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12/10/2008

Delanoé : "A Paris, nous aidons l'école Diwan"

Bertrand Delanoé, maer Pariz, a zo deuet disadorn da Vreizh, da Zinzag Lokrist, evit komz dirak sosialisted ar rannvro. Lâret en deus e sonj e keñver ar brezhoneg d'al lec'hienn internet Maville.com/Bertrand Delanoé est venu en Bretagne, à Inzinzac-Lochrist samedi pour parler devant des socialistes de la région. Il a dit son opinion sur la langue bretonne au site internet Maville.com :

« La langue bretonne appartient au patrimoine de la France. Notre pays s'enrichit de l'apport des langues régionales, qui contribuent à construire notre bien le plus précieux : la diversité. A Paris, nous aidons d'ailleurs l'école Diwan qui promeut un enseignement en breton".

« Les socialistes doivent s'engager pour la défense de ce bien, et veiller à ce qu'aucun de nos concitoyens ne soit contraint à vivre sans passé".

Ar pezh a zo drol memestra : e Zinzag-Lokrist, ur gumun dalc'het get an sosialisted abaoe pell (abaoe fin an eil brezel bed marteze ?), n'eus ket na skol Diwan, na skol Divyezh, na skol Dihun, na kentel evit an oadourion, na...

Un truc bizarre cependant : à Inzinzac-Lochrist, ville dirigée par les socialistes depuis longtemps (la fin de la Seconde guerre mondiale ?), il n'y a ni école Diwan, ni école Divyezh (public bilingue), ni école Dihun (privée bilingue), ni cours de breton pour les adultes, ni...

 

10/10/2008

Tro Breizh e brezhoneg

Yann brezhoneger a gonta e dTro Breiz war e vlog dezhan : ur perc'herinded eo, ha 1.700 den o deus kerzhet etre Gwened ha Kemper ar bloaz mañ. Ma faota deoc'h gouiet penaos a "gerzh" an dTro Breizh, kit da welet ar pezh a zo bet skrivet get ar perc'hirin-se war :

Tout savoir en breton sur le Tro Breiz, pélerinage qui a lieu tous les ans en Bretagne, sur le blog d'un participant bretonnant :

http://nann.nireblog.com/

08/10/2008

Du breton à Saint-Pierre Quiberon

L'association Kerlenn Sten Kidna lance un cours de breton, niveau 1, à partir de lundi prochain, 13 octobre, 18 h 30, à Saint-Pierre Quiberon (salle de la gare, bourg de St-Pierre). Les personnes qui veulent commencer l'apprentissage du breton pourront prendre contact ce jour-là avec le moniteur (Fabrice Cadou). Téléphone, Kerlenn Sten Kidna : 02 97 29 16 58.

Ur gentel brezhoneg live 1 a vo kinniget ger Kerlenn Sten Kidna e Sant-Ber Kiberen a-benn dilun 13 a viz Gouel Mikel (Here), da 6e30 da noz e sal an ti gar (bourc'h Sant-Ber).
An dud a faota dezhe deskiñ brezhoneg a c'hello mont da weled Fabrice Cadou (ar c'helenner) d'an eur-se.

Pellgomz : Kerlenn Sten Kidna : 02 97 29 16 58.

07/10/2008

Vannes/Gwened : Tri lec'h evit deskiñ brezhoneg

Evit an dud a zo e chom e Gwened, pe tro dro dezhi, setu un nebeut titouroù a-fed ar c'hentelioù brezhoneg e prefeti ar Morbihan/Pour les personnes qui habitent du côté de Vannes, voici quelques informations sur les leçons de breton dans la préfecture du Morbihan. Trois associations y proposent des cours :

KSG. Kentelioù brezhoneg a vo roet get Kelc'h sevenadurel Gwened : emgav d'an 2 a viz Here e ti ar c'hevredigezhioù (Maison des associations, 6 rue de la Tannerie, Vannes). Tél : 02 97 01 01 11/06 79 91 86 77. Le Cercle culturel vannetais propose également des cours.

Skol Diwan Gwened : "Kinnig a ra skol Diwan Gwened kentelioù brezhoneg d'an oadourien, bep Lun eus 7 e. 15 da 9 e. noz.  Tri rummad zo : deraouidi, tud gant un tamm anaouedegezh eus ar yezh, al live uhelañ evit eskemm. Kement ha gouzout hiroc'h a-zivout ar skodennoù, ar salioù pe traoù all, galvit an 02 97 47 85 92.

L'école Diwan de Vannes propose des cours du soir de breton, à l'attention des adultes, tous les lundis de 19 h. 15 à 21 h.  Trois niveaux sont proposés : débutants, continuants et le plus élevé pour la conversation. Pour toute information concernant les tarifs, les salles ou autre, appelez le 02 97 47 85 92.  Skol Diwan Gwened - Bertrand Deléon, 3 Hent-dall Bohalgoù / 3 impasse de Bohalgo, 56 000 GWENED / VANNES.
Pgz / Tél. 02 97 47 85 92."

Bemdez. "L'association Bemdez propose des cours de maîtrise de la lecture et de l'écriture en breton à l'attention de toute personne sachant s'exprimer en cette langue. Savoir lire et écrire en breton permet l'accès à une riche littérature, aux médias brittophones et une oreille plus souple aux différences dialectales et de prononciation. Cotisation annuelle : 30 €.  Pour tout renseignement, Laors Laloy : 06 16 51 75 84. Par ailleurs, nous proposons des cours de breton (débutants et continuants) chaque mercredi à 18 h. et 19 h. 30 salle du Calvaire à Saint-Avé. Cotisation annuelle : 45 €. Pour tout renseignement, Loig Puren : 06 79 89 76 56."

01/10/2008

Une Webnoz à Vannes mais pas en breton vannetais

Gwened322.jpg

En Bretagne, les émissions de télévision en langue bretonne sont plutôt rares, et aucune n'est programmée le soir en "access prime time", comme on dit en français. Alors une société de production a lancé une émission de télé en breton, un talk show (toujours en français dans le texte), diffusé une fois par mois en direct, sur internet, et dans le monde entier. Et comme le public est invité, je me suis rendu à la dernière émission qui avait lieu sur le port de Vannes.

Jeudi 18 septembre, l'émission Webnoz est réalisée depuis le port de Vannes et son restaurant branché, l'A l'aise Breizh café. Une superbe terrasse qui surplombe le port, des menus inspirés en partie de la cuisine bretonne et un décorum "breton" : le bonheur bobo à Vannes. Excepté ce soir-là, je me demande si l'on parle beaucoup le breton dans cet endroit. On y est à l'aise, mais en français. C'est d'ailleurs le cas de Vannes dans son ensemble : on y est à l'aise et l'on y parle plus beaucoup le breton.

Ce soir là l'animateur de l'émission Webnoz, Lionel Buannic, avait invité la claveciniste québécoise Claude Nadeau. On a donc eu droit à quelques superbes morceaux de clavecins, notamment des oeuvres de Bach. C'est beau, le clavecin, et reposant, même avec des bruits de fourchettes en fond sonore. Claude Nadeau vit à Paris et a été invitée, comme artiste, en "résidence" pendant deux ans par la ville de Vannes. C'est une bretonnante et elle a participé très activement à la création de l'école Diwan de Paris. Mais de cela, il en a été peu question lors de cette Webnoz. L'heure était à la musique baroque dont elle parle avec chaleur. Bernard Jestin, de l'Institut culturel de Bretagne est venu, lui aussi, parler baroque : cette période du XVIIIe siècle précédant la révolution.

"Gwened e Breizh ?" : pourquoi ce nom ?
Une fois cette page musicale terminée, Lionel Buannic avait invité d'autres interlocuteurs, acteurs de la vie scolaire et culturelle bretonnante à Vannes. Il y fut question de "Gwened e Breizh" : c'est le nom d'un nouveau festival consacré à la culture bretonne à Vannes, dans le cadre duquel Webnoz était invitée. "Pourquoi ce nom, Gwened e Breizh ?" a demandé Lionel Buannic... Pourquoi, en effet, rappeler que Vannes est en Bretagne, comme si ça n'allait pas de soi ? Les interlocuteurs présents n'ont su que répondre, peut-être n'y étaient-ils pour rien dans ce nom choisi par la ville de Vannes, dirigée par François Goulard. Mais y'-a-t-il un bretonnant à la mairie de Vannes ? En tout cas, ce soir là, personne pour expliquer le nom de ce nouveau festival.

Le "talk show" continuait avec une présentation d'une exposition autour des oeuvres d'Eugène Guillevic. Des collégiens de Diwan ont dit certains de ses poèmes (en français). La poésie de Guillevic, elle aussi, est reposante. Superbe et questionnante. "Nous ferons de la terre une cathédrale sans mur"... Moi aussi, je suis fan, alors j'ai apprécié.

A plusieurs interlocuteurs responsables de l'enseignement Diwan (immersion) et bilingue (privé et public), Lionel Buannic a demandé pourquoi il y a tant d'enfants dans les écoles brittophones de Vannes ? Un millier pour la préfecture du Morbihan et son agglomération, c'est une des proportions les plus élevées de Bretagne. Dans mon commentaire en breton, j'ai indiqué que cette question là aussi était restée dans réponse mais une des personnes présentes sur le plateau a démenti, il y a bien eu réponse, mais rapide. C'est vrai. J'ai dû trouver la séquence trop rapide pour la retenir. C'est un peu le problème de ce type d'émission : les "talk-shows" (talkoù show e brezhoneg ?), où il y a beaucoup d'invités et de séquences. Parfois, on survole certains sujets qui mériteraient plus de développement.

Des surprises ("souezhadennoù")
Lionel Buannic, qui ne recule devant rien, avait également invité quatre collégiens de Diwan à venir présenter des livres qu'ils avaient lus et aimés. Trois filles et un garçon. Parfaitement bretonnants tous les quatre, ils ont présenté chacun un livre... en français. Il s'édite pourtant chaque année une dizaine, voire une quinzaine de livres en breton pour adolescents. Nos ados les avaient-ils lus ? Mystère. Ou doit-on voir là le célèbre esprit de contradiction adolescent ?

Dernière "surprise" proposé par Lionel Buannic : deux épisodes de la série Ken Tuch, émission en breton d'épisodes de quelques minutes réalisées sur le modèle de Caméra café (un seul lieu, personnages récurrents, thèmes de la vie quotidienne). Ken Tuch est diffusé sur Brezhoweb et certains épisodes sont sous-titrés en français. Avec le bruit dans la salle, je n'ai pas tout compris au premier épisode  mais Lionel, lui, a beaucoup ri. Et nous avons eu droit à un deuxième épisode qui, celui-là, avait pour thème le breton vannetais. Là encore, je n'ai pas compris les dialogues et, en plus, la fin a été coupée. Mais Lionel a encore beaucoup ri.

Une langue et quatre dialectes
Comme vous le savez peut-être, la langue bretonne comporte plusieurs dialectes qui, si on fait quelques efforts, n'empêche pas l'intercompréhension. Il y a le trégorrois, le léonais, le cornouaillais et le vannetais. Il y a aussi plusieurs formes à l'écrit mais qui, en général, n'empêche par la compréhension. Tout cela n'est donc pas complètement unifié, centralisé, standardisé, comme l'est le français que nous apprenons à l'école. Dans ce tableau le dialecte vannetais est réputé pour être le plus différent des autres. Nous avons une tendance, par exemple à "chuinter". Il fut dit à une époque pas si lointaine que nos différences venaient d'un trop grand mélange avec le français, ce que des études de linguistes ont démenti par la suite.

Il m'est arrivé l'année dernière de suivre un stage, très instructif et très plaisant, sur l'île d'Ouessant. Mon accent vannetais me valut, cependant, une remarque d'une stagiaire qui me demanda si je n'avais pas "honte" de parler en vannetais. Je n'ai pas répondu, tant la question me paraissait incongrue. Un enseignant me rappela, aussi, gentiment, que je n'étais plus en pays vannetais... Et alors ? Il faut que je change ma façon de parler quand je sors du pays vannetais (le Morbihan, pour faire court). Comme tous ces gens qui perdent leur accent quand ils "montent" à Paris? Etonnante remarque. Je parle le breton vannetais parce que j'habite dans le Morbihan, parce que c'est ainsi que parlent la plupart des bretonnants avec qui je communique en breton, parce que c'est ainsi que parlent les anciens, bretonnants de langue maternelle, et que c'est le breton que parlaient mes grands parents, même s'ils ne me l'ont pas transmis. Le breton vannetais, c'est d'abord du breton. Et un breton enracinée dans une pratique plus que millénaire, puisque le breton se parle ici depuis quinze siècles.

Des blagues récurrentes
Un de mes amis travaillait avec des groupes d'enseignants de breton pour adultes. Les blagues récurrentes sur son breton vannetais lui étaient un peu pénibles. Se moquer de la façon de parler de quelqu'un devant lui (ou derrière lui), c'est très impoli, mais il semble que cette règle là de respect mutuel soit oubliée. Et puis cela peut virer à l'ostracisme quand une personne refuse de discuter avec une autre personne sous prétexte qu'elle a du mal à la comprendre... C'est dommage, d'ailleurs, car on perd là une occasion réciproque d'apprendre. Les railleries, on connaît donc quand on est bretonnant vannetais. C'est d'autant plus suprenant quand elles viennent de personnes qui manifestement, sont loin d'avoir fini leur apprentissage du breton; qui pratiquent un breton bien standard, pasteurisé, stérilisé. Et qui semble s'en contenter. A elles de voir : on peut se contenter d'un anglais d'aéroport. Si l'on veut aller à la rencontre du peuple, dans les pubs de Liverpool ou de Dublin, est-ce suffisant ? Pas sûr; et en Bretagne non plus.

Les Léonards parlent aux Léonards
Je me souviens d'ailleurs, pendant ce stage à Ouessant, ne pas avoir été interviewé par le reporter d'une radio bretonnante unilingue venu, pourtant, faire un reportage sur ce stage et ses participants. Je ne parle pas le breton du Léon, c'est sûr. D'ailleurs, manifestement, seuls des Léonards parlant léonais, ont été enregistrés. Er maez, exit, les bretonnants des autres coins de Bretagne. Mais si les bretonnants du Léon n'entendent jamais sur les ondes de leur radio du breton vannetais, comment s'étonner des difficultés d'intercompréhension ? La radio bilingue du Morbihan, Radio Bro Gwened, diffuse, elle, en plus de ses émissions en vannetais, des émissions en cornouaillais, en trégorrois, en léonais. Les bretonnants vannetais seraient-ils prêts à faire plus d'efforts que les autres ?

Mais pendant ce stage, une charmante jeune femme m'a dit apprécier entendre parler le breton vannetais...

Quand je me trouve face à une personne qui parle un breton différent de celui que je pratique, j'essaie de m'adapter, et j'apprécie que l'autre personne face la même démarche; ainsi naît l'intercompréhension. Mais si l'autre me rit au nez et (ou) me rejette, cela augure mal de la suite. C'est d'ailleurs pareil en français, comme dans toute autre langue.

Alors donc, je regarderai le feuilleton Ken Tuch consacré au vannetais, et qui a tant faire rire Lionel Buannic. J'espère, d'ailleurs, que d'autres émissions se moquent gentiment du cornouaillais, du trégorrois, du léonais, du roazhoneg (breton parlé à Rennes), et, ne l'oublions pas, du breton bigouden lui-même. Il n'y a pas de raisons que seul le vannetais soit la cible des humoristes de Ken Tuch. N'est-ce pas ?

Bon, c'est fini pour aujourd'hui, à la prochaine, kent tuch !
CLM*

* Cette note en français n'est pas la traduction littérale de la note en breton, j'ai varié.

Pour voir la Webnoz à Vannes (deux heures d'émission) :

http://www.surlaplace.tv/voflashlive/live.php?stream=WN19...

30/09/2008

Riantec/Rianteg : ur skol Diwan war ar stern

Kemenadenn a-berzh Diwan-Rianteg/Communiqué de diwan Riantec : "L'association DIWAN et le comité de soutien à l'école Diwan du Pays de Riantec, «Diwan ar Vorlenn», ont le plaisir de vous annoncer l'organisation d'une réunion publique de présentation du système pédagogique bilingue par immersion mis en œuvre dans les écoles Diwan depuis 30 ans, ainsi que du projet d'école Diwan du pays de Riantec : le jeudi 9 octobre 2008. À 20H00. Salle d'audiovisuel, école Paul-Emile Victor, rue Joliot Curie 56670– RIANTEC. Qu'est-ce qu'une école Diwan ? Qu'est-ce que l'enseignement bilingue breton/français par immersion ? Pourquoi une école Diwan dans le Pays de Riantec en septembre 2009 ?

Si vous êtes intéressé par la langue bretonne et par sa transmission et/ou si vous êtes parent, n'hésitez pas à participer à cette réunion. Les responsables régionaux et locaux de DIWAN seront présents pour répondre aux questions que vous pouvez vous poser. Cette réunion est organisée dans le cadre de l'ouverture d'une école DIWAN dans le Pays de Riantec en septembre 2009.
Renseignements : au 02 98 21 33 69 et 06 24 90 36 03.

Laouen eo ar c'hevredigezhioù DIWAN ha kuzul skoazell skol Diwan Bro Rianteg, anvet « Diwan ar Vorlenn », ouzh ho pediñ d'un emvod digor d'an holl a-benn kinnig DIWAN ha raktres skol Diwan Bro Rianteg : D'ar Yaou 9 a viz Here 2008. Adalek 8 eur noz. Sal Kleweled, er skol Paul-Emile Victor, straed Joliot Curie. E RIANTEG (56670). Petra eo ar skolioù Diwan ? Petra eo ar bedagogiezh divyezhek brezhoneg/galleg dre soubidigezh ? Perak krouiñ ur skol Diwan e Rianteg e Gwengolo 2009 ?

Ma 'z oc'h dedennet gant yezh ha sevenadur Breizh pe m'ho peus bugale, deuit d'an emvod ! Tud e-karg eus Diwan a vo war al lec'h a-benn respont d'ho koulennoù. Aozet eo an emvod-mañ e liamm gant raktres digoradur ur skol Diwan e Bro Rianteg e miz Gwengolo 2009.

Titouroù a-zivout an emvod : 02 98 21 33 69 pe 06 24 90 36 03.

24/09/2008

Ur Webnoz e Gwened, met pas e gwenedeg !

Diriaoù da noz paseet e oan bet da wellet ar Webnoz (abadenn skinwell skignet war internet), savet en “A l’aise Breizh café”, e porzh Gwened. Ul lec’h brav, kaer, nevez flamm : an dud a c’hell debriñ pe evañ ur banne e sellet doc’h ar bagoù dre lien (hag ar chantieroù a-bep sort a zo c’hoazh). Estroc’h evit an deiz-se, me chal ma vez komzet kalz brezhoneg en A l’aise Breizh café ! Ar re se a zo en o aes, met e galleg kentoc’h ha get ur sort liv Breizh er c’hlinkadur. Boued ar vro a vez serjivet gete ivez.

Un nebeut tud a gWened oa daet, tud pedet da gomz pe tud daet da wellet, eveldon-me. Claude Nadeau, klavisinourez a vicher, a oa bet pedet get Lionel Buannic da soniñ sonerezh klasel ha da zispleg he c’harantez evit ar benveg-se hag evit sonerezh barok. A vro gKebek eo an arzourez-se, e Pariz emañ e chom. Desket he deus brezhoneg ha sikouret kalz skol Diwan Paris. Pedet eo bet da labourat war dachenn ar c’hlavisin ha sonerezh barok get ti-kêr Gwened, e-pad daou vloaz.

Gwened e Breizh ?
Setu arru 8e30 da noz hag an abadenn da gomans d’an eur. Begon get Lionel Buannic, evel da gustum. Ar c’hlavisin a oa bourrapl bras da selaoù. War lerc’h Claude Nadeau ha Bernard Jestin (a Skol Uhel ar vro), o doa displeget ar prantad amzer barok (XVIIIe kantved, araok an dispac’h bras), get sonerien evel Bach.

Plijus a oa an abadenn. Da heul, tud ag ar vro a oa bet pedet evit komz ag ar pezh e vez graet e Gwened evit ar brezhoneg ha sevenadur ar vro. Webnoz a oa bet kouviet e-kreiz gouelioù nevez savet get an ti-kêr : “Gwened e Breizh” (un nebeut diskouezadegoù, arvestoù...). Perak an anv-se, n’doa goulennet Lionel ? Ya, drol eo : Gwened a zo e Breizh, anat eo. Met reskont ebet. An dud pedet ne ouient ket, moarvat, ne oa ket bet dibabet an anv-se gete met get tud an tî-ker... Ha ne oa brezhoneger ebet barzh skipailh an aotrou Goulard evit displeg an traoù dirak mikro Lionel Buannic, fri furch anezhan.

Eugène Guillevic
Un diskouezadeg a-ziar benn barzhonegoù Eugène Guillevic a zo bet savet evit Gwened e Breizh (get ur arzour anvet Guillevic ivez met n’eo ket mab ar barzh), ha diskouezhet en ur reportaj. Skolajidi Diwan Gwened o doa lâret barzhonegoù. Dispar : me vourr-me ivez kalz ar pezh en deus skrivet Eugène Guillevic.

War lerc’h, pevar baotr all oa bet pedet da zispleg stad ar skolioù divyezhek e Gwened : tost mill krouadur a zo er skolioù-se e Gwened ha tro dro dezhi, ar pezh a zo kalz. Perak ez eus kement-se a vugale e skolioù divyezheg koste Gwened, n’doa goulennet Lionel Buannic, fri furch c'hoazh, get ar re gouviet ? Euh... Ben... Reskont ebet.

Ur paotr kalonek eo Lionel Buannic : goulennet en doa da grennarded skolaj Diwan Gwened, teir verc'h hag ur paotr, dont da ginnig ul levr lennet gete. Ha razh o deus kaset ul levr e... galleg ! Ha ne vez ket lennet levrioù e brezhoneg gete ? Nebeutoc’h a choaz a zo, sur eo met, memestra, levrioù a vez embannet e brezhoneg bep bloaz evit ar grennarded...

Penaos souezhadenn !
“Souezhadennoù” a oa bet miret get Lionel Buannic evit fin an abadenn. Div abadenn "Ken tuch", ur rummad abadennoù berr, doare “caméra café” met barzh kegin un ti e lec’h ma z’eus studiererien e chom... Get an trouz a oa er sal, m’eus ket klewet mat an abadenn gentan.

Tem an eil abadenn a oa ar gwenedeg. Fentus vehe, evit tud zo, feson ar gwenedourion da gomz, da zistag brezhoneg. M’eus ket komprenet an abadenn-se ivez a gaoz ma oa trouz barzh an A l’aise Breizh Café; hag ivez peogwir e oa bet troc’het fin an abadenn. Un istor a oa get pilulennoù a laak da gomz gwenedeg doc’htu... Setu ar pezh m’eus komprenet. Ha Lionel, eñ, da c’hoarzhiñ kalz.

Mont a ran da wellet Ken Tuch war Brezhoweb abaoe un blead bremañ. Ha farsus eo, a wezhoù. Perak nompass ober goap ag ar gwenedeg, hein ? Ar pezh a zo, aliez awalc'h e vez graet goap doc'h ar gwenedeg, a gav din.

Ur wezh e oan e Enez Eussa, e heulian ur staj brezhoneg du-hont (interesus ha plijus bras). Ur stajiadez ‘doa goulennet genin ma n’em boa ket “mezh” komz gwenedeg (unan a vro Gwened oc’hpenn, met brezhoneg standard geti)... Ur c’helennour doa lâret din penaos ne oan ket mui e Bro Gwened... Ha neuze ? Ne oan ket bet aterset get paotr ur radio e brezhoneg rak ne gomzen ket brezhoneg ar vro... Met razh an “estranjourion”  a oa bet lakaet a-gostez getan. Hag e vez klewet a-wezhoù gwenedeg get tud Bro Leon ? N’eo ket sur. Ne vehe fall memestra, evit lakaat razh ar vrezhonegourien d’en em gompreñ gwelloc'h. Ar pezh a zo talvoudus bras evit dazont ar brezhoneg. Geneomp, e Bro Gwened, e vez klewet abadennoù a Vro Gerne, a Vro Leon, a Vro Dreger, a drugarez da Radio Bro Gwened... Ha gwell a-se.

Ouf ! 
Met, e-pad ar staj-se un vaouez koant ‘doa lâret din penoas he oa bet kountant da glewet komz gwenedeg. Ouf...

Anavezout a ran un den hag a oa erru skuizh ("shueh" e gwenedeg) get ar goap a vez graet get tud zo. Labourat a rae get kelennerion brezhoneg a Vreizh a bezh, ha goap a veze graet alies awalc’h gete ag ar gwenedeg e-pad stajoù 'zo. Ar pezh a c’hell bout pounner ha diaes da enduriñ a wezhoù. Oc’hpenn da-se, bout eh eus tud a gomz ur brezhoneg standardiset, pasteuriset, sterilizet, get ur pouezh mouezh galleg spontus, hag a ra goap doc’h ar Wenedourion... Bizkoazh kement all.

Ar gwenedeg  a zo brezhoneg da vat. N’eo ket ur sort “trefoedaj” hanter c’halleg hanter brezhoneg, evel ar pezh a veze lâret gwezhall get tud zo. Selaou ha deskiñ gwenedeg a zo un doare da zeskiñ brezhoneg ivez.

Tapit pilulennoù, mar plij !
Kamaraded goaperion, mard eh eus pilulennoù evit ho lakaat da gomz gwenedeg doc’htu, lonkit un nebeut anezhe mar plij geneoc’h. Mod-se e welloc'h penaos e vo graet goap doc’hoc’h, ha penaos an dra-se a c’hell bout displijus ha diaes a wezhoù.

Hag e c'hortozan breman an abadenn Ken tuch a raio goap ag al leoneg, ar gerneveg, an tregereg, ha gwelloc’h c’hoazh : ag ar vigoudeneg. Er parlant-se eh eus un doare drol da gontiñ memestra : “fec’h” e vez lâret gete evit lâr “c’hwec’h”. “Fec’h” evit “c’hwec’h”, danvez a zo d’ober goap memestra. Mechal ma z’eus, er bed ar bezh, tud all a gonta evel-se ? Marteze, ar fec’h-se a vez distaget e Bro Vigouden he unan. Ur sort “fec’h” solitaire, kwa. Ouaf ouaf...

Setu, echu an abadenn. Ken tuch !

Christian Le Meut

23/09/2008

Noms, sacrés noms...

La version bretonne de cet article, parue en mars 2005, suscite actuellement des commentaires. Je  l'ai donc rééditée, ainsi que la version en français, que voici.

"J’ai commencé à parler breton début 2002 et je découvre, petit à petit, le monde des bretonnants. Commencer à parler une langue, à la lire, à comprendre les gens qui la parlent, à être compris soi-même, est un grand plaisir. Avec la découverte de la langue elle-même, vient la découverte d’un univers, d’une façon de voir le monde, d’une culture qui fut celle de mes ancêtres jusqu’à mes quatre grands-parents.

Mais il y a aussi la découverte, collatérale, des us et coutumes du monde bretonnant. Ainsi, j’ai découvert qu’il fallait “bretonniser” les noms de familles, et donc le mien... J’ai commencé à envoyer des articles en breton à tel ou tel journal, en les signant de mon nom, et j’ai eu la surprise, une fois imprimé, de voir mon patronyme transformé sans qu’on m’ait demandé quoi que ce soit. A la place de Christian Le Meut, j’ai eu droit à du Christian Meut, ou du Christian Ar Meut... Cachez donc ce “Le”, trop français, que nous ne saurions voir... Une revue m’a indiqué que si je voulais continuer à écrire dedans (bénévolement je précise), il fallait “bretonniser” mon nom. Mon nom ne ferait pas assez donc breton : ça alors ! Et comme je suis un peu têtu, j'ai dit non. Non. NON. NANN.

Cristiano El Moto ?
Voilà une vingtaine d’années que j’écris des articles, c’est d’ailleurs mon métier, et certains ont été traduits en espagnol, en allemand, en anglais... Mon nom n’a pas été changé pour autant, pour devenir “Cristiano El Moto” ou “Chris The Meuth”... Mais c’est ainsi dans le monde des bretonnants, si vous avez un petit quelque chose de trop français dans votre nom, il faut le “bretonniser” d’urgence. Et, dans ce sport là, l’injustice est de mise car il en est qui doivent changer leurs noms et d’autres qui n’ont rien à changer dedans...

Mais, si l’on admet ce principe de bretonnisation, comment le mettre en application ? Si je suis Christian Le Meut selon l'Etat civil français, comment traduire cela en breton ? Kristen (équivalent du "Christian" français) ar Maout, Kristen Meut; Kristen Er Meut... “Maout”, signifie “bélier”, en breton vannetais mais, du côté de Crac’h et de Ploemel, près d’Auray, où sont nés mes grands-parents, ont dit plutôt “meuw” que “meut”. Qui donc choisira la meilleure traduction et prononciation ? L’Office de la langue bretonne, l’université de breton de Rennes ou celle de Brest ? Ces professeurs éméritees et spécialistes ne sont pas toujours d’accord entre eux...

Et si l’on bretonnise les noms de familles d’un côté, pourquoi ne pas les franciser de l’autre ? Mon nom de famille signifierait donc “le bélier” ou “le mouton”. Comment choisir ? Selon les dictionnaires, ce mot peut aussi désigner un “champion”, puisqu’un mouton était, et est encore (mais ne le répétez pas à Brigitte Bardot), donné au champion de lutte bretonne ayant gagné un tournoi... “Champion”, ce ne serait pas mal sauf que, comme il est également question de bêtes à cornes, un de mes dictionnaires bretons indique une autre traduction : “cocu”...

Effacer la part française ?
Dur dur, donc, de franciser comme de bretonniser. Les noms de familles, comme ceux de lieux, sont le fruit de longs processus historiques, familiaux, culturels. Si j’en crois le mien, je suis donc d’origine un peu chrétienne du côté de mon prénom, breton du côté de mon nom de famille mais avec une part française... Et c’est tant mieux. Car quelle est donc cette idée de vouloir “bretonniser” les noms, qu’est-ce que cela signifie ? Pourquoi chercher à effacer, à couper, à nier ainsi, une partie de notre identité ? Ce type de procédé a été utilisé contre la langue bretonne pour l’effacer du paysage, et c’est justement une bonne raison de ne pas l’utiliser à nouveau contre, cette fois, notre part française (et nos autres parts !).

Alors comment résoudre le problème ? Et bien en laissant les noms da  familles tels qu’ils sont et en laissant chacun libre des les “bretonniser” ou pas, et de signer à sa guise... Mais, en continuant de chercher, j’ai découvert récemment que mon nom de famille pourrait venir du gaulois, via le breton ! Voilà l’idée : le gaulois étant une langue celte, ancêtre commun à la langue bretonne et à la langue française. Pourquoi ne pas “gauloïser” plutôt les noms de familles ? Mais comment ? Eh bien à la façon d’Astérix, pardi, et c’est signé :

Christianix Le Meutix

Anvioù, sapre anvioù

Ar pennad-se, embannet e miz Meurzh 2005, a laak tud-zo da gomz ha da skriv hiriv an deiz, setu perak en embann a ran en-dro.

"Kroget m’eus da gomz brezhoneg er bloaz 2002 hag e tisoloan tamm ha tamm bed ar vrezhonegerion, bed ar re a gomz "breton", evel ma vez lâret koste An Alré. Me faote diñ komz brezhoneg abaoe pell, har ur blijadur bras eo krogiñ da gompreñ, lenn, ha gomz brezhoneg. Mod-se e teskan, tamm ha tamm, yezh ma zud kozh, hag a oa brezhonegerien a vihan anezhe. Razh. Deskiñ brezhoneg zo ul labour da vat... Met klask da gompreñ bed ar vrezhonegerion zo ivez ul labour, da vat.

Da skouer, kavet m’eus souezhus bras un dra hag a zo, war e seblant, boutin evit ul lod vras ag ar Vrezhonegerion : chañch o anvioù familh evit o brezhonekaat... Kroget m’eus da skrivañ e brezhoneg ha da gas testennoù da gazetennoù-zo... Met chanchet eo bet ma anv, ma sinadur, hep bout goulennet netra genin. E-lerc’h Christian Le Meut, m’eus kavet “Christian Meut”, pe “Christian Ar Meud”, da skouer... Troc’het eo bet al “Le”, a zo re c’halleg evit tud-zo marteze... Hag ur gazetenn da lâr diñ a oa brav ma fennadoù skrid met e oa red chañch ma sinadur evit brezhonekaet anezhan ! Bizkoazh kemend all n’eo ket brezhoneg awalc’h añv ma familh, m'eus sonjet. Met penn kalet on un sort, ha kreskontet m’eus nann. Nann. NANN !

Cristiano El Moto ?
Kazetenner on abaoe 1984. Pennadoù skrivet ganin a zo bet troet e saozneg bleadeù-zo, pe e germaneg, pe e spanoleg... Ha n’eo ket bet troet ma sinadur evit donet da vout “Cristiano El Moto”, pe “Chris The Meuth”... Met, mod-se emañ e bed ar vrezhonegerien, red eo chañch hoc’h anv ma z’eus un nebeut galleg e barzh. Ma n’eus ket, n’ho po ket netra da chañch ! Ha chañch zo aes da lâret met penaos ? Mard on me Christian Le Meut e galleg, penaos e vo troet e brezhoneg. Kristen (Christian e brezhoneg) Ar Maout ? Christian Meut ? Christian ar Meut ? Pe Kristen Er Meut ? Ha perak “meud” ? Koste Krac’h ha Pleñver, e lec’h ma oa ganet ma zud kozh, e vez lâret kentoc’h “meuw”... Get piv e vo choazet ar stum gwellan ? Tud ag Ofis ar brezhoneg ? Pennoù bras ag ar skolioù veur ? Met re a skol-veur Brest, pe re a skol-veur Roazhon ? Sach blev a zo etreze alies !

Gallegaat ?
Ha deomp pelloc’h : mard eo brezhonekaet anvioù familh get brezhonegerion-zo, perak ne vehe ket “gallegaet” o anvioù get gallegerion zo ? Hervez ar pezh m’eus goulennet get ma zud kozh, “Le Meut” a dalv “le bélier”, pe “le mouton”, e brezhoneg gwenedeg; pe ivez, “champion” peogwir e vez roet ur maout d’ar gourener en deus trec'het ar re all : “Aet eo ar maout getan”... Met ar ger se a dalv ivez (a-wezhoù, pas alies elkent), “cocu” e galleg, hervez ar geriadur Favereau... Ma m’behe c’hoant gallegaat me avn, penaos dibab ?

Me, m’eus ket afer na da vrezhonekaat, na da gallekaat ma anv.
Ha me gav souezhus doarieù sort-se. Hanter vreton hag hanter c’halleg eo ma anv, ha kristen ma anv bihan. M’eus ket choazet met mod-se emañ, ha gwell a-se. Perak brezhonekaat anvioù familh ? Roet int bet deomp evel m’emaint, get hon tud. Get hon istor ivez. Me zo me Breizhad, Breton, ha français, hag european, hag ur mab den, ha traoù all c’hoazh. Ur binvidigezh eo. Perak klask da droc’hiñ, traoù hag a zo ul lodenn a ma istoer, ha ma identitelezh ? Traoù sort-se a zo bet graet a enep d'ar brezhoneg : perak oc’h ober en dro a enep d'ar galleg ?

Penaos diskoulmiñ an afer neuze ? Aes eo : lesket anvioù an dud evel m’emaint, ha lakaat pep hini libr da chañch pe pas e anv hervez e sonjoù...

Un dra c'hoazh. Hervez un levr m’eus lennet ar ger “maout” a a zeuhe ag ar yezh komzet get ar C’hallaoued, ar galianeg, hag a oa ur yezh keltiek evel ar brezhoneg. Setu ur sonj vat : galianekaat anvioù familh ! An dra-se a vehe gwelloc’h c’hoazh... Met penaos ? Doare Asterix marteze ? ha setu, chañchet m’eus ma sinadur. N'on ket ken penn kaled, benn ar fin ! Sinet

Christianix Le Meutix"

17/09/2008

Vakansiñ e brezhoneg hag e gallaoueg/Des vacances en breton et en gallo

Ur gemenadenn a-berzh an Ubapar/Communiqué de l'association Ubapar : "593 bugel bet o vakansiñ e brezhoneg hag e galloueg evit an hañv ! 593 enfants dans les centres de vacances en breton et en gallo cet été !

Graet o deus mel, bara, amann, surfet o deus, grafet o deus, ranetaet, fardet sushis, danset, bageet, bet int war roudoù ar bleiz er Menez Are ha da glask an teñzor war Enez Vaz, ha kement tra zo e brezhoneg hag e gallaoueg ! 33 frantad dudi e brezhoneg hag e gallaoueg zo bet aozet evit an hañv gant 13 aozer disheñvel. Kenderc’hel a ra kresk ar c’hampoù vakañsoù (11% a vugale ouzhpenn e-keñver warlene), met labour a chom d’ober pa ne dalvez 593 bugel nemet 9,19 % eus ar vugale skoliataet er rummadoù divyezhek etre ar CP hag an 3de klas. Tamm-ha-tamm vez graet e vragoù da Yann…

Ils ont fait du miel, du pain, du beurre, ils ont surfé, ils ont graffé, ils ont pêché la grenouille et cuisiné des sushis, ils ont dansé, lutté, pagayé, ils sont partis à la recherche du loup dans les Monts d’Arrée ou du trésor sur l’île de Batz, et le tout en breton et en gallo ! Cet été, ce ne sont pas moins de 33 stages en breton et en gallo qui ont été proposés aux enfants par 13 organisateurs différents. Ceux-ci continuent à attirer de plus en plus d’enfants (11% de plus que l’an dernier), mais il y a encore du travail puisque ces 593 enfants ne représentent que 9,19% des enfants scolarisés dans les filières bilingues du CP à la 3e. Petit à petit l’oiseau fait son nid…

Deiziataer 2009 ar stajoù DABU ha DARE/Calendrier 2009 des stages BAFA et BAFD en breton

DABU diazez :Sul 5-Sul 12 a viz Ebrel e Treglonou (29) – 505 €*
DABU donaat :Lun 24-Sadorn 29 a viz Eost er Chapel-Nevez (22) – 405 €*
Natur hag avantur: Dizoleiñ ur vro dre an hentoù-treuz, santout tridal he c’halon, krouiñ. Ur c’hamera, ur re heuzoù hag ur sac’h kousket… pare oc’h evit an avantur !
DARE diazez: Sadorn 4-Sul 12 a viz Gouere – 605 €*
* Doareoù zo da arc’hantañ ar stummadurioù-se (kuzulioù-meur, CAF, DDJS...)

BAFA base: Dimanche 5 au dimanche 12 avril à Treglonou (29) – 505 €*
BAFA approfondissement:Lundi 24 au samedi 29 août à La Chapelle-Neuve (22) – 405 €*
Nature et aventure: Découvrir un pays en explorant ses chemins de traverse, se laisser surprendre, inventer de nouvelles pistes. Une caméra, une paire de bottes, un sac de couchage... parés pour l’aventure !
BAFD base: Samedi 4 au dimanche 12 juillet – 605 €*
* Financements possibles (CAF, Départements, DDJS...)

L’UBAPAR (Union Bretonne d’Animation en PAys Rural) est un réseau associatif en Bretagne au service de l’animation et du développement. L’un de nos axes de travail est la promotion de l’utilisation des langues régionales dans les activités de loisirs éducatifs à destination des enfants et des adultes.

Darempred / Contaqe
Katell Chantreau
16 F straed Maunoir
35000 Roazhon
09 53 35 56 44
katell.chantreau@mouvement-rural.org
www.ubapar.org/bretongallo/actu.html

16/09/2008

Ne faota ket dezhe labourat muioc'h evit tapout muioc'h

A wezhoù e lenner traoù distanus er bed trouzus mañ. Traoù dinec'hus hor lakaat d'en em sioulaat : razh an dud n'int ket deuet da vout foll get an argant, get ar galloud, get an armoù ha me oar me. Setu ar pezh 'm'eus sonjet goude bout lennet ur pennad skrid embannet barzh Le Monde 2 (23/08/2008) a zivout menec'h manati "Saint-Sixte" e Westvleteren, e Bro Belgia, koste Frandrez.

Gete e vez savet bier abaoe 1839. "Trappistes" int hag e vez ret dezhe labourat d'en em vagiñ hag evit reiñ d'ar re baour. Abaoe 1945 e vez produet ha gwerzhet gete d'an dud pep bloaz 4.750 litrad bier. Ha pas unan muioc'h. Ar bier a vez gwerzhet er maez, e-tal dorioù ar manati, hag a zo da vout evet get an dud oc'h unan. Difennet eo gwerzhiñ ar bier-se er stalioù konverzh. Ret eo pellgomz araok evit mirout ur c'hasedad pe daou, ha pas muioc'h. E-barzh ar manati, pemp manac'h a laboura pempzek devezh ha tri ugent ar bloaz evit sevel ar bier. N'eus nemet daoù vanac'h a ouia ar pezh a vez lakaet barzh ar bier...

Ar pezh a zo, er bloaz 2005, ul lec'hienn internet ispisialiset er Stadoù Unanet (ratebeer.com), n'doa añvet bier menec'h Westvleterien "gwellañ bier" ar bed a-bezh ! Ha setu kantadoù a otoioù dirak dorioù ar manati; an hentoù stanket, bec'h ha trouz er vro. Pratikoù 'zo a oa deuet get un helikoptaer ! Bizkoazh kement all ! Hag ar venec'h da vout souezhet bras ! Ne lennont internet bemdez ! Goude-se e oa bet lakaet bec'h war an tad manac'h evit ma vehe savet muioc'h a litradoù bier gete, met n'en deus ket asantet. "N'omp ket ni breserourion, emezan, menec'h omp. Evit bout menec'h e vez savet bier geneomp, ha pas ar c'hontrel". Menec'h abati Westvleteren a chomo paour. Marteze, ne evont ket bier en ur sellet doc'h ar skinwell ! N'o deus ket selaouet mat prezegennoù prezidant Bro-C'Hall Nikolas Sarkozy.Ne labourint ket muioc'h evit tapout muioc'h a argant. N'int ket doc'h ar c'hiz. Ha gwell' a-se evite. Hag evidomp.

Alleluia. 

Christian Le Meut 



Un nebeut titouroù oc'hpenn :
Ar bier a c'hell bout tanvaet e-tal ar manati (ul lec'h degemer a zo bet lakaet paraviz da nor ar manati).
Ul lec'hienn internet : www.sintsixtus.be
Un niverenn pellgomz : 00.32.70.21.00.45.
Un niverenn pellgomz evit mirout ur c'hasedad pe daou (24 boutailh barzh pep kased). Tri sort bier a zo (unan "melen" ha daou "du") a vez gwerzhet etre 22 € ar c'hased betek 33 €.

15/09/2008

Webnoz e Gwened/Webnoz à Vannes

An abadenn Webnoz (abadenn skinwell war internet) a vo e Gwened diriaoù kentañ : "Diriaou 18/9 er WebNoz e teuy Claude Nadeau, ar plac’h yaouank a orin deus Kebek da gontañ deomp deus ar muzik klasel, ha barok peurgetket. Petra ’soñjit-c’hwi deus ar sonerezh klasel ? Alies e selaouit seurt sonerezh pe gwech ebet ? N’eo nemet muzik evit ar re gozh pe ar re "a oar", pe sonerezh evit an holl eo ?". Lec'h : A l'aise Breizh café (porzh Gwened). Digor d'an holl.

L'émission de télé en direct sur internet, tout en breton, sera jeudi à Vannes : "Jeudi prochain 18/9, la jeune artiste d'origine québecoise Claude Nadeau viendra nous parler de musique classique, et baroque notamment. Que pensez-vous, vous, de la musique classique ? Vous en écoutez souvent ? Est-ce, à votre avis, réservé à une génération précise, ou à une élite ? Ou bien est-ce une musique pour tous ?". Lieu : A l'aise Breizh café (sur le port de Vannes). Ouvert au public.