennoù hir ha talvoudus.

Il y a matière à lire sur le thème des langues régionales en France, en français, sur le site internet d'un universitaire, Jean-Pierrre Cavaillé (enseignant en Occitanie semble-t-il).

http://taban.canalblog.com/

02/01/2008

2008 : bloaz etrebroadel ar yezhoù ! Année internationale des langues !

16/05/2007
Assemblée générale
AG/10592

Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

Assemblée générale

96e séance plénière - après-midi


PROCLAMANT 2008 ANNÉE INTERNATIONALE DES LANGUES, L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DEMANDE D’ENCOURAGER LEUR CONSERVATION ET LEUR DÉFENSE


« Le premier instrument du génie d’un peuple, c’est sa langue », a déclaré, cet après midi, l’Ambassadeur de la France auprès des Nations Unies citant l’écrivain Stendhal alors qu’il présentait à l’Assemblée générale un projet de résolution sur le multilinguisme.  « Le droit à l’usage de sa langue, la capacité à communiquer et donc à comprendre et se faire comprendre, la préservation d’un héritage souvent vieux de plusieurs siècles ou millénaire doivent bien être au cœur de la mission des Nations Unies », a insisté Jean-Marc de La Sablière. 


Par ce texte adopté par consensus, l’Assemblée générale demande aux États Membres et au Secrétariat d’encourager la conservation et la défense de toutes les langues parlées par les peuples du monde entier et proclame 2008 Année internationale des langues.  En outre, l’Assemblée générale prie le Secrétaire général de désigner un nouveau Coordonnateur pour le multilinguisme. 


Toujours aux termes de cette résolution, l’Assemblée prie le Secrétaire général de veiller à traiter tous les services linguistiques sur un pied d’égalité et à leur fournir également les moyens et conditions de travail qui leur permettent d’optimiser la qualité de leurs prestations.  Elle souligne en outre qu’il importe d’utiliser comme il convient toutes les langues officielles de l’ONU dans toutes les activités du Département de l’information, réaffirme la nécessité de réaliser la parité absolue des six langues officielles sur les sites Web de l’Organisation et encourage les Centres d’information des Nations Unies à poursuivre leurs actions de proximité et d’animation multilingues. 


Alors que le représentant d’Andorre a insisté sur la protection des langues en tant que fondement de la diversité culturelle, ceux de la Tunisie et de la Fédération de Russie ont fait valoir que les six langues officielles des Nations Unies – l’anglais, le français, l’espagnol, le chinois, l’arabe et le russe - représentent un moyen de renforcer l’efficacité de l’Organisation par le biais du respect des principes fondamentaux qu’elle est censée incarner.  Ces deux délégations ont également demandé que des ressources adéquates soient consacrées à la mise en œuvre d’actions en faveur du multilinguisme, notamment en ce qui concerne les services de conférences et les sites Web de l’ONU. 


De leur côté, les représentants de la Roumanie et du Sénégal ont souhaité que le prochain texte sur le multilinguisme, sujet pour lequel un projet de résolution est présenté tous les deux ans depuis 1999, fasse plus précisément référence aux opérations de maintien de la paix et à l’utilisation des langues des populations auxquelles sont destinées les actions des Nations Unies.   


« L’adoption de la présente résolution n’est naturellement pas une fin en soi.  Elle n’en constitue pas moins une étape importante pour l’action des Nations Unies car le multilinguisme est l’équivalent linguistique, culturel, voire civilisationnel du multilatéralisme », a enfin estimé Jean-Marc de La Sablière"

06/11/2007

Australie/Aostralia : diaes e chom stad an Aborigened

ab16df80652b66b6e52188f4b02fba65.jpgAn Aborigened a oa e chom en Aostralia pell araok an Europeaned met ar vro-se, an douar-bras-se kentoc'h, a zo bet aloubet penn da benn hag an aborigened a zo bet lakaet barzh parkoù... En ugentved kantved ar vugale oa bet dispartiet ag o zud da vout roet da familhoù gwenn evit deskiñ saozneg... An traoù a chanch, neoazh : hiriv an deiz 10 % ag an douaroù a zo bet roet en dro d'an Aborigened da vout renet gete met an darempredoù get gouarnamant Kanberra a chom diaes. Bec'h a zo etre an Aborigened, a chom paour hag er maez ag ar gevredigezh, ha pennoù bras ar vro. Setu ar pezh a ziskouezh niverenn diwezhañ Courrier international (887 - 21/10/2007).

Les Aborigènes habitaient l'Australie bien avant les Européens mais ce pays, ce continent plutôt, a été envahi complètement et les Aborigènes ont été parqués... Aux XXe siècle, les enfants ont été séparés de leurs parents pour être confiés à des familles blanches et apprendre l'anglais... Les choses changent cependant : actuellement, 10 % des terres ont été rendues aux Aborigènes pour être gérées par eux, mais les relations continuent d'être difficiles avec le gouvernement de Canberra. Il y a de la tension entre les Aborigènes, qui demeurent pauvres et marginalisés, et les dirigeants du pays. C'est ce que montre le dernier numéro de Courrier International (887-21/10/2007).

Petites citations :
"A la fin du XVIIe siècle, il existait en Australie 250 langues aborigènes distinctes et environ 400 dialectes. Selon le docteur Amery, de l'Université d'Adelaide, il ne reste aujourd'hui que 17 langues, "dont la moitié ne surviront probablement pas à la prochaine décennie". (...) le linguiste explique que les budgets alloués à la préservation de ces langues ont été détournés au profit d'autres actions dans le Territoire du Nord".

"La culture des Aborigènes semblait simple, parce qu'ils ne possédaient pas grand-chose de concret. Mais en termes de richesses intangibles - langues, spiritualités et relations humaines - elle est d'un étonnant degré de complexité. Une complexité qui continue d'entraver les relations avec les dirigeants de facto de l'Australie" (Germaine Greer).

12/10/2007

ONU : une visite qui n'a guère fait de bruit...

Une experte indépendante vient d'enquêter en France pour le compte de l'ONU, sur la situation des minorités. Cette visite n'a guère fait la une des médias, et les conclusions sont plutôt passées sous silence... Etonnant, non ? Voici ce qu'écrit à ce sujet le site Eurominority:

"L'Organisation des Nations Unies a mandaté une experte indépendante pour faire le point sur la situation des minorités en France. Mme Gay McDougall conclut son rapport de manière sévère. Elle critique la manière dont les immigrants sont traités. Selon ses conclusion en France, le racisme est « vif et insidieux ». Racisme qui est souvent « dirigé contre les minorités 'visibles' d'ascendance immigrée ». Elle attaque donc les « rigides notions de l'identité nationale française », qui refusent les différences culturelles, religieuses ou linguistiques. L'ONU a rappelé, dans ce sens, le « refus historique » de la France d'admettre le concept de « minorité » en son sein. La reconnaissance des différences ne doit pas être considérée comme une menace aux principes d'unité et d'égalité. « En France, il reste beaucoup à faire pour accepter la diversité culturelle » a-t-elle conclu recommandant d'établir un cadre étatique pour mettre en marche des politiques effectives pour en finir avec la « discrimination généralisée » contre les minorités."

http://www.eurominority.eu/version/fra/reports-detail.asp...

02/10/2007

Ar yezhoù war Rue 89/Les langues sur Rue 89

Ur pennad da lenn ha da selaoù, hag un tabut, a zivout ar yezhoù war al lec'hienn Rue 89/un article à lire et à écouter, et un débat, à propos les langues  sur le site Rue89 :

http://www.rue89.com/2007/09/20/une-langue-seteint-tous-l...

 

01/10/2007

Brezhoneg : ur geriadur nevez/un nouveau dictionnaire

b5db06c9d6713d343709cf6817a74e31.jpgUr geriadur brezhoneg nevez a zo bet embannet e-pad an hañv get an ti embann Hiziv an deiz: "Dastumad gerioù a rannyezhoù ar gevred - dictionnaire de vannetais breton-français". Gerioù brezhoneg a vro Gwened neuze, dastumet get Turiaw ar Menteg, un den a Vrec'h a orin (e-tal an Alré), bet prezidant Kelc'h sevenadurel Gwened (ur gevredigezh a ginnig kentelioù brezhoneg e Gwened), marv un nebeut bleadeù zo. Ar geriadur-se (20€) a vez gwerzhet barzh stalioù Coop Breizh (An Oriant) ha Lenn ha dilenn (Gwened); setu lec'hienn internet an ti embann :

Un nouveau dictionnaire de breton a été édité pendant l'été par la maison d'édition Hiziv an deiz : "Dastumad gerioù a rannyezhoù ar gevred - dictionnaire de vannetais breton-français". Des mots de breton vannetais donc, collectés par Turiaw ar Menteg, une personne de Brec'h (près d'Auray), qui fut président de Kelc'h sevenadurel Gwened (association qui propose des cours de breton à Vannes), décédé il y a quelques années. Ce dictionnaire (20 €) est vendu dans les magasins Coop Breizh (Lorient) et Lenn ha dilenn (Vannes). Le site internet de la maison d'édition : 

http://hizivandeiz.free.fr/loadnevez/120.htm

 

22/09/2007

Bonreizh : ur yezh hepken ?/Constitution : une seule langue ?

d5785281c697c81372f3e48fcd595285.jpgBonreizh Frans a vo chanchet e 2008 get ar parliamant evel ar pezh a zisplege Bernard  Poignant n'eus ket pell zo (notenn ag ar 18/09) met, betek bremañ, n'eo ket bet sonjet get ar gouarnamant lâk plas ar yezhoù "rannvroel" war ar stern. Kalz a vern penaos, ar vonreizh a zo skrivet e galleg, hag a chomo e galleg hepken. E broioù zo, evel Bro Meksiko (met ivez barzh Bro Frañs da vare an dispac'h), ar vonreizh he unan a zo bet skrivet e meur a yezh evel ar pezh a zispleg Courrier International barzh un niverenn ispisial interesus a zivout an Amerindianeg ("Fiers d'être Indiens"), embannet just araok ar vakansoù.

La Constitution française sera modifiée l'an prochain, comme l'expliquait le député européen Bernard Poignant il n'y a pas longtemps (lire note du 18/09) mais, jusqu'à maintenant, le gouvernement n'a pas pensé à mettre la place des langues régionales sur le métier. Quoiqu'il en soit, la Constitution est écrite en français, et restera en français seulement. Dans certains pays, comme le Mexique (mais aussi dans la France de la révolution), la Constitution elle-même est écrite en plusieurs langues comme l'explique Courrier international dans un numéro spécial intéressant sur les Améridiens ("Fiers d'être Indiens"), édité juste avant les vacances.

"Depuis sa promulgation en 1917, la Constitution mexicaine n'existait qu'en espagnol. Depuis le 27 novembre 2006, la Cour suprême - la plus haute instance judiciaire du pays - a réparé cette injustice. En accord avec 58 municipalité et 19 entités fédérales, la Constitution va être traduites en 26 autres langues. Parmi elles figurent le nahuatl qui compte 1.650.000 locuteurs, le maya, 892.723 locuteurs, ou encore le chichimeca, 2.000 locuteurs. Les Mexicains pourront désormais défendre leurs droits dans la langue de leurs ancêtres, a déclaré Mariano Azuela Güitron, le président de la Cour suprême. Selon l'Atlas des langues en danger dans le monde de l'Unesco, le Mexique a déjà perdu 110 langues au cours de son histoire. Il lui en reste 62. Parmi elles l'ixcateco, qui n'est plus parlé qu par quatre personnes âgées dans la vallée d'Oaxaca".

Christian Le Meut 

19/09/2007

26/09 : Devezh Europa ar yezhoù/Journée européenne des langues

Ar merc'her 26 a viz Gwengolo a vo "Devezh Europa ar yezhoù"/Le mercredi 26 septembre sera la Journée européenne des langues. Lec'hioù internet/sites internet :

http://www.coe.int/t/dg4/linguistic/JEL_FR.asp

http://www.ecml.at/edl/Default.asp?l=F 

 

18/09/2007

Karta Europa ar yezhoù rannvroel : al lec'hienn/Charte européenne des langues régionales : le site

Lâret'vez ur bochad traoù faos a ziar-benn Karta european ar yezhoù rannvroel, ar pezh m'eus komprenet e lenn atersadenn Bernard Poignant barzh Le Télégramme ar mintiñ-mañ. Setu perak m'eus klasket ha kavet lec'hienn ofisiel ar Garta. Kentelius eo. 

http://www.coe.int/T/F/Affaires_juridiques/D%E9mocratie_l...

Langues régionales en France/yezhoù rannvroel e Frañs : atersadenn Bernard Poignant

Bernard Poignant, kannad Europa (PS) a gKemper a zo aterset get Le Télégramme ar mintin mañ a ziar-benn ar yezhoù rannvroel. Bonreizh Frans a vo chanchet e 2008 get ar Parlement (kannaded ha senatourion tolpet e Versailles) met ar yezhoù rannvroel n'int ket bet lakaet barzh ar roll. Sonj Bernard Poignant a zo bountañ evit ma vehe lakaet "karta europa ar yezhoù rannvroel" war ar stern ivez, evit bout ratifiet da vat, ar pezh n'eo ket graet c'hoazh get Bro Frans (sinet oa bet er bloaz 1998). Un atersadenn interesus ha kentelius ivez (farioù a vez graet alies bras a-zivout ar garta-se).

 Bernard Poignant, député européen (PB) de Quimper est interviewé dans Le Télégramme ce matin à propos des langues régionales. La Constitution française sera modifiée en 2008 par le Parlement (députés et sénateurs réunis à Versailles) mais les langues régionales ne font pas partie de l'ordre du our. L'idée de Bernard Poignant est d'appuyer pour que la Charte européenne des langues minoritaires soient également mise sur le métierafin d'être ratifiée pour de bon par la France (elle a été signée en 1998). Une interview intéressante et instructive (des erreurs sont régulièrement commises au sujet de cette Charte).

 

http://www.letelegramme.com/gratuit/generales/regions/bre...