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19/11/2007

Archives : "Et les Disprizioù 2006 sont attribués à..."

C’est en regardant la cérémonie des Prizioù sur France 3, le 28 janvier, que j’ai eu l’idée de créer mes propres prix pour récompenser les initiatives les moins pertinentes envers la langue bretonne. Je suis le jury à moi tout seul, et les critères d’attribution sont totalement arbitraires mais, au moins, c’est annoncé comme tel. Les nouveaux prix s’appelleront les “Disprizioù”. Dispriz veut dire “mépris” en breton vannetais.  “Disprizioù” est donc un petit néologisme intraduisible mais assez parlant quand même. Mais passons à la cérémonie d'attribution :

"Avant l’attribution des Disprizioù 2006 quelques petits commentaires sur les “Prizioù” ceux diffusés sur France 3 le 29 janvier. Ceux-là sont censés récompensés les “initiatives les plus pertinentes” en langue bretonne de l’année 2006 d’après leur animateur, Fanch Broudic. Et cette année, la remise des prix a encore réservé quelques surprises amusantes comme l’invention du “Bretonnant de l’année”...  qui ne parle pas breton !

Misère : nous savions que le nombre de personnes parlant breton va diminuant chaque année mais on en est arrivé au point où il n’y aurait plus un seul bretonnant à qui donner ce prix ? Imaginez une émission en langue française distribuant  le prix du francophone de l’année à... un non francophone qui viendrait, au micro, expliquer, en anglais par exemple, combien il est content de recevoir son prix ! Le bretonnant qui ne parle pas breton, ça n’existait pas,  France 3 l’a inventé. Chapeau bas !

Singulier "bretonnant de l'année"...
Bon, j’explique : le titre de “bretonnant de l’année” a été attribué au Conseil général du Finistère pour son opération “Quêteurs de mémoire en Finistère”, qui met, notamment, en relation des enfants bretonnants bilingues avec des anciens, bretonnants aussi. Les anciens et les nouveaux peuvent ainsi parler breton ensemble, ce qui est une très bonne idée. M. Pierre Maille, président du conseil général du Finistère est donc venu recevoir son prix du meilleur bretonnant... Je ne suis pas sûr d’avoir entendu un seul mot de breton dans sa bouche mais bon... Heureusement, à ses côtés était venu un autre conseiller général du Finistère, André Le Gac qui, lui, s’est exprimé en breton... Ouf.

Le conseil général du Finistère méritait sans doute un prix, mais celui-là ? Car entendre le “bretonnant de l’année” parler uniquement en français était un symbole plutôt inquiétant; et donner le prix du “meilleur bretonnant” à une institution, était-ce une bonne idée ?... Un bretonnant, ou une bretonnante, à priori, c’est une personne, et elle parle breton. A moins que les mots ne veuillent plus rien dire...

Les miracles de la télé !
Mais M. Maille n’était pas le seul à ne pas parler breton parmi les nommés. France 3 avait choisi trois documentaires en breton produits par France 3 pour recevoir un  prix de la part de... France 3 ! Quatre personnes étaient donc venues présenter ces documentaires mais seulement deux parlaient breton. Deux sur quatre, c’est la moitié, ce qui n’est pas beaucoup pour des personnes censées travailler en breton. Je dis censées car, à France 3 Bretagne, on peut recevoir le prix du bretonnant de l’année sans parler breton, mais on peut aussi réaliser des films en langue bretonne sans parler breton, encore un miracle de la télévision !

J’ai compris cela il y a quelques années quand je jouais la pièce Malachap Story, un western en breton, avec la troupe C’hoarivari, de Languidic (lire note du 21 juin 2005). Un soir une équipe de France 3, six personnes, pas moins, est venue nous filmer. Non, il ne s’agissait pas de filmer notre troupe en tant que telle : nous avons joué vingt fois cette pièce, de Nantes à Carhaix, mais cela n’a pas retenu l’attention de France 3 Bretagne qui avait d’autres chats à fouetter... Non, il s’agissait d’un documentaire sur l’état de la langue bretonne en Morbihan et, après avoir filmé une scène de la pièce, deux acteurs furent interviewés par le réalisateur qui lui, ne parlait pas breton. Les questions étaient donc en français (elles furent coupées au montage) mais il fallait répondre en breton à ce réalisateur qui ne se faisait pas traduire les réponses alors qu’il avait dans son équipe quelqu’un capable de le faire... Mais cette personne, bretonnante, n’était là que pour contrôler si les réponses correspondaient aux questions. France 3 a inventé un nouveau métier : contrôleur de réponses ! Encore un miracle de la télévision.

Des formations inutiles ?
Je suppose que les réponses furent traduites à l'intervieweur plus tard mais j’avais trouvé la méthode de travail déplaisante pour nous et discutable d’un point de vue déontologique : comment creuser un sujet quand on ne comprend pas la langue et qu’on ne se fait pas traduire sur le champ les réponses des personnes interviewées ?... Et puis le Conseil régional de Bretagne, les départements bretons, les Assedic, financent depuis des années maintenant des formations professionnelles en langue bretonne, notamment pour les personnes travaillant dans les médias... Personnes qui ont et auront bien du mal à trouver du travail si même les documentaires en langue bretonne de France 3 Bretagne sont réalisés, au moins pour une partie, par des gens qui ne parlent pas breton ! France 3 Bretagne pourrait-elle prendre l’“initiative pertinente” d’inciter les réalisateurs de documentaires en langue bretonne à apprendre le breton... Est-ce trop demander?

Mais revenons aux Prizioù : parmi les cinq catégories de prix, cette année, il y en avait un pour le meilleur site internet. C’est celui de Lionel Buannic, Brezhoweb, sur lequel est diffusée l’émission de télé Webnoz qui a été primée alors qu’il a été créé en décembre 2006. Bravo, ça c’est du rapide ! Récompenser un site si récent, c’était un peu bizarre car une initiative de ce type se juge aussi sur sa durée. Mais bon, ça a été l’occasion donner un prix à Lionel Buannic, prix bien mérité d’ailleurs. Mais il y avait quelque chose de bizarre à voir Fanch Broudic, de France 3, congratuler le présentateur d’une émission de télé en breton, Webnoz, qui ne passe que sur internet, alors même que c’est la vocation de France 3 de faire ce genre de chose. Webnoz ne devrait-elle pas être diffusée par France 3 Bretagne à une heure de grande écoute ?

Les Disprizioù 2006 !
Mais foin de commentaires, passons maintenant aux résultats des Disprizioù 2006. Je dois tout d’abord préciser qu’il y a seulement deux prix, celui de l’initiative 2006 la pire en défaveur de la langue bretonne d’une part, et un prix spécial, d’autre part. J’ouvre donc l’enveloppe... Et voici le verdict du jury : "Le dispriz 2006 est remis aux responsables des programmes de France Bleue pour avoir diminué d’une heure par jour les programmes en breton de France Bleue Breizh Izel à la rentrée 2006.

Le Dispriz spécial, quant à lui, est remis aux responsables de France 3 pour la part infime accordée à la langue bretonne sur leur chaîne : moins de 2 h sur 168 h par semaine... Soit moins de 1 %.

Ces Disprizioù ont été décernés à l’unanimité du jury qui explique ainsi son choix : “Alors que les écoles bilingues se développent, alors que le conseil régional de Bretagne et certains départements promeuvent les langues régionales que sont le breton et le gallo, France Bleue Breizh Izel a réduit d’une heure par jour ses programmes en breton au mois de septembre dernier. Le prix 2006 lui est donc accordé, en espérant qu’elle ne continuera pas sur cette voie en 2007”.

Le jury poursuit : “Le Dispriz spécial attribué à France 3 pour l’ensemble de son œuvre. Alors qu’à peine deux heures de programmes sont en langue bretonne sur F3 Bretagne chaque semaine, rappelons que des chaînes de télé diffusent uniquement en gallois et en gaélique au Pays de Galle et en Irlande. Nous sommes donc, en Bretagne, loin du compte... Le jury précise que ces Disprizioù ne sont décernés qu’aux pennoù bras, aux responsables politiques et programmatiques, et pas aux journalistes, réalisateurs et présentateurs qui travaillent en langue bretonne, font certainement de leur mieux, et pour qui ce ne doit pas être facile tous les jours.”

Voilà, les Disprizioù 2006, c’est fini. J'espère  qu’il n’y en n’aura pas à décerner en 2007. Gwelet vo !

Christian Le Meut 

Disprizioù : an distro !

E penn kentañ ar bloaz-man m'boa roet disprizioù da stalioù zo evit bout digresket gete plas ar brezhoneg barzh o frogramm (pemp euriad nebeutoc'h bep sizhun get Frans Bleu Breizh Izel e miz Gwengolo 2006), pe evit plas dister ar brezhoneg barzh o abadennoù (nebeutoc'h a 2% get Frans 3 Breizh).

An disprizioù-se oa ur sonj daet din mod-se e sellet doc'h abadenn F3 "Ar prizioù", hag a vez graet bep bloaz evit dibab ar "gwellañ" traoù savet e brezhoneg : abadenn tele pe radio, levr, pladenn, lec'h internet, ha me oar me. Ur feson a oa d'ober goap doc'h an abadenn-se (a gavan ken sot evit ar "Molière", "César", ha c'hoazh, a vez graet e galleg), e lâret traoù talvoudus evidon memestra. Ar pennad oa bet embannet e brezhoneg barzh Ya! 

Ha setu ma sonj, tapet en-dro get tud all, mediaioù e brezhoneg penn da benn : Webnoz ha Ya !, justawalc'h. Damned, ne'm'boa ket lakaet "kopirigt" ebet war an ide-se : nag ur penn skañv on-me ! N'ouion ket petra vo graet gete met ar re se a zo  e c'houlenn ho alioù, ho sonjoù. Setu o galv :

"Poent c'hoarzhin, skañv, didro ha dizrouk : ’benn ar 27/11 e vo roet an Disprizioù er WebNoz 11 e Gwengamp. Kinnigoù zo bet graet gant ar wiaderien, reoù sirius, reoù all… nebeutoc'h : n'hon eus ket bet ho soñj ! N'eo ket ret ober kinnigoù 'vit kement rann a zo. Ale ’ta, klaskit mat : n'eus ket bet un dra bennaket resis ’n doa lakaet ’c'hanoc'h da vezañ estonet, da vousc'hoarzhin, da c’hoarzhin glas ivez ? Lârit dimp buan ! Ha na rit ket biloù : n'eus ket ezhomm da lakaat hoc'h anv da heul".

http://www.brezhoweb.com/?mode=forum 

Dielloù : "Hag an Disprizioù 2006 a zo roet da..."

E miz Geñver m’eus komzet doc’h ag ar Prizioù Frans 3 : abaoe ar c’houlz se ar prizioù a zo bet roet e-pad un abadenn tele bet skignet ar sul diwezhañ a viz Geñver. Nag un abadenn farsus ! Abaoe pell n’em boa ket c’hoarzhet kement-se. Sonjit ta : ur priz a vez roet d’ar “brezhoneger ar bloaz” , ha brezhoneger ar bloaz 2006 ne gomz ket brezhoneg anezhan! Nec’hus eo memestra : n’eus ket mui brezhonegerion er vro ?

Bon, evit lâr ar wirionez, ar priz a zo bet roet d’ar c’huzul meur Penn ar Bed evit ar c’houlzad “Klaskerien ha treizherien sonjoù” savet get an departamant-se evit lak ar vugale da vont e darempred get ar re gozh, hag en o mesk, bugale ag ar skolioù divyezhek a ya da gomz get tud kozh. Ha prezidant ar C’huzul meur, Pierre Maille, oa deuet da gemer ar priz. Ne oa ket en e unan evit reseviñ ar priz-se, un c’huzulier meur all, André Le Gac, oa deuet ivez hag hennezh a gomz mat  brezhoneg. Ouf !

Ur sonj vat eo, moarvat, reiñ ur priz d'an departamant Penn ar Bed met hini “brezhoneger ar bloaz” ? Un brezhoneg, pe ur vrezhonegerez a zo ur paotr pe ur plac’h a gomz breton. Ha gwelout ar “brezhoneger ar bloaz” gaozal galleg, ha nemet galleg, er mikro, oa un tammig nec’hus memestra... Un arouez iskiz awalc’h. Sonjit ta : ma vehe savet prizioù evel-se evit ar re a gomz galleg, evit ar “francophonie” lakaomp,  hag a vehe dibabet get ar juri ur “galleger ar bloaz” ne c’helehe anezhan distag ur ger e galleg; un den en dehe reskontet e saozneg hepken... Drol vehe, nann ? Ur brezhoneger ha ne ouia ket komz brezhoneg, n’em boa ket james gwelet an dra-se. Savet eo bet get Frans 3. Gourc'hemenoù : setu burzhud ar skinwell !

Burzhudoù all !
Met tud all oa bet anvet ha ne gomzont ket brezhoneg ivez... Pevar den o doa savet filmoù e brezhoneg evit Frans 3 oa bet anvet get Frans 3 da reseviñ ur priz a berzh... Frans 3 ! War ar pevar den deuet da ginnig o filmoù daou hepken a  gomze breton... Daou war pewar, ne ra nemet an hanter, ar pezh n’eo ket kalz evit tud a labour, sanset, e brezhoneg. Ya, met get Frans 3, tud zo a c’hell sevel abadennoù e brezhoneg hep kaozeal brezhoneg. Ur burzhud all !

M’em boa komprenet an dra se daou vloaz-zo pas m’boa gwelet penaos a laboure ur skipailh Frans 3 deuet da filmañ ar strollad c’hoariva e lec’h ma 'oan aktour (lennit ivez ar pezh embannet amañ d'ar 21/06/2005). Ur western e brezhoneg oa bet savet genomp, Malachap Story, a oa bet kinniget ugent wezh d’an dud. Ur sapre labour oa bet met strollad Frans 3, c’hwec’h den memestra, ne oa ket intereset get an dra-se he unan : ur reportaj hir, un teulfilm war stad ar brezhoneg e Bro Gwened a oa savet gete. Ul leurenn ag ar pezh c’hoari oa bet filmet ha daou aktour aterset get ar savour film... Met eñ ne ouie ket brezhoneg. Ar goulennoù a oa e galleg neuze (troc’het war lerc’h) ha ret oa d’an aktourion reskont e brezhoneg d’un den ha ne gomze ket brezhoneg ! Un den  all, barzh ar skipailh, a gomze brezhoneg met ne oa ket bet goulennet getan treiñ ar reskontoù doc'htu. An den-se oa deuet nemet evit selaoù mard a yae ar reskontoù get ar goulennoù... Ur vicher nevez a zo bet savet get F3 : kontroloùr reskontoù e brezhoneg !...

Burzhud ar skinwell c’hoazh ? Met penaos labourat mod-se ? Penaos sevel ur reportaj mod-se ? Ne oa ket un doare sirius da labourat, na doujus en hor c’heñver. Setu ma sonj.

Argant ha stummadur kollet ? 
Milionnoù a euroioù a vez dispignet bep bloaz get ar Rannvro, an departamantoù, an Assedic, da stummañ tud e brezhoneg evit labourat e brezhoneg, met get Frans 3 Breizh e vez savet teulfilmoù e brezhoneg get tud ha ne ouiont ket komz brezhoneg, ha n’o deus ket graet ar striv da zeskiñ hor yezh... Ha normal eo ? N’helehe ket Frans 3 Breizh goulenn get ar savourion filmoù e brezhoneg produet geti da zeskiñ ar yezh ?

Ur priz all a zo bet roet da Lionel Buannic evit e lec’hienn internet Brezhoweb e lec’h ma vez skignet e abadenn tele Webnoz. Ar priz-se oa meritet rak Lionel a laboura kalz evit ar brezhoneg met pebezh chans memestra : bout inouret evit un blog savet e miz An Avent (Kerzu) 2006 ! Ur bochad lec’hioù internet a-galite a zo, kalz kozhoc’h, met n’int ket bet inouret get F3... Ha souezhet on bet ivez e welet  tud Frans 3 inouriñ un den a ra o labour, rak abadennoù evel ar Webnoz a zelihe bout skignet get Frans 3 Breizh da razh an dud ha da 9 e da noz.

Ur sonj zo deuet din e welet Prizioù Frans 3 Breizh : sevel ma frizioù din-me ivez !  Me vo ar juri ma unan penn. Kavet m’eus un anv: an Disprizioù... An Disprizioù a vo roet evit ar pezh fallan graet d’ar brezhoneg ar bloaz paseet. Dispriz n’eo ket ur ger nevez e brezhoneg, an dispriz a dalv “mépris, dédain” e galleg. Hag a wezhoù e kavan  traoù zo disprizus e keñver ar brezhoneg hag ar re a gomz breton. Daou a vo roet, unan evit 2006 hag ur priz ispisial...

Aet eo ar maout get...
Da biv vo roet an “Disprizioù 2006” ? Setu bec’h zo warnoc’h gouiet an dra se, sur awalc’h : digor a ran ar golo... Aet eo ar maout get... Pennoù bras Frans Bleue evit 2006 hag an dispriz ispisial da bennoù bras Frans 3 ! Ar maout zo aet get ar radio hag an tele publik divyezhek, pe sanset bout divyezhek, e Breizh. Ha setu ar pezh a zo bet displeget get ar juri : “Da Frans Bleue Breizh Izel a zo bet roet an Dispriz 2006 evit bout troc'het geti barzh he abadennoù e brezhoneg e miz Gwengolo 2006. War dro c’hwec’h euriad nebeutoc’h bep sizhun memestra !  Esperans zo get ar jury ne gendalc’ho ket Frans Bleue Breizh Izel mod se e 2007 !

Hag an dispriz ispisial a ya da bennoù bras Frans 3 : war ar chadenn skinwell publik nemeti e vez skignet abadennoù e brezhoneg e pad div euriad bep sizhun hepken ar pezh a ra war dro  2 % a abadennoù e brezhoneg bep sizhun ! Chadennoù e kembraeg hag e iwerzhoneg penn da benn a zo e Bro Gembre ha Bro Iwerzhon. Pell omp ag an dra se e Breizh. Esperans ‘zo get ar juri e vo savet abadennoù nevez e brezhoneg get F3 e 2007, ur bochad, mallus eo !

An disprizioù 2006 a zo roet d’ar pennoù bras, evel rezon, ha pas d’ar re a sav bemdez abadennoù e brezhoneg. Ar re se a ra o seizh gwellañ evit sevel abadennoù a feson e brezhoneg ha, marteze, n’eo ket aes gete bemdeiz. Kalon vat, tudoù” eme ar juri.

Setu, echu eo get an Disprizioù 2006 : hag e vo Disprizioù e 2007 ? Ni a wello...

Christian Le Meut

07/11/2007

Politis : Konverzh reizh... ha bio ?

aaac723e10c09a7691ca5e86c34042f0.jpgUn niverenn ispisial ag ar gazetenn sizhunieg Politis a zo bet embannet araok an hañv a zivout ar c'honverzh reizh hag ar bio. Abaoe un nebeut bleadeù ar c'honverzh reizh a ya war greskiñ. Kavet vez bremañ boued, gwiskamentoù ha produioù reizh a bep sort barzh ar stalioù bras, ar gourmarc'hadoù. Met petra a dalv an dra-se ? Peanos e vez savet produioù "ekitapl" ? Perak ez eus boued reizh ha n'eo ket bio ? Peseurt diforc'h a zo evit al labourerion douar ag ar broioù "paour" ? Ha perak nompass sevel amañ ivez, en Europa, ur c'honverzh reizh ?

Setu temoù an niverenn ispisial-se, interesus-bras. Rak tabut 'zo, tabut da vat.  Ar bio a zo un doare resis da c'hounit edajoù, legumajoù, frouezh, da zesav loened, d'o soagnal ivez, hep lakaat produioù kimiek. Lezennoù resis a zo evit ar bio. Ha roet 'vez al label-se get stalioù sertifiet get ar Stad hag a zo distaget d'ar broduierion ha d'ar c'honversanted (evel Ecocert), ar pezh n'eo ket gwir evit ar c'honverzh reizh a vez kontrolet get tud daet ag ar c'honverzh reizh !

Reizh ne dalv ket bio 
Barzh boued ar c'honverzh reizh e c'heller kavout produioù kimiek, n'eo ket difennet d'o implijout, evel ar pezh a zispleg Christian Jacquiau* : barzh ananaz "reizh" gouniet er C'Hosta Rika a oa bet kavet e 2006 roudoù pestisidoù ha memes roudou kadmium (ur "metal lourd")... 

Ur sonj vat eo paeañ al labourerion douar get ur priz ingal, uheloc'h evit priz ar marc'had etrebrodael, ha ne chañch ket penn da benn bep miz. Ur sonj vat eo labourat get labourerion douar "bihan" tolpet barzh kooperativoù... Met penaos eo an traoù evit an dud a labour evit ar labourerion douar-se : devezhourion, micherourion ? War e seblant, hervez Politis, ar re-se n'int ket paeet gwelloc'h.

Ur gudenn all :  e penn kentañ ar c'honverzh reizh veze kaset, brudet, get kevredigezhioù, tud a youl vat... Bremañ ar broduioù a vez gwerzhet dreist holl barzh ar gourmarc'hadoù e lec'h ma vez paeet fall an dud, get euriadoù labour torr penns (un nebeut da vintiñ, un nebeut d'enderv...). Evit ar re a labour barzh ar gourmarc'hadoù amañ, ne vehe ket fall sevel reolennoù reizh ivez !

Gwellaat ar reolennoù  
Daoust d'an traoù-se, prenañ produioù "ekitapl" n'eo ket fall peogwir e vez paeet gwelloc'h al labourerion douar ag ar broioù "paour". Met ret eo gwellaat reolennoù ar c'honverzh reizh, evit ma vehe dre ret, bio, ar broduioù "reizh"; hag evit ma vehe gwelloc'h reolennoù sokial ar c'honverzh reizh. Setu ar pezh m'eus sonjet goude bout lennet an niverenn ispisial Politis (pajennoù a zo ivez war an touristelezh reizh) : ret eo d'ar c'henverzh reizh chañch e reolennoù evit nompass bout brudet fall un deiz bennak.

Christian Le Meut 

* Bet skrivet getan : Coulisses du commerce équitable, mensonges et vérités sur un petit commerce qui monte, embannadurioù Mille et une nuits, 2006. 

Politis, hors série n°45, 2 impasse Delaunay, 75011 Paris - tél : 01 55 25 86 86 - www.politis.fr - redaction@politis.fr 

12/10/2007

Frans 3 : magerezed e brezhoneg/des nounous brittophones

Kemenadenn a-berzh kevredigezh Divskouarn/communiqué de l'association Diskouarn :

"Dec'h zo bet un tamm reportaj diwar-benn abadennoù buheziñ e brezhoneg evit magerezed Lanniliz ha Treglonoù. Divskouarn en doa lakaet ar gevredigezh magerezed hag An Oaled e darempred. Kit da welet anezhañ war :
http://ouest.france3.fr/videojt/
ret eo dibab Iroise (abadenn ar yaou 11/10)

Un petit reportage a été diffusé hier sur Fr3 Iroise, à propos des temps d'animation en breton pour les enfants des assistantes maternelles de Lannils et Tréglonou. Divskouarn avait fait le lien entre l'association de nounous et An Oaled, vous pouvez visioner le reportage sur :
http://ouest.france3.fr/videojt/
Choisissez Iroise, l'édition du 11/10

24/09/2007

Breizh Touch : un dibunadeg vrav e Paris/un beau défilé à Paris

cc6b9808b7252c4a078bf3a51b0a2d60.jpgSellet m'eus doc'h TF1 dec'h (evit ur wezh), etre kreisteiz hag un eur, evit gwelet tibunadeg ar "Gelted" war ar "Champs Elysées". Brav eo bet an arvest : da gustum ne vourran ket kalz tibunadegoù get soudarded, met dec'h, justawalc'h, an dud a oa sivil, gwisket kaer, e tañsal hag e soniñ, get plijadur ha begon, war e seblant. Hag an aotrouion Narcy ha Pichard, a ginnige an abadenn, n'o d'eus ket lâret re a gonerioù, oc'hpenn-se ! Traoù a zo da rebechiñ d'an aozourien (Rannvro Breizh...), memestra. Da skouer, ar badagoù a goste Paris n'int ket bet kouviet hag ar Breizh Touch n'eus kountet ker awalc'h (lâret m'eus an dra-se dija war Rezore), met, marteze, un taol brud a-feson a vo evit Breizh, a-benn ar fin. 40% ag an dud a selle doc'h ar skinwell d'ar prantad amzer-se dec'h, a oa e sellet doc'h an dibunadeg... 300.000 arvest a oa e Paris. Un dra all a oa bourrapl : gwellout bagadoù Liger Atlantel e penn an dibunadeg.

Klevet m'eus hiriv, da greisteiz, Didier Porte, a gomz bemdeiz e-pad abadenn Le fou du roi, war France Inter : hennezh n'eus gwelet nemet "bekasined" e tibuniñ ha ne anav nemet un den a Vreizh : Patrick Le Lay. N'eo ket bet farsus bras, Didier Porte, ar mintin-mañ. Tud zo a zo mod-se, o deus diaesamentoù da gompreñ ar re a zo dishenvel doc'hte ha, war drenv ar "fent" an dismegans a za doc'htu. Domaj. "Qu'on vous soit différent suppose, par obligation, qu'on ait tort", a gane Maxime Le Forestier, pell zo, barzh ur sonenn anvet "Caricatures". Ha ma vehe bet Tibetiz, pe Amerindianed, e gerzhet barzh ar Champs Elysées dec'h, petra en dehe lâret Didier Porte ? Goap en dehe graet doc'hte ? Pas, met Bretoned hepken a oa (hag un nebeut tud all), a ziskouezhe penaos int dishenvel, ur sort, laouenn ha fier oc'hpenn...  Kement d'ober goap doc'hte, evel rezon. 

Kalz a vern : deomp araok ! 

E galleg/en français

Hier j'ai regardé TF1 (pour une fois), entre midi et une heure, pour voir le défilé des "Celtes" sur les Champs-Elysées. Un beau spectacle : d'habitude je n'aime pas trop les défilés militaires mais hier, justement, les gens étaient des civils, vêtus de très beaux habits, ils dansaient et jouaient de la musique avec plaisir et énergie, à ce qu'il semblait. De beaux vêtements, de la belle musique, de belles images et MM. Narcy et Pichard, qui présentaient l'émission, n'ont quasiment dit aucune bêtise, en plus. On peut cependant reprocher quelques petites choses aux organisateurs. Ainsi les bagadoù parisiens n'avaient pas été conviés. La Breizh Touch a coûté cher (je l'ai déjà écrit sur Rezore), mais, peut-être que cela a été un beau coup de pub pour la Bretagne. 40 % des gens qui regardaient la télévision à ce moment-là hier regardaient le défilé. 300.000 spectateurs étaient présents à Paris. Une autre chose fut agréable : voire les bagadoù de Loire-Atlantique figurer en tête du défilé.

Ce midi j'ai entendu Didier Porte, qui parle chaque jour dans l'Emission Le fou du roi, sur France Inter : lui n'a vu que des "Bécassines" défiler et il ne connaît qu'un Breton, Patrick Le Lay. Il n'a pas été très drôle, ce midi, Didier Porte. Mais il y a des gens comme ça qui ont du mal à comprendre qu'il y a des personnes différentes d'eux et, derrière "l'humour", le mépris vient vite. Dommage. "Qu'on vous soit différent suppose par obligation qu'on ait tort", chantait Maxime Le Forestier, il y a longtemps, dans un chanson intitulée "Caricatures". Et si des Tibétains, des Améridiens, avaient défilé hier sur les Champs-Elysées, qu'en aurait dit Didier Porte ? Il se serait moqué d'eux ? Mais non, c'étaient seulement des Bretons (avec quelques autres), qui affichaient leur différence, quand même, heureux et fiers : de  quoi rire, évidemment.

Qu'importe : continuons d'avancer.

Christian Le Meut 

 

17/09/2007

Kenavo ?!

2fd953e934f1ff6d9962644bca37581e.jpgUr vandenn dreset a zo bet embannet barzh Ouest-France disul 16/09/2007, pajenn 15; anvet eo "Les Bretons". Setu an istor : ur sort Robinson Krusoe a zo kollet war un enezenn vihan abaoe c'hwec'h miz, e unan, e tebriñ pesked hag e lenn ur gazetenn (saovet ag ar pense ?), Ouest-France, evel rezon. Lenn a ra un dra souezhus warni : "Le fest-noz : une fête traditionnelle que les Bretons ne rateraient à aucun prix". Eurêka, eme ar paotr. Get gwad ur pesk hag ar gazetenn, sevel a ra ur skritel a lâr :"Ce soir grand fest-noz dans l'île". Ha setu ur bochad Bretoned e toned war bagoù e c'houlenn "C'est à quelle heure ?" ha "C'est quel bagad ?"... Saovet ar paotr, met pas ar brezhoneg kar Bretoned all a lâr "kenavo" d'ar paotr, e tegouezhañ... Kenavo ? Ar ger-se a dalv "au revoir", "goodbye", "hasta luego". Ne vez ket lâret "kenavo" e erruiñ met e vonet kuit... "Demat" ("bonjour") 'vez lâret pe "Penaos a ya an traoù ?" ("comment vont les choses ?"), hag all.

N'eo ket ur sonj fall, lakaat ur ger e brezhoneg barzh ur vandenn dreset lennet get miliadoù (pe milionoù) a dud. Met ur fari a zo bet lennet get ar re-se. Domaj eo, hag alies awalc'h e vez gwelet farioù evel-se graet get tud ne ouiont ket na skrivañ, na gomz, na lenn brezhoneg, met a ra geti memestra. Gwelloc'h vehe dezhe gwiriekaat, memestra, ar pezh a dalv "vérifier" e galleg.

Kenavo ! 

En français - e galleg. Une bande dessinée est publiée dans Ouest-France aujourd'hui, dimanche, page 15; elle s'intitule "Les Bretons". Voici l'histoire : une sorte de Robinson Crusoë est perdu sur une petite île depuis six mois, seul, mangeant du poisson et lisant un journal (sauvé du naufrage ?), Ouest-France évidemment. Il y lit une chose surprenante : "Le fest-noz : une fête traditionnelle que les Bretons ne rateraient à aucun prix". Eurêka, se dit l'homme. Avec le sang d'un poisson et le journal il réalise une affiche où est écrit ceci : "Ce soir, grand fest-noz dans l'île". Et voici une quantité de Bretons qui arrivent en demandant "C'est à quelle heure ?" ou "C'est quel bagad ?". L'homme est sauvé mais pas la langue bretonne car d'autres Bretons arrivent en disant "Kenavo"... Kenavo ? Ce mot-là signifie "au revoir", goodbye", "hasta luego". On ne dit pas "kenavo" en arrivant mais en partant... On dit "demat" ("bonjour"), "Penaos a ya an traoù ?" ("Comment vont les choses ?"), etc. 

Ce n'est pas une mauvaise idée de mettre un mot breton dans une bande dessinée lue par des milliers (ou des millions) de gens. Mais ils ont lu une erreur. C'est dommage et souvent on voit des fautes de ce type faites par des personnes qui ne savent ni lire, ni écrire, ni parler le breton, mais l'emploient quand même. Dans ce cas-là, mieux vaut vérifier, ce qui se dit en breton "Gwiriekaat".

Kenavo ! 

Christian Le Meut

Skeudenn tennet a Ouest-France : Les Bretons, Mercier/Gégé,Bélom, éditions Jungle...

06/09/2007

Radio France Bleue Breizh Izel : petra nevez get ar brezhoneg ?

Echu ar vakansoù, setu an distro skol hag ivez distro ar mediaioù. Ar bloaz paseet, pemp euriad abadennoù e brezhoneg oa bet troc'het, lammet, get France Bleue Breizh Izel FBBI). Pemp euriad warnugent a oa araok, war dro ugent euriad a zo chomet war lerc'h. An abadenn da noz a bade betek 9e a oa bet troc'het un euriad dezhi bemdeiz evit echuiñ da 8e. Ha da lakaat petra e lec'h ? Abadennoù dister e galleg... Trouz a oa bet er vro, hag ur vanifestadeg e barzh stall FBBI, savet get an UDB...

Araok, ar beilhadeg a bade mod-se div euriad (7e05 da noz betek 9e) hag an animatourion a veze amzer gete da skignan sonerezh a feson ha da atersiñ tud. Bourrapl awalc'h a oa. N'eo ket echu penn da benn, met kalz berroc'h eo bremañ an abadenn-se. Selaouet m'eus anezhi n'eus ket pell-zo evit gouiet ma vehe bet brasaet en dro betek 9 eur met pas. E-pad ar sizhuniad, n'eus ket kement-se a vrezhoneg war FBBI, a-benn ar fin : un tammig da vintiñ (keleier savet a-feson met berr) ha da noz (6e30-8e)... Muioc'h a zo e-pad an dibenn sizhun d'ar sadorn d'enderv (1e-4e) ha d'ar sul d'enderv (2e-6e) ha da noz (7e-8e).Abadennoù a galite a vez graet get an animatourion hag ar c'hazetennerion, ne lâran ket, met plas ar brezhoneg barzh ar radio publik divyezhek-se a zo re vihan. N'int ket par, ar galleg  hag ar brezhoneg.

Mard e selaouit-c'hwi ar radio-se, larit ho sonj din : klevet peus c'hwi abadennoù nevez e brezhoneg abaoe an distro war FBBI ? Ha petra sonjit-c'hwi a zivout plas ar brezhoneg war FBBI, ar radio zivyezhek bublik nemeti ?

Langue bretonne : quoi de neuf sur France Bleue Breizh Izel ?
Les vacances sont finies : c'est la rentrée, notamment celle des médias qui inaugurent leurs nouvelles grilles de programme. Justement, en septembre 2006 l'auditeur fidèle que j'étais de l'émission du soir en breton sur France Bleue Breizh Izel (18 h 30 -21h) avait eu la désagréable surprise de voir l'émission coupée d'une heure pour ne plus durer que jusqu'à 20 h. FBBI ayant une mission de service publique bilingue, cette réduction des programmes en breton fit du bruit dans le Landerneau, l'Union démocratique bretonne allant même jusqu'à manifester (non-violemment) à l'intérieur des locaux de la radio. Cinq heures de programmes en moins, sur environ 25h chaque semaine, c'était du plus mauvais effet. Cette émission longue permettait aux animateurs d'interviewer des invités en prenant le temps, souvent en direct. J'ai donc réécouté, en ce début septembre, espérant que l'émission du soir retrouverait ses marques d'antant mais rien, à 20h, les programmes redeviennent uniquement francophone. Fini le breton.

Il y a comme ça beaucoup d'heures de la journée où je ne peux pas écouter d'émission en breton puisqu'il n'y en a aucune sur les ondes. C'est comme ça. je peux écouter de l'anglais, de l'espagnol, de l'allemand, du français (voire d'autres langues si j'étais mieux équipé) mais point de breton.  Ainsi sur France Bleue Breizh Izel je peux capter quelques journaux d'informations en breton le matin, le midi et le soir, très bien faits d'ailleurs, mais très courts (3 à 4 mn). Le soir, les émissions en breton commencent à 18 h 30 et se terminent à 20 h. Le week-end, c'est en après-midi le samedi (13 h-16 h) et le dimanche (14 h - 18 h puis 19h 20 h). Des émissions souvent intéressantes, le travail des animateurs et journalistes n'est pas en question, mais c'est plutôt la place très minoritaire laissée à la langue bretonne sur cette radio publique, qui interroge. On est loin d'une réelle parité.

Si vous écoutez FBBI, à la radio ou sur le net, avez-vous entendu des nouvelles émissions en breton cette année ? Et que pensez-vous de la place laissée au breton sur cette (unique) radio bilingue publique ?

Christian Le Meut 

23/08/2007

Kinnigoù labour e brezhoneg/Offres d'emplois en langue bretonne

Daou gazetenner brezhoneg evit Radio Bro Gwened; Diplomoù : bachelouriezh + 3 àr ar c'hehentiñ ha/pe kazetennerezh, Skiant prenet àr ar vicher : skiant prenet àr un dachenn (dam)hañval goulennet; CV + Lizher, ma tisplegoc'h hoc'h abegoù da vonet àr ar renk, da gas dre e-mail da

contact@radio-bro-gwened

rkb-dir@orange.fr

Ret e vo deoc'h gouiet mat brezhoneg, skrivet ha komzet (gwenedeg evit unan ac'hanoc'h), mestroniiñ teknikoù ar skridaozañ hag ar c'hazetennerezh radio, gouiet ober get ur c'hompoder, gouiet en em ober doc'h ar vro hag an dud anezhi, bout gouest da labourat a skipailhad, kaout ur spered dielfenniñ ha kenaoziñ, kaout ur sevenadur jeneral a live uhel a-walc'h, kaout an aotre da vleniiñ B hag un oto.
Padlezh labour : 35 eur / sizhun
Kontragn ispisial : labourat da noz ha / pe d'an dibennoù-sizhun
Perzh dibar el labour-mañ : kenlabourat en un rouedad get meur a radio.

Post diorren
An hini a vo war ar post a vo goulennet digantañ reiñ buhez ha diorren ar rouedad radiooù lec’hel brezhoneg.
A-fed diorren ar rouedad e vo goulennet daou dra :
Merañ : ober war-dro an implijidi, sevel ha heuliañ an teuliadoù, ober war-dro an arc’hant (mont-en-dro ha postiñ).

Diorren : klask arc’hantaouiñ nevez, gwellaat ar produiñ abadennoù e-barzh ar rouedad.
Lec’h labour : Breizh Izel
Lizher en em ginnig ha CV da gas dre bostel d’ar chomlec’h-mañ :

brudanhaskignan@gmail.com

E galleg/en français :

Recherchons 2 journalistes radio bretonnants. Diplômes : Bac + 3 Diplôme dans le domaine de la communication et/ou journalisme; experience professionnelle : experience similaire souhaitée; CV + Lettre de motivation à adresser par e-mail à

contact@radio-bro-gwened.com

rkb-dir@orange.fr

brudanhaskignan@gmail.com

Très bonne maitrise de la langue bretonne écrite et parlée (vannetais pour un des 2 postes) - Maitrise des techniques rédactionnelles et journalistiques radio - Bonne connaissance informatique - Bonne appréhension du milieu local - Sens du contact - Qualités relationnelles - Esprit d'analyse et de synthèse - Bonne culture générale - Permis B et véhicule obligatoire; Temps de travail : 35h/semaine; Contraintes particulières : Reportages en soirée et/ou le week-end. Particularité de l'emploi : Travail en réseau avec plusieurs radios

1 chargé de développement pour l'animation et le développement d'un réseau de radios locales en langue bretonne.

Deux missions principales sont distinguées : Gestion administrative (Gestion du personnel, montage de dossiers et gestion financière) et développement (Recherche de nouveaux financements et optimisation de la programmation au sein du réseau).

Lieu de travail : Basse Bretagne

Lettre de candidature et CV à envoyer par mail à l'adresse : brudanhaskignan@gmail.com

 

02/07/2007

Arrêt sur image : 170.000 signatures de protestation

La censure de l'émission Arrêt sur image, continue de susciter des protestations : 170.000 signatures sur internet ! J'ai écrit à France 5 un mail de protestation auquel la "responsable des relations téléspectateurs" a répondu. Dans le genre langue de bois, ce n'est pas mal, jugez plutôt :

"Fidèle téléspectateur du magazine "Arrêt sur images", vous manifestez votre mécontentement à propos de l'arrêt de la diffusion de ce programme.

J'ai le regret de vous annoncer que cette émission est définitivement supprimée. En effet, toujours soucieuse d’innover et de répondre aux exigences de son public, France 5 souhaite proposer de nouveaux rendez-vous sur sa grille de rentrée. Ces décisions s’inscrivent dans une démarche de renouvellement de l’offre de la chaîne pour faire face au contexte de concurrence accrue d’un paysage audiovisuel en pleine évolution.

J'ai transmis une copie de votre message à la direction des antennes afin qu'elle en prenne connaissance. Vos suggestions et observations sont utiles pour permettre à la chaîne de vous proposer des émissions qui répondent à vos attentes.

Je vous remercie d'avoir pris le temps d'écrire à France 5.

Bien cordialement,
Isabelle Pivier
Responsable des relations téléspectateurs"

La pétition de protestation qui a recueilli environ 170.000 signatures est signable sur :

http://arret-sur-images.heraut.eu/ 

 Pour en savoir plus, vous pouvez aller également sur le bing bang blog (dans les liens permanents). 

20/06/2007

L'Express et la langue bretonne : toute l'enquête est sur internet

medium_L_express187.jpg

Suite à cette note publiée le 31 mai, un internaute, Alwenn (trugarez - merci), nous indique que le dossier de l'Express sur la langue bretonne est accessible sur internet (toute l'enquête et pas que l'interview d'Hagège comme je l'ai indiqué par erreur), aux adresses suivantes :

http://www.lexpress.fr/info/france/dossier/bretagne/dossi...

Un autre article : 

http://www.lexpress.fr/info/france/dossier/bretagne/dossier.asp?ida=457854 

Une mention dans l'ours de la version papier précise bien que le supplément sur la langue bretonne n'a été diffusé qu'en Bretagne. C'est déjà ça, mais le sujet (la langue bretonne, ou plus généralement les langues régionales en France) ne vaut pas une "une" nationale ? Voici la note telle que parue le 31/05 (lire également les commentaires et les liens avec les compte-rendus en breton et en français d'une conférence de Claude Hagège, parus fin 2005 sur Rezore) :

"L'hebdomadaire l'Express consacre sa "une" à la langue bretonne cette semaine, (édition du 24/05) mais il s'agit manifestement d'une "une" régionale et le dossier central sur la langue bretonne n'apparaît pas dans le sommaire (il est numéroté en chiffres romains...). C'est donc un coup marketing pour augmenter les ventes dans en Bretagne.  Dommage, ce sujet n'intéresserait-il que les Bretons ? Ne serait-il vendeur qu'en Bretagne? Le débat et l'information sur les langues régionales restent, hélas, en France, confinés à certains médias régionaux et locaux... Si les pages qu'y consacre l'Express ne paraissent qu'en Bretagne, cela réduit la portée de l'événement : il est rare qu'un média parisien (on dit aussi "national") se penche sur la question des langues régionales, et l'opinion publique française est largement sous-informée dans ce domaine.

medium_Haghalte194.jpgL'interview du linguiste Claude Hagège* est intéressante (elle était déjà parue dans un dossier de l'Express sur la langue basque il y a quelques semaines...). "Si nous voulons défendre la francophonie dans le monde et être crédibles, dit-il, cela suppose d'abord que la France montre qu'elle respecte chez elle sa propre diversité linguistique. Ratifier la charte (européenne des langues minoritaires - Ndlr), en expliquant aux parlementaires qu'elle est très souple et donc peu dangereuse, irait dans le bon sens. Certes, depuis quelques années, l'Etat a accompli des efforts, mais largements insuffisants. Les langues régionales sont dans un tel état de précarité que, pour leur permettre d'chapper à l'extinction totale qui les menace, il faudrait un investissement énorme et accepter de prendre des risques, comme l'ont fait les Espagnols en donnant une grande autonomie aux Basques et aux Catalans". 

Dans une autre interview, le journaliste Fañch Broudig rappelle que, si les Bretons sont attachés à leur langue, d'après une enquête d'opinion de 2001, peu sont prêts à l'apprendre : 2 % estimaient en 2001 son apprentissage "absolument indispensable" et 41 % "assez utile"... Seuls 15.000 locuteurs du breton auraient  moins de 40 ans.

Dañvez da brederiañ ! Matière à réflexion !

Christian Le Meut

* Compte-rendu en français d'une conférence de Claude Hagège en Bretagne, fin 2005 : 

http://rezore.blogspirit.com/archive/2005/08/04/claude-ha...

E brezhoneg : 

http://rezore.blogspirit.com/archive/2005/08/04/claude-ha...

Que choisir : pub et "écologie d'apparat"

La fédération de consommateurs Que choisir dénonce la tendance actuelle de la publicité à récupérer l'argument écologique; le Bureau de vérification de la publicité, lui, ne s'affole pas :

"(...) Le Bureau de vérification de la publicité (BVP), accusé d'inertie par l'association écologique Alliance pour la planète, vient de réagir en publiant, avec le concours de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), un rapport sur les liens entre la publicité et le développement durable, écrit Anne-Sophie Stamane, de Que choisir. Le document a été détaillé lors d'un colloque qui s'est tenu dernièrement. Il montre que, sur 15 000 réclames diffusées lors du second semestre 2006, 181 faisaient référence à l'écologie. Et pour le BVP, qui n'est pas réputé pour son intransigeance, il n'y a pas le feu au lac : il estime que 116 de ces publicités « respectent les règles en vigueur ». Cinquante-quatre font l'objet de réserves, « sans pour autant porter préjudice à la protection de l'environnement ni au consommateur».

Au final, seuls 11 messages, dont six mettent en scène des comportements contraires à la protection de l'environnement, constituent des manquements flagrants aux règles en vigueur. C'est le cas d'une publicité pour une voiture Lexus vantée comme non polluante, alors qu'elle émet 186 g/km de CO2, contre 149 g/km en moyenne pour les véhicules neufs. Autre exemple : Iveco (véhicules industriels et utilitaires) assure que « rouler en camion » est « un nouveau geste pour l'environnement ». Gaz de France n'est pas en reste : sur ses affiches, le gaz naturel est défini comme écologique et économique, alors que c'est une énergie fossile dont l'impact sur l'environnement est important.Jusque-là, le BVP, dont les recommandations ne sont pas contraignantes, n'intervenait que sur les abus les plus évidents. Il réfléchit à faire évoluer sa « doctrine » sur le développement durable, et envisagerait carrément de « renforcer le niveau d'exigence actuel » d'ici à l'automne. Nul doute que cette révolution majeure impressionnera fortement le milieu de la pub !

Tout a commencé en décembre 2006, quand l'Alliance pour la planète, regroupement d'associations de défense de l'environnement, a lancé une campagne dénonçant le détournement de l'argument écologique par les marques, baptisé « blanchiment écologique ». Les ONG avaient alors décortiqué 30 publicités fautives, et dénonçaient l'absence de réaction du BVP. Il y a deux jours, l'Alliance pour la planète, qui ne participait pas au colloque organisé par le BVP, a créé un « observatoire indépendant de la publicité » chargé d'assurer une veille sur l'activité publicitaire, d'émettre des alertes et de présenter chaque année un rapport public". Anne-Sophie Stamane - Que choisir.