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28/12/2007

An Disprizioù e galleg/Les disprizioù 2007 en français

A la demande générale d'Alwenn voici la liste en français des "Disprizioù" 2007 de la langue bretonne. Réponse à Jimmi concernant les membres du jury qui se sont retirés : secret de fabrication !

"Après des échanges téléphoniques frénétiques, des bagarres mémorables et des nuits de discussion interminables, le jury mis en place par WebNoz est parvenu à livrer le résultat de ses débats. Au cours de l’émission de Kerlouan (18/12), le jury a donc déclaré grands gagnants des Disprizioù 2007 :

1. Catégorie des Médias : la revue Bretons.
Que son équipe soit félicitée pour la large place faite à la langue bretonnee dans ses articles !

2. Catégorie Vie publique : CAF 35 et 56
Que leurs dirigeants soient félicités pour l’ouverture d’esprit qu’ils montrent au quotidien !

3. Catégorie Entreprises : Brittany Ferries
Qu’ils soient félicités pour la place qu’ils offrent à l'anglais en Bretagne !

4. Catégorie Enseignement : Université de Nantes
Félicitations à ses décideurs qui ont supprimé, purement et simplement, les cours de langue bretonne !

5. Non-bretonnant de l’année : Festival Interceltique de Lorient
Félicitations pour la place grandissante accordée à la langue bretonne pendant le festival !

6. Prix spécial du jury : Manifestation de Lorient (KSB-Diwan)
Félicitations aux organisateurs qui ont su faire découvrir des aspects inconnus de la ville de Lorient !"

26/12/2007

Lorient/An Oriant : manifestadeg evit ar brezhoneg

0947351610356247445f2520ef7db228.jpg"Eil oberenn Ai'ta ! bro Gwened 'voe dalc'het d'ar sadorn 22 a viz Kerzu e straedoù an Oriant. Un taol brav c'hoazh pa oa en em gavet eno un 20 den yaouank, bugaligoù en o zouez, gwisket gante an t-shirt orañjez. Ur fest-deiz aozet war ar prim asambles gant un tad Nedeleg dirollet 'voe kinniget da dud an Oriant, a-benn sachañ o evezh war stad truezus hor yezh er vuhez publik e dibenn 2007. Kenderc'hel 'ray Ai'ta ! bro Gwened gant e oberennoù a-hed ar bloaz o tont".  (kemenadenn Ai'ta).

Un groupe de jeunes bretonnants a manifesté samedi dernier dans les rues de Lorient pour demander un statut officiel à la langue bretonne et aux langues régionales en France. Elles et ils ont joué de la musique et chanté accompagnés d'un Père Noël bretonnant (tad Nedeleg). Cette manifestation était organisée par l'association Ai'ta Bro Gwened.

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20/12/2007

Brezhoneg e Naoned ! Du breton à Nantes

Communiqué de Télénantes : "La première sitcom en langue bretonne, c'est sur Télénantes ! Du lundi 24 décembre au vendredi 28, à 13h et à 23h45, retrouvez l'équipe déjantée du Leurenn BZH pour 10 épisodes 100 % "Breizh touch".

www.telenantes.com

Télénantes est diffusée sur le canal 21 de la TNT/Diffusion hertzienne (analogique): canal 47/Freebox: canal 208/Neuf box : canal 391
NC Numéricable. 

TV Rennes diffuse également cette série : très bien tout ça, mais j'espère qu'un jour ce type de programme sera diffusé sur l'ensemble de la Bretagne et d'une manière facilement accessible. Pour l'instant, on en entend parler, mais on n'y a pas accès, ou très difficilement.

Levrioù ha sonjoù profoù/Livres et idées de cadeaux

fc00e932543b9c33b48b20610d6b4ecc.jpgNedeleg a zo e tostaat ha setu c'hoazh sonjoù, mennozhioù, e ken kaz e vehec'h klask profoù da breniñ c'hoazh... Da gentañ an Titeuf nevez troet e brezhoneg (get Gwenole Bihannig), "Lezenn ar bratell" (embannet e 2002 edan titl "La loi du préau"). Farsus, evel da gustum : Titeuf a gompren un bochad traoù a-dreuz met n'eo ket ken sot memestra. An albom-se a c'hell bout prenet e stalioù levrioù ha war:

http://www.klask.com/ 

Un dra all, met evit ar re vras dedennet get ar yezhoù, an "Atlas des langues", bet embannet e 2004 get Acropole edan renerezh Bernard Comrie, Stephen Matthews ha Maria Polinsky. Ur bern kartennoù ha fotoioù a zo, hag an testennoù a seblanta bout interesus, met m'eus ket o lennet c'hoazh... Marteze e skriviñ muioc'h a dra war al levr-se ar bloaz kentañ.

Deux petites idées de cadeaux si vous êtes en recherche. Pour les bretonnants, le Titeuf nouvellement traduit et, pour les personnes intéressées par les langues, l'Atlas des langues (l'origine et le développement des langues dans le monde), paru en 2004 sous la direction de Bernard Comrie, Stephen Matthews et Maria Polinsky . Beaucoup de cartes, de photos, de textes qui paraissent intéressants mais que je n'ai pas encore lus... J'y reviendrai peut-être l'an prochain. Ed. Acropole.

Christian Le Meut 

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17/12/2007

Gwened/Vannes : diskouezadeg foto a ziar benn Diwan

"Skol Diwan Gwened a ginnig deoc'h un diskouezadeg gant Loeiz Bloñs, luc'hskeudenner a vicher. Degouezhet eo e Gwened e-kerzh un dro Breizh evit 30 vloaz Diwan. Luc'hskeudennoù diwar lagad an arzour a zegas soñj eus hanez Diwan betek bremañ (http://www.diwanbreizh.org/foran/blons/). Digor eo en dielldi-kêr a-hed miz Kerzu eus al Lun d'ar Gwener – eus 8h15 da 12h15 hag eus 1h15 da 5h d'enderv, e 12 bali Sant-Forien (Kement ha gouzout hiroc'h a-zivout an dielldi-kêr" http://br.mairie-vannes.fr/dizolein_gwened/istor_ha_glad/...).
 
L'école Diwan de Vannes propose une exposition du photographe professionnel Loeiz Bloñs, faisant étape à Vannes dans le cadre d'un tour de Bretagne pour les 30 ans de Diwan . Pour revoir en images (http://www.diwanbreizh.org/foran/blons/) l'épopée Diwan jusqu'à nos jours sous l'oeil d'un artiste, les Archives Municipales accueillent l'exposition tout le mois de décembre du lundi au vendredi – de 8h15 à 12h15 et de 13h15 à 17h, au 12 avenue Saint-Symphorien (plus d'informations sur les archives municipales :" http://www.mairie-vannes.fr/decouvrir_vannes/histoire_et_...)

13/12/2007

Sonerezh/musique : Les ramoneurs de menhirs

5bd1d4d667c7e9858843648c274d1553.jpgMard e oc'h e klask ur prof evit un den a gar ar rock 'n roll mod punk, kavet peus : pladenn gentañ ar "Ramoneurs de menhirs". Rock punk doare Breizh eo, e brezhoneg (seizh sonenn a-ziar unnek) ha get binioù ha bombard, mar plij.

Ar c'hanour, Momo, a son e brezhoneg mod Bro Porzh Loeiz. An tonioù, hervez al levrig lakaet get ar bladenn, a zo hengounel met nevesaet feson punk; memes tra evit ar pozioù, "hengounel" met savet a nevez ivez mod punk get begon, kounnar, startijenn, joa, ha c'hoazh. Ar ganourez Louise Ebrel zo daet da sikour get Momo evit div sonenn; bugale ivez.

Huchadennoù zo, gitarioù tredan hag ur bochad trouz met, a-benn ar fin, n'eo ket displijus tamm ebet. Sonerezh da zañsal eo, met pas er festoù-noz boutiñ ! Kentoc'h festoù e kreiz an noz ur wezh bout evet pasapl a sistr ha chouhen, ha traoù all... Ha ma plij deoc'h sonerezh sioul, dibabit kentoc'h ur bladenn all da selaoù !

En français : les Ramoneurs de menhirs, c'est du rock punk breton qui ramone, avec du begon (du beudjon, du startijenn, de l'énergie, kwa), des binioù, bombardes, guitares électriques, cris, etc. Les paroles et musiques sont "traditionnelles" mais remises à leur sauce. Le résultat est plutôt sympa et donne envie de danser mais pas forcément de manière très... traditionnelle. 

Christian Le Meut 

Embannet get/Edité par Coop-Breizh.

www.ramoneursdemenhirs.fr 

03/12/2007

Absence de politique linguistique : avant le Pays d'Auray, il y avait eu celui de Lorient !

En décembre 2006, l'Union démocratique bretonne diffusait ce communiqué sur le contrat de pays signé entre le pays de Lorient et la communauté de communes de Lorient; surprenant, comme à Auray, la priorité "langue bretonne" établie par le conseil régional, a été oubliée...

"Le Conseil de Cap L’Orient vient de voter l’approbation de son contrat de pays le liant avec la Région. Cette procédure résulte de la nouvelle manière de penser la politique territoriale proposée par Jean-Yves Le Drian.
        En effet, et c’est heureux, il est convenu désormais que la Région soutienne les territoires d’après une stratégie commune de la Bretagne administrative. Cette stratégie est déclinée en dix axes thématiques.
     La Communauté d’Agglomération s’est portée candidate sur 7 d’entre eux, avec des projets porteurs de sens en termes d’emplois, de développement économique ou de projets culturels.
 C’est pourquoi Yann SYZ, conseiller communautaire membre de l’U.D.B., l’a voté.
     Toutefois, à l'instar de la section UDB du Pays de Lorient Quimperlé, monsieur Syz a néanmoins regretté l’absence de proposition de Cap L’Orient sur deux des axes privilégiés par la Région.
 La Politique agricole :
 L’absence de projet en matière agricole est regrettable car la gestion du lien entre les activités rurales et urbaines (entre les champs et les Villes) est une question cruciale pour l’équilibre de notre territoire.. Il en va de la préservation des emplois agricoles et de la protection des cours d’eau.
 La politique linguistique :
    Aussi surprenante est l’absence de projet en matière de politique linguistique. L’intérêt de la population pour la langue bretonne est aujourd’hui une évidence. La création de classes bilingues à LORIENT ou QUEVEN, cette année, en témoigne, comme la signature de la charte Ya d’ar Brezhoneg par les communes de LORIENT, LANESTER, PLOEMEUR et PLOUAY. Il est donc regrettable que le Pays de Lorient ne se saisisse pas de la proposition d’aide financière du président du conseil régional en la matière.
     Il reste un espoir puisqu’une partie de l’enveloppe régionale est destinée à financer des projets supplémentaires jusqu’en 2009 : la création d’un véritable centre de ressources en matière linguistique et musicologique bretonne et celtique est une proposition qui existe à Lorient depuis plusieurs années. L’U.D.B. fera tout pour que ce projet aboutisse, en la défendant au sein des instances où elle est représentée, notamment au Bureau Municipal de LORIENT.
     Monsieur Lisardo Lombardia, nouveau directeur du Festival Interceltique, a d’ailleurs, ce week-end, évoqué un projet reprenant en partie cette idée.
     Le centre de ressource breton et celtique doit s’intégrer au sein du projet culturel sur la zone Gabriel-Pérystile . Appuyé sur le pôle image et la présence de films en Bretagne, ce dispositif permettrait de renforcer la dynamique portée depuis de nombreuses années par les acteurs associatifs (FIL, Emglev Bro an Oriant).
 Ainsi Lorient capitaliserait tout au long de l’année ce qui fait son rayonnement international du mois d’août."

UDB
 


29/11/2007

Pays d'Auray : quelle politique linguistique ?

Kemenadenn a berzh Kevrenn Sten Kidna an Alré/Communiqué du Cercle Sten Kidna d'Auray :

"Le président du conseil régional de Bretagne est venu signer, lundi 19 novembre, un contrat de pays avec les cinq communautés de communes du pays d’Auray et avec le syndicat mixte pour la période 2006-2012. L’association Kerlenn Sten Kidna s’étonne de l’absence totale de projet autour de la langue bretonne dans ce contrat. Petit rappel historique : en décembre 2004 le conseil régional vote une déclaration à l’unanimité reconnaissant officiellement le breton et le gallo comme "langues de Bretagne".

Puis le Conseil régional de Bretagne a fixé dix priorités pour les contrats de pays. La neuvième priorité s’intitule “Pour une véritable politique linguistique” en faveur du breton et du gallo. Cette priorité est ainsi définie : “Permettre à chaque Breton qui le souhaite d’apprendre, d’écouter et de parler le breton; assurer le maintien et la transmission familiale du breton populaire”; plus loin “favoriser la présence de la langue bretonne dans les différents champs de la vie sociale et publique en bretagne” et, plus loin encore : “L’encouragement de la pratique de la langue dans la vie sociale et publique et les médias (...) et l’encouragement à la création culturelle en breton et en gallo”. Etc.

Notre association dispense dix cours de breton en pays d’Auray, chaque semaine, et assure de nombreuses animations durant l’année. Elle édite une revue bilingue, An Dasson. Elle est, en effectif, parmi les premières écoles du soir de breton (derrière Rennes, Nantes, Brest...) : 110 étudiants en 2006-2007. De 2002 à 2007 Sten Kidna a bénéficié d’un emploi-jeune financé à 80% par l’Etat (et 20% par nous-mêmes). Fin 2006 , voyant la fin de l’aide publique arriver, nous avons sollicité le soutien des élus locaux, départementaux et régionaux pour trouver des subventions pouvant remplacer l’aide de l’Etat, tout en essayant d’augmenter nos ressources propres. Si les élus locaux vers lesquels nous nous sommes tournés nous ont toujours écouté, s'ils ont toujours relevé la qualité et le sérieux de notre action, ils se sont également toujours contentés de nous renvoyer vers d'autres élus. Résultat, fin août 2007, nous avons dû licencier notre salarié.

Pour l’année 2007-2008, l’ensemble des cours et activités est assuré par les bénévoles de Sten Kidna. Cela démontre le dynamisme de notre association mais également l’absence de politique linguistique en faveur de la langue bretonne en pays d’Auray. Car nous ne pouvons faire face à toutes les demandes ni réaliser tout ce que la situation exige. En effet, nous sommes à une période délicate pour la langue bretonne. Les générations de bretonnants de langue maternelle disparaissent (ce sont des personnes de 60, 70, 80 ans aujourd’hui dont, rappelons-le, certaines parlaient uniquement breton avant d’aller à l’école).

De nouvelles générations apparaissent grâce aux écoles bilingues. Un travail important de mise en relation, d’animation et de collectage est à faire. Des bénévoles peuvent en réaliser une partie : l’association Kerlenn Sten Kidna l’a prouvé encore en réunissant 600 personnes, dont 500 enfants et adolescents, pour la journée de la langue bretonne, dans le cadre de Bro Alré Gouil Bamdé (26/10). Idem le 9 novembre pour la première “Sketchnoz” (200 participants). Mais nous, les bénévoles, ne pouvons pas tout : nous avons dû ainsi arrêter le collectage de mémoire, réduire notre service de prêt d'enregistrements...

L’avenir de la langue bretonne en pays d’Auray dépend aussi de la volonté politique des élus locaux, départementaux et régionaux. Notre association constate avec déception l’absence de prise en compte de la langue bretonne dans le contrat signé entre le pays d'Auray et la région. 4,6 millions d’euros attribués par la région sur six ans et pas un “blank”, pas un sou, pour la langue et la culture bretonnes alors même qu’elles apparaissent de plus en plus comme des atouts économiques.

Il est grand temps que les élus, du pays d’Auray, et d’ailleurs, prennent conscience que le sauvetage de la langue bretonne mérite une politique digne de ce nom, et des moyens. En ce qui nous concerne, le Cercle culturel alréen Sten Kidna - Komzomp asampl, est prêt à travailler en ce sens avec eux, de manière constructive. Nous tenons cependant à leur rappeler que ce n'est pas seulement avec des paroles, fussent-elles élogieuses, qu'on édifie sa maison et que le dicton du maçon reste toujours d'actualité : «Bihanoc'h a gomzoù, muiikoc'h a daoloù» (Moins de paroles et davantage d'actes)."
 
Kerlenn Sten Kidna An Alre - Komzomp Asampl, 8 rue Joseph Rollo, 56400 An Alré/Auray.

27/11/2007

Webnoz : peseurt dazont evit al labour douar e Breizh ?

Kemenadenn a berzh abadenn Webnoz, e brezhoneg war internet, a vo savet henoazh (fenozh) barzh Gwengamp/Message de l'émission en breton sur internet Webnoz qui sera réalisée ce soir depuis Guingamp à partir de 20 h 30 :

"War-gresk ec’h a an niver a dud da voueta er bed. Ha talvezout a ra e vo ret produiñ muioc’h ? Ha produet e vo gwelloc’h da heul ? Peseurt plas a vo graet d’an OGM, a zo krog da vezañ silet amañ hag ahont ? Peseurt plas en do al labour-douar bio, pa vez implijet tachennoù douar bras ’vitañ ? Ha trawalc’h a broduourien e vo ? Sell aze ur skouer deus ar goulennoù a vo savet gant Lionel Buannic emberr."

"La population mondiale à nourrir augmente de jour en jour. Faudra-t-il produire toujours plus ? Qu’en sera-t-il de la qualité ? Quelle place va être donnée aux OGM qui pointent leur nez ? Quelle sera la place de l’agriculture biologique, gourmande en terres ? La production sera-t-elle suffisante ? Voilà un exemple des questions qui seront abordées ce soir.
Mais n’hésitez pas à poser les vôtres, tout de suite, sur le forum de brezhoweb !"

Kasit ho koulennoù diouzhtu !

Ar forom/Le forum :

http://www.brezhoweb.com/default.asp?mode=forum 

22/11/2007

Klask.com : profoù e brezhoneg/des cadeaux en breton

Ma faota deoc'h profiñ levrioù pe pladennoù pe traoù all e brezhoneg, tu zo deoc'h mont d'ar stal levrioù tostañ e lec'h ma vez gwerzhet traoù sort-se (Coop Breizh An Oriant, Lenn ha dilenn e Gwened, Ar Bed Keltiek e Kemper, Penn da benn e Kemperle, Breizh ma bro en Alré ha me oar me...) met ur stal all a zo bremañ war internet e lec'h ma vez kavet ur bochad traoù ivez : 

http://www.klask.com/

Klask.com : un site internet bilingue de vente de livres, CD, jeux, etc, en langue bretonne et en français sur la Bretagne. 

21/11/2007

An Dasson n° 66 : Alreiz e New-York !

400a2afe92c31c552077d95c79dae95f.jpg"E miz Meurzh paseet 55 den a vro An Alré oa aet da New York : tud Kevrenn Alré, sonerion ha danserion. Ar pall ? Mont da zibuniñ war pempvet bali New York evit St Patrick's day" ! Ha da soniñ barzh ar C'Harnegie Hall get ar Chieftains ! Bretoned kentan int o deus sonet ha danset (er sal ivez daoust ma vez difennet !) barzh ar lec'h brudet-se. An Alreiz o deus bizited kêr New-York; anavezet Bretoned all (tud ar gevredigezh BZH New-York); kerzhet edan an erc'h; lakaet an New-Yorkiz da zañsal e Central Park, gwellet bez Benjamin Franklin barzh Philadephie, ha c'hoazh... Da c'houiet muioc'h war o zroioù kaer e New-York skipailh an Dasson 'deus aterset daou zen : an intron Chantal Simon, eil vaer An Alré, hag a oa bet get ar Gevrenn betek ar Stadoù Unanet; ha Bruno Le Berre, sonour er Gevrenn. An div atersadenn a zo e brezhoneg hag e galleg.

An Dasson a vez gwerzhet barzh stalioù levrioù : Breizh ma Bro, stal kazetennoù plasenn an ti gar (An Alré); Lenn ha dilenn (Gwened); Coop Breizh (An Oriant); pe dre lizher : 7 euro. Sten Kidna, 8 straed Rollo, 56400 An Alré.
 
An Dasson n° 66 : des Alréens à New-York !
Au mois de mars passé 55 Alréens et Alréennes sont allés à New-York : des membres de la Kevrenn Alré. Leur but ? Défiler sur la Cinquième avenue lors de la Saint Patrick. Et sonner sur la scène du célèbre Carnegie Hall : ce sont les premiers Bretons qui y ont joué et dansé (dans la salle aussi, ce qui est défendu). Les Alréens ont visité New-York, rencontré d'autres Bretons (ceux de l'association BZH New-York); marché sous la neige; fait danser les New-Yorkais dans Central Park; visité la tombe de Benjamin Franklin à Philadelphie, etc. Pour en savoir plus sur leurs aventures, l'équipe d'An Dasson a interviewé deux personnes : Chantal Simon, maire-adjointe d'Auray, partie accompagnée la Kevrenn Alré; et Bruno Le Berre, sonneur à la Kevrenn. Les deux interviews sont en breton et en français.

An Dasson est en vente (5 euros) dans les magasins Breizh ma Bro;  la Presse, face à la gare (Auray); Lenn ha dilenn (Vannes); Coop Breizh (Lorient). Ou auprès de l'association Sten Kidna, 8 rue Joseph Rollo, 56400 Auray. 7 euros, port compris."

19/11/2007

Archives : "Et les Disprizioù 2006 sont attribués à..."

C’est en regardant la cérémonie des Prizioù sur France 3, le 28 janvier, que j’ai eu l’idée de créer mes propres prix pour récompenser les initiatives les moins pertinentes envers la langue bretonne. Je suis le jury à moi tout seul, et les critères d’attribution sont totalement arbitraires mais, au moins, c’est annoncé comme tel. Les nouveaux prix s’appelleront les “Disprizioù”. Dispriz veut dire “mépris” en breton vannetais.  “Disprizioù” est donc un petit néologisme intraduisible mais assez parlant quand même. Mais passons à la cérémonie d'attribution :

"Avant l’attribution des Disprizioù 2006 quelques petits commentaires sur les “Prizioù” ceux diffusés sur France 3 le 29 janvier. Ceux-là sont censés récompensés les “initiatives les plus pertinentes” en langue bretonne de l’année 2006 d’après leur animateur, Fanch Broudic. Et cette année, la remise des prix a encore réservé quelques surprises amusantes comme l’invention du “Bretonnant de l’année”...  qui ne parle pas breton !

Misère : nous savions que le nombre de personnes parlant breton va diminuant chaque année mais on en est arrivé au point où il n’y aurait plus un seul bretonnant à qui donner ce prix ? Imaginez une émission en langue française distribuant  le prix du francophone de l’année à... un non francophone qui viendrait, au micro, expliquer, en anglais par exemple, combien il est content de recevoir son prix ! Le bretonnant qui ne parle pas breton, ça n’existait pas,  France 3 l’a inventé. Chapeau bas !

Singulier "bretonnant de l'année"...
Bon, j’explique : le titre de “bretonnant de l’année” a été attribué au Conseil général du Finistère pour son opération “Quêteurs de mémoire en Finistère”, qui met, notamment, en relation des enfants bretonnants bilingues avec des anciens, bretonnants aussi. Les anciens et les nouveaux peuvent ainsi parler breton ensemble, ce qui est une très bonne idée. M. Pierre Maille, président du conseil général du Finistère est donc venu recevoir son prix du meilleur bretonnant... Je ne suis pas sûr d’avoir entendu un seul mot de breton dans sa bouche mais bon... Heureusement, à ses côtés était venu un autre conseiller général du Finistère, André Le Gac qui, lui, s’est exprimé en breton... Ouf.

Le conseil général du Finistère méritait sans doute un prix, mais celui-là ? Car entendre le “bretonnant de l’année” parler uniquement en français était un symbole plutôt inquiétant; et donner le prix du “meilleur bretonnant” à une institution, était-ce une bonne idée ?... Un bretonnant, ou une bretonnante, à priori, c’est une personne, et elle parle breton. A moins que les mots ne veuillent plus rien dire...

Les miracles de la télé !
Mais M. Maille n’était pas le seul à ne pas parler breton parmi les nommés. France 3 avait choisi trois documentaires en breton produits par France 3 pour recevoir un  prix de la part de... France 3 ! Quatre personnes étaient donc venues présenter ces documentaires mais seulement deux parlaient breton. Deux sur quatre, c’est la moitié, ce qui n’est pas beaucoup pour des personnes censées travailler en breton. Je dis censées car, à France 3 Bretagne, on peut recevoir le prix du bretonnant de l’année sans parler breton, mais on peut aussi réaliser des films en langue bretonne sans parler breton, encore un miracle de la télévision !

J’ai compris cela il y a quelques années quand je jouais la pièce Malachap Story, un western en breton, avec la troupe C’hoarivari, de Languidic (lire note du 21 juin 2005). Un soir une équipe de France 3, six personnes, pas moins, est venue nous filmer. Non, il ne s’agissait pas de filmer notre troupe en tant que telle : nous avons joué vingt fois cette pièce, de Nantes à Carhaix, mais cela n’a pas retenu l’attention de France 3 Bretagne qui avait d’autres chats à fouetter... Non, il s’agissait d’un documentaire sur l’état de la langue bretonne en Morbihan et, après avoir filmé une scène de la pièce, deux acteurs furent interviewés par le réalisateur qui lui, ne parlait pas breton. Les questions étaient donc en français (elles furent coupées au montage) mais il fallait répondre en breton à ce réalisateur qui ne se faisait pas traduire les réponses alors qu’il avait dans son équipe quelqu’un capable de le faire... Mais cette personne, bretonnante, n’était là que pour contrôler si les réponses correspondaient aux questions. France 3 a inventé un nouveau métier : contrôleur de réponses ! Encore un miracle de la télévision.

Des formations inutiles ?
Je suppose que les réponses furent traduites à l'intervieweur plus tard mais j’avais trouvé la méthode de travail déplaisante pour nous et discutable d’un point de vue déontologique : comment creuser un sujet quand on ne comprend pas la langue et qu’on ne se fait pas traduire sur le champ les réponses des personnes interviewées ?... Et puis le Conseil régional de Bretagne, les départements bretons, les Assedic, financent depuis des années maintenant des formations professionnelles en langue bretonne, notamment pour les personnes travaillant dans les médias... Personnes qui ont et auront bien du mal à trouver du travail si même les documentaires en langue bretonne de France 3 Bretagne sont réalisés, au moins pour une partie, par des gens qui ne parlent pas breton ! France 3 Bretagne pourrait-elle prendre l’“initiative pertinente” d’inciter les réalisateurs de documentaires en langue bretonne à apprendre le breton... Est-ce trop demander?

Mais revenons aux Prizioù : parmi les cinq catégories de prix, cette année, il y en avait un pour le meilleur site internet. C’est celui de Lionel Buannic, Brezhoweb, sur lequel est diffusée l’émission de télé Webnoz qui a été primée alors qu’il a été créé en décembre 2006. Bravo, ça c’est du rapide ! Récompenser un site si récent, c’était un peu bizarre car une initiative de ce type se juge aussi sur sa durée. Mais bon, ça a été l’occasion donner un prix à Lionel Buannic, prix bien mérité d’ailleurs. Mais il y avait quelque chose de bizarre à voir Fanch Broudic, de France 3, congratuler le présentateur d’une émission de télé en breton, Webnoz, qui ne passe que sur internet, alors même que c’est la vocation de France 3 de faire ce genre de chose. Webnoz ne devrait-elle pas être diffusée par France 3 Bretagne à une heure de grande écoute ?

Les Disprizioù 2006 !
Mais foin de commentaires, passons maintenant aux résultats des Disprizioù 2006. Je dois tout d’abord préciser qu’il y a seulement deux prix, celui de l’initiative 2006 la pire en défaveur de la langue bretonne d’une part, et un prix spécial, d’autre part. J’ouvre donc l’enveloppe... Et voici le verdict du jury : "Le dispriz 2006 est remis aux responsables des programmes de France Bleue pour avoir diminué d’une heure par jour les programmes en breton de France Bleue Breizh Izel à la rentrée 2006.

Le Dispriz spécial, quant à lui, est remis aux responsables de France 3 pour la part infime accordée à la langue bretonne sur leur chaîne : moins de 2 h sur 168 h par semaine... Soit moins de 1 %.

Ces Disprizioù ont été décernés à l’unanimité du jury qui explique ainsi son choix : “Alors que les écoles bilingues se développent, alors que le conseil régional de Bretagne et certains départements promeuvent les langues régionales que sont le breton et le gallo, France Bleue Breizh Izel a réduit d’une heure par jour ses programmes en breton au mois de septembre dernier. Le prix 2006 lui est donc accordé, en espérant qu’elle ne continuera pas sur cette voie en 2007”.

Le jury poursuit : “Le Dispriz spécial attribué à France 3 pour l’ensemble de son œuvre. Alors qu’à peine deux heures de programmes sont en langue bretonne sur F3 Bretagne chaque semaine, rappelons que des chaînes de télé diffusent uniquement en gallois et en gaélique au Pays de Galle et en Irlande. Nous sommes donc, en Bretagne, loin du compte... Le jury précise que ces Disprizioù ne sont décernés qu’aux pennoù bras, aux responsables politiques et programmatiques, et pas aux journalistes, réalisateurs et présentateurs qui travaillent en langue bretonne, font certainement de leur mieux, et pour qui ce ne doit pas être facile tous les jours.”

Voilà, les Disprizioù 2006, c’est fini. J'espère  qu’il n’y en n’aura pas à décerner en 2007. Gwelet vo !

Christian Le Meut