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01/10/2007

Brezhoneg : ur geriadur nevez/un nouveau dictionnaire

b5db06c9d6713d343709cf6817a74e31.jpgUr geriadur brezhoneg nevez a zo bet embannet e-pad an hañv get an ti embann Hiziv an deiz: "Dastumad gerioù a rannyezhoù ar gevred - dictionnaire de vannetais breton-français". Gerioù brezhoneg a vro Gwened neuze, dastumet get Turiaw ar Menteg, un den a Vrec'h a orin (e-tal an Alré), bet prezidant Kelc'h sevenadurel Gwened (ur gevredigezh a ginnig kentelioù brezhoneg e Gwened), marv un nebeut bleadeù zo. Ar geriadur-se (20€) a vez gwerzhet barzh stalioù Coop Breizh (An Oriant) ha Lenn ha dilenn (Gwened); setu lec'hienn internet an ti embann :

Un nouveau dictionnaire de breton a été édité pendant l'été par la maison d'édition Hiziv an deiz : "Dastumad gerioù a rannyezhoù ar gevred - dictionnaire de vannetais breton-français". Des mots de breton vannetais donc, collectés par Turiaw ar Menteg, une personne de Brec'h (près d'Auray), qui fut président de Kelc'h sevenadurel Gwened (association qui propose des cours de breton à Vannes), décédé il y a quelques années. Ce dictionnaire (20 €) est vendu dans les magasins Coop Breizh (Lorient) et Lenn ha dilenn (Vannes). Le site internet de la maison d'édition : 

http://hizivandeiz.free.fr/loadnevez/120.htm

 

24/09/2007

Breizh Touch : un dibunadeg vrav e Paris/un beau défilé à Paris

cc6b9808b7252c4a078bf3a51b0a2d60.jpgSellet m'eus doc'h TF1 dec'h (evit ur wezh), etre kreisteiz hag un eur, evit gwelet tibunadeg ar "Gelted" war ar "Champs Elysées". Brav eo bet an arvest : da gustum ne vourran ket kalz tibunadegoù get soudarded, met dec'h, justawalc'h, an dud a oa sivil, gwisket kaer, e tañsal hag e soniñ, get plijadur ha begon, war e seblant. Hag an aotrouion Narcy ha Pichard, a ginnige an abadenn, n'o d'eus ket lâret re a gonerioù, oc'hpenn-se ! Traoù a zo da rebechiñ d'an aozourien (Rannvro Breizh...), memestra. Da skouer, ar badagoù a goste Paris n'int ket bet kouviet hag ar Breizh Touch n'eus kountet ker awalc'h (lâret m'eus an dra-se dija war Rezore), met, marteze, un taol brud a-feson a vo evit Breizh, a-benn ar fin. 40% ag an dud a selle doc'h ar skinwell d'ar prantad amzer-se dec'h, a oa e sellet doc'h an dibunadeg... 300.000 arvest a oa e Paris. Un dra all a oa bourrapl : gwellout bagadoù Liger Atlantel e penn an dibunadeg.

Klevet m'eus hiriv, da greisteiz, Didier Porte, a gomz bemdeiz e-pad abadenn Le fou du roi, war France Inter : hennezh n'eus gwelet nemet "bekasined" e tibuniñ ha ne anav nemet un den a Vreizh : Patrick Le Lay. N'eo ket bet farsus bras, Didier Porte, ar mintin-mañ. Tud zo a zo mod-se, o deus diaesamentoù da gompreñ ar re a zo dishenvel doc'hte ha, war drenv ar "fent" an dismegans a za doc'htu. Domaj. "Qu'on vous soit différent suppose, par obligation, qu'on ait tort", a gane Maxime Le Forestier, pell zo, barzh ur sonenn anvet "Caricatures". Ha ma vehe bet Tibetiz, pe Amerindianed, e gerzhet barzh ar Champs Elysées dec'h, petra en dehe lâret Didier Porte ? Goap en dehe graet doc'hte ? Pas, met Bretoned hepken a oa (hag un nebeut tud all), a ziskouezhe penaos int dishenvel, ur sort, laouenn ha fier oc'hpenn...  Kement d'ober goap doc'hte, evel rezon. 

Kalz a vern : deomp araok ! 

E galleg/en français

Hier j'ai regardé TF1 (pour une fois), entre midi et une heure, pour voir le défilé des "Celtes" sur les Champs-Elysées. Un beau spectacle : d'habitude je n'aime pas trop les défilés militaires mais hier, justement, les gens étaient des civils, vêtus de très beaux habits, ils dansaient et jouaient de la musique avec plaisir et énergie, à ce qu'il semblait. De beaux vêtements, de la belle musique, de belles images et MM. Narcy et Pichard, qui présentaient l'émission, n'ont quasiment dit aucune bêtise, en plus. On peut cependant reprocher quelques petites choses aux organisateurs. Ainsi les bagadoù parisiens n'avaient pas été conviés. La Breizh Touch a coûté cher (je l'ai déjà écrit sur Rezore), mais, peut-être que cela a été un beau coup de pub pour la Bretagne. 40 % des gens qui regardaient la télévision à ce moment-là hier regardaient le défilé. 300.000 spectateurs étaient présents à Paris. Une autre chose fut agréable : voire les bagadoù de Loire-Atlantique figurer en tête du défilé.

Ce midi j'ai entendu Didier Porte, qui parle chaque jour dans l'Emission Le fou du roi, sur France Inter : lui n'a vu que des "Bécassines" défiler et il ne connaît qu'un Breton, Patrick Le Lay. Il n'a pas été très drôle, ce midi, Didier Porte. Mais il y a des gens comme ça qui ont du mal à comprendre qu'il y a des personnes différentes d'eux et, derrière "l'humour", le mépris vient vite. Dommage. "Qu'on vous soit différent suppose par obligation qu'on ait tort", chantait Maxime Le Forestier, il y a longtemps, dans un chanson intitulée "Caricatures". Et si des Tibétains, des Améridiens, avaient défilé hier sur les Champs-Elysées, qu'en aurait dit Didier Porte ? Il se serait moqué d'eux ? Mais non, c'étaient seulement des Bretons (avec quelques autres), qui affichaient leur différence, quand même, heureux et fiers : de  quoi rire, évidemment.

Qu'importe : continuons d'avancer.

Christian Le Meut 

 

20/09/2007

Breizh Touch ?

La Breizh Touch déferle sur Paris ce week-end... Breizh a ya da aloubiñ Paris, met d'ober petra, ha petra eo ar pal ? Mais pourquoi faire, c'est un peu la question que se pose l'association Askol (association des élus bretons pour la démocratie, proche du Parti Breton), mais elle n'est pas la seule. Pendant que l'on dépense des millions d'euros pour défiler à Paris, certaines associations travaillant pour la langue bretonne manquent, ici, en Bretagne, de moyens et sont contraintes de licencier leur personnel... L'offre médiatique en langue bretonne demeure très faible (voire diminue !) et les ouvertures de classes bilingues restent en dessous des demandes parentales...

Voici le communiqué d'Askol : " La Breizh Touch, une belle initiative mais pour quels objectifs et quels résultats? Le Conseil régional de la Bretagne administrative et les conseils généraux bretons, dont la Loire-Atlantique, ont investi 2,4 millions € pour l’organisation de la Breizh Touch du 20 au 23 septembre à Paris. Cette manifestation importante va proposer diverses expositions et de nombreux évènements sur 4 jours à la population parisienne : du numérique aux bagadoù, d’un cyber fest-noz à des chalutiers sur la Seine, c’est un véritable foisonnement culturel et économique qui va être présenté.

Au-delà de l’évènement en lui-même, nous pouvons quand même nous poser la question du « pourquoi ? » de cette manifestation…. A plusieurs reprises, les initiateurs du projet, au premier rang desquels Jean-Yves Le Drian, ont souligné la nécessité de présenter la modernité de la Bretagne ; c’est assez surprenant comme justification : ne s’agit-il pas encore là d’une sorte de complexe d’infériorité sous-jacent qui veut que l’on aille à Paris justifier de notre modernité bretonne ?  L’on pourrait penser que la « Breizh Touch » aurait un objectif bien plus pragmatique que le simple témoignage de notre « modernité » : 

- par exemple, attirer de nouveaux investisseurs économiques en Bretagne…. mais Paris est-il le bon lieu pour cela ? N’aurait-il pas mieux valu faire un important travail de promotion dans des capitales économiques de niveau européen ou mondial comme Londres, Berlin ou Milan ? Que dire de la quasi-absence de « Produit en Bretagne » dans cette opération parisienne ?
 
- ou encore promouvoir la langue et la culture bretonnes mais la marginalisation des associations et des éditeurs bretons, par exemple, dans cette opération est plutôt de mauvais augure…Sans l’association « Paris breton », il n’y aurait quasiment rien eu dans ce domaine !
 
- peut-être s’agit-il de renforcer l’industrie touristique bretonne ? Mais là encore cela vaut-il la peine d’investir 2,4 millions € sur Paris qui est déjà une cible touristique depuis des années ? Alors que les marchés des Iles britanniques, d’Allemagne, des Pays-Bas, de Belgique ou d’Italie ont besoin d’être dynamisés …. 

-  finalement, nous pourrions penser qu’une telle opération est faite pour obtenir, enfin, des résultats sur des problèmes fondamentaux pour l’avenir de la Bretagne et qui dépendent des autorités basées à Paris: la réunification, de nouvelles institutions pour la Bretagne, un statut pour la langue bretonne ….De façon assez évidente, la Breizh Touch n’a pas cette ambition…

  Pour conclure, au-delà de l’aspect festif et plaisant, Askol, association des Elus Bretons pour la Démocratie, s’interroge sur l’utilité d’un investissement aussi important sur une action à Paris ; de notre point de vue et en restant dans le domaine de tels évènements, la priorité serait d’une part, de conforter l’identité bretonne de la Loire-Atlantique en organisant annuellement une manifestation majeure sur la Bretagne à Nantes, d’autre part de développer l’image de la Bretagne à l’international et tout d’abord au niveau européen qui est la véritable aire de rayonnement des activités bretonnes qu’elles soient économiques, touristiques ou culturelles : c’est à Bruxelles, Milan, Londres ou Berlin que doivent avoir lieu les prochaines Breizh Touchsi l’on veut que ces investissements de millions d’Euros d’argent public servent réellement au développement de la Bretagne.

  Askol"

18/09/2007

Karta Europa ar yezhoù rannvroel : al lec'hienn/Charte européenne des langues régionales : le site

Lâret'vez ur bochad traoù faos a ziar-benn Karta european ar yezhoù rannvroel, ar pezh m'eus komprenet e lenn atersadenn Bernard Poignant barzh Le Télégramme ar mintiñ-mañ. Setu perak m'eus klasket ha kavet lec'hienn ofisiel ar Garta. Kentelius eo. 

http://www.coe.int/T/F/Affaires_juridiques/D%E9mocratie_l...

Langues régionales en France/yezhoù rannvroel e Frañs : atersadenn Bernard Poignant

Bernard Poignant, kannad Europa (PS) a gKemper a zo aterset get Le Télégramme ar mintin mañ a ziar-benn ar yezhoù rannvroel. Bonreizh Frans a vo chanchet e 2008 get ar Parlement (kannaded ha senatourion tolpet e Versailles) met ar yezhoù rannvroel n'int ket bet lakaet barzh ar roll. Sonj Bernard Poignant a zo bountañ evit ma vehe lakaet "karta europa ar yezhoù rannvroel" war ar stern ivez, evit bout ratifiet da vat, ar pezh n'eo ket graet c'hoazh get Bro Frans (sinet oa bet er bloaz 1998). Un atersadenn interesus ha kentelius ivez (farioù a vez graet alies bras a-zivout ar garta-se).

 Bernard Poignant, député européen (PB) de Quimper est interviewé dans Le Télégramme ce matin à propos des langues régionales. La Constitution française sera modifiée en 2008 par le Parlement (députés et sénateurs réunis à Versailles) mais les langues régionales ne font pas partie de l'ordre du our. L'idée de Bernard Poignant est d'appuyer pour que la Charte européenne des langues minoritaires soient également mise sur le métierafin d'être ratifiée pour de bon par la France (elle a été signée en 1998). Une interview intéressante et instructive (des erreurs sont régulièrement commises au sujet de cette Charte).

 

http://www.letelegramme.com/gratuit/generales/regions/bre...

13/09/2007

Levr/livre : Conversation avec mon chien sur la France et les Français

24962f65dc63ed736c3ad331ffb8868a.jpg Setu ul levr embannet e 2004 met bet lennet genin ar bloaz-mañ hepken. Skrivet eo bet e katalaneg get Joan-Lluis Lluis, skrivagner ha kazetenner e Katalugna hanternoz (tu Bro C'Hall neuze) ha troet e galleg get Cathy Ytak. Joan-Lluis Lluis a glask displegiñ d'e gi (unan speredek bras memestra), Bro Frans, he identelezh, he istor  ofisiel, plas ar galleg, plas ar yezhoù rannvroel, an diforc'h etre republik ha demokratelezh (n'eo ket ar memes tra, bout ur republik ne dalv ket bout un demokratelezh...)...

Diskouezh a ra ivez penaos a zo bet ankoueit istor Bro gKatalugna get istor ofisiel Bro-C'hall (sonj peus ? "Hor gourdadoù ar Galianed), penaos e oa bet skarzhet ar c'hatalaneg ag ar skolioù, ag ar vuhez sokial, ekonomikel, melestradurel... Penaos e veze kastizhet ar vugale a gomze katalaneg, penaos ne veze plas nemet evit ur yezh, ar yezh ofisiel ha santel : ar galleg.

An istor-se a zo tost d'ar pezh a zo bet graet e Breizh ivez evit skarzhiñ ar brezhoneg hag ar gallaoueg. Met ar skrivagnour a ya pelloc'h. Hervezan, Bro Frans n'est ket ur vro "met ur relijion"; ur sort relijion get delwennoù evel al laikerezh, ar yezh, an istor ofisiel, an harzoù ha n'hellont ket bout chanchet (daoust dezhe bout bet chanchet meur a wezh a-hed an istor...).

Danvez da brederiañ a gas al levr-se, skrivet evel ur "pamphlet". Kentelius hag aes da lenn (125 bajenn). 7€. Embannadurioù Le Cherche Midi (Paris). 

En français (e galleg) : Voici un livre édité en 2004 mais que je viens seulement de lire. Il a été écrit en catalan par Joan-Lluis Lluis, écrivain et journaliste en Catalogne du nord (côté français donc) et traduit en français par Cathy Ytak. Joan-Lluis-Lluis tente d'expliquer à son chien (très intelligent, la bête !), la France, son identité, son histoire officielle, la place de la langue française, celle des langues régionales, la différence entre république et démocratie (ce n'est pas la même chose, être une république ne signifie pas être une démocratie...)...

Il montre également comment l'histoire de la Catalogne a été oubliée dans l'histoire officielle de France (on se souvient de "Nos ancêtres les Gaulois"), comment la langue catalane a été exclue des écoles, de la vie sociale, économique, administrative... Comment les enfants qui parlaient catalan étaient punis, comment il n'y avait de place que pour une langue, la langue officielle et sacro sainte : le français. 

Cette histoire-là est proche de ce qui a été aussi fait en Bretagne pour exclure le breton et le gallo. Mais l'écrivain va plus loin. Selon lui, la France n'est pas un pays mais "une religion"; une sorte de religion avec ses croyances que seraient la laïcité, le français, l'histoire officielle,  les frontières intangibles (même si elles ont beaucoup changé au cours des siècles...). 

Ce livre, écrit comme un pamphlet, apporte matière à réfléchir. Instructif et facile à lire. 125 pages. Editions du Cherche Midi. 7 €.

Christian Le Meut 

12/09/2007

29 septembre : rassemblement pour le maintien de l’unité judiciaire

Kemenadenn a berzh Emglev Bro An Oriant, kevredigezh a dolp razh ar c'hevredigezhioù a labour evit sevenadur Breizh e Bro An Oriant (e galleg hepken)/Communiqué de l'association Emglev Bro An Oriant qui fédère les associations travaillant pour la culture bretonne en pays de Lorient (en français uniquement) : 

"Emglev Bro an Oriant invite l’ensemble de ses adhérents à participer au rassemblement du 29 septembre « pour le maintien de l’unité judiciaire et historique de la Bretagne » à 15h devant le parlement de Bretagne à Rennes. Un départ en car pourrait être envisagé. Renseignements auprès de la permanence : 02 97 21 37 05. Tarif aller / retour : 10 €

« La réforme de la carte judiciaire projetée par le gouvernement, en vertu du slogan simpliste «une cour d’appel, une région administrative» organise le démantèlement de la Cour d’Appel de Rennes par le transfert des juridictions de Loire-Atlantique sous le contrôle de la Cour d’Appel d’Angers. Au moment où les Bretons manifestent leur volonté de réunification, par l’entremise de leurs représentants élus (vœux du Conseil Général de Loire-Atlantique de 2001, Conseil Régional de Bretagne de 2004), on leur répondrait par la partition judiciaire et la fin de l’unité historique de la Bretagne. C’est une formidable gifle que l’on assènerait ainsi à tous les Bretons.

A l’évidence, la réforme envisagée s’inscrit dans le processus d’éradication de l’identité bretonne en Loire-Atlantique, que nous rencontrons depuis quelques années, au soutien d’une identité «ligérienne» de substitution. Souvenons nous du refus d’émettre opposé à TV BREIZH, de la suppression de la langue Bretonne sur France 3, à l’université de Nantes ou bien encore aux épreuves du baccalauréat. Avec la disparition de l’unité judiciaire, c’est le dernier maillon fort de l’appartenance bretonne des habitants de Loire-Atlantique qui s’envolerait, parachevant ainsi l’exclusion totale du fait breton de l’espace public.

Une telle entreprise, pour le moins choquante à l’heure de la démocratie et de la diversité culturelle, mérite d’être fermement condamnée. En aucun cas, nous ne pouvons laisser faire ce qui compromettrait davantage nos espoirs de réunification.
Les grandes associations culturelles bretonnes et les principaux élus bretons appellent au soutien des juristes de Bretagne qui s’opposent à l’idée de voir la justice contribuer à un processus d’aliénation identitaire et culturel probablement unique en Europe. »

09/09/2007

Zinzag-Lokrist/Inzinzac-Lochrist

Souezhet on bet dec'h da noz e dremen dre Lokrist, kumun Zinzag-Lokrist, just e-tal an Hen-Bont peogwir emañ bet lakaet panelloù divyezhek a-hed an hent. Araok, war ar pont a-dreist d'ar Blawezh, ne oa nemet ur panel kozh "Lochrist". Barzh ar gumun-se ez eus tri vourc'h : Zinzag (war ar maezioù, tud a vota evit an tu dehoù); Penkesten (er c'hoadoù) ha Lokrist (a-hed ar Blawezh, micherourion a laboure barzh ar Forge hag a vota c'hoazh d'an tu kleiz). Sach blev a veze (hag a vez ?) etre Zinzag ha Lokrist a wezhoù... Met lakaet int bet razh barzh ur gumun hepken, dalc'het abaoe pell get tud a gleiz (sokialourion). Met, evit ar pezh a sell doc'h ar brezhoneg, netra, pe tost netra. Skol divyezhek ebet, kentelioù brezhoneg ebet, panelloù divyezhek ebet, daoust ma vez komzet c'hoazh breton d'an tu-se ha daoust ma veze komzet brezhoneg get al labourision douar hag ar vicherourion a Zinzag-Lokrist n'eus ket pell zo...  `

Hag a-gres d'ar panelloù nevez lakaet get departamant ar Morbihan, setu un nebeut gerioù brezhoneg barzh straedoù Zinzag-Lokrist.

Un dispac'h ?

Du breton à Inzinzac-Lochrist !
J'ai été surpris hier en traversant le bourg de Lochrist (commune d'Inzinzac-Lochrist) parce que de nouveaux panneaux routiers y ont été installés et ils sont bilingues. Auparavant, un vieux panneau indiquait simplement "Lochrist" sur le pont qui traverse le Blavet, séparant Hennebont de cette commune voisine qui compte trois bourg. Celui d'Inzinzac (rural, en campagne, votant plutôt à droite), celui de Penquesten (rural aussi mais plutôt dans les bois) et enfin le bourg de Lochrist (sur le Blavet, population ouvrière qui travaillait aux Forges avant leur fermeture dans les années 60, votant à gauche). Il y avait parfois (y-a-t-il encore ?) des chicaneries entre les trois bourgs de cette commune dirigée depuis plusieurs décennies par des maires socialistes. Mais, en ce qui concerne la langue bretonne rien, ou pas grand-chose, manifestement. Aucune école bilingue, aucune panneau bilingue, aucun cours de breton pour adultes, alors même qu'on y parle encore la langue bretonne et qu'il n'y a pas si longtemps les paysans et les ouvriers d'Inzinzac-Lochrist parlaient cette langue.

Et grâce aux panneaux bilingues installé par le département du Morbihan, quelques mots de breton ont fait leur apparition dans les rues d'Inzinzac-Lochrist...

Une révolution ?  

Christian Le Meut 

07/09/2007

An Alré/Auray : distro skol Sten Kidna/La rentrée de Sten Kidna

72024d156631769c3a5cb7577de54169.jpgL’association Sten-Kidna-Komzomp asampl (cours et animations en langue bretonne en pays d'Auray) prépare sa rentrée. Les cours de breton reprendront début octobre et diverses animations seront organisées en langue bretonne tout au long de l’année. Comme les années précédentes une douzaine de cours sera proposée  (le planning n’est pas encore définitivement arrêté) sur le pays d'Auray.

Une permanence de renseignement sera assurée chaque samedi matin de septembre (10 h – 12 h) à la salle du cercle (8 rue Joseph Rollo, ancienne école – tél : 02.97.29.16.58) et deux réunions de rentrée sont d’ores et déjà programmées : mercredi 26 septembre, 18 h 30, salle du Tanin à Pluvigner et vendredi 28 septembre, 20 h 30, salle du cercle à Auray.
Site internet : http://membres.lycos.fr/stenkidna/

Brezhoneg : distro skol Kerlenn Sten Kidna An Alré

Ar gevredigzeh Kerlenn Sten Kidna komzomp asampl a zo e aoziñ an distro skol. Ar c'hentelioù brezhoneg a grogay e penn kentañ miz Gouel Mikael (Here). Evel bep bloaz war dro daouzek kentel a vo kinniget d'an dud e Bro An Alré. Daou emvod a vo dalc'het evit an distro skol : e Pleuwigner d'ar merc'her 26 a viz Gwengolo, 6e30 da noz, sal an Tanin; hag en Alré, d'ar gwener 28/09, 8e30 da noz.  Sal ar Gerlenn a vo digor ivez bep sadorn vintin (10e-12e) evit kelaouiñ an dud (8 straed Joseph Rollo, skol gozh Rollo - pellgomz : 02.97.29.16.58).

Chomlec'h mail : STENKIDNA2@wanadoo.fr 

Skeudenn/Image : skritell 2007 evit brudiñ ar c'hentelioù brezhoneg da noz, embannet  get Ofis ar brezhoneg hag ar gevredigezh Deskiñ d'an oadourion a dolp ar c'hrevredigezhioù a ra war dro ar c'hentelioù noz/affiche 2007  de promotion des cours de breton pour adultes éditée par l'Office de la langue bretonne et Deskiñ d'an oadourion, qui regroupe les associations de cours du soir de breton.

06/09/2007

Radio France Bleue Breizh Izel : petra nevez get ar brezhoneg ?

Echu ar vakansoù, setu an distro skol hag ivez distro ar mediaioù. Ar bloaz paseet, pemp euriad abadennoù e brezhoneg oa bet troc'het, lammet, get France Bleue Breizh Izel FBBI). Pemp euriad warnugent a oa araok, war dro ugent euriad a zo chomet war lerc'h. An abadenn da noz a bade betek 9e a oa bet troc'het un euriad dezhi bemdeiz evit echuiñ da 8e. Ha da lakaat petra e lec'h ? Abadennoù dister e galleg... Trouz a oa bet er vro, hag ur vanifestadeg e barzh stall FBBI, savet get an UDB...

Araok, ar beilhadeg a bade mod-se div euriad (7e05 da noz betek 9e) hag an animatourion a veze amzer gete da skignan sonerezh a feson ha da atersiñ tud. Bourrapl awalc'h a oa. N'eo ket echu penn da benn, met kalz berroc'h eo bremañ an abadenn-se. Selaouet m'eus anezhi n'eus ket pell-zo evit gouiet ma vehe bet brasaet en dro betek 9 eur met pas. E-pad ar sizhuniad, n'eus ket kement-se a vrezhoneg war FBBI, a-benn ar fin : un tammig da vintiñ (keleier savet a-feson met berr) ha da noz (6e30-8e)... Muioc'h a zo e-pad an dibenn sizhun d'ar sadorn d'enderv (1e-4e) ha d'ar sul d'enderv (2e-6e) ha da noz (7e-8e).Abadennoù a galite a vez graet get an animatourion hag ar c'hazetennerion, ne lâran ket, met plas ar brezhoneg barzh ar radio publik divyezhek-se a zo re vihan. N'int ket par, ar galleg  hag ar brezhoneg.

Mard e selaouit-c'hwi ar radio-se, larit ho sonj din : klevet peus c'hwi abadennoù nevez e brezhoneg abaoe an distro war FBBI ? Ha petra sonjit-c'hwi a zivout plas ar brezhoneg war FBBI, ar radio zivyezhek bublik nemeti ?

Langue bretonne : quoi de neuf sur France Bleue Breizh Izel ?
Les vacances sont finies : c'est la rentrée, notamment celle des médias qui inaugurent leurs nouvelles grilles de programme. Justement, en septembre 2006 l'auditeur fidèle que j'étais de l'émission du soir en breton sur France Bleue Breizh Izel (18 h 30 -21h) avait eu la désagréable surprise de voir l'émission coupée d'une heure pour ne plus durer que jusqu'à 20 h. FBBI ayant une mission de service publique bilingue, cette réduction des programmes en breton fit du bruit dans le Landerneau, l'Union démocratique bretonne allant même jusqu'à manifester (non-violemment) à l'intérieur des locaux de la radio. Cinq heures de programmes en moins, sur environ 25h chaque semaine, c'était du plus mauvais effet. Cette émission longue permettait aux animateurs d'interviewer des invités en prenant le temps, souvent en direct. J'ai donc réécouté, en ce début septembre, espérant que l'émission du soir retrouverait ses marques d'antant mais rien, à 20h, les programmes redeviennent uniquement francophone. Fini le breton.

Il y a comme ça beaucoup d'heures de la journée où je ne peux pas écouter d'émission en breton puisqu'il n'y en a aucune sur les ondes. C'est comme ça. je peux écouter de l'anglais, de l'espagnol, de l'allemand, du français (voire d'autres langues si j'étais mieux équipé) mais point de breton.  Ainsi sur France Bleue Breizh Izel je peux capter quelques journaux d'informations en breton le matin, le midi et le soir, très bien faits d'ailleurs, mais très courts (3 à 4 mn). Le soir, les émissions en breton commencent à 18 h 30 et se terminent à 20 h. Le week-end, c'est en après-midi le samedi (13 h-16 h) et le dimanche (14 h - 18 h puis 19h 20 h). Des émissions souvent intéressantes, le travail des animateurs et journalistes n'est pas en question, mais c'est plutôt la place très minoritaire laissée à la langue bretonne sur cette radio publique, qui interroge. On est loin d'une réelle parité.

Si vous écoutez FBBI, à la radio ou sur le net, avez-vous entendu des nouvelles émissions en breton cette année ? Et que pensez-vous de la place laissée au breton sur cette (unique) radio bilingue publique ?

Christian Le Meut 

05/09/2007

Staj kan ha diskan e Landelo (29)

Staj kan ha diskan gant Lors Jouin, 29-30 a viz Gwengolo/septembre/un week-end de kan ha diskan avec Lors Jouin e Landelo (29).

Ret eo d'an holl stajidi dont gant ur son da zañsal deus forzh peseurt bro (gant un ton gouiet gante). Degas ivez fotokopioù eus ar pozioù da reiñ d'ar re all. Kas ur sonenroller bihan a c'hello sikour. Priz ar staj : 20 euro an dibenn sizhun (bod ha boued), kregiñ a raio d'ar Sadorn da 2 eur goude merenn, evit echuiñ d'ar Sul da 4 eur. Kas ur sac'h kousket.
Titouroù hag enskrivadennoù betek ar 25 a viz Gwengolo :

Fanny Chauffin, fanny.chauffin@laposte.net

Pellgomz/Tél : 02 98 71 74 94 / 06 79 14 96 87.

01/09/2007

An Alré/Auray : An Dasson nevez/Un nouvel An Dasson

e73dbf4dda093236085bd2df3b0e97ca.jpgAn Dasson n°65 a zo deuet er maez : beajomp !
An Dasson n°65 a zo deuet er maez get pennadoù skrid divyezhek (brezhoneg ha galleg) : ur pennad bras war bokedoù ar vro a zo e kreiz ar gelaouenn (ar patoù-yar, ar pour-brann, al lann, ar brulu...), skrivet get Patrick Dréan ha get skeudennoù brav tennet get Jo Morvant. Patrick Dréan en deus skrivet un destenn all a ziàr-benn Reinhold Meissner, ur paotr brudet e mesk ar re a vourr krapiñ àr ar menezioù, en Alpoù pe en Himalaya ! Drian Bernier a zispleg e veaj er Groenland (fotoioù brav a zo kinniget getan ivez) ha Daniel Carré a ginnig lodenn diwezhan e droioù kaer e Paris. Pennadoù all a zo a ziàr-benn skol Intron Varia ar Bleuñv e Lokoal Mendon hag a zivout ar brezhoneg ("Perak e vehe ur yezh all geneoc'h ?" get Christian Le Meut).

Ar gelaouenn sevenadurel divyezhek An Dasson a vez embannet peder gwezh bep bloaz get Kerlenn Sten Kidna-Komzomp asampl, 8 straed Joseph Rollo, 56400 an Alre. N°65, 4 € (6 € dre lizher). Pellgomz. 02.97. 29.16.58.

An Dasson n° 65 est paru : Voyageons !
Le numéro 65  de la revue An Dasson est sorti avec une série d'articles bilingues, en breton et en français : Patrick Dréan présente des fleurs de Bretagne avec de superbes photos prises par Jo Morvant (les boutons d'or, les jacinthes des bois, les ajoncs, les digitales...); il a également écrit un article sur le célèbre alpiniste Reinhold Meissner. Drian Bernier raconte son voyage au Groenland tandis que Daniel Carré présente la dernière partie de ses aventures à Paris. Deux autres articles nous ramènent en pays breton avec une réflexion sur la langue bretonne par Christian Le Meut et une présentation de l'école bilingue Nôtre-Dame des Fleurs de Locoal Mendon.

La revue bilingue an Dasson est éditée quatre fois par an par le Cercle Sten Kidna-Komzomp asampl ("parlons ensemble") d'Auray, 8 rue Joseph Rollo, 56400 Auray. L'exemplaire : 4 € (6 € par la poste). Tél. : 02.97.29.16.58.