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21/08/2007

Tibet : ur yezh hag ur sevenadur en arvar/une langue et une culture en danger

Setu ar pezh a c'heller lenn barzh Mariannne, n°538, 11/08/2007/a-fed politikerezh Bro Sina e Bro Tibet goude bout digoret ul linnen tren etre Pekin ha Lhassae abaoe miz Gouere 2006/Extrait d'un article de Marianne écrit par Claire Goubier et Virginie Morel, sur la politique chinoise au Tibet et les effets de l'ouverture de la ligne de train Pékin-Lhassa en juillet 2006 :

"En 2003 le gouvernement a remplacé 300 guides tibétains par des Chinois (...). De toute façon le concours de guide se fait désormais en mandarin, éliminant d'office ceux qui ne parlent pas la langue" et "les guides chinois n'hésiteraient pas à se faire passer pour des Tibétains pour faire plus typique" !

"Je connais une discothèque où les Tibétains sont interdits de séjour" précise Anne, une étudiante suisse à Lhassa".

"La langue, autre pilier de la culture, se perd avec l'arrivée des Chinois. "Le tibétain est en train de disparaître, certains mots n'existent plus. Des expressions chinoises sont de plus en plus intégrées dans leur vocabulaire" explique Anne".

"L'identité tibétaine s'efface au fil de la sinisation du pays. L'architecture n'est pas davantage épargnée. Les maisons blanches aux fenêtres bordées de noir sont détruites pour faire place à des commerces"... Et les Tibétains sont de plus en plus exclus du centre-ville.

"Lhassa s'ouvre sur un meilleur futur" annonce un panneau de propagande à l'entrée de la ville. "Meilleur futur", pour qui ?

 

 

06/07/2007

Sinema/Cinéma : Persepolis

Ne m'eus ket amzer hiriv da zispleg deoc'h ar perak hag ar peogwir hiriv, met kit da weled Persepolis, ur film hag a zo skignet barzh ur bochad salioù sinema c'hoazh ! Un dresadenn vev eo, gwenn ha du. Fentus, fromus, interesus. Fiskal.

Conseil de cinéma, que je n'ai pas le temps de développer aujourd'hui, mais allez voir le film Persepolis, diffusé dans beaucoup de salles de cinéma. Très beau film sous forme de dessin animé noir et blanc. Drôle, émouvant, intéressant, dur...

 

Kongo : tri reportaj da lenn/Congo : trois reportages à lire

Evit ar re intereset get ar broioù pell, tri reportaj a-zivout Bro-Kongo (Kinshasa - ex Zaïre) a zo embannet war lec'hienn Gérard Ponthieu, kazetenner a zo aet d'ober stummadur evit ar c'hazetennerion du-hont e fin miz Mezheven... Ha n'eo ket aes bemdez, buhez ar c'hazetennerion er C'Hongo ! Ar vro-se a zo pitaod bras (aour ha diamantoù a vez kavet edan an douar), met ar boblans a zo paour razh. Souezhus, neketa ?

L'ami journaliste Gérard Ponthieu publie trois articles très intéressants sur le Congo (ex-Zaïre) où il vient de faire un séjour pour former des journalistes. Pas facile, là-bas, la vie des journalistes, comme vous pourrez le voir. Le Congo-Kinshasa a un sous-sol très riche mais la population y est très pauvre et le pays est très endetté. Etonnant, non ?

http://gponthieu.blog.lemonde.fr/

05/07/2007

Langues régionales : audition au Parlement européen


L'association EBLUL-France comité français du Bureau Européen pour les Langues Moins Répandues, a été auditionnée au Parlement européen sur la question de la discrimination inguistique. Voici son communiqué de compte-rendu :

" A l'initiative du groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe, les 2 et 3 juillet, une audition s'est tenue au Parlement européen à Bruxelles sur la question des conséquences de la discrimination linguistique en Europe. La perte d'estime de soi-même, la non-transmission de la langue, l'uniformisation et le fait d'être traités en citoyens de seconde zone ont été soulignés. Tangi Louarn est intervenu au nom d'EBLUL-France, le comité français du Bureau européen des langues moins répandues. Il a présenté le rapport remis en mai au Comité des droits économiques sociaux et culturels de l'ONU qui montre les discriminations que les locuteurs de langues régionales en France subissent au quotidien quand ils veulent faire usage de leur langue : refus d'ouverture de classes bilingues, refus de subventions pour des crèches dans la langue régionale, refus de la présence de la langue dans la vie publique. Il a mis en évidence que la loi est discriminatoire en France, car elle ne vise à protéger que le français. Un intervenant a rappelé la citation de Lacordaire : « entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit ».

Mais en France la loi ignore les langues régionales et ne protège que la langue dominante, le français. La France n'a en outre ratifié aucune convention sur le droit des minorités ni même la Charte européenne des langues régionales. La Fance n'a pas ratifié non plus le protocole additionnel n° 12 à la convention européenne des droits de l'homme qui prévoit la non discrimination notamment par rapport à la langue. Certains intervenants ont évoqué l'hypothèse d'une « lingua franca » commune à tous, l'anglais ayant acquis, en l'occurrence, un avantage certain en Europe. Mais elle met les locuteurs natifs de cette langue dans une situation de pouvoir privilégié, ce qui est le cas pour toute langue dominante. D'autres au contraire ont mené des charges, parfois assez violentes, contre l'anglais accusé de faire disparaître toutes les autres langues et imposé de fait à tous, se substituant même de plus en plus aux langues nationales dans les échanges et devenant un facteur de discrimination à l'embauche.

La solution TSA (Tout Sauf l'Anglais) de privilégier l'apprentissage de quatre langues, allemand, italien, espagnol et français, en y ajoutant éventuellement l'anglais (Claude Hagège), n'a pas forcément convaincu les locuteurs des langues régionales ou minoritaires de la sincérité d'une démarche de réelle volonté de promotion de la diversité linguistique européenne. La politique française, en tout cas, ne plaide pas en ce sens. La question de la diversité linguistique européenne au-delà du privilège des langues des Etats, voire seulement de certains Etats, est plus que jamais posée."

EBLUL-France 04:07:07 (source : Agence Bretagne presse)

EBLUL-France comité français du Bureau Européen pour les Langues Moins Répandues, association inscrite au registre des associations du Tribunal d'Instance de Strasbourg et régie par les articles 21 à 79 du Code civil local adresse postale : EBLUL-France c/o Conseil Culturel de Bretagne 7 rue Général Guillaudot F-35069 RENNES cedex tél / fax : 02 99 87 17 65 tél : 02 99 63 18 83 Adresse : eblul-fr@orange.fr - site :

http://www.eblul.org

27/06/2007

E Bro Roumania, roumaneg hepken ?

Setu doereieù a vro Roumania, bet kaset get Eurolang Newsletter/Des nouvelles de la Roumanie envoyées par Eurolang :

"The whole population will be obliged to take a Romanian language exam if the Romanian Parliament adopts a new bill proposed by the Conservative Party. According to the draft everybody will be obliged to know the official language of the country.  "If someone does not speak Romanian, he or she will have to learn it, as he or she will have no other choice if he or she wants to live in Romania”, said Dan Voiculescu, President of the Conservative Party (PC)."

Ma m'eus komprenet mat : hervez ar raktres lezenn-se, tud ganet er vro a c'hellehe bout lakaet er maez ma ne gomzont ket yezh ofisiel ar vro ! Ur feson eo, marteze, da lâret d'an Dziganed n'int ket tud ag ar vro, da vat... Pe d'an Hungariz a orin ?

Si j'ai bien compris, selon ce projet de loi, des gens nés dans le pays pourraient être mis dehors s'ils ne parlent pas la langue officielle... Il s'agit peut-être d'une façon de signifier aux Tziganes qu'ils ne sont pas vraiment du pays ? Ou aux Roumains d'origine hongroise ?

Marv eo da vat an aotroù Ceaucescu ? N'eo ket sur...

Ceaucescu est-il vraiment mort ? Pas sûr... 

 Christian Le Meut

22/06/2007

Nations Unies : 2008 sera l'année internationale des langues

 Setu ur sonj vat, bet kaset da benn en ONU get Bro Frans.../Voici une bonne idée portée à l'ONU par la France... Met evit ar galleg pe razh ar yezhoù (ha, neuze, evit ar yezhoù a Frans n'int ket c'hoazh anavet evel ofisiel e Bro C'Hall ?)/... Mais uniquement en soutien au français ou réellement pour toutes les langues du monde (et donc également celles qui, en France, sont privées de toute reconnaissance officielle ?). Da lenn/à lire : 

"Assemblée générale/96e séance plénière - 17/05/2007; après-midi :


PROCLAMANT 2008 ANNÉE INTERNATIONALE DES LANGUES, L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DEMANDE D’ENCOURAGER LEUR CONSERVATION ET LEUR DÉFENSE

« Le premier instrument du génie d’un peuple, c’est sa langue », a déclaré, l’Ambassadeur de la France auprès des Nations Unies citant l’écrivain Stendhal alors qu’il présentait à l’Assemblée générale un projet de résolution sur le multilinguisme.  « Le droit à l’usage de sa langue, la capacité à communiquer et donc à comprendre et se faire comprendre, la préservation d’un héritage souvent vieux de plusieurs siècles ou millénaire doivent bien être au cœur de la mission des Nations Unies », a insisté Jean-Marc de La Sablière. 

         Par ce texte adopté par consensus, l’Assemblée générale demande aux États Membres et au Secrétariat d’encourager la conservation et la défense de toutes les langues parlées par les peuples du monde entier et proclame 2008 Année internationale des langues.  En outre, l’Assemblée générale prie le Secrétaire général de désigner un nouveau Coordonnateur pour le multilinguisme.

        Toujours aux termes de cette résolution, l’Assemblée prie le Secrétaire général de veiller à traiter tous les services linguistiques sur un pied d’égalité et à leur fournir également les moyens et conditions de travail qui leur permettent d’optimiser la qualité de leurs prestations.  Elle souligne en outre qu’il importe d’utiliser comme il convient toutes les langues officielles de l’ONU dans toutes les activités du Département de l’information, réaffirme la nécessité de réaliser la parité absolue des six langues officielles sur les sites Web de l’Organisation et encourage les Centres d’information des Nations Unies à poursuivre leurs actions de proximité et d’animation multilingues. 

        Alors que le représentant d’Andorre a insisté sur la protection des langues en tant que fondement de la diversité culturelle, ceux de la Tunisie et de la Fédération de Russie ont fait valoir que les six langues officielles des Nations Unies – l’anglais, le français, l’espagnol, le chinois, l’arabe et le russe - représentent un moyen de renforcer l’efficacité de l’Organisation par le biais du respect des principes fondamentaux qu’elle est censée incarner.  Ces deux délégations ont également demandé que des ressources adéquates soient consacrées à la mise en œuvre d’actions en faveur du multilinguisme, notamment en ce qui concerne les services de conférences et les sites Web de l’ONU.     

        De leur côté, les représentants de la Roumanie et du Sénégal ont souhaité que le prochain texte sur le multilinguisme, sujet pour lequel un projet de résolution est présenté tous les deux ans depuis 1999, fasse plus précisément référence aux opérations de maintien de la paix et à l’utilisation des langues des populations auxquelles sont destinées les actions des Nations Unies.           « L’adoption de la présente résolution n’est naturellement pas une fin en soi.  Elle n’en constitue pas moins une étape importante pour l’action des Nations Unies car le multilinguisme est l’équivalent linguistique, culturel, voire civilisationnel du multilatéralisme », a enfin estimé Jean-Marc de La Sablière."

http://www.un.org/News/fr-press/docs/2007/AG10592.doc.htm 

17/06/2007

Levr : Pemp bloaz e Bro Sina

medium_Chine191.jpgPierre Haski a zo bet kazetenner evit Libération e Bro Sina etre 2000 ha 2006. Ul lodenn ag ar pennadoù skrivet getan a zo bet embannet barzh "Cinq ans en Chine", e 2006; get, e fin al levr, un nebeut testennoù skrivet war ar blog savet getan. Pierre Haski zo deuet en dro e Frans e fin 2006. Aet eo kuit a Liberation ha savet en deus ul lec'hienn internet nevez get kazetennourion all, Rue89.

Dre ar reportajoù hag ar skeudennoù, e c'hellomp kompreñ gwelloc'h buhez an dud e Bro Sina, tud a zo e chom er c'hêrioù bras, hag ar re a zo e chom er maez, al labourerion douar. Etre kêrioù bras ha nevez, ha maezioù dilezet; etre tud pitaod bras (bourc'hizion nevez) hag al lodenn vrasan ag an dud, paour c'hi, Sina a zo ur vro kapitalist da vat met hep demokratelezh. Ar vro a chanch buan tre hag ur bochad tud a vez lesket a gostez.

Loeroù ruz ! 
Kêrioù nevez a zo evel Datang, kêr bet krouet e 1988. Bremañ, du-hont, e vez graet bep bloaz get 10.000 embregerezh 30% ag ar loeroù produet er bed a-bezh ! Met ar vicherourion (merc'hed kentoc'h) a vez paeet netra (100 euro bep miz); ha labouret vez gete 12 euriad bemdez ha seizh devezh ar sizhun ! Setu, baradozh ar "c'hommunisme" !

Pierre Haski a ziskouezh penaos ez eus ur frankiz memestra, met bihan ha bresk; ha penaos ar re a ya re bell a vez lakaet en toull bac'h...  Pobloù a vez gwasket ivez, evel an Tibetiz, hag ar re a zo e chom er Xinjiang, kornog Sina, musulmaned anezhe. Hag an dud lazhet barzh plasenn Tien An Men e 1988 a zo bet ankoueit.

Ar c'hazetenner a oa e chom e Pékin barzh ur c'harter kozh, e mesk ar Sineiz. N'eo ket chomet da sellet doc'h an traoù. Sikouret en deus, da skouer, ur verc'h yaouank, Ma Yan, da vonet pelloc'h get he studioù e lec'h monet da labourat evit kas argant er ger. Mamm Ma Yan 'doa roet da Bierre Haski "kazetenn guzhet" (journal interne) he merc'h, hag a zo bet embannet e Frans ha barzh naontek vro all (Le journal de Ma Yan, ed. Ramsay, 2002) !Ul levr-se a zo bourrapl bras hag aes da lenn, get reportajoù berr awalc'h hag ur bochad skeudennoù brav.

En français : Je conseille la lecture de cet ouvrage du journaliste Pierre Haski, qui fut correspondant de Libération à Pékin de 2000 à 2006.  Il publie une partie des articles parus dans Libération, ainsi que de nombreuses photos et des extraits de son blog. A travers des reportages concrets il dresse un portrait de la Chine contemporaine, entre expansion économique et industrielle d'un côté, et misère profonde de l'autre, tant dans les campagnes que dans le monde ouvrier. Une ouvrière des usines textiles gagne 100 € par mois dans la région de Datang où se fabrique le tiers des chaussettes produites chaque année dans le monde entier... Il montre également les fragiles espaces de libertés et la vitalité de ce peuple, ainsi que les systèmes de censure et d'oppression qui font de la Chine un pays vraiment capitaliste, mais pas du tout démocratique.

Christian Le Meut 

Cinq ans en Chine, chronique d'une Chine en ébullition, Ed. Les Arènes, 580 p., 2006, 29,80 €. 

http://www.rue89.com/ 


11/06/2007

Deux reportages sur Djibouti

L'ami Gérard Ponthieu publie deux articles très intéressants sur la situation à Djibouti : un reportage sur l'affaire de la mort du juge Borrel, d'une part, et un autre sur un camp militaire étasunien implanté la-bas depuis 2002.

http://www.cpourdireplus.info/article-6774723.html 

08/04/2007

Ar Vrezilianed, pennoù kaletoc'h evidomp-ni ?

Ar Vretoned a zo pennoù kaled : an dra-se a vez lâret alies awalc’h. Met mechal ma ne vehe ket get ar Vrezilianed pennoù kaletoc’h c’hoazh...

Get ar “mondialisation” e vez savet bremañ otoioù get markoù ag an Europe e pep lec'h, hag e Bro Brazil da skouer : Wolskwagen n’eus un uzin vras du-hont e lec’h ma vez savet kirri tan da vout gwerzhet en Amerika kreisteiz hag en Europa... Marc’hamatoc’h eo, sur awalc’h, evit pennoù bras Wolkswagen... Barzh an uzin-se e vez savet ar Wolkswagen Fox (fox a dalv "louarn" e breton).

Barzh familh Wolskwagen m’eus sonj ag ar “c’hoccinelle”, an “c’hwilig doue”, un oto un tammig ront hag a oa farsus da welet. Filmoù Walt Disney oa bet savet get troioù kaer ur C’hoccinelle. Filmoù farsus evit ar vugale, met istor ar c’hoccinelle ne oa ket ken farsus : ar re Goccinelle kentañ oa bet savet en Alamagn d’ar bleadoù tregont, da vare an nazied...

Met echu eo get ar C’hoccinelle bremañ, setu ar Fox : ha pennoù bras Wolskwagen zo, hiriv an deiz, louarned fin. Barzh an uzin e Bro Brazil, neuze, div chadenn zo evit sevel ar Wolskwagen Fox. Ur chadenn evit ar Fox a vo gwerzhet d’ar Vrezilianed ha d’ar pobloù all ag Amerika Kreisteiz; hag ur chadenn all evit ar Fox a vo gwerzhet d’an Europeaned. Al lezennoù surentez n’int ket heñvel en Amerika Su hag en Europa. En Europa Unanet e vez ret eo lakaat barzh an otoioù nevez airbagoù ha gourizieù surentez efedus bras... Hag ar Fox gwerzhet evit ar Vrezilianed, daoust dezhi bout savet er Brazil get Brezilianed, n’he deus ket nag airbagoù, na gourizieù surentez e mesk ar re wellañ...

Keroc'h met falloc'h !
Ouzhpenn-se,  ar Fox a vez gwerzhet keroc’h e Brazil evit en Europa ! Ma faota da Vrezilianed zo airbagoù ha gourizieù surentez a galite, evel ar pezh a vez lakaet d’an Europeaned, e vo ret dezhe dezhe paeañ 2.500 euro muioc’h ! An doare-se a zo bet kavet get kevredegezhioù evel Que Choisir ? Testoù surentez a zo bet graet gete hag ar Fox savet evit ar Vrezilianed a zo, evel rezon, kalz danjerusoc’h evit ar Fox savet evit an Europeaned... Hervez Que choisir ?, “Wolskwagen n’en dehe james kredet gwerzhiñ en Europa un oto get disorc’hoù surentez ken izel”...

Setu perak m’boa sonjet e vehe, marteze ar Vrezilianed, pennoù kaletoc’h evit ar Vretoned. Met n’eo ket gwir, n’int ket pennoù kaletoc’h evidomp-ni. Par int deomp-ni e gwirionez. Met pas evit savourion oto zo : evite, buhez ur Brezilian ne dalv ket buhez un European, war e seblant.

Christian Le Meut

Voitures : la Fox des uns et la Fox des autres

Il paraît que les Bretons ont la tête dure. Que nenni, les champions dans ce domaine, ce sont les Brésiliens... Et je m’en vais vous le démontrer de ce pas. Les bienfaits de la mondialisation capitaliste sont immenses comme nous le savons tous. Ainsi, par exemple, certaines voitures de marques européennes dans lesquelles nous roulons en Europe ne sont plus fabriquées en Europe. Il en va ainsi de la Wolskwagen Fox, désormais fabriquée au Brésil.

Dans la marque Wolskwagen, on se rappelle de la sympathique Coccinelle, petite voiture aux allures rondes qui fut l’héroïne de quelques films de Walt Disney dans les années 70. Des films drôles pour les enfants. La jeunesse et la genèse de la Coccinelle furent moins drôles puisque cette voiture fut conçue et fabriquée pour la première fois en Allemagne dans les années 30, sous le régime nazi dont elle fut l’un des symboles... Mais passons.

Aujourd’hui les responsables de Wolskwagen sont passés au renard, “fox” étant le nom anglais de cet animal probablement plus rusé que la jolie et inoffensive coccinelle. Le renard serait, selon le dicton, rusé. Les responsables de Wolkswagen le sont aussi. Ainsi donc une usine de cette marque est établie au Brésil et y produit des Wolskwagen Fox... Des mains brésiliennes fabriquent ce véhicule sur deux chaînes différentes... Pourquoi deux chaînes ? L’une fabrique ces voitures pour le marché européen, l’autre pour le marché sud-américain. Et figurez-vous que la Fox des uns n’est pas exactement la même que la Fox des autres, comme l’ont découvert et dénoncé récemment des organisations de défense des consommateurs, notamment Que Choisir en France...

Plus dangereuse et plus chère !
Les Fox destinées au marché brésilien sont, en fait, beaucoup plus dangereuses que les Fox destinées au marché européen. “La différence ne vient pas de la structure même de la Fox, mais celle vendue en Amérique latine est dépourvue d’équipements de sécurité ayant pourtant fait leurs preuves (airbags, ceintures de sécurité à trois points...). Ces éléments qui font partie de l’équipement de base sur le modèle européen sont vendus en option au Brésil pour la somme de 2.500 euros, ce qui augmente le prix de la voiture de 20 %” souligne Que Choisir, qui rajoute : “Wolskwagen ne se serait jamais permis de vendre en Europe une voiture obtenant un score de sécurité si bas. Mais pour le marché sud-américain, là même où sont produites les Fox, point d’état d’âme. Cruel paradoxe” conclut Que Choisir.

Vous l’aurez compris, les Brésiliens n’ont pas la tête plus dure que les Bretons. Ni plus ni moins dure. Ils sont nos égaux face aux dangers de la route et de la voiture, mais manifestement pas aux yeux de certains constructeurs automobiles prêts à sacrifier leur sécurité au nom du profit. Encore un bienfait de la mondialisation capitaliste.

Christian Le Meut 

Source : Que choisir en ligne, 23/02/2007. 

27/03/2007

Langues : "Arrêtons-là les ravages post-coloniaux"

Un internaute, Paisley Park,  réagit à l'article sur le kikouyou et le statut des langues africaines aujourd'hui, publié récemment, en donnant l'exemple d'une langue comme le bamiléké qui serait, dans l'état actuel des recherches, en filiation directe avec la langue des Egyptiens anciens. On peut mesurer, à travers cet exemple, l'importance de la survie et de l'étude des langues pour approfondir les connaissances historiques (notamment) :

"Bonjour, Juste une note pour ceux que ça intéressera. ...Quand on sait que la langue ancienne des hiéroglyphes égyptiens est encore parlée aujourd’hui en Afrique noire, on mesure la gravité de la perte culturelle encourue. Arrêtons là les ravages post-coloniaux. cf extrait suivant : "Les égyptiens anciens en appelant leur langue le Medu Neter voulant dire « langue des Dieux ou la langue, parole sacrée, et en la rendant éternelle à travers des hiéroglyphes ont été inspirés par le Créateur (le grand architecte du monde), (...)anticipant qu’a une époque lointaine, elle permettrait à leurs descendants perturbés et désorientés par les affres et avatars de l’histoire humaine de retrouver et de s’inspirer de leur grandeur. Le Medu Neter a survécu au fil des siècles, contrairement à toutes les autres langues humaines et a gardé et conservé son sens et ses racines profondes à travers la langue bamiléké (ouest cameroun): le « Medu MBa » (Medumba) (...) Nous notons que l’on retrouve là aussi la racine « Medu » qui signifie « les paroles » dans ces deux langues."
(...)"un jeune chercheur (..) explique et prouve dans son livre que le Bamiléké (Medu MBa) a conservé de façon exceptionnelle toutes les racines du Medu Neter. Tous les mots clés expliquant le mode de pensée, d’organisation et la mythologie de l’Egypte ancienne se retrouve à l’identique en terme de phonétique et interprétatif dans la langue Bamiléké. De même l’auteur démontre les similitudes troublantes entre la langue hébraïque ancienne (ancien hébreu) et la langue bamiléké."

"La langue égyptienne ancienne telle que nous la connaissons par les hiéroglyphes a été déchiffrée par un illustre chercheur français, Champollion Jean François. Ces hiéroglyphes ont été transcrits et translittérés d’après les conventions linguistiques des langues européennes occidentales ( français et anglais )en utilisant l’alphabet romain de 26 lettres. Surtout, le déchiffrement et l’écriture ont été faits loin du contexte linguistique et culturel africain."

"Les hiéroglyphes ont donc été translittérés et interprétés par les égyptologues occidentaux conformément à leur entendement et psychologie, en fonction de leur modèle culturel."

"De ce fait, les sons gutturaux originels qui caractérisent les langues africaines ont été sacrifiés et ont disparu dans l’écriture actuelle. Les sons ont été modifiés, omis, la voyelle « e » qui n’existe pas dans la langue Medu Neter a été ajoutée par convention entre deux consonnes pour « faciliter » la lecture. En conséquence, l’interprétation et la signification des mots ont été gravement altérés et perdues parfois leur sens originel."

"Par souci de clarté dans la démonstration qui va suivre, nous allons nous livrer à quelques rappels linguistiques" :

--> la suite ici ( http://www.egypt-tehuti.org/francais/articles/medu-neter.... )

--> autre exemple ici ( http://www.africamaat.com/article.php3?id_article=132 ), et comme l’a initialement démontré le Pr Cheik Anta Diop, cela ne se limite pas au Bamileke mais à toute l’Afrique noire ! Or rappelons que le monde actuel n’a toujours pas fini de s’inspirer auprès de son berceau égyptien, dont les sages écritures demeurent à éclaircir... !

10/03/2007

Semaine de la francophonie : 10-17 mars...

La "Semaine de la langue française" commence demain d'après ce texte produit par le Ministère français des affaires étrangères. La langue bretonne y aura sa place, cherchez bien... Et répondez par un commentaire si vous pensez avoir trouvé. Sinon, la réponse bientôt sur votre écran. Betek ar c'hentañ !
 
"La langue française et la Francophonie seront à l'honneur dans les jours qui viennent, en France et à l'étranger, avec le lancement de la Semaine de la langue française, le 10 mars, et la Journée internationale de la francophonie, le 20 mars.Le thème de la 12e Semaine de la langue française est celui des Mots migrateurs".
 
Ce thème témoigne de l'importance que nous accordons aux diversités culturelles et linguistiques. Les dix mots de notre langue qui ont été choisis pour 2007 (abricot, amour, bachi-bouzouk, bijou, bizarre, chic, clown, mètre, passe-partout, valser) illustrent, chacun, les voyages des mots d'une langue à l'autre, d'une civilisation à une autre, qu'ils'agisse d'emprunts du français aux autres langues ou d'allers-retours de mots qui changent de sens en cours de route et, ainsi, enrichissent le français.

Le ministère des Affaires étrangères apporte un soutien actif à la Semaine de la langue française, ainsi qu'à la Journée internationale de la Francophonie. Le réseau diplomatique et consulaire, les centres culturels, les entreprises et les associations de Français à l'étranger organisent, en partenariat avec les pays de la Francophonie, de nombreuses manifestations à
cette occasion."

 
 
 
Et la réponse est "bijou" qui descend du mot breton "biz" (doigt) ! Mais bon, un "doigt" de breton, un nuage d'occitan ("amour"vient de l'occitan-provençal) ne font pas le printemps des langues dites régionales en France qui restent largement méconnues, voire mal-aimées par les autorités de ce pays...